Aller au contenu

Faîtes Vos Courses à Agen


Cyril

Messages recommandés

Les dirigeants du SU Agen ont décidé de se séparer de quatre joueurs pour éviter une crise financière. Pepito Elhorga, Peyo Som, Colin Yukes et Nicolas Lafitte sont priés de trouver un autre club.

Info Midol.

Le plus étonnant dans l'histoire est Caucau... Lui, il reste histoire peut-être de porter les projets plublicito-économiquos du SUA (La Tribu)... Ces joueurs ont voulu rester au club, et voici comment ils sont remerciés. Honteux. Merci le professionnalisme, cela donne envie de se battre pour un maillot.

Tout va mal avant la venue de Limoges ce samedi à Armandie. Jeudi après-midi, les joueurs ont appris que quatre d'entre eux et pas des moindres étaient priés de trouver au plus vite un nouveau club. Peyo Som, Colin Yukes, Nicolas Laffite et... Pepito Elhorga sont les hommes concernés par cette mesure. Une solution à l'amiable serait trouvée. En gros, le club prendrait lui-même en charge la recherche d'un nouveau point de chute afin d'accélérer leurs départs. Ils peuvent toutefois tenter de se rassurer en se disant qu'ils intéressent de nombreux clubs du Top 14 mais aussi d'Angleterre.

Alors que le SUA avait tout fait pour le conserver dans leur effectif malgré de grosses sollicitations (Toulouse), Pepito Elhorga, qui vient de signer un nouveau contrat de 4 ans, est l'une des premières victimes de ce dégraissage. Nicolas Laffite qui avait débuté deux des trois matchs du début de saison, mais aussi Peyo Som, considéré comme étant un des cadres des lignes avant, font aussi partie de ce wagon. Quant à Colin Yukes, qui allait revenir de blessure, il n'a pas encore eu la chance de défendre ses couleurs. Dans leur sillage, ce sont tous les joueurs qui ont pris un très gros coup au moral.

"Petits fonctionnaires"

Ils ont été reçu jeudi dans la journée par Laurent Lubrano et Henry Broncan. C'est à ce moment qu'ils ont appris la nouvelle que l'encadrement explique par des difficultés financières. L'un des principaux sponsors maillots aurait annoncé son départ. D'autres partenaires, sur le point de s'engager, seraient en train de faire machine arrière. Les dirigeants agenais se seraient vus dans l'obligation de se séparer de quelques gros salaires. Selon une source proche du club, les résultats sportifs ne sont pas en cause, même si la décision a été prise au lendemain de la défaite à Narbonne, à l'issue de laquelle Henry Broncan avait traité ses joueurs de "petits fonctionnaires". C'est aussi à l'issue de ce non-match que le président Alain Tingaud avait convoqué l'ensemble des joueurs et du staff pour une réunion lors de laquelle il avait incriminé directement certains joueurs.

A la crise financière vient se greffer une crise sportive puisque cette annonce affecte directement la vie du groupe. L'effectif professionel du SUALG a d'ailleurs demandé une entrevue avec le président Alain Tingaud mais ce dernier n'a décidé de recevoir que les quatre joueurs concernés. Les entretiens doivent avoir lieu ce vendredi en fin de journée. Le reste du groupe est solidaire et craint des nouveaux départs forcés dans les prochaines semaines. C'est dans cette ambiance que le club tente, tant bien que mal, de préparer la venue de Limoges à Armandie...

Lien vers le commentaire

Heureusement que Kelleher (et son énorme salaire) n'est finallement pas venu !!! :whist:

Quand je pense qu'ils ont tout fait pour garder Elhorga et refuser le transfert à Toulouse... :clover:

Quand je pense qu'ils ont supplié et mendié Caucau tout l'été. :smile:

Et à l'arrivée, t'as 4 joueurs qui trinquent... :lol:

L'ambiance doit être sympa en tout cas.

Enfin, tout ceci est lamentable et bien triste pour un club francais légendaire comme Agen.

Modifié par Gabi
Lien vers le commentaire

Garder le gros Caucau qui fait toujours des siennes et laisser partir 4 joueurs qui ont accepter de descendre en ProD2 ou signer malgré la descente voir accepter une baisse de salaire, c'est incompréhensible.

Lamentable comme attitude. En espérant que ses 4 joueurs se cassent vite et retrouvent de suite un club qui ne les prendra pas pour des guignols!

Lien vers le commentaire

:clover: La grande classe envers Pepito !

Pepito avait été un des premiers à se re-engager avec le SUA, malgré les sollicitations ! C'est aussi un joueur qui s'était peu exprimé dans les médias lors de la descente....

Bref, c'est plutot incompréhensible vu de l'extérieur.

:smile:

Mes condoléances aux supporters du SUA.

et vive la tribu ! :whist:

Lien vers le commentaire

Ben voila on va ptet trouver notre centre, Mignardi ou le tongien ils sont monstrueux...

Si mes souvenirs sont bons, Agen avait refusé que le ST rachète l'année de contrat qui lui restait, du coup là on pourrait revenir à la charge non? mais biensur proposer moins comme indemnité de transfert...

Lien vers le commentaire
Ben voila on va ptet trouver notre centre, Mignardi ou le tongien ils sont monstrueux...

Si mes souvenirs sont bons, Agen avait refusé que le ST rachète l'année de contrat qui lui restait, du coup là on pourrait revenir à la charge non? mais biensur proposer moins comme indemnité de transfert...

+1. Qu'on laisse Bertus là où il est et qu'on prenne Mignardi ou Ahoteiloa, tant qu'on y est Debaty ou les jeunes Cabarry et Sore c'est pas mal en pilards.

Lien vers le commentaire

Agen, le nouveau maquis

La rébellion gronde en Lot-et-Garonne alors que le club a décidé de libérer quatre de ses joueurs.

Si les balles n’étaient pas tirées à blanc, il y aurait du sang. Mais il y a déjà de la peine, celle d’être écartées et rejetées, et c’est déjà bien suffisant, vous diront Elhorga, Yukes,Somet Laffite, les quatre compagnons de galère.

Poliment priés par Agen d’aller voir ailleurs pour cause de réajustements financiers et sportifs, ils ont aujourd’hui deux options, partir ou rester. Et rien n’y a changé, pasmême la réunion organisée lundi entre la direction du club et Provale, le syndicat des joueurs de rugby professionnel. Le dialogue reste bloqué, le verbe encore correct mais prêt à tout moment à déraper. « La rencontre s’est mal passée, ça a été assez tendu. Les arguments présentés sont bidons, c’est carrément du flanc.

Agen leur a demandé de trouver un autre club, soi disant dans leur intérêt et en concertation avec eux, ce que je condamne

aujourd’hui. Convoquer quelqu’un pour lui dire qu’il n’a plus rien à faire dans l’entreprise, ça peut être assimilé à du licenciement abusif, voire à une forme de harcèlement moral », s’indigne Sylvain Deroeux, le président de Provale. Bidon parce que la DNACG

avait validé le budget et que les contrats des joueurs étaient homologués. « On a maintenant une situation à Agen, qui consistera tous les trois mois à réajuster les objectifs financiers et sportifs en libérant des joueurs, c’est illégal.

C’est incompétent et c’est de l’escroquerie. Il va falloir qu’on m’explique pourquoi on s’aperçoit que le budget n’est pas équilibré alors qu’on vient de démarrer la saison, alors qu’on se targue de venir d’une entreprise (le président Alain Tingaud) et qu’en plus on a mis dans le club une espèce de commission composée d’experts en comptabilité», balance le président de Provale.

Une virulence, qui en apparence n’émeut pas le président agenais, Alain Tingaud. « Tout ça me laisse

d’une froideur… M. Sylvain Deroeux est un épiphénomène, il s’érige en procureur alors qu’il n’en a ni les compétences,

ni l’autorité. Il ne s’agit pas de licenciements, je le répète, ils sont encore sous contrat. Simplement, on

leur a dit que si des clubs s’intéressaient à eux, on n’était pas contre leur départ. Pour Pépito (Elhorga), c’est différent.

On souhaite le prêter à un club du Top 14 pour qu’il rebondisse », rétorque celui qui est arrivé en juin dernier. L’homme d’affaires l’affirme, il n’a pas menacé de démissionner en début de semaine parce qu’il avait échoué dans sa mission.

« C’est fou, ça, ce qui aurait été un fiasco, ç’aurait été de laisser pourrir la situation. En fait, si vous y réfléchissez bien, ce qui se passe à Agen, c’est un peu comme le mercato hivernal du foot. Alors, c’est sûr, ça ne s’est jamais vu dans le rugby et, tout de suite, on en fait des gorges chaudes », s’emballe Alain Tingaud. Certes, mais il y a comme un malaise et les joueurs d’Agen se moquent des métaphores. Alors qu’ils avaient proposé de baisser leur salaire pour sauver leurs partenaires, ils ont publié un communiqué hier, on ne peut plus clair. « Nous tenons à indiquer que nous regrettons fortement ce mode de fonctionnement de la part du club et craignons qu’il se généralise dans le rugby français. » On ne parle pas de grève. Enfin, pas encore.

JULIA FOUQUET

L'Equipe

:shuriken:

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...