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fonzie

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fanofnumber10
tu plaisante...

ton ami aime le basket donc il se matte le basket

en afrique du sud ou en nz,

y'a des supporters de rugby qui arrivent a suivre le top 14

Etats-Unis : 250 millions de personnes, 1ère puissance mondiale, du basket dans tout le pays.

Afrique du Sud : 50 millions de personne dont 80% de noirs qui se foutent du rugby et/ou n'ont pas les moyens d'acheter quoi que ce soit, 30e puissance mondiale.

Nouvelle-Zélande : 4 millions d'habitants, un tiers de la Belgique...

Je vois une certaine dissymétrie dans la cible de marché.

en effet aux states, si tu veux mater du rugby, c'est internet

par contre, le basket tu en bouffes (NBA, NCAA et meme WBA0 et souvent tu as de nombreux matchs en meme temps

tu rajoutes le base-ball, le football americain, le hockey et meme le golf. il reste peu de place pour le rugby dont 99.99999% des amercains n'en ont rien a carer quand ils connaissent

par contre si tu tiombes sur un sud-af (blanc principalement), pas de pb pour parler rugby

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Dans l'intimité du RCT

Le club de Toulon a ouvert ses portes à "La Provence"

Philippe Saint-André et ses hommes à la séance vidéo. Le thème: l'Usap.

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Rien ne lui échappe. Même les problèmes de tuyauterie. Ce matin-là, il y avait une fuite au lavabo d'un local situé sous la tribune du stade Siccardi et c'est Philippe Saint-André qui l'a signalé. Oui, rien ne doit être laissé en plan avec lui. Même la moindre canalisation. La per-fec-tion. Un souci de l'excellence poussé à l'extrême. C'est ce qui caractérise en plein la méthode "PSA", entraîneur en chef d'un RC Toulonnais qui jouera, samedi contre Perpignan, pour la 1re place du Top 14.

Et cela passe donc aussi par la plomberie. " Il faut réparer ça !", lance Saint-André, débarqué deux bonnes heures plus tôt au centre d'entraînement de Berg où, avant de faire son point quotidien avec le staff médical en salle de soins, le technicien s'était d'emblée enfermé dans le bureau d'Aziz Abaakouk, le vidéo-statisticien.

Là, il avait préparé plusieurs séquences de matches disputés par l'Usap. Aubin Hueber en avait fait de même, juste à côté, dans le lieu de vie, une vaste salle où joueurs et membres du staff se retrouvent pour partager un café ou certains repas, collations et déjeuners. L'endroit accueille également toutes les séances-vidéos. D'abord par groupes de spécialisation. Quand les avants dissèquent les phases de conquête du prochain adversaire avec les explications d'Aubin Hueber, coach du pack, les trois-quarts affinent leurs automatismes sur le terrain et sous la conduite de Tana Umaga. Et vice-versa.

Ces visionnages donnent habituellement les trois coups d'une journée de travail commencée dès 8h15. Ils constituent aussi un point essentiel pour Saint-André, lequel ne cesse d'emmagasiner des données relatives à son propre effectif (pour la gestion du temps de jeu) et aux équipes adverses, le tout en corrélation avec Aziz Abaakouk. S'agissant des formations à affronter, ce dernier enregistre systématiquement leurs matches les plus récents avant d'en concocter un résumé transmis par fichiers à "PSA" et à ses deux adjoints. Les joueurs travaillent également sur ces images plusieurs jours avant un match, décortiquant eux aussi les combinaisons des adversaires à partir de logiciels mis spécialement à leur disposition. Dans chaque secteur de jeu, des leaders sont désignés (Bruno, Fitzgerald, Fernandez Lobbe, Van Niekerk, Chesney, Wilkinson, Mignoni, etc.) et sur la base de leurs analyses, ceux-là indiquent ensuite certaines pistes tactiques à étudier, la stratégie finale et collective étant évidemment déterminée par les entraîneurs.

"C'est une façon d'impliquer les joueurs dans le projet de jeu", apprécie Hueber. "Je donne les clés à mes leaders de jeu pour qu'ils puissent trouver les solutions nécessaires à la victoire, explique Saint-André. On a un fonds de jeu, mais chaque semaine, on a une stratégie différente. On s'adapte ainsi au système de jeu adverse et les jours précédant le match, on essaye de définir les moyens qui vont conduire au succès. Je ne dis pas que ça marche à tous les coups; on s'y emploie avec le plus de précision possible, c'est tout."

Mais au-delà d'être un tacticien rigoureux et académique, Saint-André a quelque chose de plus que d'autres. Il a fallu le pousser longtemps, avant qu'il reconnaisse, avec une humilité non feinte, "sentir le rugby". "En un éclair, confie-t-il, à partir d'une vidéo, je vois où il faut insister pour exploiter au mieux les failles adverses. Que voulez-vous, c'est une passion ! Le rugby ? On en parle en famille, avec mon frère (Raphaël) qui entraîne aussi (au LOU). J'ai été capitaine (en club et du XV de France). Et puis, je suis dans le haut niveau depuis que je suis gamin. Au rugby bien sûr, mais au tennis aussi. J'étais 2/6 à 14 ans et 3e Français dans ma catégorie d'âge. Maintenant, je ne pense pas que je pourrais être un bon éducateur. Je n'ai pas la patience d'apprendre pendant trois heures à un mec à faire une passe. Non, moi, ce qui m'intéresse, c'est la gagne; c'est la stratégie. Le rugby, c'est un jeu d'échec et c'est ça qui me fascine. Dès lors, tout ce qui est du domaine de la technique individuelle, je le confie à mes adjoints."

Déléguer. Voilà un autre principe majeur dans la gestion prônée par "PSA". "Mon expérience anglo-saxonne m'a énormément fait évoluer. Je m'appuie ainsi sur des relais, souligne-t-il. Mais c'est moi, le garant." Le décideur, c'est lui. Comme lorsque le Drômois, encore manager de Sale, a visité pour la première fois les installations de Berg, début 2009. À cette époque, le site n'était pas encore ce qu'il est devenu. Les bureaux administratifs étaient déjà en construction certes, mais la pièce qui sert dorénavant de lieu de vie, par exemple, abritait, à l'étroit, les ateliers de musculation.

Depuis, à la demande express du futur Toulonnais, une salle ultra-spacieuse (360m2 ) a été édifiée par la municipalité, puis dotée d'un matériel haut de gamme (110 000€) conçu spécialement par une entreprise anglaise pour les besoins des rugbymen du RCT. "J'avais procédé de la même façon quand je suis allé entraîner Gloucester, Bourgoin et Sale, rappelle Saint-André. Être compétitif, ce n'est pas seulement investir sur des joueurs." Il y a aussi l'application de certains principes de travail. "Chez nous, on ne bosse pas par cycle, détaille-t-il. On veut avoir un niveau de forme en permanence. Cet hiver, pendant la trêve internationale, on a fait en sorte de se préparer pour être au top physiquement lors des réceptions de Biarritz, Castres et Bayonne (3 victoires). Ceux qui ne jouaient pas aussi et on a vu qu'ils ont été très performants face aux Scarlets (nouveau succès)."

Ce n'est pas tout. "Un mec qui a la jambe cassée va pouvoir continuer à bosser le cardio avec les bras grâce à un appareil spécifique, relève encore Saint-André. Sur une saison, vous avez les faits du hasard qui peuvent entrer en compte à hauteur de 25%. Mais si vous contrôlez les 75% restants, vous avez davantage de chances de réussir que les autres. Le haut niveau, c'est une somme de détails." La précision, on y revient toujours avec "PSA". "Entraîner, ajoute-t-il, c'est de la science."

Laurent Blanchard, envoyé spécial à Toulon

:sleeping:

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L'attrait de Toulon (le soleil, la mer, ... toussa toussa) est tellement grand au Pays du Long Nuage Blanc que les NéoZeds sont même prêts à venir à la nage ! :sorcerer:

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