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Laporte (Ex)-Président de la FFR


Mahatma

Messages recommandés

il y a 33 minutes, Bota a dit :

 

Je relance d'un Michel Sapin ....

Passons à Laure Boulleau...

 

PS pour un premier message sur le forum c'est du haut niveau 

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Il y a 4 heures, Bota a dit :

 

Je relance d'un Michel Sapin ....

 

En tous cas, Patrick Chêne m'a dit que Thierry Labrousse et Eric Champ ne sont pas compatibles avec le Buisson... :Neutral:

Modifié par Zuzu31
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1 hour ago, Pantang17 said:

Aller je plie le game:

Sequoia le problème avec Laporte ? 

Ses amis l'abandonne, il se sens si saule. Ses opposants sont un peuplier de rire, quand Nanard dis qu'il n'a jamais mangé de ce pin là. 

Jamais il ne frêne, quand il y a de la tunes à prendre c'est le premier au bouleau. 

Quelque chose me dit que Laporte il aurait bien aimé tondre Pelous :yes: (si l'herbe est trop haute, on voit plus le  buisson)

Modifié par djip
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Il y a 1 heure, Pantang17 a dit :

Aller je plie le game:

Sequoia le problème avec Laporte ? 

Ses amis l'abandonne, il se sens si saule. Ses opposants sont un peuplier de rire, quand Nanard dis qu'il n'a jamais mangé de ce pin là. 

Jamais il ne frêne, quand il y a de la tunes à prendre c'est le premier au bouleau. 

Il a la santé à force de bouffer du jambon Fleury Mérogis.

Enfin on rêve, les voies de la justice sont impénétrables comme pour le ChlorDécone au nom prédestiné.

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il y a une heure, Zuzu31 a dit :

 

En tous cas, Patrick Chêne m'a dit que Thierry Labrousse et Eric Champ ne sont pas compatible avec le Buisson... :Neutral:

Si la ministre était encore Buffet, il serait peut-être au placard la porte.

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Chers amis, chers licenciés et dirigeants,

Je souhaite préalablement à toute communication, vous présenter mes meilleurs vœux les plus sincères et chaleureux.

Le bonheur et la santé avant tout, qui sont les indispensables pour chacun. Pour vous et vos proches, amis et famille. Une grande réussite sportive pour vos clubs qui restent la pierre angulaire de notre sport ; l’indispensable de notre réseau.

En cette année 2023, qui marquera notre pays et le monde de l’empreinte du Rugby, il est important de préserver et consolider nos Essentiels.

Notre Fédération qui vient en décembre de dépasser allègrement la barre des 300 000 licenciés, est en plein développement. Cette croissance est le reflet de l’amour et de la passion que vous portez au Rugby, attachement que vous propagez autour de vous et qui engendre, chaque jour, davantage de passionnés.

Depuis 2016, je suis heureux d’avoir mis ma carrière de manager de clubs professionnels de côté, pour me consacrer bénévolement à la refondation du secteur fédéral. Nos multiples rencontres, les effets positifs de ces réformes profondes, les réussites collectives, m’ont toujours conforté dans ce choix.

Même si depuis, rien ne m’aura été épargné.

Pourquoi ai-je renoncé à une carrière dans le secteur professionnel alors que la réussite était chaque saison au rendez-vous ? Seulement pour rendre au rugby ce qu’il m’a apporté depuis ma tendre jeunesse. Seulement pour valoriser le travail exceptionnel que vous faites au quotidien. Cet engagement que les grands journaux parisiens ignorent.

Mon action depuis 2016 est bénévole. Je dois continuer à travailler en parallèle pour gagner tout simplement, ma vie. Ce paramètre est une vraie complexité quand on souhaite s’investir pleinement pour sa fédération. C’est une difficulté fonctionnelle qui s’oppose à tous les présidents de fédération qui ne sont pas retraités ou rentiers.

Mais vos retours, votre implication pour faire du Rugby un sport-titre, les performances de vos équipes jusqu’à celles de notre XV de France sont mes satisfactions absolues et cela efface tout le reste.

En faisant le choix de me présenter à vos suffrages, avec un projet solide, réformateur avec une vision à long terme, j’ai constamment placé l’intérêt du Rugby à un niveau supérieur à toute autre considération.

C’est ce que je vais continuer à faire. Comme vous l’aurez noté, je n’ai pas voulu me jeter dans les controverses et autres polémiques qui ne respectent pas toujours l’admirable travail qu’accomplissent nos milliers de bénévoles sur tout le territoire national. Des circonvolutions qui n’intéressent que les microcosmes parisiens.

Bien entendu, il était indispensable de tirer conséquence du délibéré du Tribunal de Paris rendu le mardi 13 décembre.

Je sais que cette affaire aura pu interpeler certains d’entre vous. Je me garderai bien de commenter la décision de première instance, mais comme je vous l’ai toujours dit et la Justice l’aura confirmé : aucun euro n’aura été mal utilisé ou dévoyé sur un autre objet que le financement des projets fédéraux.
 
Je n’ai eu de cesse d’apporter de nouveaux partenaires, de consolider les produits pour financer un projet robuste, utile et performant.

Depuis ma Présidence, la Fédération a gagné en valeur. Entre 2016 et 2022, c’est plus de 33% de produits structurels complémentaires intégrés durablement dans le budget au profit du monde amateur.

Une augmentation des ressources qui aura été redistribuée aux Clubs et servi un nouveau modèle de haute performance qui nous a amené à remettre à sa place notre XV de France sur l’échiquier du rugby mondial.

Aujourd’hui, le XV de France est un challenger sérieux au titre d’une Coupe du Monde organisée sur notre sol pour le plaisir de millions de Français et centaines de millions de supporters dans le monde. Notre XV fait à nouveau rêver nos « petits » et créé une émulation rarement connue dans l’histoire de notre sport.

Je suis allé chercher cette Coupe du Monde en France, qui va soulever les foules dans cette grande année Rugby avec une énergie folle, car je considérais que nous ne pouvions avoir mieux pour développer notre Rugby, celui des villes et des villages.

Je n’ai de comptes à rendre qu’à vous : les femmes et les hommes qui font le Rugby.

Aujourd’hui des agitateurs sont prêts à bafouer ces échéances qui marqueront l’Histoire du sport français et du Rugby en particulier, pour une unique question d’égo et de pouvoir.

Je ne peux être en phase avec cela. Comment peut-on impunément remettre en cause la légitimité du mandat de celles et ceux, aucunement liés à mon cas personnel, qui accomplissent un travail admirable au service du rugby français ? Balayer d’un revers de manche tout ce qui a été accompli ?

Le Comité d’Ethique et de Déontologie du Rugby Français, que je n’ai cessé de renforcer dans son action, son indépendance et prérogative a donné commandement impératif par note du vendredi 16 décembre, pour ma mise en retrait, en raison de ma condamnation en première instance, pour laquelle j’ai interjeté appel.

Nonobstant le fait que la présomption d’innocence est un droit d’ordre public qui s’impose et que je sois juridiquement fondé à me maintenir dans les fonctions que j’occupe, j’ai décidé de suivre « à la lettre » cette injonction, car mon seul leitmotiv reste de servir le Rugby.

Ma mise en retrait à titre provisoire et conservatoire, le temps de la décision pénale définitive intervient à l’issue du Bureau Fédéral de ce jour.

Comme l’autorise l’article 13 du règlement intérieur, j’ai désigné un Président-délégué qui aura pour charge de reprendre l’ensemble de mes prérogatives.

Dans le respect continu des avis du Comité d’Éthique du Rugby Français, j’ai examiné les profils susceptibles de pouvoir occuper la fonction.

J’ai décidé de désigner Patrick BUISSON comme Président-Délégué de la Fédération Française de Rugby. Il est un solide militant du Rugby Amateur, porteur de la réforme des compétitions, il rassemble toutes les qualités pour servir le projet et rester au contact des Clubs.

Très respectueux de notre ministère de tutelle, j’ai répondu favorablement aux exigences de Madame la Ministre pour définir un processus irréprochable, tendant à légitimer ce choix. 

Nous avons donc validé le principe de cette consultation et proposé que son contrôle soit assuré par le Comité d’Ethique et Déontologie du Rugby Français.

Cette consultation sera organisée dans les formes règlementaires lors de la 3ème semaine de janvier 2023 et chaque club pourra librement s’exprimer. 

Je suis rempli d’espoirs pour cette année 2023 car c’est l’Année du Rugby. Une année exceptionnelle au cours de laquelle, non seulement nous accueillons le Monde chez nous, mais pour la première fois de notre Histoire nous serons sur la ligne de départ pour gagner ce titre qui manque cruellement à notre palmarès.

Plutôt qu’investir pour un projet de Grand Stade qui aurait ruiné notre fédération, nous avons investi pour que les clubs amateurs soient plus forts et que notre élite atteigne les sommets mondiaux.

D’ici juin, vos clubs finiront une très belle année de compétition et dans huit mois débutera la Coupe du Monde sur notre sol.

En cohérence et en respect pour le Rugby, j’appelle à ce que notre fédération s’inscrive dans la stabilité, la légitimité afin qu’elle puisse mener sereinement son action et contribuer à livrer la plus belle Coupe du Monde de l’histoire.

Plus que jamais, je fais confiance aux Clubs de notre réseau pour garder le pouvoir.
Le pouvoir de décider du destin du rugby français.

Soyez convaincus de ma détermination pour continuer à servir notre sport-roi, même si pour l’heure, je me mets en retrait pour mieux servir encore les intérêts du Rugby.

Sportivement,
 
Bernard LAPORTE
 
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Il y a 2 heures, djip a dit :

Je mets ça ici, plutôt que sur la coupe du monde, parce que ça me paraît répondre au débat sur souhaiter ou pas la victoire de l'EDF. Je suis plutôt sur la position de Marchand, une victoire dépasserait de loin les petites personnes des branquignols de la FFF et même si ça devait conduire Laporte à faire le malin, qu'est-ce qu'on en a à foutre si l'EDF fait plaisir à des millions de personnes, assure la promotion du rugby et attire des jeunes (ou pas) vers ce sport. C'est faire beaucoup d'honneur aux rapetous que de considérer que l'EDF n'est pas plus grande qu'eux. Et puis franchement le kif serait tel pour les joueurs, et notamment la douzaine des nôtres, que ne pas souhaiter ça au motif que Laporte est une canaille me paraît un peu décalé. Mais chacun évidemment fait librement usage de sa liberté. 

 

Julien Marchand : « Quand la France gagne, ça dépasse le sport »

Le capitaine du Stade toulousain évoque la caste des premières lignes, dont il fait partie. Mais aussi le quinze de France, qui s'avance en conquérant en 2023, année de « sa » Coupe du monde.

 
Le talonneur du Stade toulousain Julien Marchand. (Christophe Berlet/L'Équipe)
 
Le talonneur du Stade toulousain Julien Marchand. (Christophe Berlet/L'Équipe)
Jean-Christophe Collin, à Toulousemis à jour le 6 janvier 2023 à 12h55
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Interviewer un joueur de première ligne, c'est comme tenter d'escalader l'Everest en tongs. Pas question de se mettre en avant pour ces hommes de l'ombre, très peu pour eux. Autre morceau de bravoure, les prendre en photo. Ce jour de mi-décembre, Christophe Berlet a bien essayé de faire poser Julien Marchand, talonneur et capitaine du Stade toulousain : « Je vais me faire chambrer », a souri le rugbyman avant de proposer un repli en salle de muscu, à l'abri des regards. Un joueur de première ligne est pudique. Non qu'il n'ait rien à dire, au contraire. Mais l'humilité est ancrée en lui comme le clocher à l'église. Le Magazine L'Équipe a pourtant rencontré celui qui, après un Tournoi 2022 magnifique et à l'amorce de cette année de Coupe du monde en France (8 septembre-28 octobre) s'avère comme l'un des fers de lance du quinze de France. Pour se frayer un chemin dans cette carapace de retenue, on lui a proposé de visiter les grands préceptes de sa fonction.

 
 
 

« L'engouement français pour la Coupe du monde de football et le parcours de l'équipe de France, cela vous inspire forcément pour 2023, non ? 
C'est un rêve mais la route est encore longue. D'ici là, il y a encore beaucoup de matches. Beaucoup de choses peuvent se passer, des blessures, des contre-performances. Mais quand on voit ce que cela génère auprès des Français, ça donne très envie. C'est énorme. Surtout quand la France gagne, ça dépasse le sport et ça emporte tout le pays. C'est vrai pour tous les pays. Quand l'équipe nationale gagne et va loin dans une compétition, ça transcende tout.

Vous avez longtemps joué au foot, ce qui n'est pas évident pour un talonneur...
J'ai commencé dans un club de foot car c'est là où jouaient mes amis d'enfance de l'école primaire puis du collège. Dès qu'on finissait l'école, on continuait à partager au foot.

Aujourd'hui, à quoi cela vous sert ? 
Quelques gestes me sont restés. Le sens du contrepied, appréhender le ballon, les rebonds, même si, au foot, on le fait avec les pieds. Et puis, foot ou rugby, tu entres dans un collectif.

 
 
Avant chaque lancer, le talonneur toulousain a ses petits trucs pour réussir son geste : « se calmer », « bien respirer » et « visualiser la touche ». (C. Berlet/L'Équipe)
 
Avant chaque lancer, le talonneur toulousain a ses petits trucs pour réussir son geste : « se calmer », « bien respirer » et « visualiser la touche ». (C. Berlet/L'Équipe)

Pourquoi vous êtes-vous orienté vers le rugby ? 
J'ai voulu découvrir cette discipline car j'en entendais beaucoup parler en raison de la région où je vivais (les Hautes-Pyrénées) et par mon environnement familial. Mes parents n'avaient pas souhaité m'inscrire au rugby plus tôt. C'est tout de même un sport de contacts. J'ai alterné les deux à partir de 9 ans. Les entraînements n'étaient pas le même jour et les matches non plus, il y en avait un le samedi et l'autre le dimanche. J'ai fait ça jusqu'à l'âge de 13 ans.

Vous avez débuté à quel poste ? 
Au foot, défenseur puis attaquant. Au rugby, numéro 8 (troisième ligne), jusqu'à 15 ans, et talonneur.

Mathieu Blin, qui avait un physique de trois-quarts mais qui jouait talonneur, une vraie performance, disait que le talonneur a besoin de montrer à ses piliers qu'il n'est pas un imposteur. 
Non, on ne fait pas de complexe vis-à-vis des deux joueurs à côté de nous. Il faut aimer ce poste avec ses côtés ingrats. Après une mêlée, t'es dans le dur, t'es fatigué, tu as laissé beaucoup de jus et ensuite il faut se joindre au jeu. Le pilier droit assume ce travail énorme de caler la mêlée, c'est pourquoi on ne lui demande pas la même activité dans le jeu qu'au talonneur, qui doit porter plus le ballon et impulser plus en attaque ou en défense. Mais on a tous en commun d'aimer bien manger. Particulièrement les piliers.

Laurent Travers, coach du Racing et ancien talonneur, estime que ce qui fait la force d'un talonneur c'est sa capacité à persuader ses piliers qu'avec lui, ils sont meilleurs.
Il y a surtout un lien qui se crée. Entre les premières lignes, on passe des mois à s'entraîner ensemble car il y a des ateliers que l'on fait uniquement entre nous. On finit par avoir une connexion naturelle.

Pour le Toulousain de 27 ans, ici au contact le 15 octobre dernier contre Brives, sens du combat, « respect » et « plaisir » sont des notions essentielles au rugby. (N. Luttiau/L'Équipe)
 
Pour le Toulousain de 27 ans, ici au contact le 15 octobre dernier contre Brives, sens du combat, « respect » et « plaisir » sont des notions essentielles au rugby. (N. Luttiau/L'Équipe)

Qui perdure bien après le rugby... 
Cela va même plus loin. On est proches dans la vie de premières lignes avec qui l'on n'a jamais joué, avec certains qui ont terminé leur carrière. Il y a entre nous un feeling, une relation naturelle, alors qu'on n'a jamais joué ensemble.

Sylvain Marconnet souligne qu'à la fin d'un mariage, les piliers se retrouvent et parlent de mêlée. Vous partagez une culture, vous formez une communauté. 
Oui, elle se forge lors des repas et des apéros.

« La chance qu'on a de jouer en première ligne, c'est que tu restes humble chaque week-end »

 

 
 
 

William Servat, votre entraîneur des avants et de la mêlée en équipe de France, assure que la mêlée, c'est plus que du rugby. Vous aimez la mêlée ? 
Profondément. Elle vient souvent récompenser un travail. Celui de nos trois-quarts par exemple. Quand ils voient que notre mêlée avance, ils sont fiers. Et ça leur enlève du boulot. Bien sûr, il y a les essais, mais une belle mêlée permet de trouver une bonne touche. Quand ça avance, tu en ressors heureux et fier mais là, faut pas te taper sur le ventre parce que les gars en face, tu sais qu'ils vont vouloir se venger de ce qu'ils viennent de subir. Nous, les premières lignes, on va toujours rechercher à ne pas ramasser en mêlée. Mais il faut bien comprendre que la mêlée est devenue un exercice collectif avec tout le "huit" de devant. Une mêlée ne se réalise plus uniquement avec les premières lignes, il faut un attelage derrière tout aussi synchronisé.

L'ancien pilier de Nîmes et du quinze de France Pierre-Édouard Detrez estime que la mêlée n'est pas une vérité qui dure. Vous souscrivez ? 
La chance qu'on a de jouer en première ligne, c'est que tu restes humble chaque week-end. Ça peut bien se passer sur un match et le week-end suivant, tu vas ramasser. Et même sur un match, tu peux avoir deux premières très bonnes mêlées et tu vas exploser sur la troisième. C'est un poste qui nécessite d'être humble, il n'y a pas de vérité d'un dimanche à l'autre, que tu joues en 4e série ou en équipe de France. Il faut toujours être vigilant.

Dimitri Szarzewski assure qu'il a toujours eu une appréhension avant un match, justement en raison de cette incertitude de la mêlée. 
Il y a toujours une appréhension et c'est une bonne chose d'avoir cette boule au ventre, ça veut dire que tu es dans le match. Ce n'est pas de la peur parce que si tu joues au rugby, tu n'as pas peur d'aller sur le terrain, mais c'est une appréhension normale et même souhaitable.

Julien Marchand a rejoint le centre de formation du Stade toulousain à l'âge de 14 ans. (C. Berlet/L'Équipe)
 
Julien Marchand a rejoint le centre de formation du Stade toulousain à l'âge de 14 ans. (C. Berlet/L'Équipe)

Yannick Bru dit que ceux qui ont des certitudes en mêlée sont des cons... 
Il a raison. Même si tu te sens fort un jour individuellement, sans le reste du groupe, tu n'existes pas.

Quand vous subissez en mêlée, qu'est-ce que vous ressentez ? 
Tu baisses la tête. Tu ne dis rien parce que cela ne sert à rien, tu as ramassé. Tu évacues et tu essaies surtout de trouver la solution pour la mêlée suivante...

Et quand vous n'avez pas trouvé la solution l'après-midi, vous avez du mal à trouver le sommeil le soir ? 
Tu rentres à la maison et tu fermes ta bouche. Tu attends le lundi pour te remettre à nouveau au travail et voir ce qui n'a pas fonctionné.

Avec le talonneur d'en face, vous vous livrez à un véritable duel. Cela engendre quel genre de rapport entre vous ?
Je le vois comme un duel avec mon vis-à-vis mais plutôt mêlée contre mêlée, un affrontement collectif. Ce serait terriblement manquer d'humilité de penser que tu as gagné ta mêlée parce que t'as remporté ton duel face au talonneur d'en face. Ce n'est pas la réalité. Après, on a de bons rapports entre nous. Il arrive qu'on s'embrouille mais après le match, on se serre la main et on trouve un moment pour parler du match et de la mêlée, avec un respect mutuel.

« Tu joues au rugby pour prendre du plaisir... jamais pour détruire quelqu'un »

 

 
 
 

Didier Sanchez, ancien talonneur, dit que tu es là pour dominer l'adversaire, pas pour le détruire. 
Tu ne penses pas à ça en match mais c'est vrai d'une manière générale dans le rugby et pour tous les joueurs vis-à-vis de leur adversaire. On pratique un sport de combat donc on cherche forcément à dominer l'autre, avancer sur les impacts, ou par un crochet. Mais sans jamais manquer de respect à l'autre. Tu joues au rugby pour prendre du plaisir... jamais pour détruire quelqu'un. Tu essaies de le marquer, même de lui faire mal, mais pas de l'humilier. Ni le blesser. Le combat est l'essence de notre sport, mais un combat dans la règle. Et si d'aventure tu blesses quelqu'un, ce qui peut arriver, ça doit être un concours de circonstances, jamais par méchanceté. Et il y a cette humilité dont on parlait. Si tu veux faire le malin, sache que ça t'arrivera un jour et tu seras puni en retour. Et enfin, tu perds de l'énergie et du temps à avoir ce genre de pensée.

Il y a dans la fonction du talonneur ce geste primordial du lancer en touche. Dimitri Szarzewski dit que cela l'a longtemps obsédé durant sa carrière. Un jour, il a fini par trouver le bon geste et il s'est alors apaisé. 
Chaque talonneur a son lancer à lui. Il y a, dans la saison, des phases où ça se passe très bien, tu as le bon timing avec ton alignement, avec les sauteurs. Tout va bien, même tes mauvais lancers sont captés. Et il y a d'autres périodes où ça ne fonctionne plus et tu perds confiance. C'est un engrenage car plus tu loupes, plus tu te mets la pression sur le suivant.

Julien Marchand est aujourd'hui l'un des leaders du vestiaire du Stade toulousain. (C. Berlet/L'Équipe)
 
Julien Marchand est aujourd'hui l'un des leaders du vestiaire du Stade toulousain. (C. Berlet/L'Équipe)

Comment faites-vous pour chasser ce doute ? 
Il faut repartir avec des choses simples. En général, ton coéquipier qui formule les annonces en touche a compris et il commande des lancers simples pour te redonner confiance.

Est-ce que, comme après une double faute au tennis, il faut oublier le point précédent pour se reconcentrer sur le lancer suivant ? 
C'est pareil. Le plus dur c'est quand tu manques la première touche ou que tu te fais contrer parce que l'adversaire a décrypté ta touche. Et qu'il te contre ensuite la suivante, là ça devient compliqué.

Vous avez un process quand vous arrivez pour lancer ? 
Toujours le même. J'essaie de bien respirer. J'arrive en marchant ou en courant, je n'ai pas de règle. Il faut arriver détendu, pas trop non plus. Il faut se calmer, baisser le rythme cardiaque. Et j'essaie de visualiser la touche avant de lancer.

Comme lorsque vous ressortez d'une mêlée : vous êtes dans le rouge et il faut retrouver de la lucidité. 
Oui, même si on n'est pas utilisé dans les premiers temps de jeu. On peut quand même un peu respirer. Les jambes sont engorgées après une mêlée, notamment celles qui durent longtemps. Tu es compressé, il faut plusieurs secondes pour te remettre dans la partie.

Vous avez été élu meilleur talonneur du monde par "L'Équipe" en 2022. Vous le prenez comment ? 
Je n'y fais pas du tout attention. Cela ne me donne aucun titre. Il y a bien d'autres talonneurs très bons à travers le monde.

Votre frère joue lui aussi talonneur, à Lyon. Cela doit être particulier d'affronter son petit frère dans un sport de combat... 
Ce n'est pas ce qu'on préfère. Lui et moi, on est proches. On a pris du plaisir mais uniquement à la fin. On est fusionnel et la simple idée de se faire mal l'un l'autre nous gênait. Durant le match, quand il lançait et qu'il réussissait une touche, j'étais content pour lui. Je me disais : pourvu qu'il la réussisse, alors que d'habitude, on souhaite que son adversaire manque son geste. La bienveillance prend le dessus même pendant le match.

Le talonneur du Stade toulousain Julien Marchand. (Christophe Berlet/L'Équipe)
 
Le talonneur du Stade toulousain Julien Marchand. (Christophe Berlet/L'Équipe)

Après, vous avez pris une bière ensemble ? 
On n'a pas besoin de jouer l'un contre l'autre pour ça.

On parle des trois-quarts ? 
C'est qui ça ?

Lo Cicero, l'ancien pilier de l'équipe d'Italie, dit que les trois-quarts pensent qu'ils sont les stars du match et c'est très bien car il ne leur reste que ça. Ça a toujours existé et ça continuera, ce chambrage ? 
Oui, pour la simple raison qu'on ne fait pas le même sport. Quand le mercredi matin il fait froid dehors et que tu dois aller faire des mauls, des mêlées, tu te prends des coups et eux, pendant ce temps-là, ils sont bien au chaud à la vidéo. Après, ils font un peu de passes, de jeu au pied. Et quand on rentre aux vestiaires, ils sont déjà douchés, prêts à partir.

Szarzewski les définit comme "un mal nécessaire" mais dit que vous vous ennuieriez sans eux... 
C'est vrai, ils sont assez taquins, ils aiment bien nous brancher. Mais parfois, heureusement qu'ils sont sur le terrain pour nous sortir de mauvaises situations. Quand j'étais jeune, j'étais plus tourné vers les trois-quarts. J'adorais Fred Michalak. Aujourd'hui, les jeunes regardent Romain (Ntamack) ou Antoine (Dupont). C'est normal.

« J'ai vécu une fois un protocole commotion dans le jeu, ça arrive très peu dans les mêlées. Ça fait peur et c'est à prendre au sérieux »

 

 
 
 

Trois-quarts ou avants, tous les joueurs sont victimes de commotion. Le témoignage récent d'Alexandre Lapandry a frappé les esprits. Vous en parlez souvent entre vous ? 
On n'en parle pas tous les matins en se faisant la bise mais oui, c'est un sujet.

Le sujet vous inquiète personnellement ? 
J'ai vécu une fois un protocole commotion dans le jeu, ça arrive très peu dans les mêlées. Ça fait peur et c'est à prendre au sérieux. Des études sont menées et on accompagne des joueurs. C'est bien qu'il y ait ces témoignages et il faut respecter les protocoles. Certains auront envie de reprendre trop tôt après une commotion et ce n'est pas bon pour ta santé. Le rugby, c'est éphémère alors, bien sûr, t'as envie de jouer tous les week-ends. Mais à 35 ans, quand tu vas retrouver la vie, si t'es mâché, que tu as mal à la tête, que tu dois rester dans le noir, c'est triste.

Pour l'international aux 24 sélections, ici face au Japon le 20 novembre dernier, le quinze de France est encore « une équipe jeune » qui doit « continuer à grandir ». (A. Mounic/L'Équipe)
 
Pour l'international aux 24 sélections, ici face au Japon le 20 novembre dernier, le quinze de France est encore « une équipe jeune » qui doit « continuer à grandir ». (A. Mounic/L'Équipe)

Vous êtes dans une position singulière puisque vous êtes capitaine du Stade toulousain mais pas en sélection. Qu'est-ce que ça change pour vous ? 
Absolument rien. Au Stade toulousain, on partage ce rôle avec Antoine (Dupont). Je me comporte de la même manière.

Vous faites néanmoins partie des leaders du quinze de France, ne serait-ce que par votre poste. 
Sur le terrain, il y a beaucoup de leaders. Pas besoin d'être capitaine pour ça, en club ou en équipe de France. Le rôle est important et Antoine (Dupont) et Charles (Ollivon) l'assument très bien en sélection.

Il semblerait qu'il y ait une assez bonne ambiance entre les joueurs du quinze de France. Vous considérez que c'est indispensable pour aller loin dans une grande compétition ? 
Le fait que tout se passe bien entre les joueurs, que ça rigole dans un groupe, que ça fasse des bêtises, c'est très important. Il faut ces éléments. Ne serait-ce que dans la vie de tous les jours, dans une longue compétition, sinon tu t'ennuies. C'est donc bien qu'il y ait des événements, des sorties. Si rien ne sort du cadre, c'est chiant.

« Ce serait une grande erreur de penser que, parce qu'on a battu pas mal d'équipes, on va logiquement être champions du monde »

 

 
 
 

Le Tournoi des Six Nations arrive (4 février-18 mars). Vous le voyez comme une épreuve pour préparer la Coupe du monde ? 
Non, faut continuer à grandir, on reste une équipe jeune. On parlait de la vérité de la mêlée qui peut changer chaque week-end et c'est aussi vrai pour le rugby. Ce serait une grande erreur de penser que, parce qu'on a battu pas mal d'équipes, on va logiquement être champions du monde.

Vous avez conscience qu'il peut y avoir une grosse attente autour de l'équipe de France. Vous figurez parmi les favoris. 
Bien sûr, mais il faut rester mesuré sur ce qu'on a fait (Grand Chelem au Tournoi des Six Nations 2022). Beaucoup d'autres équipes vont jouer cette Coupe du monde à fond et beaucoup peuvent prétendre à la victoire.

En effet, c'est peut-être la Coupe du monde la plus ouverte de l'histoire... 
Exactement. L'objectif est d'aller le plus loin possible mais il y a tellement d'équipes solides.

Mais vous les avez toutes battues... 
Tout va très vite. Toutes ces équipes ont encore neuf mois pour se préparer, progresser. Il peut se passer tellement de choses. Restons prudents et continuons à avancer. »

publié le 6 janvier 2023 à 08h00mis à jour le 6 janvier 2023 à 12h55
 
 

 


 

non désolé la fin ne justifie pas les moyens … c est valider un comportement scandaleux et immoral qui ne mérite pas d être porté aux nues

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9 minutes ago, Ju69 said:


 

non désolé la fin ne justifie pas les moyens … c est valider un comportement scandaleux et immoral qui ne mérite pas d être porté aux nues

Je me suis mal exprimé  ou tu m'as lu trop vite. L'EDF ne valide rien du tout et on se fout que Laporte se gargarise de tout, comme dans son courrier de m...Tout voir à travers le prisme des grigous donne une réalité bien triste. 

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Et ça continue encore et encore….

 


ce qui explique cela :
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Modifié par Raph
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il y a une heure, Ju69 a dit :

Comme vous l’aurez noté, je n’ai pas voulu me jeter dans les controverses et autres polémiques qui ne respectent pas toujours l’admirable travail qu’accomplissent nos milliers de bénévoles sur tout le territoire national. Des circonvolutions qui n’intéressent que les microcosmes parisiens.

:chuis::chuis:

 

Oui, Nanard, rassure-toi : seuls les bobos parigots s'intéressent à tes petites broutilles. :shaun:

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Beau-jeu-laid
il y a 12 minutes, Raph a dit :

Et ça continue encore et encore….

 


ce qui explique cela :
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Parfait !!!

Il va se faire virer de Canal + du coup ?

Vraiment il n'a aucun intérêt...

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Il y a 5 heures, Raph a dit :

Et ça continue encore et encore….

 


ce qui explique cela :
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Si quelqu'un a l'article ça serait sympa de la partager. (Désolé No Troll je te laisse aucune prise)

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L’article du Parisien / Aujourd’hui en France :

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Les perquisitions menées au comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby révèlent que des centaines de tickets auraient été vendus en dépit des règles, notamment à Sébastien Chabal et Henri Mioch.
Clément Dossin, Vincent Gautronneau (avec S.L.)
Samedi 5 novembre dernier. Dans les salons cossus du Stade de France, quelques minutes avant le coup d’envoi de France - Australie, le nouveau triumvirat à la tête de l’organisation de la Coupe du monde de rugby 2023, Jacques Rivoal, Julien Colette et Martine Nemecek, savoure le fait que les 2,6 millions de billets prévus aient tous été vendus, à un peu moins d’un an de l’événement (8 septembre-28 octobre). La totalité des billets vendus, oui, mais l’ont-ils été en toute régularité ?
Selon nos informations, quelques centaines de ces précieux tickets auraient été discrètement « détournés » du système de vente traditionnel pour être écoulés de manière irrégulière au profit de proches de l’ancien directeur général du comité d’organisation, Claude Atcher. Ce dernier avait été licencié pour faute grave le 10 octobre dernier en raison de « pratiques managériales alarmantes » mises au jour dans une première enquête de « l’Équipe », en juin dernier.
Pour Atcher, les soucis ne s’étaient pas arrêtés là, puisqu’une mission conjointe de l’Inspection générale des finances et de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche avait été déclenchée pour « analyser l’existence d’éventuels manquements à la probité économique et financière ou de conflits d’intérêts » au sein du groupement d’intérêt public (GIP).
Henri Mioch aurait acquis 600 places
Le rapport rendu par les inspecteurs à l’automne a été jugé suffisamment préoccupant pour déclencher l’article 40 de procédure pénale et l’ouverture d’une enquête préliminaire, début octobre, par le Parquet national financier pour des infractions présumées de favoritisme, trafic d’influence et corruption. Dans le cadre de cette enquête, confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Paris, des perquisitions ont eu lieu le 9 novembre 2022 au siège du comité d’organisation de la Coupe du monde mais aussi en plusieurs autres endroits.
Devant les inspecteurs puis les gendarmes, un responsable du GIP aurait confié avoir agi sur ordre de Claude Atcher pour fournir un montant élevé de places à deux anciens joueurs de rugby. Deux montants de billets qualifiés d’« extravagants » ont rapidement sauté aux yeux des gendarmes. 
L’ancien international Sébastien Chabal, ambassadeur de France 2023 à la barbe touffue et dont la renommée a largement dépassé le cadre du rugby, aurait ainsi fait l’acquisition d’une grosse centaine de billets. L’ancien deuxième ou troisième ligne des Bleus n’a pas répondu à nos sollicitations.
Mais le principal « bénéficiaire » de ces « largesses » est un dénommé Henri Mioch, qui aurait acheté la bagatelle de 600 billets, pour un montant dépassant les 100 000 €. Les enquêteurs, qui ont aussi perquisitionné son domicile, ont d’ailleurs relevé qu’il avait utilisé plusieurs cartes de crédit. Son avocat n’a pas souhaité faire de commentaire. Inconnu du grand public, Henri Mioch ne l’est pas des aficionados de rugby, puisque cet ancien trois-quarts centre robuste, a été sacré champion de France avec Béziers. L’Héraultais, qui n’était pas salarié de France 2023, est surtout un ami de longue date de Claude Atcher.
Non content d’avoir récupéré ces fameuses 600 places, Henri Mioch a aussi obtenu début 2017 un poste à la Fédération française de rugby pour travailler sur la candidature de la France à l’organisation de la Coupe du monde, qu’elle décrochera le 15 novembre de cette année-là. 
Homme discret, à tel point qu’il hérite dans les couloirs du siège de la FFR à Marcoussis du surnom de « salarié fantôme », Henri Mioch apparaît à l’occasion de divers déplacements. Ici sur une photo de février 2017 aux côtés d’Atcher, du président de la Fédération Bernard Laporte et du vice-président Serge Simon dans le bureau du maire de Nice, Claude Estrosi. Là, en février 2019, avec Henri Mondino, autre vice-président de la FFR, lors du lancement du comité local de coordination de France 2023 en Provence.
À quel titre ? Henri Mioch a été salarié à mi-temps de la Fédération de février 2017 à décembre 2020, d’abord en qualité de « chargé de mission Coupe du monde 2023 » avant d’être détaché sur d’autres missions, dont la FFR assure avoir contrôlé l’effectivité. Il se trouve qu’il détient parallèlement, avec son fils, une entreprise d’événementiel baptisée Harlequin’s, laquelle revend des packages d’hospitalité pour… des matchs de rugby. La Fédération assure que, « selon les déclarations formelles et contractuelles d’Henri Mioch », celui-ci « n’était pas salarié de la société Harlequin’s » à ce moment-là. Pendant son passage à la FFR, sa société aurait cependant acheté des prestations en loges, à deux reprises, pour un montant de 5 962 et 9 656 €…
« D’un billet à 300 €, vous obtenez un joli produit qui en vaut 1 500 »
Si bien que de nombreuses questions se posent : à quoi étaient destinées les 600 places acquises par Henri Mioch ? 
Dans quel but les conditions générales de vente du GIP, prévoyant un achat maximal de huit places à l’unité pour les salariés de France 2023 (avec interdiction de revente), et de six places à l’unité pour le grand public (en dehors des achats de packs à raison de 6 packs de 5 places par personne et par commande, soit 30 places), ont-elles été contournées ? « Pour nous, étant donné le volume, il n’y a aucun doute sur le fait qu’il s’agisse d’un trafic de billets », assure une source proche du dossier.
« La combine, décrypte un acteur du secteur rompu à ces pratiques, est d’acheter de jolies places pour les meilleurs matchs destinées aux particuliers, d’y adjoindre un repas ou un cocktail dans un lieu proche du stade, quelques goodies, et d’en faire un package tout compris qu’on revend ensuite à une entreprise. D’un billet d’une valeur ******** de 300 €, vous obtenez sans peine un joli produit qui en vaut 1 500. »
Sollicitée par nos soins, la gouvernance actuelle du GIP confirme avoir « été informée récemment de ces ventes de billets. Ces faits ont été réalisés sous la gouvernance de l’ancien directeur général révoqué lors du conseil d’administration du 10 octobre 2022. La direction actuelle du GIP ne peut commenter plus avant cette situation étant donné qu’une enquête est toujours en cours. »
L’enquête de la section de recherches, qui doit encore éplucher des centaines de documents prélevés lors des perquisitions, déterminera si les places acquises par Henri Mioch et Sébastien Chabal ne sont que la partie émergée d’un iceberg beaucoup plus vaste. Dans l’entourage de Claude Atcher, qui a été entendu par les inspecteurs fin novembre, on fait savoir qu’il n’a eu connaissance de l’attribution de plusieurs centaines de billets aux deux anciens joueurs que très récemment et qu’il ne pouvait pas, en sa qualité de directeur général, être au courant de tout, tout le temps.



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Il y a 9 heures, Beau-jeu-laid a dit :

Parfait !!!

Il va se faire virer de Canal + du coup ?

Vraiment il n'a aucun intérêt...


Pas du tout , c’est C+ qui va se débarrasser…..de son stock de tickets :whist:

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La situation est incompréhensible !

On s'accroche comme une moule à  son rocher.

Soit "ils" pensent que ça va passer crème malgré tout le ramdam, soit c'est de l'inconscience soit 'ils" ont des dossiers sur les décideurs au dessus d'eux ou bénéficient d'appui politique.... ( j'emploie à dessein le "ils" car je n'ai même pas envie de les nommer !)

Ce sport devient moins crédible pour donner des leçons aux autres sports, c'est dommage car il y a "les valeurs"...

Bref, vivement un grand coup de balai rapide.

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Citation

Le Republicain Lorrain: Toute cette affaire peut-elle avoir des conséquences négatives sur le XV de France ?

Fabien Pelous: « Je n'ai aucun doute sur le fait que ça ne rejaillira pas sur le XV de France. S'il y a un secteur qui doit être sacralisé jusqu’à la Coupe du monde, c’est celui de l’équipe de France, et toute l’organisation autour. Mais ce n’est pas l’enjeu, l’enjeu c’est de changer un système. Mais sans perturber le fonctionnement du XV de France. »

 

J'ai bien peur, contrairement à F Pelous, qu'il y ait des répercussions sur le fonctionnement du XV de France; je ne vois pas comment le sportif ne pourrait pas etre impacté par ces affaires... j'espère me tromper

 

Je vous laisse les amis, mon chat il a faim

 

Pierre V

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il y a une heure, jpacq31 a dit :

La situation est incompréhensible !

On s'accroche comme une moule à  son rocher.

 

C'est tout a fait comprehensible au contraire .

 

Laporte il veut tenir jusqu'a la CDM

 

Il veut pouvoir dire le Titre de Champion du monde c'est Bibi .

LA justice il s en fout

L'Argent pour une fois il s en fout

La morale et l’éthique comme d'hab il s en fout

 

A partir de la , même si mis a l'écart , du moment qu'il reste assez proche pour pouvoir se l'attribuer , ca lui suffit .

 

Il a juste 8 mois a faire trainer .

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https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Sebastien-chabal-dement-tout-trafic-de-billets-pour-la-coupe-du-monde-2023/1373325

 

Que de la calomnie les journalistes, il a juste acheté des billets pour distribuer à ses potes, ah les bobos parisiens qui ne connaissent rien aux valeurs du rugby :sorcerer:

 

#foutagedegueule

Modifié par djip
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il y a 7 minutes, djip a dit :

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Sebastien-chabal-dement-tout-trafic-de-billets-pour-la-coupe-du-monde-2023/1373325

 

Que de la calomnie les journalistes, il a juste acheté des billets pour distribuer à ses potes, ah les bobos parisiens qui ne connaissent rien aux valeurs du rugby :sorcerer:

 

#foutagedegueule

Il a beaucoup d'amis commerciaux, faut dire.

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Il y a 2 heures, Vil & Preux a dit :

 

J'ai bien peur, contrairement à F Pelous, qu'il y ait des répercussions sur le fonctionnement du XV de France; je ne vois pas comment le sportif ne pourrait pas etre impacté par ces affaires... j'espère me tromper

 

Je vous laisse les amis, mon chat il a faim

 

Pierre V


Cela n en aura aucun les joueurs sont talentueux de par les performances et formation de leur clubs et les actions des tete de *** de la fede n impacte que la poche de ces derniers - ils deservent le groupe plus qu ils ne le servent…si BL s en sors je pense que les Anglo saxons vont bien trouver les moyens de nous la mettre …on en reviens encore au même s il tient tant que ça au rugby il faut qu il arrête de le desservir

Modifié par Ju69
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Il y a 2 heures, Vil & Preux a dit :

 

J'ai bien peur, contrairement à F Pelous, qu'il y ait des répercussions sur le fonctionnement du XV de France; je ne vois pas comment le sportif ne pourrait pas etre impacté par ces affaires... j'espère me tromper

 

Je vous laisse les amis, mon chat il a faim

 

Pierre V

Permets moi de ne pas être d'accord avec toi. 

Déjà la fin (pas la faim du chat) ne justifie pas les moyens.

Ensuite cette équipe elle tourne toute seule, les mecs ont un tel mental que même si tu mets Julien81 et Bota en tant que coche ça performera quand même.

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il y a une heure, djip a dit :

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Sebastien-chabal-dement-tout-trafic-de-billets-pour-la-coupe-du-monde-2023/1373325

 

Que de la calomnie les journalistes, il a juste acheté des billets pour distribuer à ses potes, ah les bobos parisiens qui ne connaissent rien aux valeurs du rugby :sorcerer:

 

#foutagedegueule


 

Moi j aime bcp cette tendance propre au rugby de bénévolat écran de fumée permettent de justifier la main mise sur des arnaques grasses et non déontologique. C est bien trouvé comme parade pour enfumer les petites gens

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il y a 3 minutes, braucolduras a dit :

Permets moi de ne pas être d'accord avec toi. 

Déjà la fin (pas la faim du chat) ne justifie pas les moyens.

Ensuite cette équipe elle tourne toute seule, les mecs ont un tel mental que même si tu mets Julien81 et Bota en tant que coche ça performera quand même.


Meme que je suis sur que @Julien81 accepetrait également de prendre le poste en tant que bénévole 

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il y a une heure, djip a dit :

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Sebastien-chabal-dement-tout-trafic-de-billets-pour-la-coupe-du-monde-2023/1373325

 

Que de la calomnie les journalistes, il a juste acheté des billets pour distribuer à ses potes, ah les bobos parisiens qui ne connaissent rien aux valeurs du rugby :sorcerer:

 

#foutagedegueule

 

Il critique les bobos parisiens mais était bien content de les avoir comme président ou spectateurs lorsqu'il entraînait le SF... :rolleyes:

Bref, rien de nouveau chez BL. Il clame haut et fort l'inverse de la réalité.

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Du coup Chabal, pour se faire pardonner, il va les remettre en vente sur le forum, pour que des blaireaux moyens comme nous qui n'ont pas réussi à en chopper  soit parcequ'ils étaient au taf ou au jaune, puissent avoir une seconde chance.

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Il y a 1 heure, braucolduras a dit :

Permets moi de ne pas être d'accord avec toi. 

Déjà la fin (pas la faim du chat) ne justifie pas les moyens.

Ensuite cette équipe elle tourne toute seule, les mecs ont un tel mental que même si tu mets Julien81 et Bota en tant que coche ça performera quand même.

 

Puissiez-vous avoir raison, cher ami

 

Je vous laisse, mon chat il a faim

 

Pierre V

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Le 06/01/2023 à 23:29, djip a dit :

Je me suis mal exprimé  ou tu m'as lu trop vite. L'EDF ne valide rien du tout et on se fout que Laporte se gargarise de tout, comme dans son courrier de m...Tout voir à travers le prisme des grigous donne une réalité bien triste. 

 

Le 06/01/2023 à 20:37, djip a dit :

Je mets ça ici, plutôt que sur la coupe du monde, parce que ça me paraît répondre au débat sur souhaiter ou pas la victoire de l'EDF. Je suis plutôt sur la position de Marchand, une victoire dépasserait de loin les petites personnes des branquignols de la FFF et même si ça devait conduire Laporte à faire le malin, qu'est-ce qu'on en a à foutre si l'EDF fait plaisir à des millions de personnes, assure la promotion du rugby et attire des jeunes (ou pas) vers ce sport. C'est faire beaucoup d'honneur aux rapetous que de considérer que l'EDF n'est pas plus grande qu'eux. Et puis franchement le kif serait tel pour les joueurs, et notamment la douzaine des nôtres, que ne pas souhaiter ça au motif que Laporte est une canaille me paraît un peu décalé. Mais chacun évidemment fait librement usage de sa liberté. 

 

 

Moi aussi, je suis très attentif au fait que l'EDF se présente dans les meilleures conditions pour réussir au mieux sa CDM et je suppose qu'on lui souhaite tous de ramener sa première couronne mondiale.

 

Par contre je ne vois pas vraiment en quoi la présence de Laporte lui apporterait une plus-value, bien au contraire.

 

Préparer cette Coupe du Monde avec à la tête de la FFR (ou aux manettes en coulisse) une personne condamnée pour corruption, trafic d'influence, prise illégale d'intérêts et interdiction d'exercer toute activité dans le rugby, c'est se mettre une épée de Damoclès jusqu'à la CDM avec le risque de se retrouver au pire moment, au milieu d'une polémique dont on n'aura pas forcément la maîtrise. 

 

Si la meilleure solution aurait été de nouvelles élections, compte tenu de la situation actuelle, la solution d'un président délégué (validé par les clubs, avec mise en retrait pleine et entière de Laporte) est la plus pragmatique et rapide à mettre en place. Résultat fin de ce mois, si j'ai bien suivi.

 

 

Modifié par CoeurST
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Il y a 6 heures, Bota a dit :

Le gars au calme il voit pas le problème :biggrin:

 

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Il semblerait que son statut lui permettait d'acheter 8 billets au prix normal il en aurait pris 100.

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à l’instant, CoeurST a dit :

 

Il semblerait que son statut lui permettait d'acheter 8 billets au prix normal il en aurait pris 100.

 

Oui je viens de voir sur canal .

 

Et il trouve ca normal

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L’argument imparable, certainement soufflé par l’avocat de Laporte, “yé soui innocent car yé soui bénévole!”

 

 

me demandez pas pourquoi il a l’accent espagnol, je n’en sais rien moi même 

 

 

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Il y a 15 heures, Garbajauzion a dit :

 

Si quelqu'un a l'article ça serait sympa de la partager. (Désolé No Troll je te laisse aucune prise)

T abuses 😂

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il y a 12 minutes, Raph a dit :

L’argument imparable, certainement soufflé par l’avocat de Laporte, “yé soui innocent car yé soui bénévole!

 

 

me demandez pas pourquoi il a l’accent espagnol, je n’en sais rien moi même 

 

Ca fait longtemps que tu as pas été en Espagne :whist:

 

Tu dois confondre avecles  filles au perthus sur le bord des routes , qui sont des pays de l'EST .:yes:

Modifié par Bota
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