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Laporte (Ex)-Président de la FFR


Mahatma

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grand schtroumpf 83

Mouais, y'a surtout quejevois pas d', où ca sort que tous les presidents de top 14 sont derrière Merling. 

On peut pas trop dire que l'affaire me passione mais j'ai vu passer les noms d'une flopée de candidats eventuels.. Guazzini, Bouscatel, l'ancien president d'Agen dont j'ai oublié le nom et même des gens plus exotiques: un ancien dirigeant de la LFP et même un ex ministre de l'agriculture. 

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Il n' y a que deux prétendants réels.

Un de la LNR. Merling

Un de la FFR. Fonteneau.

Les autres font le nombre, ou sont là pour mettre un peu le boxon, au profit de qui ?

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Il y a 2 heures, lukke a dit :

Il ne peut pas profiter de sa retraite après un super bilan avec le stade? Qu'est ce qu'il irait faire dans cette galère à son âge, jamais rassasiés certains.

Modifié par olivier11
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il y a 22 minutes, olivier11 a dit :

Il ne peut pas profiter sa retraite après un super bilan avec le stade? Qu'est ce qu'il irait faire dans cette galère à son âge, jamais rassasiés certains.

Si il peut faire chier Laporte, mais qu'il fonce au contraire!

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grand schtroumpf 83
Il y a 3 heures, tire-bouchon a dit :

Il n' y a que deux prétendants réels.

Un de la LNR. Merling

Un de la FFR. Fonteneau.

Les autres font le nombre, ou sont là pour mettre un peu le boxon, au profit de qui ?

Ca, on verra bien ceux qui iront au final. 

Mais franchement, ceux dont on parle, j'ai du mal a croire que s'ils y  vont, ça sera pour jouer les marionettes. 

Mais meme si on suit ta théorie, ca prouve aussi que tous les presidents du top 14 sont derrière Merling. 

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Saint Thomas ST
il y a 1 minute, Ju69 a dit :

Et pendant ce temps là.... Simon sera élu, que dis je... sera proclamé président délégué ce week end. Pas de pause pour les pourris....

 

Le Monde d'Après™️ c'est celui d'Avant™️

 

En pire.

  • Triste 1
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  • 2 weeks later...

Piqué sur le forum des Cybers.

 

Je vous invite à lire le commentaire de l'utilisateur yonola sur le rugbynistère :

 

 

 

J'avais dernièrement rapporté les craintes des opposants à Bernie à la FFR
Et aussi la méthodologie des débats selon Bernie
Les voici ( désolé pour ceux qui ont déjà lu) car il est important sur un sujet qui peut-être aussi lourd de conséquences , de connaitre les zones d'ombres
CVC
L’engagement porterait sur …50 ans
On peut s’étonner qu’un tel engagement ne soit pas soumis à l’accord du ministère de tutelle et des présidents de clubs ..Etonnant et inquiétant pour un chantre de la démocratie ( j’avais envie de dire chancre tellement ça irait mieux)
Mieux les seuls documents fournis sont une traduction (de 200 pages) même pas certifiée du contrat établi en anglais , sans les documents annexes ( et oui ça continue) sans guide de lecture et sans schéma explicatif, alors que ce contrat fait mention d’une myriade de sociétés, dont certaines basées à Jersey. Tiens tiens des paradis fiscaux,
Pire la FFR a interdit aux membres du comité de direction toute communication à des tiers et ceci en contradiction avec les statuts de la FFR qui supposent qu’un membre du Comité directeur est en droit d’informer les clubs affiliés pour ce type d’accord
Et oui les clubs ne doivent pas savoir ce que contient cet accord qui engage notre rugby pour 50 ans…Mais pourquoi donc ?
Problématique : ce n’est pas un élu de la FFR qui pilote ces négociations mais Claude Atcher …
Dramatique : un conflit d’intérêt puisque le contrat donne à CVC un droit de véto sur l’adhésion d’une fédération aux 6 Nations alors même qu’on nous expliquait que CVC n’aurait aucun impact sur le sportif…on nous mentirait ?
Bien sur L’entrée de CVC a été votée, Bernard Laporte refusant que les clubs soient consultés…… Le vote a aussi pré-validé une possible introduction en bourse permettant à CVC de réaliser son investissement…et oui

Et donc l’opposition a du transmettre un courrier le 17 janvier à la ministre pour la rencontrer avec des représentants de l’actuelle gouvernance de la FFR, de la LNR. Avec le souhait quelle commandite une mission conjointe de l’inspection générale des sports et des finances pour auditer cet accord.

Je vous livre ici la première analyse des risques (surement incomplète compte tenu de la pauvreté des documents transmis) faite par la liste de Grill:

des risques fiscaux encourus par la FFR dans le cadre du contrat ;

un conflit d’intérêt puisque le contrat donne à CVC un droit de véto sur l’adhésion d’une fédération aux 6 Nations alors même qu’on nous expliquait que CVC n’aurait aucun impact sur le sportif;

un possible danger pour le championnat français du TOP 14 sachant que le contrat autorise CVC à procéder à l’introduction en bourse d’une structure contenant leurs autres investissements dans le rugby, parmi lesquels le Premiership anglais, la Pro14 (Pays de Galles, Ecosse, Italie…) ou l’EPCR ;

un grand déséquilibre en défaveur de la France dans la répartition des droits entre nations et qui donne, sans justification, la part belle à la Fédération anglaise ;
des projections par trop optimistes qui prévoient un quasi doublement des droits à 10 ans.

Un questionnement sur la santé des pratiquants.
Si la gouvernance de la FFR se réjouit de cette manne pour combler les déficits qu’elle a creusés depuis 4 ans, nous nous sommes interrogés auprès de la ministre « sur l’issue de cette financiarisation à l’infini du rugby ». Nous avons mis en avant les procès intentés outre-manche par des joueurs contre leurs fédérations suite à des commotions cérébrales en série, et la crainte légitime que nous avons que cet accord n’aille pas dans le sens de la santé des pratiquants pour les années à venir ».

  • Merci 9
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il y a une heure, Neophyte a dit :

Ça commence à puer du derche, mais sévère. 

 

Qui sont les deux gros clubs à court de trésorerie en avril ? 😥

Ben, disons que tous les gros clubs sont tenus par des mécènes sauf le ST et l'ASM. C'est peut-être un indice. 

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il y a une heure, Pardine a dit :

Pauvre france pauvre Bernie ...yl a rien d'autre a faire l'autre lûne que d'aller faire le pitre chez hamouna ? 

 

 

Laporte et Mélenchon dans une même émission, Hanouna qui anime...

Je crois qu'on peut faire signer Teddy Thomas, ça me remontera le moral! :shuriken:

Modifié par capitole46
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il y a une heure, Pardine a dit :

Pauvre france pauvre Bernie ...yl a rien d'autre a faire l'autre lûne que d'aller faire le pitre chez hamouna ? 

 

 


 

Néanmoins le plaisir de voir Laporte fermer sa bouche c est toujours plaisant.

 

si melanchon lisait les capitouls il aurait pu le mettre face à ses mauvaises actions -...dommage

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il y a 57 minutes, Ju69 a dit :


 

Néanmoins le plaisir de voir Laporte fermer sa bouche c est toujours plaisant.

 

si melanchon lisait les capitouls il aurait pu le mettre face à ses mauvaises actions -...dommage

 

Il a demandé à ce que Naulleau ne soit pas présent, pour éviter d'avoir une contradiction.

 

Donc bon entre Laporte et Melenchon, mon coeur ne balance absolument pas.

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il y a 1 minute, Tlsefred31 a dit :

 

Il a demandé à ce que Naulleau ne soit pas présent, pour éviter d'avoir une contradiction.

 

Donc bon entre Laporte et Melenchon, mon coeur ne balance absolument pas.


pas de méprise je n apprécie pas plus melanchon mais vu que je n attend s pas grand chose des politiques (a l exception de Chirac du fait de son efficacité au sein des guignols de l info) mais bcp plus du président de la FFR j applique « sur ce cas précis » la bonne vieille règle mathématique  les ennemis de mes ennemis sont mes amis 😋 le temps d un rdv

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Protocole sanitaire tout simplement.

Les officiels restent chez eux.

De toute façon avec ou sans virus, il faut toujours un cordon sanitaire autour de LaBinocle.

Ce mec là est toxique.

  • Haha 2
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il y a une heure, tire-bouchon a dit :

Protocole sanitaire tout simplement.

Les officiels restent chez eux.

De toute façon avec ou sans virus, il faut toujours un cordon sanitaire autour de LaBinocle.

Ce mec là est toxique.

Tournaire était au Wallon hier soir.

Il est dans l'organigramme du ST ou alors c'est copinage?

On se fout de la gueule de Guazinni, mais on ne fait pas mieux.

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Ce qu'on voit dans les tribunes du Top 14/ProD2 montre une fois de plus la différence de traitement entre les nantis privilégiés et les gueux vaches à lait juste bons à acheter des briques.

 

Entre ça et les hurlements de singes des bancs (et les tapes insupportables sur les panneaux publicitaires à Oyonnax vendredi) c'est le pompon.

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  • 2 weeks later...
il y a 5 minutes, Julien81 a dit :

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/6-nations/actualites/laporte-s-emporte-contre-di-meco-sur-rmc-d-abord-tu-te-tais-toi-eric-!-1034695

 

De pire en pire.. Mais comment des gens ont ils pu le réélire ?? Faire une erreur 1 fois OK, mais 2 fois......

 

Je te rassure, il vont ensuite faire l'erreur une 3ème fois avec Simon, puis une 4ème avec Simon, puis une 5ème avec Atcher, puis une 6ème avec Atcher, puis une 7ème avec Dulin, puis une 8ème avec Dulin et ensuite Bernie reviendra à 90 ans et ainsi de suite... 😏 

 

 

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il y a 51 minutes, Julien81 a dit :

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/6-nations/actualites/laporte-s-emporte-contre-di-meco-sur-rmc-d-abord-tu-te-tais-toi-eric-!-1034695

 

De pire en pire.. Mais comment des gens ont ils pu le réélire ?? Faire une erreur 1 fois OK, mais 2 fois......

 

On en a déjà parlé. L’intêret des présidents de club, donc les électeurs, ne se situe pas dans la gestion de la crise au sein du XV de france ou dans les prises de parole de son président. Leur intêret est de continuer à faire vivre leur club, souvent égoïstement. On leur a promis de l’argent, s’ils en ont le reste est totalement secondaire. 

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à l’instant, RMP a dit :

On leur a promis de l’argent, s’ils en ont le reste est totalement secondaire. 

 

A l'heure ou le ministère tente entre autre de mettre en place des protocoles de retours au stades des spectateurs, montrer au plus haut niveau on la FFR  tant d'incompétences dans la gestions du COVID risque de faire grincer des dents au delà des présidents pro du rugby.

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il y a 12 minutes, RIP a dit :

 

A l'heure ou le ministère tente entre autre de mettre en place des protocoles de retours au stades des spectateurs, montrer au plus haut niveau on la FFR  tant d'incompétences dans la gestions du COVID risque de faire grincer des dents au delà des présidents pro du rugby.

 

Oui possible, pour le moment les clubs amateurs pensent surtout à boucler le budget de la saison actuelle qui vient de se terminer. Ensuite effectivement ils vont demander à pouvoir commencer la suivante dans les meilleures conditions possibles. Mais je ne suis pas sur que cela vienne surtout de la fédé mais surtout du gouvernement. 

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il y a une heure, RMP a dit :

 

On en a déjà parlé. L’intêret des présidents de club, donc les électeurs, ne se situe pas dans la gestion de la crise au sein du XV de france ou dans les prises de parole de son président. Leur intêret est de continuer à faire vivre leur club, souvent égoïstement. On leur a promis de l’argent, s’ils en ont le reste est totalement secondaire. 


RIP valeurs du rugby 

 

Peu importe les moyens tant qu on a l argent ok sait tous comment ça fini 🤮

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Il y a 1 heure, RMP a dit :

Oui possible, pour le moment les clubs amateurs pensent surtout à boucler le budget de la saison actuelle qui vient de se terminer.

 

Bien sûr. Mais perso, rien qu'en tant que supporter d'un club de National, ça ma saoulé de voir les moins de 20 partir au Portugal, les Bleus partir à Nice, une bulle percée de tout les côtés...

Les compétitions ont une épée de Damoclès sur la tête tous les 2 mois et ils font n'importe quoi!

 

Il y a 3 heures, Mat a dit :

Je te rassure, il vont ensuite faire l'erreur une 3ème fois avec Simon, puis une 4ème avec Simon, puis une 5ème avec Atcher, puis une 6ème avec Atcher, puis une 7ème avec Dulin, puis une 8ème avec Dulin et ensuite Bernie reviendra à 90 ans et ainsi de suite... 😏 

 

 

Je ne me fais pas de soucis pour eux. Avec une coupe du monde à la maison, tout ce qui se passe maintenant sera vite oublier et ils auront un tapis déroulé devant eux

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Il y a 10 heures, Julien81 a dit :

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/6-nations/actualites/laporte-s-emporte-contre-di-meco-sur-rmc-d-abord-tu-te-tais-toi-eric-!-1034695

 

De pire en pire.. Mais comment des gens ont ils pu le réélire ?? Faire une erreur 1 fois OK, mais 2 fois......

 

un petit côté Dassault , un petit côté V.P. , un petit côté Zizi de Pine , un soupçon de dictat africain et le tour est joué ???

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Il y a 13 heures, Julien81 a dit :

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/6-nations/actualites/laporte-s-emporte-contre-di-meco-sur-rmc-d-abord-tu-te-tais-toi-eric-!-1034695

 

De pire en pire.. Mais comment des gens ont ils pu le réélire ?? Faire une erreur 1 fois OK, mais 2 fois......

 

J'en ai entendu parler, du coup j'ai écouté. Je pense que Di Meco aurait fait bouffer les lunettes à Laporte s'ils étaient sur le même plateau. 

 

De l'autre côté, Laporte a réussi un coup de maître, faire partir le seul mec qui s'y connaît en rugby dans le moscato show.

Modifié par strangler
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Saint Thomas ST

Beaucoup d'amertume chez Guy, en EDF ... comme en club. 

 

À 67 ans, Guy Novès n’a rien perdu de son mordant. Alors que ce jeudi sort son autobiographie, La Tête haute (Éditions Hugo Sport), il explique au Figaro la genèse de ce projet. «Lors de mon procès contre la FFR, un ancien élève avait créé un compte de soutien où se sont inscrites 30.000 personnes. C’était une période compliquée de ma vie et ce livre est ma façon de remercier ces gens en leur permettant de me connaître mieux. C’est aussi une trace pour mes petits-enfants. En espérant qu’ils soient heureux de voir que leur grand-père n’a jamais triché», explique l’ex-sélectionneur du XV de France.

 

LE FIGARO.- Dans votre biographie, vous citez de nombreux exemples pour démontrer que vous avez été «la cible d’une entreprise de démolition» de la part de Bernard Laporte et Serge Simon quand vous étiez sélectionneur du XV de France.

Guy NOVÈS.- J’ai passé une première année avec un président, Pierre Camou, qui souhaitait ma venue. Puis je me suis retrouvé avec une direction différente (Laporte et Simon, élus à la tête de la FFR) qui m’a donné le sentiment de tout faire pour m’éjecter, oui. C’est devenu très compliqué. J’étais devenu leur cible. Je ne pense pas, par exemple, que Serge Simon entrerait aujourd’hui dans le vestiaire du XV de France pour fustiger les joueurs en présence de Fabien Galthié comme il l’a fait avec moi lors de la tournée en Afrique du Sud… Ils m’ont imposé beaucoup de choses. Ils m’ont désavoué auprès des joueurs. Aucun sélectionneur n’a subi ce que j’ai subi. Bref, je ne vais pas refaire mon procès. Je rappelle cependant qu’ils ont évoqué un audit accablant qui n’existe pas, une faute grave qui n’existe pas.

À LIRE AUSSI :XV de France: 5 questions autour du cluster qui fait polémique

Pourquoi une telle animosité à votre endroit?

Je n’en sais rien… Sincèrement, j’ai toujours respecté Bernard Laporte. Il n’y avait pas de cadeaux à se faire quand on s’affrontait sur le terrain, évidemment, mais ça, c’est normal. Pourtant, la première chose qu’il a dite quand il a été élu, c’est «il faut écarter Guy Novès». Je n’ai même pas eu l’occasion de parler en tête à tête avec lui pour essayer d’instaurer de la confiance entre nous.

Vous affirmez que Laporte n’aime guère les fortes personnalités…

C’est mon point de vue, et peut-être une piste. Je n’ai pas l’impression qu’il aime travailler avec quelqu’un qui lui fait face. Mais j’imagine que Galthié est une forte personnalité…

Aujourd’hui, vous parlez de douleur et de soulagement à propos de cet épisode.

La douleur ne peut pas s’effacer comme ça. Mais elle est devenue raisonnée, car il convient de la relativiser au vu de toutes les souffrances que les gens éprouvent aujourd’hui. Et puis le verdict du procès m’a réhabilité en me donnant raison… Simplement je ne termine pas ma carrière comme j’aurais aimé la terminer. Je regrette de n’avoir pas pu aller jusqu’au bout, jusqu’à cette Coupe du monde. J’étais en train de construire. C’est donc une grande frustration. Au Stade Toulousain, je sais jusqu’où nous sommes allés. En équipe de France, je ne le saurai jamais.

Quels sentiments nourrissez-vous envers Laporte et Simon?

Ce sont des gens qui ne m’ont pas respecté… Mais, je ne ressens pas de haine. Je ne ressens rien. Je les ai complètement effacés de mon esprit. Je ne veux pas briser la suite de ma vie pour un an passé à leurs côtés…

J’ai été sollicité, et je le suis encore. Mais je dis non à chaque fois. Je ne me vois pas quitter ma cellule familiale, mes enfants, mes petits-enfants…

Guy Novès

Que vous inspire la crise que traverse actuellement la FFR avec le cluster du XV de France?

Je suis sidéré par cette situation, ce laxisme. Mais je n’ai pas envie de commenter. Je ne suis pas là pour régler mes comptes.

Vous n’êtes pas tendre avec l’actuel sélectionneur, Fabien Galthié. Vous écrivez, «comme entraîneur il ne m’a jamais fait rêver»…

Je ne rêve pas de Fabien Galthié la nuit, non (rires). S’il s’est fait licencier de Montpellier par Altrad, puis de Toulon par Boudjellal, il doit y avoir des raisons. Ces deux présidents ne sont pas des idiots. Et je ne suis pas sûr qu’eux non plus rêvent de Galthié… Qu’est-ce qu’il a réussi en tant qu’entraîneur de club? Il a été sacré une fois champion de France (en 2007 avec le Stade Français). Je ne vais pas rêver d’un entraîneur qui a gagné une fois. Ce qui me fait rêver, c’est la constance, c’est réussir avec des générations différentes de joueurs. Mais réussir une seule fois…

Vous reverra-t-on exercer dans le rugby?

J’ai été sollicité, et je le suis encore. Mais je dis non à chaque fois. Je ne me vois pas quitter ma cellule familiale, mes enfants, mes petits-enfants… Et puis j’ai été tellement brûlé par ce que j’ai vécu. On ne m’a pas laissé le temps. Et le temps, aujourd’hui, je ne l’ai plus…

«Les rugbymen sont devenus carriéristes»

Vous débutez votre biographie par un regret. Celui d’avoir arrêté l’athlétisme…

À force de travail, j’avais obtenu certains résultats probants. J’ai quitté l’athlétisme pour le professorat d’éducation physique, car il me fallait un métier pour pouvoir vivre. Mais j’avais rivalisé avec des athlètes qui ont ensuite participé à deux reprises aux JO. J’aurais donc pu, peut-être, avoir des résultats similaires.

Lors des vingt et une années passées en tant que professeur d’EPS dans un collège de Pibrac, vous dites votre fierté d’avoir «formé des hommes avant tout».

Au-delà des cours magistraux, avec l’activité rugby, j’ai eu une relation privilégiée avec ces enfants de la 6e à la 3e, entre les mercredis et les voyages de fin d’année. J’ai eu un rôle de transmission en leur ouvrant les yeux. Ils ont appris un peu la vie. Et aujourd’hui, alors qu’ils ont plus de 40 ans, ils me le rendent énormément. Ils continuent de me fréquenter parce qu’ils ont des souvenirs extraordinaires de leur passage au collège.

Vous n’appréciez pas l’évolution du rugby. Vous déplorez que la loyauté envers les clubs n’existe plus…

Quand je jouais au rugby, puis quand j’ai commencé à entraîner, on était amateurs. On s’attachait à des partenaires, à un maillot. Les joueurs ne circulaient pas comme aujourd’hui. Les rugbymen sont devenus carriéristes. Après, je ne me pose pas en donneur de leçons. Cet état d’esprit correspond à ce qu’on leur propose désormais. À mon époque, si on m’avait proposé 100.000 euros pour jouer ailleurs qu’au Stade Toulousain, j’aurais sûrement réfléchi…

 
«La tête haute», de Guy Novès, chez Hugo Sport Hugo Sport

Vous écrivez cependant que l’âme du rugby est menacée de disparition.

Je ne suis pas contre le professionnalisme. En s’entraînant plus, on améliore les performances et on propose un rugby plus spectaculaire. Mais je reste admiratif de ces joueurs qui font toute leur carrière dans le même club, comme Clément Poitrenaud ou Maxime Médard à Toulouse par exemple. Au-delà de leur carrière, ils sont attachés à leurs racines, leur région, leur ville. Ce sont certainement les derniers à représenter ce rugby. Après, je n’ai pas la prétention de dire que la nouvelle génération est moins ceci ou moins cela. C’est moi qui suis peut-être en décalage en trouvant que certains comportements correspondent moins à l’âme du rugby.

Dans votre livre, on apprend que vous aviez un tempérament bagarreur sur le terrain. Comme dans la vie?

Ceux avec et contre qui j’ai joué savaient que j’avais ce caractère-là. C’était une époque où on pouvait libérer, peut-être pas toujours à bon escient, son agressivité sans risquer un coup de couteau. J’ai toujours fait en sorte de me faire respecter.

Il y a des règles à respecter, des gens à respecter. Mais pas ceux qui vous font du mal

Guy Novès

Rétif à l’injustice, vous claquez ensuite la porte du XV de France après seulement 7 sélections!

J’ai eu deux filles et un garçon dont je suis très fier. Je me suis efforcé de leur apprendre à être toujours être libres, à pouvoir dire merde à qui bon vous semble quand c’est nécessaire. Il y a des règles à respecter, des gens à respecter. Mais pas ceux qui vous font du mal. Après, à 67 ans, je me suis rendu compte que l’injustice fait malheureusement partie de la vie. Je ne crois plus à certaines choses. Quand on donne sa confiance, il y a peu de personnes qui la méritent pleinement.

Au Stade Toulousain aussi, vous aviez claqué la porte quand, jeune adjoint de Jean-Claude Skrela et Pierre Villepreux, des engagements n’ont pas été tenus.

Des choses avaient été promises et ça s’est passé différemment. Or la parole donnée compte pour moi, pas besoin d’une trace écrite. Je n’avais donc pas envie de perdre mon temps avec des gens qui ne respectaient pas leur parole. J’ai serré la main des deux personnes en face de moi et je suis parti pendant deux ans. Et, là non plus, je ne nourris aucun regret.

Mais vous avouez dans le livre avoir un tempérament impulsif.

Je dois le reconnaître ; oui. Si vous me donnez une claque, je vais d’abord la rendre et je réfléchirai après. Enfin, plus aujourd’hui. À 67 ans, je réfléchis avant (rires). Après, je le rappelle, le rugby était amateur. J’avais un métier à côté. Peut-être que je n’aurais pas agi ainsi si j’avais eu besoin de ce salaire pour faire vivre ma famille.

Vous répondez à ceux qui voyaient en vous plus un meneur d’hommes qu’un technicien. Pourquoi le prenez-vous mal?

Ça m’irrite. On a complètement oublié qu’au début de ma carrière, j’étais entraîneur, pas manager. Les quatre années consécutives où le Stade Toulousain est champion de France (de 1994 à 1997), Serge Laïrle s’occupait des avants et moi des trois quarts. Le staff se limitait à nous deux. Et je pense alors avoir montré que j’étais un technicien, je concevais les stratégies. J’ai des défauts, mais je pense avoir au moins une qualité. Que ce soit avec mes élèves ou avec mes joueurs, je sais amener un groupe à son meilleur niveau. Au collège, on a été quatre fois champion de France. Je ne crois pas que ce soit simplement en leur ayant dit «vous êtes extraordinaires»…

À LIRE AUSSI :Rugby: le XV de France sous haute tension

La façon dont le Stade Toulousain vous a dit au revoir vous a «chagriné». Vous déplorez même des «rapports factices»…

Quand vous passez quarante ans dans le même endroit… J’ai eu l’impression de représenter quelque chose d’important pour mes joueurs. Ce fut extrêmement fort avec des joueurs de toutes les générations. Mais le Stade Toulousain a fêté mon départ un jour de doublon, dans un stade à moitié plein. Et, cerise sur le gâteau, on m’offre ce cadre au milieu du terrain et, quand je reviens, on me dit «Guy, il faut que tu nous le rendes parce que ce n’est pas ton cadeau. Le tien est commandé, mais pas encore arrivé…» Donc ils n’avaient rien anticipé, mon départ était juste anecdotique. Quelques semaines plus tard, quand ils m’ont appelé pour me dire qu’il était arrivé, je leur ai dit de bien en profiter. Je ne suis jamais allé le chercher… C’est peut-être un orgueil mal placé, mais il m’a semblé que je méritais un peu mieux. J’ai toujours été attentif aux départs de mes joueurs. On organisait une grande fête, on leur offrait un fauteuil à leur nom. C’était beaucoup plus chaleureux que ce que j’ai vécu. Après, je n’en veux à personne. Ça m’a appris à vivre…

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tire-bouchon

Lors des vingt et une années passées en tant que professeur d’EPS dans un collège de Pibrac, vous dites votre fierté d’avoir «formé des hommes avant tout».

Au-delà des cours magistraux, avec l’activité rugby, j’ai eu une relation privilégiée avec ces enfants de la 6e à la 3e, entre les mercredis et les voyages de fin d’année. J’ai eu un rôle de transmission en leur ouvrant les yeux. Ils ont appris un peu la vie. Et aujourd’hui, alors qu’ils ont plus de 40 ans, ils me le rendent énormément. Ils continuent de me fréquenter parce qu’ils ont des souvenirs extraordinaires de leur passage au collège.

 

Pour le coup, il faut qu'il entame une thérapie le mec. ça va pas aller en s' arrangeant cette histoire.

 

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2 hours ago, tropézien said:

 

Désolé, je suis pas abonné au Figaro. J'ai pas assez de pognon.

 

C'est con, tu pourrais te torcher avec les articles de Reyrat le réac ! 

  • Haha 1
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grand schtroumpf 83
Il y a 2 heures, Saint Thomas ST a dit :

Beaucoup d'amertume chez Guy, en EDF ... comme en club. 

 

À 67 ans, Guy Novès n’a rien perdu de son mordant. Alors que ce jeudi sort son autobiographie, La Tête haute (Éditions Hugo Sport), il explique au Figaro la genèse de ce projet. «Lors de mon procès contre la FFR, un ancien élève avait créé un compte de soutien où se sont inscrites 30.000 personnes. C’était une période compliquée de ma vie et ce livre est ma façon de remercier ces gens en leur permettant de me connaître mieux. C’est aussi une trace pour mes petits-enfants. En espérant qu’ils soient heureux de voir que leur grand-père n’a jamais triché», explique l’ex-sélectionneur du XV de France.

 

LE FIGARO.- Dans votre biographie, vous citez de nombreux exemples pour démontrer que vous avez été «la cible d’une entreprise de démolition» de la part de Bernard Laporte et Serge Simon quand vous étiez sélectionneur du XV de France.

Guy NOVÈS.- J’ai passé une première année avec un président, Pierre Camou, qui souhaitait ma venue. Puis je me suis retrouvé avec une direction différente (Laporte et Simon, élus à la tête de la FFR) qui m’a donné le sentiment de tout faire pour m’éjecter, oui. C’est devenu très compliqué. J’étais devenu leur cible. Je ne pense pas, par exemple, que Serge Simon entrerait aujourd’hui dans le vestiaire du XV de France pour fustiger les joueurs en présence de Fabien Galthié comme il l’a fait avec moi lors de la tournée en Afrique du Sud… Ils m’ont imposé beaucoup de choses. Ils m’ont désavoué auprès des joueurs. Aucun sélectionneur n’a subi ce que j’ai subi. Bref, je ne vais pas refaire mon procès. Je rappelle cependant qu’ils ont évoqué un audit accablant qui n’existe pas, une faute grave qui n’existe pas.

À LIRE AUSSI :XV de France: 5 questions autour du cluster qui fait polémique

Pourquoi une telle animosité à votre endroit?

Je n’en sais rien… Sincèrement, j’ai toujours respecté Bernard Laporte. Il n’y avait pas de cadeaux à se faire quand on s’affrontait sur le terrain, évidemment, mais ça, c’est normal. Pourtant, la première chose qu’il a dite quand il a été élu, c’est «il faut écarter Guy Novès». Je n’ai même pas eu l’occasion de parler en tête à tête avec lui pour essayer d’instaurer de la confiance entre nous.

Vous affirmez que Laporte n’aime guère les fortes personnalités…

C’est mon point de vue, et peut-être une piste. Je n’ai pas l’impression qu’il aime travailler avec quelqu’un qui lui fait face. Mais j’imagine que Galthié est une forte personnalité…

Aujourd’hui, vous parlez de douleur et de soulagement à propos de cet épisode.

La douleur ne peut pas s’effacer comme ça. Mais elle est devenue raisonnée, car il convient de la relativiser au vu de toutes les souffrances que les gens éprouvent aujourd’hui. Et puis le verdict du procès m’a réhabilité en me donnant raison… Simplement je ne termine pas ma carrière comme j’aurais aimé la terminer. Je regrette de n’avoir pas pu aller jusqu’au bout, jusqu’à cette Coupe du monde. J’étais en train de construire. C’est donc une grande frustration. Au Stade Toulousain, je sais jusqu’où nous sommes allés. En équipe de France, je ne le saurai jamais.

Quels sentiments nourrissez-vous envers Laporte et Simon?

Ce sont des gens qui ne m’ont pas respecté… Mais, je ne ressens pas de haine. Je ne ressens rien. Je les ai complètement effacés de mon esprit. Je ne veux pas briser la suite de ma vie pour un an passé à leurs côtés…

J’ai été sollicité, et je le suis encore. Mais je dis non à chaque fois. Je ne me vois pas quitter ma cellule familiale, mes enfants, mes petits-enfants…

Guy Novès

Que vous inspire la crise que traverse actuellement la FFR avec le cluster du XV de France?

Je suis sidéré par cette situation, ce laxisme. Mais je n’ai pas envie de commenter. Je ne suis pas là pour régler mes comptes.

Vous n’êtes pas tendre avec l’actuel sélectionneur, Fabien Galthié. Vous écrivez, «comme entraîneur il ne m’a jamais fait rêver»…

Je ne rêve pas de Fabien Galthié la nuit, non (rires). S’il s’est fait licencier de Montpellier par Altrad, puis de Toulon par Boudjellal, il doit y avoir des raisons. Ces deux présidents ne sont pas des idiots. Et je ne suis pas sûr qu’eux non plus rêvent de Galthié… Qu’est-ce qu’il a réussi en tant qu’entraîneur de club? Il a été sacré une fois champion de France (en 2007 avec le Stade Français). Je ne vais pas rêver d’un entraîneur qui a gagné une fois. Ce qui me fait rêver, c’est la constance, c’est réussir avec des générations différentes de joueurs. Mais réussir une seule fois…

Vous reverra-t-on exercer dans le rugby?

J’ai été sollicité, et je le suis encore. Mais je dis non à chaque fois. Je ne me vois pas quitter ma cellule familiale, mes enfants, mes petits-enfants… Et puis j’ai été tellement brûlé par ce que j’ai vécu. On ne m’a pas laissé le temps. Et le temps, aujourd’hui, je ne l’ai plus…

«Les rugbymen sont devenus carriéristes»

Vous débutez votre biographie par un regret. Celui d’avoir arrêté l’athlétisme…

À force de travail, j’avais obtenu certains résultats probants. J’ai quitté l’athlétisme pour le professorat d’éducation physique, car il me fallait un métier pour pouvoir vivre. Mais j’avais rivalisé avec des athlètes qui ont ensuite participé à deux reprises aux JO. J’aurais donc pu, peut-être, avoir des résultats similaires.

Lors des vingt et une années passées en tant que professeur d’EPS dans un collège de Pibrac, vous dites votre fierté d’avoir «formé des hommes avant tout».

Au-delà des cours magistraux, avec l’activité rugby, j’ai eu une relation privilégiée avec ces enfants de la 6e à la 3e, entre les mercredis et les voyages de fin d’année. J’ai eu un rôle de transmission en leur ouvrant les yeux. Ils ont appris un peu la vie. Et aujourd’hui, alors qu’ils ont plus de 40 ans, ils me le rendent énormément. Ils continuent de me fréquenter parce qu’ils ont des souvenirs extraordinaires de leur passage au collège.

Vous n’appréciez pas l’évolution du rugby. Vous déplorez que la loyauté envers les clubs n’existe plus…

Quand je jouais au rugby, puis quand j’ai commencé à entraîner, on était amateurs. On s’attachait à des partenaires, à un maillot. Les joueurs ne circulaient pas comme aujourd’hui. Les rugbymen sont devenus carriéristes. Après, je ne me pose pas en donneur de leçons. Cet état d’esprit correspond à ce qu’on leur propose désormais. À mon époque, si on m’avait proposé 100.000 euros pour jouer ailleurs qu’au Stade Toulousain, j’aurais sûrement réfléchi…

 

«La tête haute», de Guy Novès, chez Hugo Sport Hugo Sport

Vous écrivez cependant que l’âme du rugby est menacée de disparition.

Je ne suis pas contre le professionnalisme. En s’entraînant plus, on améliore les performances et on propose un rugby plus spectaculaire. Mais je reste admiratif de ces joueurs qui font toute leur carrière dans le même club, comme Clément Poitrenaud ou Maxime Médard à Toulouse par exemple. Au-delà de leur carrière, ils sont attachés à leurs racines, leur région, leur ville. Ce sont certainement les derniers à représenter ce rugby. Après, je n’ai pas la prétention de dire que la nouvelle génération est moins ceci ou moins cela. C’est moi qui suis peut-être en décalage en trouvant que certains comportements correspondent moins à l’âme du rugby.

Dans votre livre, on apprend que vous aviez un tempérament bagarreur sur le terrain. Comme dans la vie?

Ceux avec et contre qui j’ai joué savaient que j’avais ce caractère-là. C’était une époque où on pouvait libérer, peut-être pas toujours à bon escient, son agressivité sans risquer un coup de couteau. J’ai toujours fait en sorte de me faire respecter.

Il y a des règles à respecter, des gens à respecter. Mais pas ceux qui vous font du mal

Guy Novès

Rétif à l’injustice, vous claquez ensuite la porte du XV de France après seulement 7 sélections!

J’ai eu deux filles et un garçon dont je suis très fier. Je me suis efforcé de leur apprendre à être toujours être libres, à pouvoir dire merde à qui bon vous semble quand c’est nécessaire. Il y a des règles à respecter, des gens à respecter. Mais pas ceux qui vous font du mal. Après, à 67 ans, je me suis rendu compte que l’injustice fait malheureusement partie de la vie. Je ne crois plus à certaines choses. Quand on donne sa confiance, il y a peu de personnes qui la méritent pleinement.

Au Stade Toulousain aussi, vous aviez claqué la porte quand, jeune adjoint de Jean-Claude Skrela et Pierre Villepreux, des engagements n’ont pas été tenus.

Des choses avaient été promises et ça s’est passé différemment. Or la parole donnée compte pour moi, pas besoin d’une trace écrite. Je n’avais donc pas envie de perdre mon temps avec des gens qui ne respectaient pas leur parole. J’ai serré la main des deux personnes en face de moi et je suis parti pendant deux ans. Et, là non plus, je ne nourris aucun regret.

Mais vous avouez dans le livre avoir un tempérament impulsif.

Je dois le reconnaître ; oui. Si vous me donnez une claque, je vais d’abord la rendre et je réfléchirai après. Enfin, plus aujourd’hui. À 67 ans, je réfléchis avant (rires). Après, je le rappelle, le rugby était amateur. J’avais un métier à côté. Peut-être que je n’aurais pas agi ainsi si j’avais eu besoin de ce salaire pour faire vivre ma famille.

Vous répondez à ceux qui voyaient en vous plus un meneur d’hommes qu’un technicien. Pourquoi le prenez-vous mal?

Ça m’irrite. On a complètement oublié qu’au début de ma carrière, j’étais entraîneur, pas manager. Les quatre années consécutives où le Stade Toulousain est champion de France (de 1994 à 1997), Serge Laïrle s’occupait des avants et moi des trois quarts. Le staff se limitait à nous deux. Et je pense alors avoir montré que j’étais un technicien, je concevais les stratégies. J’ai des défauts, mais je pense avoir au moins une qualité. Que ce soit avec mes élèves ou avec mes joueurs, je sais amener un groupe à son meilleur niveau. Au collège, on a été quatre fois champion de France. Je ne crois pas que ce soit simplement en leur ayant dit «vous êtes extraordinaires»…

À LIRE AUSSI :Rugby: le XV de France sous haute tension

La façon dont le Stade Toulousain vous a dit au revoir vous a «chagriné». Vous déplorez même des «rapports factices»…

Quand vous passez quarante ans dans le même endroit… J’ai eu l’impression de représenter quelque chose d’important pour mes joueurs. Ce fut extrêmement fort avec des joueurs de toutes les générations. Mais le Stade Toulousain a fêté mon départ un jour de doublon, dans un stade à moitié plein. Et, cerise sur le gâteau, on m’offre ce cadre au milieu du terrain et, quand je reviens, on me dit «Guy, il faut que tu nous le rendes parce que ce n’est pas ton cadeau. Le tien est commandé, mais pas encore arrivé…» Donc ils n’avaient rien anticipé, mon départ était juste anecdotique. Quelques semaines plus tard, quand ils m’ont appelé pour me dire qu’il était arrivé, je leur ai dit de bien en profiter. Je ne suis jamais allé le chercher… C’est peut-être un orgueil mal placé, mais il m’a semblé que je méritais un peu mieux. J’ai toujours été attentif aux départs de mes joueurs. On organisait une grande fête, on leur offrait un fauteuil à leur nom. C’était beaucoup plus chaleureux que ce que j’ai vécu. Après, je n’en veux à personne. Ça m’a appris à vivre…

J'ai pas bien compris ce qu'il raconte. Pourquoi son départ aurait été fêté pendant un doublon dans un stade à moitié vide. Il est parti en milieu de saison ? 

Les supporters n'etaient pas informés ? 

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Ca résume assez bien l'histoire , ou le club ne sais pas comment s'en séparer et profite d'un coup hyper heureux du hasard et la piscine de poison dans lequel il a nager .

Je reste un grand admirateur prêt à répondre aux hyènes des antis avec encore et toujours l'hyper ressenti de nausées aigues envers Robert d'Artois et sa tante Mao .

 

  • Confus 2
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tire-bouchon

Malgré mon éducation raffinée je n' ai rien compris.

Ce forum prend des hauteurs jamais atteintes.

Vite un masque à oxygène.

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Je pense que Guy doit arrêter de parler , son livre puis basta . J’aurai aimé , plutôt que de faire la pleureuse , qu’il revienne sur ses 3/4 dernières années catastrophique au ST , et qu’il nous donne les clés , les raisons , pour comprendre comment on etait tombé si bas , au niveau du jeu , de la motivation, des finances . Dégringolade commencée à la fin de l’ère Noves et qui c’est terminé sur la 12ème sur la 2nd saison de Mola . Voilà qui aurait pu être intéressant, et servir de leçon pour les générations suivantes . Parce que bon , «  Laporte il est méchant » « Galthie il est nul » OSBLC

Modifié par Hugogo
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il y a 53 minutes, Hugogo a dit :

Je pense que Guy doit arrêter de parler , son livre puis basta . J’aurai aimé , plutôt que de faire la pleureuse , qu’il revienne sur ses 3/4 dernières années catastrophique au ST , et qu’il nous donne les clés , les raisons , pour comprendre comment on avait pu tombé si bas , au niveau du jeu , de la motivation, des finances . Dégringolade commencer à la fin de l’ère Noves et qui c’est terminer sur la 12ème sur la 2nd saison de Mola . Voilà qui aurait pu être intéressant, et servir de leçon pour les générations suivantes . Parce que bon , «  Laporte il est méchant » « Galthie il est nul » OSBLC

Je pense que quand 

tu as atteint les sommets et que tu y es resté un moment il est très difficile d'avoir du recul et un avis critique sur sa situation lorsque inévitablement un jour tu dégringole la pente a trop avoir voulu rester. C'est sans doute une des explications à toute cette frustration qui semble l'habiter, triste et dommage...

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