tropézien Posté(e) 15 mai 2021 Partager Posté(e) 15 mai 2021 Il y a 4 heures, le zèbre aux courges a dit : Et ton compte formation? Ça permet de financer une partie en principe si ça faisait un moment que tu étais salarié. Je l'ai pas utilisé mais le compte formation n'est pas alimenté par l'impôt mais les cotisations. Lien vers le commentaire
C’est un message populaire. Vonia Posté(e) 18 mai 2021 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 18 mai 2021 Rugby Ugo Mola (Toulouse) : « La frustration des joueurs, c'est le plus délicat à gérer » Ugo Mola peut devenir le premier Français à remporter la Coupe d'Europe comme joueur (1996) puis entraîneur en cas de succès du Stade Toulousain face à La Rochelle, samedi. Ugo Mola et ses hommes avancent déterminés vers leur finale européenne, samedi, contre La Rochelle. (N. Luttiau/L'Équipe) Maxime Raulin18 mai 2021 à 17h40 Ugo Mola (48 ans) est rodé à l'exercice médiatique puisqu'il se présente régulièrement en conférence de presse, au même rythme que ces différents adjoints, avant ou après chaque match du Stade Toulousain. En revanche, lorsqu'il s'agit de se dévoiler un peu plus et de parler de lui, l'entraîneur principal des Rouge et Noir se fait plus discret et repousse poliment les demandes. Sollicité il y a plusieurs semaines, il avait répondu par l'affirmative, mais préférait attendre un peu, que le parcours de son équipe soit le plus avancé possible. Samedi matin, et une semaine précisément avant une finale européenne face au Stade Rochelais (samedi, 17 h 45), Ugo Mola a tenu parole. Pendant un peu plus d'une heure, l'ancien trois-quarts international (12 sélections) est revenu sur sa construction, sa vision du rôle d'entraîneur et ce lien si particulier avec ses joueurs. lire aussiMesures de restriction à Toulouse pour la finale de Coupe d'Europe « Il y a presque dix ans (saison 2011-2012), vous entraîniez Brive et le club était relégué en Pro D2. Aujourd'hui, vous êtes en finale de la Coupe d'Europe avec Toulouse. Qu'avez-vous appris durant cette période ? C'est à Brive que j'ai réellement appris le métier d'entraîneur (2008 à 2012). J'avais encore des clichés de joueur dans la manière de satisfaire les mecs. J'étais convaincu que la compétence technique prévalait sur tout. J'étais obsédé par ça : amener du contenu aux joueurs. Ça ne suffit pas. Comme à Castres (2006-2007), je n'étais pas prêt. Je me suis retrouvé numéro 1 à la suite de l'éviction de Laurent Seigne. J'ai fait de la finance, de la compta, de la gestion de salary cap, discuter avec les agents, etc. Ça fait partie du métier, mais ce n'est pas mon truc. J'avais la sensation de perdre mon temps. Après Brive, je n'ai pas entraîné pendant deux ans. J'avais 40 balais, je me suis posé la question de savoir si je voulais faire ce métier. La réponse était oui. Albi s'est présenté. Pour la première fois, j'avais l'impression d'y aller avec mes convictions. Ugo Mola, en bref 48ans ; ancien trois-quarts international (12 sélections). Carrière de joueur : triple champion de France (1994-1996) et vainqueur de la Coupe d'Europe (1996) avec Toulouse. Carrière d'entraîneur : après Mazamet, Castres, Brive et Albi, il devient entraîneur à Toulouse en 2015, où il succède à Guy Novès. Votre passage à Albi (2014-2015) a été salvateur ? Oui ! 80 % de mon temps était dédié au rugby. À mon arrivée à Toulouse (2015), les deux premières années sont compliquées car il faut gérer l'extra-rugby. Dès que j'ai pu me focaliser sur le rugby, le jeu et les hommes, ç'a été plus facile. Pour revenir à Albi, il n'y avait pas de faux-semblant, j'ai retrouvé de la fraîcheur, de l'énergie. Quand tu fais une demi-finale de Pro D2 alors que l'année précédente le club est relégable, que tu recrutes quinze mecs un peu cabossés et que tu n'es pas loin d'une finale (défaite 22-8 face à Mont-de-Marsan), c'est presque le même kif que d'être champion de France avec Toulouse. Enfin, il y a le destin : la chance de me retrouver au bon endroit au bon moment avec le Stade. lire aussiUgo Mola, aux rebonds Pouvez-vous développer ? J'ai la chance d'avoir une génération exceptionnelle. L'entraîneur est important, mais c'est plus un metteur en scène. Lorsque j'étais joueur, j'ai toujours accordé une importance relative à l'entraîneur. J'essaie donc que mes joueurs soient le plus autonomes possibles. C'est comme toutes ces histoires de management pour tous... J'ai toujours été opposé à ça. Il y a du management dans notre métier, de l'humain, de l'affect. Tu dois prendre différents rôles. Celui d'employeur à employé, que je n'apprécie guère. Tu peux aussi parler de père à fils, chose que j'ai découverte à Toulouse. C'est la première fois que j'entraîne des gamins qui pourraient être mes enfants. Le rapport est forcément différent. Et même exacerbé car certains sont les gosses de mes potes comme Romain Ntamack, fils d'Émile, mon capitaine quand nous avons gagné la Coupe d'Europe (1996). « Si tu n'es pas en mesure de trancher, ce job n'est pas fait pour toi » Si Romain n'était pas le fils d'Émile, vous le géreriez différemment ? Je pense gérer Romain comme je gère Antoine (Dupont), Thomas (Ramos) ou Matthis (Lebel). À l'image de la finale du Top 14 en 2019 où Romain est remplaçant alors qu'il est titulaire en équipe de France. Le gamin est déçu, c'est normal. Je tiens à souligner qu'Émile n'a jamais été intrusif. Mais ces choix dépassent l'amitié ou l'affect qu'on peut avoir les uns pour les autres. La base de mon fonctionnement est que les joueurs sont au centre du processus et qu'on se parle surtout d'homme à homme. Ugo Mola a succédé à Guy Novès comme entraîneur à Toulouse. (N. Luttiau/L'Équipe) Comment appréhendez-vous le fait de trancher ? Si tu n'es pas en mesure de trancher, ce job n'est pas fait pour toi. Mais il y a la capacité à trancher, mais aussi à échanger. Je le fais systématiquement avec mon staff avec un devoir de loyauté. On a le droit de ne pas être d'accord, mais il faut le dire. Il m'est aussi arrivé de le faire avec certains joueurs. Pas pour avoir un avis, mais plus leurs sensations. « Trancher est très difficile. Mais il y a un travail préparatoire. Les mecs connaissent le processus de décision » Est-ce qu'avec l'expérience, ça ne vous touche plus ? Non ! Trancher est très difficile. Mais il y a un travail préparatoire. Les mecs connaissent le processus de décision. Il y a déjà des règles sur le comportement qu'on ne laisse pas passer. Après, quand j'entends : "il n'y a pas de statut différent" ou "tous les mecs sont à la même enseigne", c'est faux ! Tu ne traites pas un Kaino (38 ans) comme un Tolofua (23 ans). Sauf que je souhaite que Tolofua comprenne comment et pourquoi je traite Kaino. D'ailleurs, les statuts qu'on pourrait considérer comme particuliers n'en jouent pas. Quand on protège Dupont, on l'expose aussi, on le met face à ses responsabilités. On ne donne rien. On essaie simplement de mettre en lumière les qualités des mecs. Le conflit fait-il partie de votre panoplie ? Je ne fuis pas le conflit. Au contraire, j'aime quand les choses se règlent vite. Les conflits existent, les incompréhensions aussi. Chaque semaine, il y a des mecs frustrés. La frustration des joueurs, c'est le plus délicat à gérer. Ma carrière de joueur me sert. Je sais ce que ça fait d'être remplaçant pour une finale (Championnat 1994, Coupe d'Europe 1996, Coupe du monde 1999), d'être sorti d'un groupe. Je sais ce qu'un joueur attend d'un coach, même si toutes les explications ne sont pas nécessaires. Quand on sort Tolofua en demi-finales (Bordeaux, 21-9), il avait besoin de comprendre. On lui a donné nos arguments. Le gamin a compris. Sa première réaction a été de savoir ce qu'il devait faire pour revenir dans l'équipe. C'est gagné ! On ne veut pas de joueurs qui se cherchent des excuses. Ça crée de la rancoeur et c'est difficile à rattraper. « J'ai détesté les entraîneurs qui ont été intrusifs dans ma vie. Je suis au courant de beaucoup de choses, mais ça s'arrête là. Je ne les materne pas » Comment gardez la bonne distance pour conserver la bonne autorité ? J'ai détesté les entraîneurs qui ont été intrusifs dans ma vie. Je suis au courant de beaucoup de choses, mais ça s'arrête là. Je ne les materne pas. Je ne veux surtout pas tout maîtriser ou orienter. Ce qui m'importe, c'est le sentiment du devoir accompli. Le pire pour un entraîneur, c'est de ne pas avoir exploité les ressources qui sont les tiennes. Si tu vas chercher un Kolbe mais qu'il ne touche pas un ballon, quel intérêt ? Si Ntamack, à 20 ans, avec la maturité qui est la sienne, n'est pas régulièrement le stratège de ton équipe, c'est qu'il y a un problème. J'ai été très dur avec Lebel, mais quand il sort, il exploite son potentiel. C'est ça le job ! C'est pour cette raison que je n'aime pas le titre de manager. Je préfère celui d'entraîneur. Antoine Dupont (qui déborde ici Maxime Lucu) et les Toulousains ont dominé les Girondins en demi-finale de Coupe d'Europe, le 1er mai dernier (21-9). (A. Mounic/L'Équipe) De quoi vous nourrissez-vous ? J'échange beaucoup. On a par exemple reçu Ezio Galon (entraîneur des trois-quarts de Trévise). On a bossé avec le staff de l'Argentine. Il y a quinze jours, on a eu une discussion avec Stuart Lancaster (ancien sélectionneur de l'Angleterre, aujourd'hui à Leinster) et Felipe Contepomi (Leinster). Cela consiste en quoi ? À l'intersaison, avec mon staff, on a disséqué tous les matches de l'Argentine. Mario Ledesma (sélectionneur des Pumas) en a fait de même avec une dizaine de matches de Toulouse. L'idée était de préparer un match comme si on allait s'affronter. On a présenté chacun notre stratégie, les forces et les faiblesses de l'adversaire. Une semaine d'échanges très enrichissants. On l'a fait aussi avec les Yamaha Jubilo (Japon). A-B Zondagh (son adjoint sud-africain) nous permet d'être en lien direct avec l'Afrique du Sud sur le jeu au pied, les stratégies de possession, d'occupation. Je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut tout partager, tout ouvrir, tout mettre sur la table. C'est valable à l'extérieur du club, uniquement si c'est réciproque. C'est encore plus valable à l'intérieur puisque toutes les catégories ont accès à nos entraînements, nos data. Grâce à ça, j'ai un Marc Dantin (entraîneur des Crabos) qui est capable de me dire : "Ça, je le travaille comme ça, tu y as pensé ?" Bah non ! Tu as un William Servat (entraîneur des avants de l'équipe de France), qui après avoir échangé avec les Écossais et les Irlandais, nous a conseillé de travailler un secteur d'une certaine façon. On s'est mis en éveil. Tu ne peux transmettre que si tu partages. lire aussiHolmes incertain pour la finale contre La Rochelle Qu'est-ce qui vous anime à une semaine d'une finale européenne ? Savoir comment le Stade Toulousain peut battre cette belle équipe de La Rochelle. Quand nous avons constitué ce groupe, c'est parce qu'on croyait qu'il avait la matière pour gagner des titres. Les joueurs l'ont fait en 2019, ils doivent le faire encore quelque temps. C'est mon obsession. Cette génération doit aussi gagner en équipe nationale. Quand l'équipe de France bat régulièrement l'Angleterre ou l'Irlande, mes joueurs se mettent plus en situation de battre le Munster ou le Leinster. Toulouse en tire profit. Quand les Bleus perdent en Irlande (26-14 en 2019) et qu'on se présente au Leinster trois semaines plus tard, mes joueurs reproduisent quasiment le même match (défaite 30-12 en demi-finales). Cette année, quand les Bleus gagnent en Irlande (13-15), cette fois, Toulouse gagne au Munster (33-40, en 8es de finale). Les joueurs ont pris de la confiance. Le haut niveau reste la meilleure école. Il ne faut pas hésiter à exposer les joueurs. « La question est : pendant combien de temps encore j'aurais l'énergie pour ne pas être usant, aigri ou cassant avec les mecs ? » Vous disputez votre sixième saison à la tête de Toulouse. Vous sentez-vous usé ? Oui, je le suis. Mais la question est : pendant combien de temps encore j'aurais l'énergie pour ne pas être usant, aigri ou cassant avec les mecs ? J'ai des garde-fous comme Jérôme (Cazalbou, manager du haut niveau). Il saura me dire : Ugo, tu déconnes ! Comme Didier (Lacroix, président) ou Émile (Ntamack) à la formation, on se connaît par coeur, on se dit les choses de manière brutale. Tout est clair. C'est ma chance. J'ai pris des coups, j'aurais pu jeter l'éponge. Mais des gens croient en mes convictions. Si René Bouscatel (ex-président et aujourd'hui président de la LNR) ne tient pas vent debout, je ne serai pas là aujourd'hui. Didier a repris ce flambeau. Je donne beaucoup, je ne triche pas. « Le pire, c'est qu'aujourd'hui je crains plus le Covid que nos adversaires » Est-ce que le Covid a changé votre façon d'entraîner ? Oui, ça élève le niveau d'exigence et ça développe les méninges. Il a fallu tellement s'adapter. J'en reviens aussi au partage. Nous avons souvent échangé avec tous les coaches du Top 14, c'était top ! Mais le pire, c'est qu'aujourd'hui je crains plus le Covid que nos adversaires. Il a donc fallu être un peu intrusif avec les joueurs, même si ça va à l'encontre de certains de mes principes. Cela a également engendré une forme de fatalisme. Tu n'as plus le contrôle. » lire aussi 1 18 1 2 Lien vers le commentaire
fred02 Posté(e) 18 mai 2021 Partager Posté(e) 18 mai 2021 Je ne me rendais pas compte qu'il est déjà là depuis 2015. Ils en ont abattu du taff son staff et lui en six ans depuis l'époque des sénateurs qu'il évoque à demi mots dans cette interview. 3 Lien vers le commentaire
Julien81 Posté(e) 19 mai 2021 Partager Posté(e) 19 mai 2021 Article très intéressant, il faut modérer je pense le passage sur la relation des résultats entre clubs et EDF.. Car si on suit sa logique, vu que l Ecosse a battu l EDF pour le dernier match du tournoi, Edimbourg aurait dû battre le Racing en ccup... Que ça donne de la confiance aux joueurs certes mais le stade ne joue pas comme l EDF.. 1 Lien vers le commentaire
rimram31 Posté(e) 19 mai 2021 Partager Posté(e) 19 mai 2021 Il y a 13 heures, Julien81 a dit : Article très intéressant, il faut modérer je pense le passage sur la relation des résultats entre clubs et EDF.. Car si on suit sa logique, vu que l Ecosse a battu l EDF pour le dernier match du tournoi, Edimbourg aurait dû battre le Racing en ccup... Que ça donne de la confiance aux joueurs certes mais le stade ne joue pas comme l EDF.. Si on peste souvent contre les doublons, il ne faut pas sous estimer les gains pour les joueurs et du coup le club ensuite de jouer a l' international. On peut discuter de l' apport du staff de l' EDF mais le seul fait de s' engager contre des équipes adverses de haut niveau, ca fait progresser vite. On pouvait a raison mettre un bémol a ca quand l'EDF perdait tout le temps et ou on recuperait des internationaux avec le moral dans les chaussettes qui mettaient du temps a se remettre dans le groupe (mes doublons très cachés ceux la!) mais a contrario quand la session internationale est plutôt un succès, en tout cas bien vécue, les joueurs enchainent plus rapidement et apportent. 4 Lien vers le commentaire
CaPuChO65 Posté(e) 24 mai 2021 Partager Posté(e) 24 mai 2021 Est ce que quelqu'un peut partager les articles de la dépêche s'il vous plaît !? Le portrait de Mr Jérôme Kaino et l'entretien de notre Président 🔴⚫ 3 Lien vers le commentaire
Keke Posté(e) 24 mai 2021 Partager Posté(e) 24 mai 2021 Il y a 12 heures, CaPuChO65 a dit : Est ce que quelqu'un peut partager les articles de la dépêche s'il vous plaît !? Le portrait de Mr Jérôme Kaino et l'entretien de notre Président 🔴⚫ Si quelqu’un a accès à l’article, intéressé aussi Lien vers le commentaire
Glorin Posté(e) 24 mai 2021 Partager Posté(e) 24 mai 2021 Idem :) il doit bien y avoir un abonné la dépêche sur le fofo ! Lien vers le commentaire
Tlsefred31 Posté(e) 24 mai 2021 Partager Posté(e) 24 mai 2021 il y a 1 minute, Glorin a dit : Idem :) il doit bien y avoir un abonné la dépêche sur le fofo ! ça doit encore exister, c'est comme les communistes. 4 Lien vers le commentaire
Invité Pardine Posté(e) 24 mai 2021 Partager Posté(e) 24 mai 2021 C'est pas la Depêche mais ça se laisse lire.... Monsieur Kaino - midi-olympique.fr Lien vers le commentaire
Neophyte Posté(e) 25 mai 2021 Partager Posté(e) 25 mai 2021 J'ignorais qu'on lisait encore La Dépêche. Et toute la PQR, d'une manière générale. Lien vers le commentaire
Gabi Posté(e) 25 mai 2021 Partager Posté(e) 25 mai 2021 Il y a 5 heures, Neophyte a dit : J'ignorais qu'on lisait encore La Dépêche. Et toute la PQR, d'une manière générale. T'es fou : on lit bien plus la PQR que Libé ou l'Huma. Lien vers le commentaire
Tlsefred31 Posté(e) 25 mai 2021 Partager Posté(e) 25 mai 2021 Il y a 5 heures, Neophyte a dit : J'ignorais qu'on lisait encore La Dépêche. Et toute la PQR, d'une manière générale. En plus moi une fois que je l'ai lu, j'enleve le R et je m'en sers de PQ car c'est au final la seule utilité que je trouve à la depêche du midi. 1 Lien vers le commentaire
Neophyte Posté(e) 25 mai 2021 Partager Posté(e) 25 mai 2021 54 minutes ago, Gabi said: T'es fou : on lit bien plus la PQR que Libé ou l'Huma. Je lis le Diplo, moi. Mais je suis snob. 2 Lien vers le commentaire
gronounours Posté(e) 25 mai 2021 Partager Posté(e) 25 mai 2021 il y a 39 minutes, Tlsefred31 a dit : En plus moi une fois que je l'ai lu, j'enleve le R et je m'en sers de PQ car c'est au final la seule utilité que je trouve à la depêche du midi. Pas mal non plus pour allumer le feu et décaper la grille du barbecue et la vitre de l’insert … 1 Lien vers le commentaire
Gabi Posté(e) 25 mai 2021 Partager Posté(e) 25 mai 2021 il y a 54 minutes, Tlsefred31 a dit : En plus moi une fois que je l'ai lu, j'enleve le R et je m'en sers de PQ car c'est au final la seule utilité que je trouve à la depêche du midi. T'es dur : c'est intéressant d'apprendre que Martine, la secrétaire de mairie de Plaisance-du Touch, part à la retraite ou qu'ils refont un rond-point à Balma ou qu'il y avait une épidémie de gastro à la maison de retraite de l'Union. Lien vers le commentaire
tire-bouchon Posté(e) 25 mai 2021 Partager Posté(e) 25 mai 2021 il y a 6 minutes, Gabi a dit : T'es dur : c'est intéressant d'apprendre que Martine, la secrétaire de mairie de Plaisance-du Touch, part à la retraite ou qu'ils refont un rond-point à Balma ou qu'il y avait une épidémie de gastro à la maison de retraite de l'Union. Et encore, ça c' est la Une, alors je te dis pas dans les pages intérieures. Lien vers le commentaire
Saint Thomas ST Posté(e) 25 mai 2021 Auteur Partager Posté(e) 25 mai 2021 (modifié) il y a une heure, Tlsefred31 a dit : En plus moi une fois que je l'ai lu, j'enleve le R et je m'en sers de PQ car c'est au final la seule utilité que je trouve à la depêche du midi. Perso je préfère les pages saumon du Figaro, ça fait ton sur ton. Modifié 25 mai 2021 par Saint Thomas ST Lien vers le commentaire
tire-bouchon Posté(e) 25 mai 2021 Partager Posté(e) 25 mai 2021 Par contre la PQR sur smartphone, ça pose des problèmes. Lien vers le commentaire
tropézien Posté(e) 25 mai 2021 Partager Posté(e) 25 mai 2021 Il y a 8 heures, Gabi a dit : T'es dur : c'est intéressant d'apprendre que Martine, la secrétaire de mairie de Plaisance-du Touch, part à la retraite ou qu'ils refont un rond-point à Balma ou qu'il y avait une épidémie de gastro à la maison de retraite de l'Union. Hé ho ! J'ai habité à Plaisance et Martine était très coquine. 4 Lien vers le commentaire
capitole46 Posté(e) 25 mai 2021 Partager Posté(e) 25 mai 2021 il y a 4 minutes, tropézien a dit : Hé ho ! J'ai habité à Plaisance et Martine était très coquine. Parce qu'elle jouait à Touch pipi? Lien vers le commentaire
C’est un message populaire. diogene Posté(e) 25 mai 2021 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 25 mai 2021 il y a 9 minutes, tropézien a dit : Hé ho ! J'ai habité à Plaisance et Martine était très coquine. Elle se souvient de toi d'ailleurs : 11 Lien vers le commentaire
tropézien Posté(e) 25 mai 2021 Partager Posté(e) 25 mai 2021 Avec l'accent dégueulasse et les relents de cassoulait, c'est pas évident. 2 Lien vers le commentaire
djip Posté(e) 26 mai 2021 Partager Posté(e) 26 mai 2021 18 hours ago, tropézien said: Avec l'accent dégueulasse et les relents de cassoulait, c'est pas évident. Et l'arbitre hein, il t'a pas favorisé l'arbitre non ? Lien vers le commentaire
chacal31 Posté(e) 26 mai 2021 Partager Posté(e) 26 mai 2021 Bonsoir bonsoir, y a des travaux au stade. J’ai vue un gros chantier au niveau des terrains d’entraînement celui côté droit (terrain où il y a la piste d’athlétisme). Quelqu’un a des informations pour ces travaux ? :) Lien vers le commentaire
Romain Posté(e) 26 mai 2021 Partager Posté(e) 26 mai 2021 Ce n'est pas le musée du rugby ? Lien vers le commentaire
tropézien Posté(e) 26 mai 2021 Partager Posté(e) 26 mai 2021 il y a 16 minutes, chacal31 a dit : Bonsoir bonsoir, y a des travaux au stade. J’ai vue un gros chantier au niveau des terrains d’entraînement celui côté droit (terrain où il y a la piste d’athlétisme). Quelqu’un a des informations pour ces travaux ? :) Un nouvel hangar pour ranger les trophées. 1 5 Lien vers le commentaire
Lord_Kraken Posté(e) 26 mai 2021 Partager Posté(e) 26 mai 2021 il y a 33 minutes, Romain a dit : Ce n'est pas le musée du rugby ? Le musée est prévu à l'opposé du stade si je me souviens bien 1 Lien vers le commentaire
bab Posté(e) 26 mai 2021 Partager Posté(e) 26 mai 2021 il y a 41 minutes, chacal31 a dit : Bonsoir bonsoir, y a des travaux au stade. J’ai vue un gros chantier au niveau des terrains d’entraînement celui côté droit (terrain où il y a la piste d’athlétisme). Quelqu’un a des informations pour ces travaux ? :) C'est pour ranger les billets en sécurité pour les arbitres. 4 Lien vers le commentaire
stadeli Posté(e) 26 mai 2021 Partager Posté(e) 26 mai 2021 Pfff!!! nouveau mur après la 5e étoile, on ne sait plus où mettre les briques. Lien vers le commentaire
GuyNess Posté(e) 26 mai 2021 Partager Posté(e) 26 mai 2021 Comme ils squattent EW c'est pas un truc pour le TO XIII ? Lien vers le commentaire
Tolhurst Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 (modifié) Il y a 16 heures, chacal31 a dit : Bonsoir bonsoir, y a des travaux au stade. J’ai vue un gros chantier au niveau des terrains d’entraînement celui côté droit (terrain où il y a la piste d’athlétisme). Quelqu’un a des informations pour ces travaux ? :) Fabrique d'essuie-tout. Le ST lance sa propre marque. #àjamaislespremiers Modifié 27 mai 2021 par Tolhurst 2 Lien vers le commentaire
Keke Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 Interview très intéressante de Lacroix dans le Midol. Lien vers le commentaire
C’est un message populaire. chacal31 Posté(e) 27 mai 2021 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 27 mai 2021 GRAND ENTRETIEN Didier Lacroix « Toulouse n’a pas lâché un seul match cette année » Qu’est-ce que change cette victoire en Coupe d’Europe ? Dans un premier temps, c’est qu’il rajoute une cinquième étoile. Que le Stade toulousain est de nouveau le premier détenteur à glaner cinq titres européens. Cela remet le Stade sur la première marche européenne. Nous pouvons être fiers du parcours de nos joueurs. Quelles seront les retombées économiques ? Il faut voir quelle sera la conjonction de l’attractivité qui s’est accrue mais qui est à conjuguer avec l’économie de sortie de la crise de la covid, qui est difficile à évaluer. Est-ce que l’on pourra récolter les fruits habituels d’un titre comme celui-là ? Ou alors, la performance sportive sera atténuée par la conjoncture économique ? Je ne pourrai vous répondre qu’au mois d’octobre. Quand est-ce que le président que vous êtes s’est mis à croire une victoire européenne en 2021. Au départ, vu votre tableau de phases finales, cela semblait très difficile ? Avec tous les bémols atténuants qu’il faut mettre, mais à partir du moment où le Stade toulousain joue une compétition, prétentieusement, c’est pour la gagner ! D’autant plus que l’on avait fait preuve d’une certaine régularité puisque l’on sortait de deux demi-finales de Coupe d’Europe les deux dernières saisons. En 2019, on perd contre le Leinster qui remportera en suivant la finale et idem à l’automne dernier face à Exeter. Grâce à l’ensemble des présidents de clubs français, nous avons eu une négociation avec l’EPCR en fin de saison dernière importante. L’an passé, au moment de l’arrêt des compétitions dû à la pandémie, le Stade s’est arrêté en septième position du Top 14 et je tiens à la distinction : pas classé septième ! Seule une modification demandée par l’ensemble du rugby français a fait que le Stade toulousain, mais aussi Montpellier et d’autres formations britanniques, s’est qualifié pour une formule de Champions Cup révisée avec huit qualifiés. Elle sera sera renouvelée la saison prochaine. Tout ça pour dire qu’une fois cette négociation menée et la solidarité dont a fait preuve le rugby pro français, il était hors de question de ne pas défendre nos chances à fond. Mais à la mi-temps du match face au Munster, à Limerick, vous étiez encore loin de la finale de Londres. Est-ce cette rencontre qui a lancé votre aventure ? Modestement, Toulouse cherche à bien figurer jusqu’au bout. Est-ce la mi-temps au Munster, alors qu’il reste trois matchs et demi, ou la 75e minute de la finale face à La Rochelle, tant cette finale a été serrée, je ne sais pas vous répondre… J’étais nourri par l’ambition de voir le Stade remporter cette magnifique compétition mais j’y ai cru qu’une fois que Monsieur Pearce a sifflé la fin de la rencontre face à La Rochelle. La saison dernière, votre club avait payé un lourd tribut sportif au niveau des résultats, lors de l’absence des internationaux que ce soit durant le Mondial ou les 6 Nations. Or, cette saison, l’équipe s’en est mieux sortie et d’autres joueurs ont émergé. Votre groupe est-il plus fort, plus expérimenté que lors des deux dernières saisons ? Tout d’abord, l’an passé, en période de Coupe du monde, il y a eu un nombre de matchs où nos internationaux n’étaient pas disponibles, plus la fatigue inhérente à la sortie d’une telle compétition. Ce sont des facteurs supplémentaires à gérer par rapport à une saison « classique ». Ce qui s’est passé cette année, et qui peut expliquer nos bons résultats, c’est que ce groupe a pu travailler ensemble depuis mai 2020. Nous en sommes donc à notre 53e semaine de travail. Certes, il y a eu des congés mais avec l’arrêt des compétitions et l’absence de tournée d’été, tous les joueurs étaient présents lors de la reprise, pour une fois, mis à part les blessés de longue date. Et cela change tout ! Ugo Mola et ses adjoints ont été très performants pour faire monter en gamme certains jeunes mais aussi dans la gestion des joueurs les plus expérimentés ou les plus sollicités. Avec quelques spécificités. Prenons l’exemple d’Antoine Dupont, qui est devenu un joueur iconique du club et du rugby français. Eh ! bien l’an passé pour le Stade toulousain, il a joué soixante minutes en Top 14 ! (52 minutes exactement, N.D.L.R.).Cela n’a rien à voir avec cette année, où malgré le fait qu’il soit devenu indispensable en équipe de France, on peut compter sur lui très régulièrement. Mais c’est le cas des grosses écuries du Top 14 aussi comme le Racing, La Rochelle ou même Montpellier ? Oui mais je voulais souligner que Toulouse n’a pas lâché un seul match cette année, grâce à la qualité de son effectif mais aussi cette bonne gestion. Que n’ai-je pas entendu de la composition d’équipe alignée face à Pau, lors d’un week-end de 6 Nations… Et pourtant, cette équipe dite de doublon a été plus performante que celle qui avait affronté la Section avec tous nos titulaires ! À Bayonne, même privé de certains, on y allait pour défendre crânement nos chances. Sauf que, parfois, on a le droit d’être moins performant, de perdre à Bayonne, à Toulon ou à Castres et Montpellier mais avec un sacré panache. On verra si la fin de la saison nous donne raison ou tort. On ne vous entend jamais râler à propos de la mise à disposition des internationaux et du handicap que cela peut causer à votre club… C’est une position et une conviction. Bien sûr que nous sommes impactés par cette superposition des calendriers, comme d’autres clubs. Bien sûr que l’on poursuit nos objectifs pour être chaque année bien placé en Top 14 et en Coupe d’Europe. Mais je ne peux pas occulter le fait que le rugby français est à deux ans d’une Coupe du monde sur notre territoire ! Que nous avons des gamins, des joueurs qui ont envie de porter le maillot bleu, qui rêvent de cette Coupe du monde. Alors, se mettre systématiquement en opposition avec les intérêts fédéraux qui sont divergents dans une communication ne me paraît pas être efficace. Je préfère l’ouverture de la discussion entre les deux parties plutôt que de s’épancher dans la presse. Bien sûr qu’il y a opposition mais on doit la gérer par la discussion. Comment on arrive à demander aux entraîneurs de clubs que sont Ugo mais aussi Laurent Travers, Franck Azéma et les autres de se mettre à la place du sélectionneur Fabien Galthié mais aussi à lui de se mettre à leur place. On lui laisse pleinement la liberté de choix mais on lui demande aussi de regarder quels sont les compromis possibles. Par définition, nous sommes sur des intérêts divergents. L’attaque systématique, en ne défendant que le point de vue de mon club, ne me paraît pas être la meilleure solution. Très prétentieusement, j’essaie de faire valoir les prérogatives des clubs auprès de la FFR. Et croyez-moi, je me montre le plus déterminé possible mais dans un cadre précis. Avez-vous été surpris par certains de vos jeunes joueurs comme Lebel ou Tolofua qui semblent avoir pris une nouvelle dimension ? Depuis la nuit des temps et depuis que j’ai mis un pied dans ce club, j’ai toujours vu des jeunes lancés dans le grand bain, soit en raison d’une blessure d’un titulaire ou à sa sélection et qui en profitent. Dès que la porte s’entrouvre, ils la prennent et c’est très bien. Mais les successeurs de Mathis Lebel ou de Selevasio Tolofua - et j’espère que cela perdurera longtemps - sortiront au moment de leur sélection chez les Bleus. C’est cette capacité de formation qu’il nous faut faire perdurer. Tout un club s’y attelle. Après, non je ne suis pas surpris par leur prestation car nous les avons vus évoluer dans leur formation. Notre ambition est de leur offrir du temps de jeu. Et c’est tout le chantier global de la formation. Car il n’y a plus ces compétitions, comme il y a trente ans, tels que les challenges Du Manoir ou Béguère, où les jeunes pouvaient s’aguerrir en équipe première. Le Top 14 ou la Coupe d’Europe ne le permettent que trop peu. Pourquoi ne pas favoriser les prêts en Pro D2 ou en Nationale afin de leur permettre de jouer ? Où alors revaloriser le championnat espoir ? L’idée c’est qu’ils soient disponibles pour leur club où les équipes de France de leur catégorie et cela passe, selon moi, par le jeu. Toulouse est redevenu un modèle économique (avant la crise de la covid), et sportif (avec ce titre européen qui fait suite au Brennus en 2019) alors qu’il semblait avoir perdu ce leadership sur le rugby des clubs. Était-ce l’un de vos buts quand vous avez pris la présidence ? Si ce club est redevenu performant au niveau sportif ces dernières années, c’est qu’il a traversé un passage compliqué mais en conservant son modèle économique. Nous avons gardé à peu près les mêmes éléments de structuration de son économie, de sa formation. Il y a des passages plus délicats que d’autres pour diverses raisons, que nous avons vécus. Il faut donc mettre beaucoup d’humilité dans la mission que nous menons au sein d’une institution extrêmement solide et cela, on le doit à nos prédécesseurs. Après, sur le constat que vous faites, bien sûr que nous sommes heureux et même fiers. Mais en ce début de semaine, j’ai écrit à mes prédécesseurs que pour inscrire une cinquième étoile sur le maillot, il a fallu qu’eux en gagnent quatre ! Nous sommes tous mis en avant à un moment donné mais on ne reste qu’un maillon d’une personne morale qui s’appelle le Stade toulousain. C’est facile en ce moment de se revendiquer de celle-ci, cela l’a été moins par le passé. Alors, aller chercher les lauriers, ce serait une grave erreur de ma part en termes d’humilité et d’objectivité. Et pour cette fin de saison, le Stade toulousain doit-il ou peut-il viser le doublé ? Où est-ce impossible comme certains l’affirmaient il y a quelques années ? On rêve, je rêve du doublé ! Mais pourquoi pouvons-nous le faire ? Parce qu’à l’heure où je vous parle, le Stade est premier au classement du Top 14. L’équipe a réalisé une saison 2020-2021, indépendamment du titre européen, de belle facture, et donc la position du club est d’aller chercher si c’est possible, puisque mathématiquement nous sommes déjà qualifiés pour les barrages, une demi-finale directe pour éviter une rencontre supplémentaire. Et si jamais on y parvient, nous aurons alors de l’appétit, sans prendre en compte la saison européenne. Pour le moment, nous nous sommes bien comportés en Top 14. Et de ce fait, nous sommes l’un des favoris pour le titre. Pas le seul ! Le Racing 92 ou Clermont possèdent des arguments et bien évidemment La Rochelle avec qui nous jouons un mano a mano depuis des mois, sans compter Bordeaux qui a avancé caché du fait de ses matchs en retard. Oui, le doublé est un objectif, très ambitieux je le concède, mais je vous l’ai déjà dit quand le Stade toulousain prend part à une compétition, c’est pour la gagner. Il nous reste cinq ou quatre matchs et je le mets bien dans l’ordre pour le réussir. Mais avant, qualifions-nous pour les demi-finales ! Est-ce que l’un des objectifs de la fin de la saison, c’est aussi de réussir à communier avec votre public ? Notre cinquième victoire en Coupe d’Europe n’a pas pu et ne peut pas vivre une vie « classique » d’après match. Nous en avons été conscients et je crois jouer le jeu avec les autorités, pour éviter une liesse populaire, qui est certainement l’élément qui nous manque le plus, ce partage avec notre public, surtout dans ces instants. Mais nous avons pris nos responsabilités. Et pourtant, avoir la chance de pouvoir remplir la place du Capitole est unique ! L’engouement que suscite un titre, ici à Toulouse, est quelque chose qui avait émerveillé Jérôme Kaino qui en a pourtant vécu des expériences victorieuses avec les Blacks ou avec ses équipes en Nouvelle-Zélande. On se l’est interdit et merci aux joueurs d’avoir été respectueux. Le lendemain de notre retour de Londres, Lille, sacré champion de France en football, se l’est permis… Je vous avouerai que cela a généré chez moi une certaine frustration mais je donne rendez-vous à nos supporters à la fin de la saison, une fois que l’on aura terminé notre parcours en championnat, et si possible le plus tard possible, et l’on fera quelque chose. Quoi ? On verra en fonction de la date. Mais pour l’heure, ce n’est pas le moment de se poser la question. Depuis mardi, les joueurs, le club, se sont remis au boulot, après quarante-huit heures de relâchement légitime. Tout le monde est focus sur le premier objectif et notre match de Clermont samedi soir qui peut s’avérer déterminant. Vous vous êtes beaucoup investi dans les dernières élections de la LNR, notamment pour soutenir la candidature de René Bouscatel, au détriment de Vincent Merling. Pour quelles raisons ? Je crois que le moment est venu que l’antagonisme entre les deux institutions (Fédération et Ligue) soit de l’histoire ancienne. J’ai beaucoup de respect envers Vincent Merling, d’estime sur le travail qu’il a accompli à La Rochelle. Son club est un club qui nous ressemble dans la forme économique, dans sa capacité à partager avec son territoire, dans ses relations avec ses supporters. Je salue le boulot réalisé. Chapeau ! Les parcours de La Rochelle, que ce soit en Champions Cup ou en Top 14, ne doivent rien au hasard. Mais je n’étais pas d’accord avec un certain nombre de thématiques qu’il défendait, lui et certains de ses soutiens, pendant la campagne. Il est temps - je suis peut-être utopique - d’avoir des relations apaisées avec la FFR plutôt que d’être constamment en guerre. On verra qui aura raison mais je suis certain qu’il faut en finir avec le rapport de force constant. Même s’il reste des points de divergences. Malheureusement, les clubs professionnels n’ont pas su parler d’une même voix. Lors de cette élection, il y a eu des équilibres très partagés. Il faut passer outre les vexations inhérentes à toute campagne électorale, que l’on peut comprendre. à l’automne vous aviez tiré fortement le signal d’alarme, évoquant une possible cessation de paiements mais il n’en a rien été. Où en est le rugby pro au niveau économique, et plus particulièrement le Stade toulousain ? Sans aide de l’état, le rugby français - je l’ai dit et redis (j’ai même hérité du qualificatif de pleureuse de la part de Mourad Boudjellal) - était incapable de passer cette période sans public. Sans intervention, il y aurait eu de gros dégâts. Notre sport était dépendant, pour les clubs qui en ont, de leur actionnaire principal. Il y aurait eu des déficits d’exploitation abyssaux. De fait, le Stade toulousain, qui ne dépend pas d’un mécène, faut-il le rappeler, était et est encore dans une véritable difficulté. Nous avons obtenu une partie des compensations liées à ce manque du public. L’État doit d’ailleurs confirmer ces aides pour le premier semestre 2021. C’est entendu sur le principe mais le calcul doit encore être précisé et il est attendu par tous les clubs. Notre chantier, pour les clubs de Top 14 et Pro D2, c’est de retrouver une situation de normalité. Cela veut dire quoi ? La normalité, c’est d’accueillir du public. Va-t-il venir en nombre et force comme auparavant ? Tout le monde pense qu’il va y avoir une frénésie de consommation, donc de rugby, dans l’après covid. Pourquoi pas mais je tiens à rester prudent. Parce qu’il y a aussi une autre inconnue : la relation avec nos partenaires, qui ont aussi souffert. Vont-ils repartir avec nous ? Dans un club comme le Stade toulousain, cela représente près de 55 % des ressources. Pour le coup, avec ce titre de champion d’Europe, cela doit être plus facile d’obtenir des garanties ? Nous sommes sur une période plutôt séduisante mais au-delà de cette attractivité, dont on fait preuve, les entreprises auront-elles la capacité d’investir des budgets de partenariat ? La question se pose et je le comprends. Pour nous, cela dépendra, comme pour toute l’économie toulousaine, de la santé de l’aéronautique. C’est pour cela que je suis prudent. Nous avons pu « survivre » aux premières étapes de la crise et je remercie nos abonnés et nos partenaires qui, jusqu’alors, nous ont suivis. Sans eux et les aides étatiques, qui ont été nécessaires, nous avons pu terminer nos exercices comptables en souffrant mais en restant debout. Mais la rentrée prochaine, notre performance dans nos abonnements et la partie commerciale seront déterminantes. Si jamais cela repart avec du monde au stade, on pourra commencer à tourner la page mais un nouveau rebond de la maladie nous plongerait dans une très grande précarité. Travaillez-vous sur un budget en baisse l’an prochain ? On travaille sur des prévisionnels très prudents mais de principe, on ne peut pas partir dans une situation dans laquelle on n’a pas de public comme cette année. On se doit d’avoir de l’espoir, d’être un tant soit peu audacieux. Alors, non le budget n’est pas orienté à la baisse. Car notre modèle économique ne fonctionne qu’avec des entrées au stade. Cette année, nous avons vécu sous perfusion de l’État mais cela ne peut être que temporaire. On a vécu à crédit sur notre trésorerie mais on ne pourra pas le faire la saison prochaine. D’autant plus qu’il va vous falloir verrouiller vos meilleurs jeunes dans les prochaines années. Le pacte de non-agression en matière de transfert, qui existe de fait cette année, n’aura plus cours une fois que l’économie aura redémarré... Cette année, beaucoup de nos joueurs avaient des contrats à long terme, c’est cela qui nous a protégés. Mais je ne peux pas vous laisser dire que nos joueurs ne sont pas sollicités par d’autres clubs. C’est une certitude. Nous avons commencé à réfléchir sur l’après. à long terme aussi. Et pour cela, la saison 2021-2022 sera une période hyperimportante pour ce genre de décision. À la rentrée, nous serons en capacité de présenter un plan de marche pour les cinq ans à venir. Gérer un club, c’est gérer le quotidien mais aussi prévoir le futur. Vous êtes redevenu attractif pour les joueurs, notamment les meilleurs français. On l’a vu avec le transfert de Jelonch en provenance de Castres, ou la volonté affichée du Lyonnais Barassi de vous rejoindre la saison prochaine ou celle d’après... Cela fait partie du cercle vertueux et de la dynamique que l’on a mise en place. Et puis, nos joueurs actuels sont parfois nos meilleurs ambassadeurs. Vous me parlez d’Anthony Jelonch. Il est indéniable que son ami d’enfance Antoine Dupont a joué un rôle dans ce transfert. Le Stade toulousain est peut-être redevenu attractif mais cela doit s’entretenir car l’équilibre est fragile. Il faut faire les bons choix car les autres ne dorment pas non plus. Il y a aussi un équilibre financier à tenir. On se doit de rester sous la barre fixée par le salary cap. C’est d’ailleurs le cas actuellement par le Stade toulousain. On a donc une petite marge de manœuvre. Le duo que vous formez avec Ugo Mola peut-il s’inscrire dans la durée comme Bouscatel-Novès, des années 1990-2010 ? Vous sortez deux noms mais il y a aussi un directoire qui est redoutablement efficace et qui travaille dans l’ombre, un conseil de surveillance acquis à la réflexion de l’avenir du club. Je crois beaucoup à la stabilité. Oui avec Ugo, nous sommes complémentaires et il existe une vraie affinité entre nous. Mais n’oubliez surtout pas Jérôme Cazalbou, qui a un rôle prépondérant au club, y compris dans ma relation avec Ugo. On peut se dire les choses, de façon non politiquement correcte mais de manière franche. Il existe une loyauté dans nos rapports. Parfois, nous ne sommes pas d’accord mais chacun écoute les arguments des autres. Et quand une décision est prise, tout le monde va dans le même sens. Après, je finirai en disant que je ne suis pas éternel et que dans dix ans, je peux vous assurer que je ne serai plus président du Stade toulousain. Je n’ai pas mon plan dans la tête mais pour le bien du club, il va falloir que quelqu’un prenne le relais. Qu’il soit plus jeune, plus fort, plus vif. Bernard Laporte aurait aimé vous compter sur sa liste lors de sa réélection et il se murmure qu’il voit en vous son possible successeur. Pourriez-vous vous engager à la FFR ou à la LNR, dans un rôle de président ? Dans vos colonnes, il y a trois ans, j’avais déjà exprimé que je n’étais ni l’homme de Paul Goze, ni celui de Bernard Laporte. Je n’ai pas changé. Est-ce que j’ai d’autres ambitions que celle de diriger le Stade toulousain ? La réponse est non, je vous le garantis. Le travail que j’ai entrepris dans ce club, quand bien même il peut être symbolisé par ce titre européen, n’est pas terminé car nous sommes loin encore de s’être mis à l’abri, d’avoir tout consolidé. Cela se passe très bien mais la mission n’est pas terminée. Il est donc hors de question de penser à autre chose. Et puis, je ne suis pas formaté pour ce genre de choses. J’ai l’humilité de dire que je commence à comprendre et à intégrer certains réflexes qui existent dans les institutions. Et puis, je n’ai pas d’appétence pour ce genre de choses. La démarche publique m’intéresse pour mon club mais pas pour la Ligue ou la Fédération pour le moment. Je marche aussi par passion et après le Stade toulousain, le monde du vin ou de la tauromachie m’attirent plus ou encore mon agence de communication… Je n’ai pas d’ambition personnelle de me mettre dans le premier fauteuil. J’ai besoin d’être certain que je peux amener quelque chose et que j’aurai la lucidité, le savoir-faire et la compétence pour le faire. Je crois l’avoir pour mon club. Propos receuillis par Pierre-Laurent GOU 1 21 Lien vers le commentaire
Gabi Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 (modifié) il y a 32 minutes, Keke a dit : Interview très intéressante de Lacroix dans le Midol. Et entraînement très instructif cet apres-midi. Modifié 27 mai 2021 par Gabi Lien vers le commentaire
Gabi Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 il y a 9 minutes, chacal31 a dit : le Stade toulousain est de nouveau le premier détenteur à glaner cinq titres européens. Cela remet le Stade sur la première marche européenne. Qu'est ce que Didier raconte ?? On était déjà sur la 1ere marche avec nos finales. On a juste repris de l'avance. Lien vers le commentaire
Invité Pardine Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 Au Top le Didier ...bon il a dit aussi qu'il serait plus président dans 10 ans...on attend vos propositions ! Lien vers le commentaire
capitole46 Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 Je retient aussi et surtout que l'année prochaine, le ST se lance sur un plan de marché de 5 ans. De quoi voir fleurir des prolongations ? Lien vers le commentaire
capitole46 Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 J'aime bien quand il dit que le ST ne s'est pas classé 7ème, mais qu'il était 7ème quand la saison a été arrêtée ! ST et MHR, 7 et 8, ont gagné les 2 Coupes! 1 6 Lien vers le commentaire
fanofnumber10 Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 merci à Didier Lacroix de confirmer que le ST lâchait des matchs les autres saisons mais il ment pour cette saison Toulouse ne perd que s'ils le décident 1 Lien vers le commentaire
Gabi Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 il y a 8 minutes, fanofnumber10 a dit : merci à Didier Lacroix de confirmer que le ST lâchait des matchs les autres saisons mais il ment pour cette saison Toulouse ne perd que s'ils le décident Oui mais il ne peut le dire il parait. Quoiqu'avec Bouscatel à la place de Goze, on doit pouvoir maintenant. Surtout que je ne vois pas le problème vu que le ST le fait soit par nécessité, soit parce qu'il s'est donné le droit de pouvoir le faire. Lien vers le commentaire
fred02 Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 il y a 17 minutes, fanofnumber10 a dit : merci à Didier Lacroix de confirmer que le ST lâchait des matchs les autres saisons mais il ment pour cette saison Toulouse ne perd que s'ils le décident Le voilà de retoooouuuuur, le graannnnd, le merveilleeeeuuuux fanofnumber10 !!! Toujours prêt à dégainer la cane à pêche🎣. Merci pour cette intervention si passionnante. Lien vers le commentaire
Keke Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 il y a 24 minutes, Gabi a dit : Oui mais il ne peut le dire il parait. Quoiqu'avec Bouscatel à la place de Goze, on doit pouvoir maintenant. Surtout que je ne vois pas le problème vu que le ST le fait soit par nécessité, soit parce qu'il s'est donné le droit de pouvoir le faire. Surtout Toulouse fait ce qu’il veut avec son effectif. Ça devrait pas être le problème des autres. On est tellement le centre du monde que des clubs compte sur nous pour gagner tous les matchs même quand on a 15 points d’avance. 2 Lien vers le commentaire
Keke Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 (modifié) Sinon la saison prochaine, il va falloir dégainer les prolongations... Tout le monde est en fin de contrat en même temps. Modifié 27 mai 2021 par Keke 2 Lien vers le commentaire
Julien81 Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 On sent qu il est bien dégouté de ne pas avoir pu fêter le titre avec les supporters vu ce qu'il s est passé à Lille.. Et quand on voit le rassemblement de milliers de supporters du tfc devant le stadium ce soir,, il doit les avoir encore plus de ne pas avoir pu organiser quelque chose d encadré.. 1 Lien vers le commentaire
Julien81 Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 il y a 7 minutes, Keke a dit : Sinon la saison prochaine, il va falloir dégainer les prolongations... Tout le monde est en fin de contrat en même temps. C est 2023 plutôt non ?? Lien vers le commentaire
Keke Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 Le 27/05/2021 à 20:12, Julien81 a dit : On sent qu il est bien dégouté de ne pas avoir pu fêter le titre avec les supporters vu ce qu'il s est passé à Lille.. Et quand on voit le rassemblement de milliers de supporters du tfc devant le stadium ce soir,, il doit les avoir encore plus de ne pas avoir pu organiser quelque chose d encadré.. Quand tu vois la fête à Lille, ça fout bien les boules quand même... Le 27/05/2021 à 20:13, Julien81 a dit : C est 2023 plutôt non ?? Il ne faut pas attendre 2023 je pense vu le nombre de fin de contrats. Le 27/05/2021 à 20:13, Julien81 a dit : C est 2023 plutôt non ?? Il ne faut pas attendre 2023 je pense vu le nombre de fin de contrats. 4 Lien vers le commentaire
Beau-jeu-laid Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 Il y a 1 heure, Keke a dit : Sinon la saison prochaine, il va falloir dégainer les prolongations... Tout le monde est en fin de contrat en même temps. Oui c'est clair Les joueurs qui voudront rester prolongeront rapidement Les autres on va serrer les fesses. Lien vers le commentaire
fred02 Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 Il y a 1 heure, Keke a dit : Sinon la saison prochaine, il va falloir dégainer les prolongations... Tout le monde est en fin de contrat en même temps. On n'a pas mal de mec enfin de contrat seulement en 2023. J'avais mis l'équipe qu'on pourrait faire dès maintenant et c'était plutôt pas mal. Lien vers le commentaire
fanofnumber10 Posté(e) 27 mai 2021 Partager Posté(e) 27 mai 2021 Il y a 4 heures, fred02 a dit : Le voilà de retoooouuuuur, le graannnnd, le merveilleeeeuuuux fanofnumber10 !!! Toujours prêt à dégainer la cane à pêche🎣. Merci pour cette intervention si passionnante. je ne vois pas pourquoi tu nous parles de volatiles et pigeon aurait été plus judicieux Lien vers le commentaire
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