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LE rugby : sport trop dangereux ?


sauce

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Il y a 7 heures, Saint Thomas ST a dit :

On ne peut plus parler de circonstances particulières ou de fait de jeu désormais. 

 

Qu'on le veuille ou non, le rugby à XV va devoir évoluer, sous peine de disparaître. 

 

Aujourd'hui, ce sport peut tuer. 

Condoléances à la famille, à ses proches et au club.

 

Il va surtout falloir être conscient que le rugby est un sport dangereux qui peut tuer.

Après la formule 1, le Dakar et autres sports auto et moto, le ski de descente sont encore plus dangereux, ils ont déjà tué plusieurs fois, et ils se pratiquent quand même. 

Que faire ?

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Saint Thomas ST
Le Stade Français a annoncé hier soir le décès de son troisième ligne Espoir, victime lors d'un match d’une fracture cervicale ayant entraîné un arrêt cardiaque et une anoxie cérébrale.

Hier, en début de soirée, le Stade Français a annoncé la mort de Nicolas Chauvin, jeune troisième-ligne du club de dix-neuf ans, dans un communiqué publié sur son site officiel. « C’est avec une immense tristesse que le Stade Français Paris fait part du décès de Nicolas Chauvin, jeune Espoirs du club, qui s’est éteint ce soir (hier soir) au CHU Pellegrin de Bordeaux. À la suite d’un accident lors du match Espoirs à Bègles, Nicolas a été victime d’un traumatisme cervical qui a occasionné un arrêt cardiaque et une anoxie cérébrale (privation de l’apport d’oxygène au cerveau). » Le premier communiqué publié lundi en fin d’après-midi par le club de la capitale, précisant que Nicolas Chauvin était « en réanimation, dans un état grave », laissait déjà craindre le pire. Malheureusement, la triste nouvelle, tant redoutée, est tombée.

Le drame s’est déroulé dimanche sur la pelouse du stade Moga de Bègles lors d’une rencontre du Championnat Espoirs entre l’UBB et le Stade Français. À la septième minute de jeu, alors qu’il était en possession du ballon dans une position légèrement fléchie, Nicolas Chauvin a subi un double plaquage, l’entraînant violemment au sol. L’arbitre de la rencontre, Adrien Marbot, a aussitôt arrêté la rencontre. Le troisième-ligne stadiste demeurait inconscient et son pouls s’est affaibli peu à peu. Le médecin du club de l’UBB, le SAMU et les pompiers se sont alors relayés pour lui pratiquer un massage cardiaque. Ce n’est qu’au bout de dix-huit minutes que le joueur originaire de Champigny-sur-Marne a retrouvé un rythme cardiaque normal. Il a été transféré dans la foulée au CHU Pellegrin de Bordeaux où une fracture de la deuxième cervicale est diagnostiquée. Opéré en urgence (une vis lui est posée), il est plongé dans un coma artificiel.

Prévenu par téléphone, son père est arrivé à son chevet dans la soirée, rejoint par Pascal Papé, le directeur du centre de formation du club parisien, venu pour apporter tout son soutien à la famille du joueur. Lundi, Xavier Perron, un des entraîneurs du centre de formation, a lui aussi rallié Bordeaux avant que Roger Boutonnet, le président de l’Association du Stade Français, ne les rejoigne mardi.

De nombreux messages de condoléances sur les réseaux sociaux

La mort de Nicolas Chauvin intervient quatre mois après celle de Louis Fajfrowski (21 ans), le 10 août, lors d’un match amical entre son club d’Aurillac (Pro D 2) et Rodez (Fédérale 1), lui aussi à la suite d’un plaquage. L’autopsie du corps du trois-quarts centre avait conclu à une mort accidentelle : il était décédé des suites de la violence du choc reçu lors du plaquage (commotion thoracique), ce qui avait entraîné une fibrillation à effet létal et donc un arrêt du cœur. La mort de Nicolas Chauvin est différente. Le choc, très violent, a entraîné une fracture de la deuxième cervicale, qui a elle-même entraîné un arrêt cardiaque et une anoxie cérébrale.

Hier soir, le choc était immense. Au Stade Français bien sûr où, dès le drame dimanche, une cellule psychologique avait été mise en place (comme à l'UBB). Mais, au delà, c'est tout le rugby français, meurtri, qui exprimait sa douleur. De nombreux messages ont ainsi été postés sur les réseaux sociaux dont notamment celui de Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby, adressant ses « plus sincères et profondes condoléances à la famille de Nicolas » « Il restera à jamais gravé dans la mémoire du rugby français. » « Solidarité de la Fédération et de l’ensemble de la famille du rugby », a-t-il ajouté.

L’Équipe présente également ses plus sincères condoléances à la famille de Nicolas Chauvin, ses proches, ses encadrants, ses coéquipiers et son club. É

LA RENCONTRE CONTRE LES OSPREYS MAINTENUE Face à la tragédie qui touche le club parisien, la question de la tenue de la rencontre de Challenge européen entre le Stade Français et les Gallois des Ospreys se posait hier. Mais le club a confirmé que le match ne serait pas reporté. Il aura lieu demain à 20h45 au stade Jean-Bouin.

Les arbitres appelés à être plus vigilants

Quelques heures avant l'annonce du décès de Nicolas Chauvin, la Direction technique nationale de l'arbitrage (DTNA) a rappelé aux arbitres du secteur amateur que les plaquages dangereux devaient être lourdement sanctionnés. Le DTN adjoint, Franck Maciello, a adressé un e-mail aux arbitres concernés, montage vidéo à l'appui : « La triste actualité de ce week-end doit nous inciter à redoubler de vigilance lors de l'arbitrage des phases de plaquage. Une réponse ferme aux comportements déviants est de notre contribution pour espérer un changement d'attitudes », est-il écrit en préambule. Le point d'impact des plaquages, leur force et leur intensité ainsi que l'intention du joueur sont autant de critères à analyser, est-il rappelé. « Mais il ne suffit pas d'analyser, vous devez décider ! Toutes ces percussions (nous ne pouvons pas nommer cela plaquages) doivent être arbitrées sans faiblesse. Il est rappelé que la ligne au-dessus des épaules est inviolable ! votre décision ne doit pas se négocier ! est-il écrit.

Les rencontres concernées sont celles des catégories Espoirs, juniors, cadets ainsi que les Fédérale 1, 2 et 3, mais aussi le Top 16 féminin.

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C'est vraiment horrible... :cray:

Pensées à la famille du joueur et aux coéquipiers et adversaires qui ont assisté à cette tragédie.

 

J'aimerai savoir si le rugby tue ou blesse gravement davantage qu'avant ou si c'est juste plus médiatisé. 

Dans tous les cas, il va vraiment falloir que ce sport de percussion redevienne un sport de plaquage.

Modifié par Gabi
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Il va falloir aussi que les éducateurs ré-apprennent aux enfants à se protéger des placages. Raffut, protection bras plié, ballon porté par le bras opposé au placage et tout et tout.

Il faut en terminer avec ses contacts "Andreu" tête baissé dans les défenseurs.

Si il faut tout à fait sanctionner les placages hauts, il faut aussi punir les percussion tête en bas.

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il y a 3 minutes, tire-bouchon a dit :

Il va falloir aussi que les éducateurs ré-apprennent aux enfants à se protéger des placages. Raffut, protection bras plié, ballon porté par le bras opposé au placage et tout et tout.

Il faut en terminer avec ses contacts "Andreu" tête baissé dans les défenseurs.

Si il faut tout à fait sanctionner les placages hauts, il faut aussi punir les percussion tête en bas.

On connait les circonstances du drame ?

Il s'est baissé au moment du plaquage ?

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Il y a 2 heures, Gabi a dit :

On connait les circonstances du drame ?

Il s'est baissé au moment du plaquage ?

 

Visiblement il était baissé suite a une passe dans les chaussettes.

 

Il n'a rien pu faire que de subir les impacts

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Il y a 9 heures, Gabi a dit :

J'aimerai savoir si le rugby tue ou blesse gravement davantage qu'avant ou si c'est juste plus médiatisé. 

 

De memoire, au début des années 2000 quand la license a doublé voir triplé a cause de la prime d’assurance, la GMF indiquait qu’il y avait 1 à 2 morts par an. A cette époque tous les accidents venaient soit des mêlées soit des rucks, toujours de memoire jamais sur plaquage. Les régles ont évolué (limitation de l’impact en mêlée, interdiction de passer le ballon entre les jambes dans les rucks...) en bien je pense mais je ne connais pas les statistiques. Donc, pour en revenir à ta question, je pense que les accidents sont plus mediatisés maintenant mais surtout que les conditions dans lesquelles ils arrivent ont évolué, aux instances de faire évoluer les régles en conséquance. 

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Dans le journal le Monde Reaction d'un toubib qui fait froid dans le dos...

Après la mort du jeune Nicolas Chauvin, Jean Chazal, doyen honoraire de la faculté de médecine de Clermont-Ferrand, estime que le rugby doit s’attaquer à la réglementation des plaquages.

Quatre mois après la disparition de Louis Fajfrowski, le rugby pleure à nouveau l’un des siens. Mercredi 12 décembre au soir, le club du Stade français a annoncé le décès de Nicolas Chauvin, 19 ans : le jeune homme est mort au centre hospitalier universitaire de Bordeaux. Trois jours plus tôt, il y avait été admis en réanimation après avoir subi un plaquage par deux adversaires lors d’un match contre l’équipe de Bordeaux-Bègles, dans la catégorie Espoirs (réservée aux moins de 23 ans).

Ce nouveau drame relance le débat sur la santé des joueurs et la violence dans le rugby. Une question de santé publique, selon le doyen honoraire de la faculté de médecine de Clermont-Ferrand et grand habitué du rugby français, Jean Chazal, qui estime que ce sport va notamment devoir « légiférer » sur les plaquages.

Comment expliquer ces deux drames en à peine quatre moins ?

On a déjà parlé des commotions cérébrales dans le rugby, de ces chocs violents qui ébranlent le cerveau. Mais il s’agit de l’arbre qui cache la forêt ! Le rugby, tel qu’il se pratique aujourd’hui, expose aussi d’autres viscères de notre organisme.

La violence de chocs au niveau de la cage thoracique peut entraîner des commotions cardiaques, par exemple, avec troubles de fibrillation ventriculaire. De façon sous-jacente, les chocs peuvent également toucher le foie, la rate ou les reins.

Nicolas Chauvin est mort après « un traumatisme cervical qui a occasionné un arrêt cardiaque et une anoxie cérébrale », selon son club.

Ce choc est le résultat d’une extrême violence. La colonne cervicale est une sorte de tuteur, soumis à des milliers de mouvements dans une journée. C’est un « tuteur » entre le poids que pèse notre tête et le corset rigide qu’est notre cage thoracique. Il est fait pour supporter des traumatismes, mais jusqu’à un certain point.

Ce jeune joueur a subi une « fracture C2 », une fracture de la deuxième vertèbre cervicale. « La fracture du pendu », selon l’expression, toujours effrayante à dire…

On voyait surtout ce traumatisme cervical, autrefois, dans la traumatologie des accidents de la route.

Une analogie avec les accidents de voitures vous paraît-elle possible ?

Pour protéger les motards et les automobilistes, pour réduire le nombre de morts sur la route, il y a eu toute une éducation, une réglementation, des protocoles : des casques pour les motos, des airbags pour les voitures, des limitations de vitesse.

Selon moi, au rugby, le problème reste à résoudre. Il faut d’abord éduquer les joueurs. Le rugby a longtemps demandé aux joueurs de chercher la porte ouverte, d’éviter les autres joueurs pour avancer.

Maintenant, l’augmentation des gabarits a fait qu’au lieu de chercher la porte ouverte, les joueurs se jettent dans le mur, ils cherchent à exploser la cloison !

En août, la mort de Louis Fajfrowski avait déjà suscité ces réflexions.

Il faut une prise de conscience pour mettre les réflexions sur la table. On a pris la mesure de la catastrophe, mais maintenant, on va devoir expliquer ce qu’il se passe.

On pourrait faire une sorte de « Grenelle » en présence des ministères du sport et de la santé. Sans langue de bois. Avec des spécialistes indépendants. Mais aussi des joueurs, des entraîneurs, des présidents, des parents, des journalistes…

Ce genre de réunion peut-être réellement avoir de l’effet ?

Il va aussi falloir légiférer. On peut se servir de l’exemple des mêlées. A une époque, les mêlées causaient beaucoup d’accidents rendant les joueurs tétraplégiques. Or, on les a réglementées, on a travaillé là-dessus.

Maintenant, la Fédération française et la Ligue nationale de rugby vont devoir travailler sur la violence des contacts, notamment des plaquages.

Bien sûr qu’il y a toujours eu des commotions, mais elles restaient moindres.

Ces questions vous paraissent-elles encore plus urgentes en France que dans les autres pays de rugby ?

Le problème dépasse la France. Mais je note qu’ici, on observe deux morts en quatre mois. Et même trois, si l’on ajoute le jeune joueur de Billon mort en mai (au lendemain d’un match amateur, là encore après un plaquage, à 17 ans

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Pour moi overdose. J'ai honte d'aimer encore ce sport, 

 

Mais je veux me battre pour qu Il change.

 

Gilets noirs pour Asm Toulouse et banderoles explicites.

 

STOP TROP C EST TROP

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Il y a 4 heures, RMP a dit :

 

De memoire, au début des années 2000 quand la license a doublé voir triplé a cause de la prime d’assurance, la GMF indiquait qu’il y avait 1 à 2 morts par an. A cette époque tous les accidents venaient soit des mêlées soit des rucks, toujours de memoire jamais sur plaquage. Les régles ont évolué (limitation de l’impact en mêlée, interdiction de passer le ballon entre les jambes dans les rucks...) en bien je pense mais je ne connais pas les statistiques. Donc, pour en revenir à ta question, je pense que les accidents sont plus mediatisés maintenant mais surtout que les conditions dans lesquelles ils arrivent ont évolué, aux instances de faire évoluer les régles en conséquance. 

 

Oups, en lisant l’article de Jean Chazal je me rend compte de mon erreur: début des années 2000 il y avait 1 à 2 tetraplegiques pas an et non décés. 

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Il me semble bien qu'un joueur était décédé sur placage dans les années 30 en championnat de France.

Mais deux joueurs qui décèdent à 4 mois d'intervalle, je pense que c'est totalement inédit.

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le zèbre aux courges
Il y a 6 heures, Papalou a dit :

Il me semble bien qu'un joueur était décédé sur placage dans les années 30 en championnat de France.

Mais deux joueurs qui décèdent à 4 mois d'intervalle, je pense que c'est totalement inédit.

Ça peut aussi être la loi des séries. Tu n'as pas d'accident d'avions pendant 5 ans et d'un coup tu en as 3 en 6 mois. 

Très triste en tout cas.

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Saint Thomas ST
il y a 33 minutes, Zuzu31 a dit :

 

Mouais, je sais pas si un journal qui s'appelle Lacroix est le plus objectif ?

Modifié par Saint Thomas ST
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il y a 30 minutes, Saint Thomas ST a dit :

 

Mouais, je sais pas si un journal qui s'appelle Lacroix est le plus objectif ?

là, tu aurais pu t'abstenir.

Ce serait drôle dans un autre contexte.

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il y a 21 minutes, Raphaelle a dit :

là, tu aurais pu t'abstenir.

Ce serait drôle dans un autre contexte.

 

Je ne vois pas ce qui est choquant. Merci de nous communiquer tes critères en matière d'humour afin que l'on puisse s'ajuster.

Modifié par tropézien
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il y a 19 minutes, Raphaelle a dit :

là, tu aurais pu t'abstenir.

Ce serait drôle dans un autre contexte.

je te trouve limite censure sur le coup ma Raphie chérie.

Je vais mettre ça sur le compte de l' épluchage des oignons. :P

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Mouaif.

 

Qu'il y ait un problème spécifique au rugby d'aujourd'hui, avec des tonnages plus importants et des placages dangereux, je veux bien. Un placage cathédrale, le coup de la corde à linge c'est hyper dangereux, on a pris des mesures. Un joueur massif lancé à balle même sur un première ligne ça peut faire du dégât. Ceci dit ce qui tue ça me semble surtout être la faute à pas de chance. Le gamin cette semaine, là, à qui la faute ? Il prend un placage au moment où il réceptionne une passe en se baissant, il est touché au mauvais endroit au mauvais moment et ça se passe mal niveau réaction du corps. Ce genre de choses, à part interdire tout contact, je vois pas vraiment comment l'éviter. Et on voit bien qu'au foot, alors qu'il n'y a pas de contact on a quand même plusieurs morts par an par des arrêts cardiaques, parce que le corps (même bien préparé) n,'est pas forcément adapté à la pratique du haut niveau. Un handballer peut prendre un mauvais coup à la rate et faire un arrêt même après prise en charge.

Je suis pour limiter les risques hein, adapter les lois du jeu, mieux former les joueurs à se protéger tout en jouant quand même et tout, mais à partir du moment où tu fais subir des choses à ton corps le risque zéro n'existe pas. Comme tu auras beau limiter la vitesse en bagnole, obliger à porter une ceinture, tu n'es jamais à l'abri d'un accident qui tourne mal.

 

La deuxième chose c'est à propos du Stade : on fait jouer des gabarits plus modestes et des joueurs rapides plus que bodybuildés mais ce qui fait la spécificité de notre jeu en ce moment c'est pas tant l'évitement que les passes après contact et la circulation de balle à tout prix. On le voit bien avec l'essai de Kolbe contre les wasps, il n'évite pas, il cherche à fixer les deux défenseurs pour ouvrir une brèche ; dans ce cas ça penche en sa faveur et il peut passer tout seul mais il n'a pas cherché l'évitement à tout prix. D'autant qu'à côté de ces joueurs on embauche quand même des masses sur d'autres postes, Kaino ou Tekori ils sont pas là pour faire dans la finesse.

Et de toute façons les crochets c'est bien mais ça fait exponentiellement augmenter les blessures graves aux genoux, c'est pas la panacée non plus.

Modifié par cKei
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il y a 22 minutes, tire-bouchon a dit :

je te trouve limite censure sur le coup ma Raphie chérie.

Je vais mettre ça sur le compte de l' épluchage des oignons. :P

Saint Thomas ST fait beaucoup de jeux de mots, souvent, presque toujours, très bons et très drôles. 

On en a déjà parlé ici, je pense qu'on ne peut pas rire de tout. Là on parle de morts dans le rugby. 

Le jeu de mots de Saint Thomas ST sur un autre sujet rugby aurait été excellent. Là, il est juste pas bien placé. 

Un gars de 18 ans est mort ....

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je comprend trés bien.

ce n' est pas réjouissant du tout quand un gamin de 18a disparaît. Quelles qu' en soient les circonstances.

Mais ST² ne pensait certainement à ce jeune rugyman.

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Saint Thomas ST
il y a 10 minutes, Raphaelle a dit :

Saint Thomas ST fait beaucoup de jeux de mots, souvent, presque toujours, très bons et très drôles. 

On en a déjà parlé ici, je pense qu'on ne peut pas rire de tout. Là on parle de morts dans le rugby. 

Le jeu de mots de Saint Thomas ST sur un autre sujet rugby aurait été excellent. Là, il est juste pas bien placé. 

Un gars de 18 ans est mort ....

 

Le sujet avait dérivé sur les bonnes pratiques pour préserver les joueurs (l'itw de Mola, les règles du jeu, etc.), il n'était plus directement lié à la mort du joueur.

 

Mais je ferai quand même plus attention à l'avenir.

 

Modifié par Saint Thomas ST
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Il y a 2 heures, Saint Thomas ST a dit :

 

Le sujet avait dérivé sur les bonnes pratiques pour préserver les joueurs (l'itw de Mola, les règles du jeu, etc.), il n'était plus directement lié à la mort du joueur.

 

Mais je ferai quand même plus attention à l'avenir.

 

 

Là il n’y a pas de soucis 

 

Ton jeu de mot sur Lacroix n’est pas bien méchant et sans lien avec cette horrible nouvelle

 

Pour améliorer la situation, pourquoi pas n’autoriser que des placages aux jambes ? il vaut mieux avoir des dommages aux jambes plutôt que des risques mortelles

 

Si l’on veut être extrémiste alors fixons un poids limite pour les arrières et un autre pour les avants

 

Dans tous les cas, il faut vraiment changer quelque chose et arrêter de s’extasier sur des placages puissants .. qui à répétition provoquent des troubles à la retraite des joueurs

 

Et surtout revenir à l’esprit du rugby qui veut que chaque gabarit à sa place ... avec des limites afin de protéger les joueurs 

 

perso je suis d’accord avec Mola

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Les pros ne savent pas plaquer aux jambes , attention à mettre la tête du bon côté sinon va y avoir d'autres commotions .

Modifié par BOURRIN
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il y a 4 minutes, BOURRIN a dit :

Les pros ne savent pas plaquer aux jambes , attention à mettre la tête du bon côté sinon va y avoir d'autres commotions .

 

hé oui ... c’est vrai

 

c’est compliqué ..

 

Il faut aussi améliorer la technique de placage ...

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il y a 54 minutes, BOURRIN a dit :

Les pros ne savent pas plaquer aux jambes , attention à mettre la tête du bon côté sinon va y avoir d'autres commotions .

Exact. Voir Ezeala.

Voir école de rugby. Car il continue à plaquer comme un cochon malgré son accident.

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Il y a 3 heures, MikaCuba a dit :

 

Là il n’y a pas de soucis 

 

Ton jeu de mot sur Lacroix n’est pas bien méchant et sans lien avec cette horrible nouvelle

 

Pour améliorer la situation, pourquoi pas n’autoriser que des placages aux jambes ? il vaut mieux avoir des dommages aux jambes plutôt que des risques mortelles

 

Si l’on veut être extrémiste alors fixons un poids limite pour les arrières et un autre pour les avants

 

Dans tous les cas, il faut vraiment changer quelque chose et arrêter de s’extasier sur des placages puissants .. qui à répétition provoquent des troubles à la retraite des joueurs

 

Et surtout revenir à l’esprit du rugby qui veut que chaque gabarit à sa place ... avec des limites afin de protéger les joueurs 

 

perso je suis d’accord avec Mola

les plaquages puissants, ce n'est pas nouveau : d'où est-ce que Chabal tient sa notoriété et sa carrière de star des abris-bus ? Ce n'est pas d'une cartouche qu'il avait mis en Nouvelle-Zélande ? 

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Vous parlez de plaquage et de plaqueur  mais vous oubliez le porteur du ballon.

Percuter tête en avant (au lieu de mettre l'épaule) est banale.

A l'arrivée, vu que l'attaquant se baisse au dernier moment, c'est le plaqueur qui est toujours sanctionné (pour plaquage haut) mais on devrait maintenant sanctionner le plaqué qui se sert de sa tête comme d'un bélier.

 

De toute façon, on traine , on retarde l'échéance mais il viendra le moment où  le plaquage au dessus des tetons voire de la taille sera interdit.

 

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il y a 36 minutes, Gabi a dit :

Vous parlez de plaquage et de plaqueur  mais vous oubliez le porteur du ballon.

Percuter tête en avant (au lieu de mettre l'épaule) est banale.

A l'arrivée, vu que l'attaquant se baisse au dernier moment, c'est le plaqueur qui est toujours sanctionné (pour plaquage haut) mais on devrait maintenant sanctionner le plaqué qui se sert de sa tête comme d'un bélier.

 

De toute façon, on traine , on retarde l'échéance mais il viendra le moment où  le plaquage au dessus des tetons voire de la taille sera interdit.

 

Je pense que l'on se trompe de cheval de bataille , Avant ce genre de placage à hauteur d'épaule ou au dessus des épaules , même si dangereux , il n"y avait jamais de blessés ,ou de blessures graves  

La chose que l'on doit éradiquer , c'est le dopage , les gars sont body buildés , pour la plupart de la tête au pied , et c'est la surpuissance de ces joueurs , qui est destructrice ...

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il y a 2 minutes, BOURRIN a dit :

Et puis qu’est ce que c’est magnifique un plaquage aux jambes bien réalisé .

Et le haut du corps est libre , pour un éventuel Off Load , il faut "coffrer" le joueur , pour éviter qu'il fasse jouer après 

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Merci t’es gentil j’ai 52 ans et j’ai vu quelques matchs de rugby .

Et puis des ofmachin comme tu dis ça laissera le jeu d’attaque .

voila moi aussi je peux te donner une leçon de rugby .

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il y a 6 minutes, BOURRIN a dit :

Et puis qu’est ce que c’est magnifique un plaquage aux jambes bien réalisé .

 

Fritz était un spécialiste du placage aux chevilles sur défense glissée, un régal à voir, surtout quand il enchaînait avec remise sur les appuis et grattage dans les règles

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il y a 3 minutes, BOURRIN a dit :

Merci t’es gentil j’ai 52 ans et j’ai vu quelques matchs de rugby .

Et puis des ofmachin comme tu dis ça laissera le jeu d’attaque .

voila moi aussi je peux te donner une leçon de rugby .

Merci , mais j'ai quasi le même age, et j'ai joué aussi …. 

Un placage aux jambes , peut être aussi dangereux , si le plaqueur se prend se prend les genoux dans la tronche :whist:

Et vu que l'on n'apprend que très peu à plaquer correctement dans nos CDF , ça peut faire aussi de graves blessures 

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8 hours ago, Saint Thomas ST said:

 

Le sujet avait dérivé sur les bonnes pratiques pour préserver les joueurs (l'itw de Mola, les règles du jeu, etc.), il n'était plus directement lié à la mort du joueur.

 

Mais je ferai quand même plus attention à l'avenir.

 

 

Mets-toi à genoux et excuse-toi immédiatement.

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Saint Thomas ST
il y a 8 minutes, Colza Nostra a dit :

 

Mets-toi à genoux et excuse-toi immédiatement.

??????

 

:worthy::worthy::worthy::worthy::worthy::worthy::worthy:

 

Mais j'ai eu en MP un échange intéressant avec Raphaëlle sur l'humour, ses limites, Desproges, la chronique matitudinale de François Morel, tout va bien, nous sommes en phase. 

 

Outre les 3 pâtre nôtres, je tournerai toutefois à l'avenir 7 fois mon pouce dans la main avant de poster. Un peu comme Burns dans l'en-but.

 

Ou comme Baille dans l'en-but Clermontois la semaine prochaine. :happy_dance:

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3 minutes ago, Saint Thomas ST said:

Mais j'ai eu en MP un échange intéressant avec Raphaëlle sur l'humour

 

Tu en fais trop là.

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Saint Thomas ST
il y a 16 minutes, Colza Nostra a dit :

 

Tu en fais trop là.

 

Tu flagornes.

Je te soupçonne en retour d'avoir trouvé finaud un message de Bourrin. 

Jusqu'où est-il permis d'aller trop loin ? 

Vaste question, dirait Mongénéral.

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3 minutes ago, Saint Thomas ST said:

Jusqu'où est-il permis d'aller trop loin ? 

 

Au chevalard c’est no limit.

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Saint Thomas ST
il y a 7 minutes, Colza Nostra a dit :

 

Au chevalard c’est no limit.

 

Je comprends mieux l'attrait du Chevalard jusque dans les plus hautes "sphères" .... (sans mauvais jeu de mots, no offense)

 

https://www.capital.fr/economie-politique/sky-is-the-limit-assure-emmanuel-macron-1164426

Modifié par Saint Thomas ST
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Le ‎13‎/‎12‎/‎2018 à 08:30, Saint Thomas ST a dit :
Le Stade Français a annoncé hier soir le décès de son troisième ligne Espoir, victime lors d'un match d’une fracture cervicale ayant entraîné un arrêt cardiaque et une anoxie cérébrale.

Hier, en début de soirée, le Stade Français a annoncé la mort de Nicolas Chauvin, jeune troisième-ligne du club de dix-neuf ans, dans un communiqué publié sur son site officiel. « C’est avec une immense tristesse que le Stade Français Paris fait part du décès de Nicolas Chauvin, jeune Espoirs du club, qui s’est éteint ce soir (hier soir) au CHU Pellegrin de Bordeaux. À la suite d’un accident lors du match Espoirs à Bègles, Nicolas a été victime d’un traumatisme cervical qui a occasionné un arrêt cardiaque et une anoxie cérébrale (privation de l’apport d’oxygène au cerveau). » Le premier communiqué publié lundi en fin d’après-midi par le club de la capitale, précisant que Nicolas Chauvin était « en réanimation, dans un état grave », laissait déjà craindre le pire. Malheureusement, la triste nouvelle, tant redoutée, est tombée.

Le drame s’est déroulé dimanche sur la pelouse du stade Moga de Bègles lors d’une rencontre du Championnat Espoirs entre l’UBB et le Stade Français. À la septième minute de jeu, alors qu’il était en possession du ballon dans une position légèrement fléchie, Nicolas Chauvin a subi un double plaquage, l’entraînant violemment au sol. L’arbitre de la rencontre, Adrien Marbot, a aussitôt arrêté la rencontre. Le troisième-ligne stadiste demeurait inconscient et son pouls s’est affaibli peu à peu. Le médecin du club de l’UBB, le SAMU et les pompiers se sont alors relayés pour lui pratiquer un massage cardiaque. Ce n’est qu’au bout de dix-huit minutes que le joueur originaire de Champigny-sur-Marne a retrouvé un rythme cardiaque normal. Il a été transféré dans la foulée au CHU Pellegrin de Bordeaux où une fracture de la deuxième cervicale est diagnostiquée. Opéré en urgence (une vis lui est posée), il est plongé dans un coma artificiel.

Prévenu par téléphone, son père est arrivé à son chevet dans la soirée, rejoint par Pascal Papé, le directeur du centre de formation du club parisien, venu pour apporter tout son soutien à la famille du joueur. Lundi, Xavier Perron, un des entraîneurs du centre de formation, a lui aussi rallié Bordeaux avant que Roger Boutonnet, le président de l’Association du Stade Français, ne les rejoigne mardi.

De nombreux messages de condoléances sur les réseaux sociaux

La mort de Nicolas Chauvin intervient quatre mois après celle de Louis Fajfrowski (21 ans), le 10 août, lors d’un match amical entre son club d’Aurillac (Pro D 2) et Rodez (Fédérale 1), lui aussi à la suite d’un plaquage. L’autopsie du corps du trois-quarts centre avait conclu à une mort accidentelle : il était décédé des suites de la violence du choc reçu lors du plaquage (commotion thoracique), ce qui avait entraîné une fibrillation à effet létal et donc un arrêt du cœur. La mort de Nicolas Chauvin est différente. Le choc, très violent, a entraîné une fracture de la deuxième cervicale, qui a elle-même entraîné un arrêt cardiaque et une anoxie cérébrale.

Hier soir, le choc était immense. Au Stade Français bien sûr où, dès le drame dimanche, une cellule psychologique avait été mise en place (comme à l'UBB). Mais, au delà, c'est tout le rugby français, meurtri, qui exprimait sa douleur. De nombreux messages ont ainsi été postés sur les réseaux sociaux dont notamment celui de Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby, adressant ses « plus sincères et profondes condoléances à la famille de Nicolas » « Il restera à jamais gravé dans la mémoire du rugby français. » « Solidarité de la Fédération et de l’ensemble de la famille du rugby », a-t-il ajouté.

L’Équipe présente également ses plus sincères condoléances à la famille de Nicolas Chauvin, ses proches, ses encadrants, ses coéquipiers et son club. É

LA RENCONTRE CONTRE LES OSPREYS MAINTENUE Face à la tragédie qui touche le club parisien, la question de la tenue de la rencontre de Challenge européen entre le Stade Français et les Gallois des Ospreys se posait hier. Mais le club a confirmé que le match ne serait pas reporté. Il aura lieu demain à 20h45 au stade Jean-Bouin.

Les arbitres appelés à être plus vigilants

Quelques heures avant l'annonce du décès de Nicolas Chauvin, la Direction technique nationale de l'arbitrage (DTNA) a rappelé aux arbitres du secteur amateur que les plaquages dangereux devaient être lourdement sanctionnés. Le DTN adjoint, Franck Maciello, a adressé un e-mail aux arbitres concernés, montage vidéo à l'appui : « La triste actualité de ce week-end doit nous inciter à redoubler de vigilance lors de l'arbitrage des phases de plaquage. Une réponse ferme aux comportements déviants est de notre contribution pour espérer un changement d'attitudes », est-il écrit en préambule. Le point d'impact des plaquages, leur force et leur intensité ainsi que l'intention du joueur sont autant de critères à analyser, est-il rappelé. « Mais il ne suffit pas d'analyser, vous devez décider ! Toutes ces percussions (nous ne pouvons pas nommer cela plaquages) doivent être arbitrées sans faiblesse. Il est rappelé que la ligne au-dessus des épaules est inviolable ! votre décision ne doit pas se négocier ! est-il écrit.

Les rencontres concernées sont celles des catégories Espoirs, juniors, cadets ainsi que les Fédérale 1, 2 et 3, mais aussi le Top 16 féminin.

Quelle tristesse

Un peu coupe du monde par le boulot j'avais loupé cette triste nouvelle...

Toutes mes pensées a la famille et a ses coéquipiers

je n'arrives pas à trouver les mots devant cette tragédie devant ce qui touche notre sport qui ne devrait être qu'un jeu ...

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Saint Thomas ST
il y a 3 minutes, Colza Nostra a dit :

Macron est effectivement un adepte des pratiques chevalardesques.

 

Il porte souvent son ben à la cheville.

 

Espérons que ces dernières dégonfleront bientôt, à la mesure du melon de certains, ici-même.

 

La survie du Chevalard (et du ben...) en dépendent.

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le zèbre aux courges
Il y a 3 heures, Gabi a dit :

Vous parlez de plaquage et de plaqueur  mais vous oubliez le porteur du ballon.

Percuter tête en avant (au lieu de mettre l'épaule) est banale.

A l'arrivée, vu que l'attaquant se baisse au dernier moment, c'est le plaqueur qui est toujours sanctionné (pour plaquage haut) mais on devrait maintenant sanctionner le plaqué qui se sert de sa tête comme d'un bélier.

 

 

C'est clair qu'on voit très souvent des charges têtes baissées le corp limite cassé en 2. Pour le plaqueur le placage à la tête en exagèrent est quasi la seule possibilité de placage. On veut tous ici sanctionner maintenant les charges aux coudes pour protéger le defenseur. Mais avec une charge tête en avant tu mets aussi un joueur en danger, toi. Donc ça devrait être sanctionné. 

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