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Créons Un nouveau championnat


MikaCuba

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À vos crayons ...

Couchez vos idées pour sauver le rugby ...

 

Voici la mienne:

je propose qu’on crée un autre mini championnat A sans limitation de masse salariale mais pour 5 clubs max donc juste pour le SF, le Lou, Montpellier, le racing et Pau aujourd’hui 

 

Puis on crée le championnat B pour tous les autres « petits » clubs donc y compris Toulon, ASM, ST et CO  avec 20 clubs et avec salary cap + gentlemen agreement entres les présidents de ces clubs pour les transferts

 

On laisse la Hcup aux 3 premiers des 2 championnats 

 

Et bizarrement on verra :

-que le championnat B sera + technique et spectaculaire que le A

-que l’EDF ira puiser dans le B à MT

- que les 3 clubs du championnat B auront au moins d’aussi bons résultats que ceux du A en Hcup

 

Comme ça les mécènes seront heureux avec leur joujou et tous les supporters des autres clubs aussi car le nombre de bons joueurs français sera très rapidement supérieurs dans le championnat B, le A étant restreint aux milliardaires et à 5 clubs

 

PS: si un club se débarrasse de son mécène, il est bien sure accepté en championnat B

 

Allez ... à la chasse aux mécènes faux bienfaiteurs du rugby !!!

 

Et dans quelques années on aura compris que le championnat A sert à rien

 

#Poussonslesystèmeàsonparoxysmededébilité !

 

Marre que la rubrique transfert soit + lu que les autres topics parlant de rugby

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le zèbre aux courges

Pourquoi le faire en dérision. Le plus simple ligue fermée à 8 ou 10 clubs pouvant ou non fédérer une région. Des sortes de provinces. Et en dessous le vrai championnat de France avec une vingtaine de clubs en 2 poules.

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Pas besoin de créer un autre championnat

Il suffit de confier le contrôle du salary cap à un cabinet de commissaires aux comptes indépendant et on ne parlera plus des clubs de ta poule A

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Et comme dans ce championnat A il faudrait bien un dernier, la presse sportive à sensation aurait tout loisir d'analyser la chute du géant, car le sang à la une, c'est bon pour les ventes. Il suffirait juste de lâcher la bride aux journalistes lassés de passer la pommade aux mécènes ayant du pouvoir dans cette même presse. De toute façon, le public historique du rugby déserterait peu à peu les tribunes de ce championnat, trop prévisible et ne faisant pas rêver les gosses. Les sourires forcés, les interviews complaisantes, l'auto-promotion, la fausse critique, beaucoup de gens se rendent compte que c'est bidon.  On laissera Chabal et JB Lafond à la série A et à ceux qui applaudissent la chasse aux stars, et nous, les sans-grades, on reprendra Guillard. 

Modifié par penjolum
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Il ne fallait pas que le rugby passe professionnel tout simplement. . 

Dire qu il est devenu professionnel à cause d un pari perdu de Murdoch avec un autre  magma de la presse australienne ...  en 1995  

 

Moi je pense qu on peut faire comme dans le Sud  

Un Super Rugby européen 

3 Provinces irlandaises

2  Provinces Galloises 

2 écossaises  

1 Italienne   

6 Provinces anglaises 

6 Provinces françaises  

 

2 poules de 10  

Les 4 premiers de chaque poule  en quart de finale  

Et ainsi de suite 

 

Voilà pour le rugby bling bling. ..  

 

Et donc le plus intéressant  

Un championnat domestique  en 2 poules de 8  

4 premiers de chaque poule en quart. .. 

Et dans ce championnat. .. pas un seul étranger ou jiff étranger ....  

 

Un peu à la mode ITM CUP et la Currie CUP

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il y a 7 minutes, Seynois a dit :

Il ne fallait pas que le rugby passe professionnel tout simplement. . 

Dire qu il est devenu professionnel à cause d un pari perdu de Murdoch avec un autre  magma de la presse australienne ...  en 1995  

 

Moi je pense qu on peut faire comme dans le Sud  

Un Super Rugby européen 

3 Provinces irlandaises

2  Provinces Galloises 

2 écossaises  

1 Italienne   

6 Provinces anglaises 

6 Provinces françaises  

 

2 poules de 10  

Les 4 premiers de chaque poule  en quart de finale  

Et ainsi de suite 

 

Voilà pour le rugby bling bling. ..  

 

Et donc le plus intéressant  

Un championnat domestique  en 2 poules de 8  

4 premiers de chaque poule en quart. .. 

Et dans ce championnat. .. pas un seul étranger ou jiff étranger ....  

 

Un peu à la mode ITM CUP et la Currie CUP

 

donc un Top 16 comme avant mais sans play-off et au niveau européen?

 

Modifié par Tlsefred31
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il y a 1 minute, Tlsefred31 a dit :

 

On revient au Top 16 quoi  la phase play-off en moins.

 

Les meilleurs français seraient dans le championnat super rugby européen  

 

Les jeunes espoirs dans le championnat domestique  

Que 17 matchs maximum  

 

Le Super Rugby européen 

21 matchs  

 

C est ce qui se fait avec réussite chez les Néo Z  et AFS 

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il y a 18 minutes, Julien81 a dit :

Les provinces ne marcheraient pas en France.. Les supporters sont attachés à leur club. Perso une équipe estampillée occitanie, je m en cognerais... 

Championnat domestique qui ne bouge pas. ....  

 

Province que pour un Super Rugby Européen. ..

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il y a 6 minutes, tire-bouchon a dit :

Une province Basque où les joueurs se foutront sur la gueule entre eux au bout d'un 1/4 d' heure ! :P

 

Avec les parents qui rentrent sur le terrain pour "protéger" leur progénitures de 110 kilos

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il y a 3 minutes, Seynois a dit :

Championnat domestique qui ne bouge pas. ....  

 

Province que pour un Super Rugby Européen. ..

Et quels spectateurs iraient voir ça ?? Qui plus est avec un championnat domestique ? Et tu jouerais ou par exemple pour une équipe occitanie ? Montpellier Castres Toulouse Narbonne Perpignan ?? Aucune identité à laquelle se rattacher

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il y a 3 minutes, Julien81 a dit :

Et quels spectateurs iraient voir ça ?? Qui plus est avec un championnat domestique ? Et tu jouerais ou par exemple pour une équipe occitanie ? Montpellier Castres Toulouse Narbonne Perpignan ?? Aucune identité à laquelle se rattacher

6 Régions 

Sud Ouest 

De Toulouse au pays basque en allant jusqu'à Bordeaux  

 

Matchs se jouant à Bordeaux ou à  Toulouse  

 

2 Languedoc Roussillon   

 

Matchs se jouant à Montpellier  

 

3 Région Paca  

Matchs se jouant à Toulon  

 

4 Auvergne  

Matchs se jouant à Clermont Ferrand 

 

5 Rhône Alpes 

Matchs se jouant à Lyon   

 

6 Paris 

Arena ou Jean Bouin  .. 

 

Les provinces c est plus dans le  système anglo saxon 

Il est vrai 

Mais c est un système gagnant. ..

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Je verrai plutôt des équipes départementales du genre:

31 - ST, Colomiers, Blagnac, Saint Gaudens.

81 - CO, Albi, Mazamet, Graulhet, :wacko:

09 - Saint-Girons, Lavelanet, Foix, Pamiers.

 

Je vois déjà une générale entre les 81 et les 09 comme avant ... Lavelanet - Graulhet ou Mazamet - Saint-Girons:ninja:

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il y a 19 minutes, stadeli a dit :

Je verrai plutôt des équipes départementales du genre:

31 - ST, Colomiers, Blagnac, Saint Gaudens.

81 - CO, Albi, Mazamet, Graulhet, :wacko:

09 - Saint-Girons, Lavelanet, Foix, Pamiers.

 

Je vois déjà une générale entre les 81 et les 09 comme avant ... Lavelanet - Graulhet ou Mazamet - Saint-Girons:ninja:

 

Toi tu as envie d'etre persona non grata à Lavaur je pense

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Déjà plus de doublons, ça ferait moins de non-jiff pour combler ces doublons, donc moins besoin de thune.

Rien que ça déjà...

 

M'enfin c'est vachement dur de ne pas faire jouer l'EdF pdt le championnat ! Surtout si on n'essaie même pas.

 

Laporte, Goze et toute la clique, démissions!

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grand schtroumpf 83
il y a 40 minutes, capitole46 a dit :

Déjà plus de doublons, ça ferait moins de non-jiff pour combler ces doublons, donc moins besoin de thune.

Rien que ça déjà...

 

M'enfin c'est vachement dur de ne pas faire jouer l'EdF pdt le championnat ! Surtout si on n'essaie même pas.

 

Laporte, Goze et toute la clique, démissions!

beh là pour le coup, ils essayent carrément  avec leur ligue mondiale ou je sais plus trop quoi.

C'est clair que le top12 n'existera jamais (et cette année, ça nous arrange) La seule solution, c'est de faire moins de matchs internationaux.

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Moins de matches internationaux ???? Et les voyages et banquets pour les "huiles", tu veux faire maigrir Goze toi !

Sans blague, 11 matches par an pour l'EDF c'est débile surtout pour la tournée de juin qui est plutôt une tournante pour les victimes y participant.

 

 

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à l’instant, stadeli a dit :

Moins de matches internationaux ???? Et les voyages et banquets pour les "huiles", tu veux faire maigrir Goze toi !

Sans blague, 11 matches par an pour l'EDF c'est débile surtout pour la tournée de juin qui est plutôt une tournante pour les victimes y participant.

 

 

On ne fait pas la tournée d été  

Les sudistes ne font pas la tournée d automne. ..  

Et comme les fédérations dépendent financièrement pour beaucoup de ces tournées  

Il n'y aura pas de changement. ..

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La ligue double les dotations aux clubs (avec le pognon qu'elle ramasse c'est possible).

On se retrouve avec 60 contrats pro par club et tout est réglé. On peut jouer toute l'année en faisant tourner:shaun:

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Revenons à une qualif des 4 premiers direct en 1/2, et on verra moins d'impasses.

Arrêtons le championnat pendant les périodes internationales, on verra moins d'impasses.

le système du finaliste de ProD2 contre le 13ème du Top14 est une bonne  chose.

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Il y a 3 heures, Julien81 a dit :

Et quels spectateurs iraient voir ça ?? Qui plus est avec un championnat domestique ? Et tu jouerais ou par exemple pour une équipe occitanie ? Montpellier Castres Toulouse Narbonne Perpignan ?? Aucune identité à laquelle se rattacher

Moi j'irai le voir ! Un super rugby européen caler sur celui du sud et tout est régler 

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Ca date de 2017 mais ça reste pertinent dans l'idée d'un Super Rugby d’Europe ?

 

Cet article peut se lire aussi bien comme une tribune que comme une analyse essayant de décrypter le futur du rugby européen et français. Je pars du constat, que je pense beaucoup partagent, que le rugby français est en train de mourir et les mauvais résultats du XV de France ces dernières années mais aussi le manque de joueurs de classe mondiale dans la sélection s’expliquent par un nouveau modèle tiré vers le Top 14, où performance, réussite économique et marketing sportif sont devenus les mots-clefs. Intérêt des clubs avant celui de la sélection nationale, intérêts de la ligue dictée de près ou de loin par les présidents de clubs avant celui de la fédération et des comités. Le rugby français est en fait le seul cas dans la planète rugby à avoir vu sa Fédération dépassée et asphyxiée par la ligue et les clubs. La fusion Stade français-Racing en était la plus belle illustration, et beaucoup l’ont vu. Partout ailleurs, fédérations possèdent le pouvoir politique et donnent le la au jeu. Le Super Rugby – à 18 mais peut-être plus encore à 15 avec les trois pays de base, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie – fonctionne de cette manière depuis le début. C’est le système des fédérations professionnelles : les joueurs possèdent leurs contrats auprès de la fédération et non des clubs. Lorsqu’ils veulent changer de club et/ou venir jouer en Europe, la première étape est de négocier avec la fédération et à ce jeu la NZRFU est reine. La fédération Sud-Af a mis de l’eau dans son vin en permettant à ses joueurs de jouer en Europe tout en étant sélectionnable, ce qui est interdit en Nouvelle-Zélande et en Australie, même si la fédération Aussie (ARU) a émis la possibilité de changer ses règles. Et ça ne vous a pas échappé : les All Blacks sont les meilleurs au niveau international depuis 10 ans maintenant, leurs franchises en Super Rugby également aujourd’hui et la Fédération sait garder ses joueurs clefs tout en favorisant l’émergence de jeunes joueurs prometteurs. Sur le papier et dans la pratique, le système est quasi parfait. Bernard Laporte, nouveau président de la FFR depuis l’automne dernier, a très bien vu l’avantage de ce système et a toujours clamé son intention d’imiter ce qui se faisait de mieux ailleurs. Les contrats professionnels du Super Rugby sont en fait assez proches des « contrats fédéraux » que souhaite Laporte. Le gain financier est énorme et c’est l’autre grand avantage :

« Aujourd’hui, nous donnons 5 millions d’euros à la Ligue. Si on veut une quarantaine de joueurs sous contrat, ça va coûter 12 millions d’euros. Un match supplémentaire contre les Néo-Zélandais, contre l’Afrique du Sud, c’est entre 6 et 8 millions d’euros. C’est fini, c’est financé » selon Laporte. Si l’on peut encore douter sur sa réelle capacité à changer le rugby français, son intention est claire, il affirme « aller jusqu’au bout ».

 

Bernard Laporte, en guerre ouverte avec la LNR de Paul Goze et pour le bien du rugby français.

 

Mais créer un système de franchises, élargie à l’Angleterre, sur le modèle du Super Rugby est l’étape supérieure. Alors évidemment : pourquoi critiquer la fusion Paris-Racing si c’est pour faire la même chose en supprimant des clubs historiques sous une petite poignée de franchises ? Mais créer des franchises ne veut pas dire supprimer le championnat de France et nos clubs ! L’idée est de garder les clubs du Top14 et de Pro D2 mais de créer des franchises régionales – dernier niveau avant l’échelon international – qui dépendront chacune des clubs, qui formeraient leur base de joueurs. Garder des championnats nationaux comme aujourd’hui mais en créer un nouveau, au-dessus. Lyon, Clermont, Brive, Grenoble, Oyonnax ou Bourgoin joueraient contre dans le championnat national mais leurs meilleurs joueurs seraient regroupés dans une méga-franchise. Et ce n’est autre que le fonctionnement du Super Rugby : les provinces d’Auckland, North Harbour et Northland sont opposées en Mitre 10 Cup (le NPC) mais leurs joueurs forment les Blues du Super Rugby, dont certains All Blacks. Ce qui n’empêche pas d’ailleurs de garder une assise au niveau de la grande ville de la région : les Blues jouent principalement à Auckland et dans l’idée une franchise « Auvergne-Rhône » jouerait sans doute à Clermont. L’Angleterre elle, pourrait avoir le même système de franchises, réparties sur le territoire et les franchises des deux pays s’affronteraient dans un grand et alléchant championnat franco-anglais. La Provence-Sud-Est de Toulon, Montpellier, Nice et Marseille irait jouer une franchise anglaise regroupant par exemple Northampton, Leicester et Worcester du centre de l’Angleterre. Le tout formerait un « Super Rugby d’Europe », dans son fonctionnement et pourquoi pas dans sa qualité de jeu car il est assez évident que ces méga-franchises formeraient des équipes redoutables. Les Celtes et l’Italie ont déjà la ligue celte, on le sait, qui fonctionne de la même manière en fait. Il y a donc déjà une sorte de Super Rugby d’Europe quand on regarde bien et c’est la ligue celte. La France peut donc emboiter le pas. Le championnat domestique français lui, pourrait être remanié où Top 14 et Pro D2 formeraient un seul championnat, avec un léger système de descente et quelques matchs entre les divisions pour harmoniser le niveau. Et encore une fois, c’est calquer le championnat domestique néo-zélandais, le NPC, actuellement la Mitre 10 Cup.

 

Valoriser le haut niveau et le savoir-faire français

 

Le projet de la fusion a au moins eu de bon de reposer sur la table l’enjeu des « lieux du rugby », des régions et du territoire. Tout le monde le sait : le rugby français souffre d’une vraie inégalité territoriale : le Nord de la Loire est un désert rugbystique, hormis la région de Paris qui est un énorme bassin de population. On connait aussi les raisons culturelles et historiques qui l’expliquent, cette culture du « Sud-Ouest » et de la « bechigue », du terroir et du rugby de clocher, qu’il ne s’agit pas de supprimer. Le tout est de comprendre que le rugby français perd un potentiel vivier de joueurs incroyable en ne promouvant pas assez le rugby au Nord. On comprend les initiatives de délocaliser des matchs ou les actions des comités pour convertir des fidèles. Ce n’est seulement pas assez et surtout, cela ne touche pas l’échelon professionnel. Et c’est là où le projet des franchises prend tout son sens : réunir sur un territoire les meilleurs joueurs, les meilleures infrastructures et les supporters. Fabriquer des « capitales du rugby » en fait, en promouvant le rugby sur une zone, tout en gardant les différences culturelles de chaque territoire. On peut tout à fait découper les places du rugby français en 5 franchises : un axe « Aquitaine », du Pays Basque jusqu’à La Rochelle ; une zone « Occitanie » qu’il faudrait intelligemment découper pour dispatcher les talents, on sait que c’est cette région qui regroupe le plus de clubs dans l’élite ; une zone « Auvergne-Rhône », elle-aussi très forte ; une zone Sud-Est-Provence, marquée culturellement autour du fief Toulon et enfin Paris et ses alentours ont de quoi constituer une franchise, accompagné pourquoi pas du quart Nord-Est. Et on peut imaginer une 6ème franchise, sorte de cellule de développement à l’échelle de la Normandie, Bretagne et Pays de la Loire, boosté par la bonne tenue de Vannes en Pro D2. Mais encore une fois, tout est possible. Et à mon sens, ces « capitales du rugby » où seraient basées les franchises, augmenterait fortement l’attrait du rugby français, aujourd’hui en demi-teinte. Créer 5 ou 6 grandes villes du rugby – sur des bases historiques et de performance – c’est donner un intérêt double à chaque métropole. Ainsi Toulouse aurait à la fois son club dans le championnat national mais serait aussi la base de la franchise avec un stade, d’autres clubs, d’autres supporters, etc.

Découper la France en franchises, ce n’est pas simplement pour faire beau. C’est installer une vraie pyramide avec comme sommet délimité le niveau international et comme base l’immense vivier de joueurs amateurs. Ce devrait être la norme mais ça ne l’est pas : le XV de France n’est pas la priorité ultime, les clubs le sont quasiment tout autant. Créer un système de franchises tout en gardant un championnat national parallèle, c’est garder les clubs historiques de France en enlevant les inconvénients récents que le développement tous azimuts du Top 14 a créés. Globalement on pourrait citer trois grands problèmes que pose notre championnat actuellement :

1/ un manque de qualité de jeu et de prise de risque,

2/ un manque de temps de jeu pour les joueurs français

3/ un manque de lien avec la formation et l’avènement de jeunes joueurs prometteurs.

 

Ces problèmes sont bien connus mais les solutions pour y remédier tardent à venir – l’inefficacité du système des JIFF (Jeunes Issus de la Formation Française) le montrent. Réunir les meilleurs joueurs de chaque région contre les meilleures équipes anglaises permettrait clairement de hausser le niveau de jeu, surtout dans un championnat fermé, sans descente où la pression du résultat est immensément moindre. C’est aussi créer une véritable vitrine du vivier rugbystique français car de telles provinces régionales ne compteraient pas d’étrangers ou alors très peu (le cas de l’Irlande, limitant au nombre de trois les étrangers dans chaque équipe, est bon). Représenter le territoire, verticalement, du village amateur jusqu’au quasi niveau international. Et évidemment, d’autres jeunes joueurs – moins prometteurs – pourront se roder et gagner du temps de jeu dans le championnat domestique, avec un bassin de clubs plus grands. C’est le cas actuellement en Mitre 10 Cup. On voit régulièrement des -20 ans kiwis être titulaires dans des provinces uniquement quelques semaines après avoir été avec la sélection Baby Black. Mais pour voir de jeunes pépites éclore et s’en réjouir, encore faut-il en favoriser l’émergence.

 

On peut prendre un exemple de joueur, au hasard Jules Plisson. Grand espoir du rugby français il y a quelques années, Jules Plisson n’est désormais que le 3ème ou 4ème choix au poste d’ouvreur pour le XV de France alors qu’il était l’an dernier titulaire. Pourquoi ? Parce qu’on ne fait pas assez confiance aux jeunes joueurs et qu’il faut dire qu’ils ne sont pas mis dans les positions pour progresser. Plisson est arrivé à 19 ans au Stade français mais il a dû attendre trois saisons avant d’éclore réellement, alors qu’il avait un potentiel qui crevait l’écran. Résultat, il compte à 25 ans seulement 13 sélections avec le XV de France. Au même âge, Beauden Barrett en compte 49 pour des débuts professionnels en même temps. Et notez bien que les talents sont proportionnels aux pays, surtout que Plisson a encore une marge de progression. Donc dans le cas de jeunes qui sortent du lot, il faut : club à 19-20 ans, sélection à 20-21 voire 22 ans, maturité sur la période 25-29 ans, expérience ensuite. C’est comme cela qu’on crée des joueurs emblématiques à plus de 100 sélections.

 

Régler cette question des calendriers une fois pour toute

 

Grand avantage de ce Super Rugby franco-anglais : la simplification des calendriers et la réduction du nombre de matchs. Véritable épine dans le pied du rugby européen et même mondial, la question est un vrai casse-tête. Les doublons n’existent qu’en rugby et faire jouer en même temps le XV de France et les clubs est une aberration. Créer un Super Rugby entre la France et l’Angleterre permettrait de scinder le calendrier en deux : d’un côté le championnat des franchises qui pourrait être joué en une phase aller donc si l’on compte une dizaine équipes, il n’y aurait qu’une petite quinzaine de matchs en gardant des derbys franco-français (contre 26 actuellement en Top 14, ce qui enlèverait quasiment deux mois de compétition). Ce championnat serait le meilleur en termes de niveau de jeu et d’attente donc il importe de lui privilégier une bonne période. On peut donc penser à la fenêtre après le 6 Nations, calqué donc sur la période du Super Rugby. Le championnat domestique regroupant les actuels clubs de Top 14, de Pro D2 et de Fédérale 1 dans plusieurs divisions se jouerait l’autre partie de l’année ou en partie en même temps, en parallèle du championnat à franchises (comme c’était le cas pour la Vodacom Cup en Afrique du Sud jusqu’à 2015). Mais encore une fois, la discussion est ouverte et tout est possible en matière de calendriers. La chose essentielle est de réduire le temps de jeu pour nos internationaux (on pourrait d’ailleurs reprendre la liste « Elite » en l’élargissant d’aujourd’hui), d’aménager des « fenêtres » spécialement pour le Super Rugby d’Europe et pour les matchs internationaux. C’est aussi une bonne chose pour le spectateur, qui peut parfois – et on le comprend – s’y perdre. L’objectif ultime serait, à terme, une harmonisation des calendriers entre les deux hémisphères. C’est ce qu’il y a de mieux pour la cohérence au niveau international et ce serait beaucoup plus simple d’aménager moins de matchs dans le cas du championnat français. Mais on comprend que jouer un Tournoi des 6 Nations en plein été est compliqué…

 

Suivre les modèles néo-zélandais et anglais

 

En ces temps de professionnalisme et de rugby à grande échelle, la solution pour la France pour être performante pourrait se résumer comme ça : suivre ce qui se fait de mieux ailleurs. Et la réponse est toute faite : la Nouvelle-Zélande et l’Angleterre. Dans le cas de la Nouvelle-Zélande, on analyse souvent leur hégémonie – 1er au classement IRB depuis 10 ans – par leur incroyable vivier de joueurs. Ce qui est vrai, le pays au long nuage blanc possède une densité de joueurs performants sensationnelle par rapport à sa modeste population de 4 millions d’habitants. Mais pour faire d’un amas de joueurs performants une poignée de champions, il faut un système bien géré. Celui de la Nouvelle-Zélande est géré à la perfection, selon le modèle de la pyramide que l’on évoquait plus haut. Le rugby amateur est encadré dès le plus jeune âge par les grands comités locaux, où chaque petit village reste relié à l’entité régionale (nos départements à nous finalement). Les jeunes joueurs prometteurs intègrent des lycées prestigieux, comme la fameuse Christchurch Boys High School de Dan Carter, d’Aaron Mauger ou plus récemment d’Anton Lienert-Brown. Le championnat entre grandes écoles, télévisé, est déjà d’un très haut niveau et normalement tout All Black occupait déjà une place de choix à son poste à cet âge. L’étape supérieure est le NPC, aujourd’hui la Mitre 10 Cup, regroupant les provinces du pays qui elles-mêmes formeront les cinq franchises du Super Rugby. Et ensuite viennent les All Blacks. Dans un système comme celui-là, on voit bien toute la cohérence, le suivi des joueurs, l’attrait des talents locaux. Et finalement, chaque niveau inférieur est le laboratoire à ciel ouvert du niveau supérieur. En termes de jeu et de joueurs. Le Super Rugby est celui des All Blacks : on pourrait assembler le style de jeu des cinq franchises actuelles et on obtiendrait globalement celui de la sélection nationale (la gestion des turnovers et le réalisme des Chiefs et des Hurricanes, l’alternance et la maîtrise des Highlanders et la technique d’avants des Crusaders et des Blues)… L’organisation du Super Rugby : sans descente, le championnat invite à la prise d’initiative et au risque. C’est choquant en Top 14 aujourd’hui de voir à quel point les équipes jouent avec la pression du résultat, l’enjeu tue le jeu et ce depuis plusieurs années déjà. On pourrait presque dire que le championnat a de l’intérêt uniquement pour savoir si tel club va accrocher les phases finales ou pour le supporter. Le Super Rugby lui peut se regarder et s’apprécier pour la beauté du jeu et du sport. Moins de pression signifie aussi plus de liberté pour les coaches qui n’hésitent pas à lancer des jeunes très tôt dans le grain bain du haut niveau. Tout All Black qui se respecte a commencé au moins à 20 ans en Super Rugby. Ce qui accentue aussi la concurrence d’ailleurs dans les squads : personne n’a sa place pour toujours.

 

Dans le cas de l’Angleterre, les raisons du succès sont finalement assez proches. Pas de franchises mais les dernières années ont vu la fédération anglaise (RFU) reprendre le rugby anglais en main. Un programme axé sur la formation, sur le XV de la Rose (les fenêtres aménagées avant le 6 Nations en attestent) et fiable économiquement. La compétition parallèle LV Cup joué pendant le 6 Nations permet également de donner du temps de jeu à des jeunes. Et le fait d’avoir que 12 clubs contre 14 en France et 1 relégable contre 2 en France change aussi la donne. Ce bon climat impulsé de plein pied par la RFU explique aujourd’hui les résultats exceptionnels de l’Angleterre. Surtout pour le cas français, un championnat franco-anglais de franchises permettrait de se greffer à la dynamique britannique. Les clubs anglais se sont vraiment améliorés les années passées et chaque coin d’Angleterre regorge de bons joueurs. Et côté anglais, on voit toujours les clubs de Top 14 comme de grandes équipes et le rugby français – vestiges du French flair sans doute – reste apprécié et respecté. Et contre nos meilleurs ennemis, la compétition aurait de l’enjeu dans de grands duels franco-anglais.

 

Mettre des garde-fous

 

Alors évidemment, un tel système de franchises régionales dans un univers de petits clubs locaux peut vite partir en débandade. Le potentiel économique est énorme pour ce qui serait un vaste championnat trans-Manche entre ses meilleurs joueurs et on voit vite les mains de certains se poser sur le gratin sans prendre conscience du but de base : servir le rugby français. Donc un Super Rugby d’Europe – comme le Super Rugby à l’époque à sa création d’ailleurs – ne doit pas prendre être un développement tous azimuts. Et pour ce faire, c’est la Fédération qui doit être à la base du système, au cœur du rugby français. Un système de franchises pourrait finalement être un moyen déguisé pour la FFR de reprendre possession du rugby français et un tel championnat a de quoi séduire l’actuel bureau de Bernard Laporte. Aussi, la création d’un nouveau championnat ne doit pas ajouter des matchs en plus. C’est précisément l’inverse : créer des franchises c’est permettre aux meilleurs joueurs de jouer dans les meilleures conditions à un moment donné. On demanderait aux joueurs d’en faire moins sur l’année mais plus à certains matchs, ce qui paraît logique pour s’approcher du niveau de jeu international. Aussi, l’évolution actuel du Super Rugby et l’élargissement à 18 franchises l’ont montré, il faut faire attention à trop vouloir promouvoir son championnat. Chaînes, à gros coups de droit TV juteux, investisseurs, sponsors, métropoles seront là pour « vendre » la compétition et peu à peu dénatureront la logique sportive de départ. C’est ce qu’il se passe en ce moment en Super Rugby où les projets de franchise à Singapour sont allés bon train et où l’on préfère ajouter une 6ème franchise sud-africaine qui n’a jamais eu le niveau au lieu de créer une équipe basée aux Iles Pacifiques… Donc limiter ce championnat de franchises à la France et l’Angleterre paraît judicieux, la ligue celte est déjà en réalité une autre compétition basé sur le même principe.

 

S’il peut être séduisant sur le papier, un Super Rugby franco-anglais impose une large réflexion des instances françaises et britanniques car il redéfinirait complétement le rugby européen et donc mondial finalement. Un tel projet, c’est savoir parler aux présidents de clubs du Top 14, c’est donner le pouvoir et l’action politique à la Fédération mais c’est aussi séduire World Rugby.  Le futur de l’actuel Champions Cup pourrait aussi être mis en parenthèses dans ce système, ce qui pose forcément question. C’est donc un projet de taille, mais à hauteur du retard à rattraper pour le rugby français. Mais surtout, ce qu’il faut comprendre avec un championnat de franchises franco-anglais, c’est qu’il s’agit bien d’un compromis. Compromis entre la volonté d’une FFR de privilégier la qualité du rugby français dans le monde et une LNR qui elle veut optimiser le développement des clubs, des métropoles, des investisseurs et de l’attrait (il faut quand même le reconnaître) de notre sport. Et on est loin du projet d’une fusion, qui était fait sans se préoccuper de l’Histoire, des joueurs, des supporters. Ouvrir un championnat de franchises c’est donc ouvrir une grande négociation pour le futur du rugby français, tout en gardant les bases de notre Top 14 dans un championnat domestique modifié. Et au final, c’est promouvoir notre sport, faire en sorte que le rugby grandisse encore, surtout là où cela n’a pas été fait mais c’est aussi sauver (tant qu’il en est encore temps) les valeurs du rugby français, sa qualité et son identité qui le rend si unique dans le monde.

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il y a 33 minutes, Godfather a dit :

Moi j'irai le voir ! Un super rugby européen caler sur celui du sud et tout est régler 

 

Mouais, quand tu vois les affluences en Super Rugby où les stades sont à 3/4 vide, malgré la grande qualité des matchs, tu te dis qu'en France où on n'a pas la culture province (au contraire on adore se détester entre voisins), ça peut faire un gros flop

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Il y a 4 heures, stadeli a dit :

Je verrai plutôt des équipes départementales du genre:

31 - ST, Colomiers, Blagnac, Saint Gaudens.

81 - CO, Albi, Mazamet, Graulhet, :wacko:

09 - Saint-Girons, Lavelanet, Foix, Pamiers.

 

Je vois déjà une générale entre les 81 et les 09 comme avant ... Lavelanet - Graulhet ou Mazamet - Saint-Girons:ninja:

Et Gaillac amendonné !

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c’est bien .. je vois des idées ...

Donc n’arrêtez pas d’alimenter ce topic, c’est + intéressant que le prochain transfert non ?

 

Et si on trouve une idée qui fédère tous les supporters de tous les clubs, pourquoi ne pas écrire une tribune dans le midol de la part de tous les forumers ?

 

On va attendre que ce topic mûrisse hein !

 

Le problème auquel je veux m’attaquer: l’argent !

 

Les provinces en France j’y crois pas ! j’aime trop mon ST ❤️

 

Les mécènes on les arrêtera pas ..

 

Les joueurs qui préfèrent un million par an à une vraie  carrière de rugby on les arrêtera pas non plus! Combien sont parti au RCT pour ne pas jouer, juste pour les tunes ? (je précise que je n’ai rien contre le RCT, mais ils sont passés par cette phase .. donc leurs supporters doivent bien l’avoir remarqué)

On pourrait dire pareil aujourd’hui de montpellier, le Lou, Pau ...

on voit de moins en moins de capo ortega, rougerie, poitrenaud ... je pense qu’on est tous d’accord sur ce point!

ça vous manque pas les joueurs attachés à un club, à la philosophie du club ?

Bizzarement ces joueurs ont souvent été parmi les meilleurs de France et souvent en EDF, une EDF qui avait de la gueule !

Ne faudrait il pas faire renouer le joueur et son club, en maîtrisant le paramètre « argent » ?

 

 

c’est pour cela que je proposais de créer un système A « libre » indépendant .. mais pour 5 clubs max ! pendant que tous les autres jouent sur un pied financier d’égalité dans le championnat B

 

Si un joueur veut se barrer du championnat B pour le A à cause du million qu’il le fasse !

 

On s’ent fout! pendant que le championnat A aura un vivier de 30 joueurs * 5 clubs, le championnat B aura un vivier de 30 joueurs * 20 clubs

 

Donc 600 joueurs d’un côté et 180 de l’autre ! #EDF gagnante !!

 

A moyen terme on devrait avoir une vingtaine de Carter dans le championnat B si celui-ci mise sur la formation et non plus l’achat de gros bourrins à grande réputation non ? et peu importe s’il y en a 5 qui se barrent dans le A pour le million

 

Ce système permettrait aux milliardaires de poursuivre leur activité et au rugby français de retrouver ses valeurs, SA valeur!

permettrait aux clubs de postuler pour le championnnat qu’ils veulent (pour être dans le A, critère: le montant du budget)

permettrait aux joueurs de faire ce qu’ils veulent 

permettrait aux supporters de revoir du vrai rugby

 

Aux supporters mécontents d’avoir un mécène et d’être dans le A: à eux de boycotter et mettre la pression au président pour qu’il change son positionnement 

 

Bref pour moi:

Ettouffer le système actuel en un mini championnat 

Et créer un autre système qui serait en fait le passage au professionnel qu’on a loupé il y a 20 ans ..

 

Bref .. se donner une 2ème chance!

 

ps: je ne suis pas cubain mais toulousain ! j’aime juste la salsa ?

 

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Aucun mécène ne souhaitera être dans un mini-championnat de 4 ou 5 clubs seulement !

Comment tu remplis la saison ?

Les mécènes préféreront faire comme maintenant : gruger sur le salary cap et être dans le championnat B.

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il y a 11 minutes, Gabi a dit :

Aucun mécène ne souhaitera être dans un mini-championnat de 4 ou 5 clubs seulement !

Comment tu remplis la saison ?

Les mécènes préféreront faire comme maintenant : gruger sur le salary cap et être dans le championnat B.

 

comment remplir la saison ? en faisant une coupe du monde des clubs de milliardaires par exemple 

 

Si on veut les empêcher de gruger dans le championnat B, on peut le faire !!

c’est juste qu’on ne veut pas le faire actuellement pour ne pas « casser » le produit Top14

 

On est bien arrivé en Formule1 à empêcher la triche et que chaque écurie ait les mêmes contraintes

Certaines ont un meilleur département Recherche et Dev.

Ben nous en rugby, faut qu’ont ait une meilleure formation ! c’est là qu’il faut mettre les tunes et pas dans les transferts ..

 

La facilité ne paie pas !

La preuve: l’EDF!

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Tu dois avoir la mémoire courte pour mettreToulon dans le chapeau 2

Tant que MB restera je vois mal "le gentlemen agreement  pour les transferts" ( t'as dû oublier les affaires Ramos et Dupont) c'est le seul qui a essayé de nous la faire quand on était au plus mal

 

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le zèbre aux courges

Je ne comprends pas pourquoi tu fais une distinction entre les clubs à mécène et ceux sans mécène mais quand même avec un gros budget. En gros tu veux exclure ceux qui peuvent être plus puissant que le st. Mais par exemple pour Moi, il faudrait exclure tous les clubs avec plus de pognon que le cab. Car dans ta ligue b il y a des clubs qui pratiquent aussi les transferts (au hasard Toulouse avec Dupont, l'asm avec penaud). Quelle différence pour le cab avec le Lou qui nous récupère bamba. Pour le moment Toulouse peut davantage rivaliser avec les mécènes que les clubs de prod2 avec Toulouse.

 

Donc moi je suis plutôt pour faire une ligue fermée avec tous les clubs à plus de 20 millions (c'est maintenant le budget pour se maintenir tranquillement) et ensuite le vrai championnat de club. Du top14 actuel, tu sors Agen, perpi, Grenoble et Bordeaux et tu as sans doute un championnat homogène. 

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le zèbre aux courges

En fait si on va au bout de la logique de mika, si les transferts sont néfastes, il faut donc les interdire dans cette fameuse ligue b. Mais comment empêcher un joueur formé à Brive ou Montauban de changer de club pour pouvoir gagner des titres? La solution c'est que tous les clubs dans cette ligue b puissent être champion. Mais ça veut dire limiter les budgets au plus faible de cette ligue. Soit autour des 10 15 millions. Il faut donc réduire le Salary cap actuel par 2 voire par 3. Si tout le monde est ok pourquoi pas.

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le zèbre aux courges
Il y a 8 heures, MikaCuba a dit :

 

comment remplir la saison ? en faisant une coupe du monde des clubs de milliardaires par exemple 

 

Si on veut les empêcher de gruger dans le championnat B, on peut le faire !!

c’est juste qu’on ne veut pas le faire actuellement pour ne pas « casser » le produit Top14

 

On est bien arrivé en Formule1 à empêcher la triche et que chaque écurie ait les mêmes contraintes

Certaines ont un meilleur département Recherche et Dev.

Ben nous en rugby, faut qu’ont ait une meilleure formation ! c’est là qu’il faut mettre les tunes et pas dans les transferts ..

 

La facilité ne paie pas !

La preuve: l’EDF!

Mauvais exemple la formule 1. En plus il y a 2 "sportifs" le pilote et la voiture. Et il y a des transferts au niveau des pilotes mais également chez les ingénieurs pour concevoir la meilleure voiture.

 

D'ailleurs si on devait faire une analogie avec le rugby, la recherche développement pouvant être le centre de.formation, le rugby recrute maintenant des dès le centre de formation avec la règle jiff.

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- Sinon on passe à un Top 20 avec 2 poules de 10  + PLUS DE CE / Pareil en Prod2 pour favoriser l'essor des clubs des "nouveaux territoires" du Rugby comme Rouen, Dijon, Roval ou Nantes et le retour des anciennes place forte qui n'ont rien à faire en Féd 1 vu ce qu'il apporte en terme de formation comme Bourgoins, Dax, Tarbes. 

- Match aller-retour / Les 4 premiers de chaque poules en Play-off / Match d'accession entre le Champion de ProD2 et le dernier du Top14

- Saison de Janvier à Octobre - Trêve complète pendant le tournoi des 6 nations + Bloc de 3 matchs avant semaine de repos pour la 4ème  

- Seulement 5 joueurs non sélectionnables par feuilles de matchs avec comme accord que tous JIFFS doit être sélectionnable en EDF que ce soit en Top14 ou en Top 20

Modifié par Godfather
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le zèbre aux courges
il y a 8 minutes, Godfather a dit :

- Sinon on passe à un Top 20 avec 2 poules de 10  + PLUS DE CE / Pareil en Prod2 pour favoriser l'essor des clubs des "nouveaux territoires" du Rugby comme Rouen, Dijon, Roval ou Nantes et le retour des anciennes place forte qui n'ont rien à faire en Féd 1 vu ce qu'il apporte en terme de formation comme Bourgoins, Dax, Tarbes. 

- Match aller-retour / Les 4 premiers de chaque poules en Play-off / Match d'accession entre le Champion de ProD2 et le dernier du Top14

- Saison de Janvier à Octobre - Trêve complète pendant le tournoi des 6 nations + Bloc de 3 matchs avant semaine de repos pour la 4ème  

- Seulement 5 joueurs non sélectionnables par feuilles de matchs avec comme accord que tous JIFFS doit être sélectionnable en EDF que ce soit en Top14 ou en Top 20

Ça ne résout pas le problème des transferts et donc des budgets déséquilibrés entre les clubs dont parle mika.

 

Pour ce faire Salary cap beaucoup plus bas et pourquoi pas système de Daft comme dans les sports us. 

Modifié par le zèbre aux courges
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il y a 12 minutes, le zèbre aux courges a dit :

Ça ne résout pas le problème des transferts et donc des budgets déséquilibrés entre les clubs dont parle mika.

 

Pour ce faire Salary cap beaucoup plus bas et pourquoi pas système de Daft comme dans les sports us. 

Le système draft ne peut pas se faire 

Tout simplement que la draft marche qu avec les universitaires aux us  

Chez nous ...non 

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Il y a 4 heures, le zèbre aux courges a dit :

En fait si on va au bout de la logique de mika, si les transferts sont néfastes, il faut donc les interdire dans cette fameuse ligue b. Mais comment empêcher un joueur formé à Brive ou Montauban de changer de club pour pouvoir gagner des titres? La solution c'est que tous les clubs dans cette ligue b puissent être champion. Mais ça veut dire limiter les budgets au plus faible de cette ligue. Soit autour des 10 15 millions. Il faut donc réduire le Salary cap actuel par 2 voire par 3. Si tout le monde est ok pourquoi pas.

 

ce n’est pas ce que dis ..

 

je ne dis pas qu’il faut supprimer les transferts mais faire disparaître  ceux déraisonnables de + d’1 Million d’euros avec clinique en Afrique ..

Ce genre de transfert là tu vois?

 

Pour ne pas supprimer l’économie libre, les laisser prospérer dans un autre championnat afin de relancer la formation dans le VRAI championnat 

 

Après le but de ce topic n’est pas de me challenger à tout prix 

 

je n’ai fait que donner mon idée .. j’attends les votres

 

Une baisse du salary cap que tu propose pour donner les mêmes moyens à Brive que les autres, je suis pour ! Mais que proposes tu alors pour empêcher de tricher sur ce salary cap ?

 

Pour moi il faut isoler les clubs aux mécènes faux bienfaiteurs !

 

Mais il y a eu par le passé des mécènes bienfaiteurs ... comme Martinet

 

Mais pour moi celui de Montpellier par exemple, je ne trouve pas qu’il apporte à Montpellier et encore moins au rugby français 

 

 

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il y a 17 minutes, MikaCuba a dit :

 

je n’ai fait que donner mon idée .. j’attends les votres

 

Une baisse du salary cap que tu propose pour donner les mêmes moyens à Brive que les autres, je suis pour ! Mais que proposes tu alors pour empêcher de tricher sur ce salary cap ?

 

Pour moi il faut isoler les clubs aux mécènes faux bienfaiteurs !

 

Mais il y a eu par le passé des mécènes bienfaiteurs ... comme Martinet

 

 

Comme disait Vigomar… Démagogie.

Sur quels critères tu décides du bon et du mauvais mécène ? Tes propositions ne mènent à rien car :

- Personne ne voudra d'un championnat pour mécènes à 5 ou 6 clubs. Les mécènes voudront être dans le championnat des vertueux.

- Il y aura toujours un moyen de contourner les règles. Les mécènes qui veulent participer au championnat des vraies valeurs (c) (sans les respecter) trouveront toujours le moyen de gruger le salary cap.

 

Plutôt que d'ostraciser sur des critères non-objectifs liés à ton bon vouloir (bons et mauvais mécènes…), il est plus intéressant de trouver des moyens qui rendent le championnat "vertueux" en lui-même pour limiter les dérives inhérentes au professionnalisme. Les propositions de Godfather sont par exemple intéressantes sur ce point : obligation d'avoir un certain nombre de sélectionnables sur la feuille de match, par exemple. On pourrait aussi mettre en place un système de compensation financière qui incite vraiment à former (sujet débattu des dizaines de fois ici). Pour ma part, je pense qu'il faut aussi aller au bout de la logique professionnelle, en arrêtant d'avoir des joueurs qui sont espoirs jusqu'à 23 ans. Un espoir c'est jusqu'à 20 ans, point barre. Interdiction d'avoir plus de 3 jours de plus de 20 ans sur une feuille de match espoir, et contrats pro possibles dès 18 ans. Ca permettra aux clubs formateurs de mieux protéger leurs "investissements", et incitera à faire jouer ses jeunes. Si en plus on limite à 4 ou 5 joueurs les non-sélectionnables par feuille de match, cela se fera mécaniquement, et on pourra même envisager de supprimer le statut des JIFFS.

Modifié par Papalou
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il y a 10 minutes, Papalou a dit :

 

Comme disait Vigomar… Démagogie.

Sur quels critères tu décides du bon et du mauvais mécène ? Tes propositions ne mènent à rien car :

- Personne ne voudra d'un championnat pour mécènes à 5 ou 6 clubs. Les mécènes voudront être dans le championnat des vertueux.

- Il y aura toujours un moyen de contourner les règles. Les mécènes qui veulent participer au championnat des vraies valeurs (c) (sans les respecter) trouveront toujours le moyen de gruger le salary cap.

 

Plutôt que d'ostraciser sur des critères non-objectifs liés à ton bon vouloir (bons et mauvais mécènes…), il est plus intéressant de trouver des moyens qui rendent le championnat "vertueux" en lui-même pour limiter les dérives inhérentes au professionnalisme. Les propositions de Godfather sont par exemple intéressantes sur ce point : obligation d'avoir un certain nombre de sélectionnables sur la feuille de match, par exemple. On pourrait aussi mettre en place un système de compensation financière qui incite vraiment à former (sujet débattu des dizaines de fois ici). Pour ma part, je pense qu'il faut aussi aller au bout de la logique professionnelle, en arrêtant d'avoir des joueurs qui sont espoirs jusqu'à 23 ans. Un espoir c'est jusqu'à 20 ans, point barre. Interdiction d'avoir plus de 3 jours de plus de 20 ans sur une feuille de match espoir, et contrats pro possibles dès 18 ans. Ca permettra aux clubs formateurs de mieux protéger leurs "investissements", et incitera à faire jouer ses jeunes. Si en plus on limite à 4 ou 5 joueus les non-sélectionnables par feuille de match, cela se fera mécaniquement, et on pourra même envisager de supprimer le statut des JIFFS.

 

c’est pas objectif 1M d’euros + une clinique ?

Tu trouves que ce genre de pratiques ont fait progresser le réservoir de joueurs Français ?

 

peut être changeras tu d’avis quand le nouveau mécène du SF partira comme ses prédécesseurs ...

 

Pour moi la définition d’un bon mécène c’est tout simplement quelqu’un qui pérennise son clubs sur le LT tout en développant la formation locale

 

Ce que l’on a déjà vu par le passé mais qu’on ne voit pas au Lou, Pau, Montpellier, RCT .. pour ne citer qu’eux

 

Désolé mais je ne suis pas d’accord avec toi

 

Pas grave, mais quels sont tes propositions à toi qui marcheront? car pour l’instant tu cite du déjà dit qui ne fonctionne pas.

Parceque pour moi : gagner le brennus en ayant eu des joueurs tout en trichant sur le salary cap, ça s’appelle Tricher !

Et j’en ai marre de voir le laxisme des instances dirigeantes de peur d’abimer le beau produit Top14 que personne nous envie et qui est considéré comme une maison de retraite en NZ

 

voila pour être clair ...

 

PS: j’étais très fan du SF des dernières années et de sa formation ! Cela va t il continuer ? on reparle dans 2 ans Papalou...

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bonjour tout le monde, 

 
je vous lis depuis quelques temps et le sujet que vous abordez m’intéresse bien.
Voici donc ce je propose, histoire d’alimenter le sujet :
 
y a 30 clubs pro
en Top 14  y a les clubs qui visent le titre et ceux qui visent uniquement le maintient.
en pro D2, y a les clubs qui peuvent monter ou qui en ont l’ambition et ceux qui n’en ont d’autre que de rester pro.
 
On divise le nombre de club pro en 3
ça fait 10...
 
On arrive à 10 clubs qui jouent le titre
10 clubs qui aimeraient bien un jour jouer le titre
et 10 clubs qui dans leurs rêves les plus fous, aimeraient bien aussi (mais la marche est encore trop haute pour eux).
 
Avec un système de playoffs pour les montées/descentes.
 

 

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il y a 9 minutes, Hamamas a dit :

 

bonjour tout le monde, 

 
je vous lis depuis quelques temps et le sujet que vous abordez m’intéresse bien.
Voici donc ce je propose, histoire d’alimenter le sujet :
 
y a 30 clubs pro
en Top 14  y a les clubs qui visent le titre et ceux qui visent uniquement le maintient.
en pro D2, y a les clubs qui peuvent monter ou qui en ont l’ambition et ceux qui n’en ont d’autre que de rester pro.
 
On divise le nombre de club pro en 3
ça fait 10...
 
On arrive à 10 clubs qui jouent le titre
10 clubs qui aimeraient bien un jour jouer le titre
et 10 clubs qui dans leurs rêves les plus fous, aimeraient bien aussi (mais la marche est encore trop haute pour eux).
 
Avec un système de playoffs pour les montées/descentes.
 

 

 

cela libérerait des dates et adapterait les 3 championnats aux budgets des clubs c’est sûre

 

Mais comment éviter les dérives actuelles ? (masse salariales, formation etc ...)

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il y a 54 minutes, MikaCuba a dit :

 

c’est pas objectif 1M d’euros + une clinique ?

 

Non. Tu ne fais que pointer les pratiques d'un club (le MHR en l'espèce) ; à aucun moment tu ne traces les contours d'une frontière non-arbitraire qui pourrait faire consensus entre tes deux groupes.

 

Quand l'ASM recrute Rabah Slimani en faisant de lui le joueur français le mieux payé (entre 600000 et 650000 euros par saison selon les sources) pour l'arracher à son club formateur, ça ne remet pas en question sa place dans le groupe B.

 

Quand le Stade Toulousain verse 200000 euros au LOU en 2012 pour recruter Guillamon, c'est bon ; si, par contre, le LOU, verse aujourd'hui une indemnité pour recruter Bamba, il faudrait créer un championnat à part. De la même façon, le Stade Toulousain peut recruter Jerome Kaino mais Pau ne pourrait pas recruter Ben Smith...

 

 

Modifié par Jacques-Yves
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