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Top14 finale 2019 - Stade Toulousain - ASM


le zèbre aux courges

Messages recommandés

il y a 21 minutes, Tropico a dit :

Le changement de système défensif avec ces montées rapides en pointe sur l'asm les ont tués 

Quelle pipe ce mola

Et pour les plaquages ratés de nos centres tout du coup passait par eux donc assez dur

Sinon juste déçu de la mêlée on a un effectif meilleur et pourtant on est dominés 

 

Les coups de pieds sur Raka et par répercussion le peu de ballons touchés par Penaud également.

 

Je crois surtout que notre 3eme ligne a constitué un rempart infranchissable.

Modifié par Pit
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il y a 11 minutes, Tropico a dit :

Le changement de système défensif avec ces montées rapides en pointe sur l'asm les ont tués 

Quelle pipe ce mola

Et pour les plaquages ratés de nos centres tout du coup passait par eux donc assez dur

Sinon juste déçu de la mêlée on a un effectif meilleur et pourtant on est dominés 

 

Pour le coup j’ai pas toujours tout compris de l’arbitrage sur certaines mêlées .

Franchement y’en a 2 ou on voit clairement les jaunards pousser avant introduction et Garces dit rien .

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il y a 40 minutes, Pacino31 a dit :

Pour le coup j’ai pas toujours tout compris de l’arbitrage sur certaines mêlées .

Franchement y’en a 2 ou on voit clairement les jaunards pousser avant introduction et Garces dit rien .

Chez les cybervulcans non plus ils ne comprennent pas qu'on n'ait pas ramassé plus de pénalités et cj

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il y a 27 minutes, Maxence a dit :

On vient 

On gagne

Et on s’en va

?

hello Maxence ! 

Ravie de te relire en ce grand jour, avec un bouclier :online:

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Il y a 1 heure, Pacino31 a dit :

Pour le coup j’ai pas toujours tout compris de l’arbitrage sur certaines mêlées .

Franchement y’en a 2 ou on voit clairement les jaunards pousser avant introduction et Garces dit rien .

Plus la dernière ou on les défonce et il dit rien... 

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Il y a 1 heure, gronounours a dit :

 

Mais ... arrêtez de me faire chialer !!!

Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je deviens pédé (ou pire : une gonzesse) ou quoi ?

:nainblack

On dit pas être pédé mais « je fais la marche des fiertés » bordel ...:yes:

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Il y a 2 heures, Pit a dit :

Les coups de pieds sur Raka et par répercussion le peu de ballons touchés par Penaud également.

 

Je crois surtout que notre 3eme ligne a constitué un rempart infranchissable.

Non mais sans déconner Raka il est à la cave ...

Il doit pas être sélectionné .

Entre Thomas ,Retieres,Penaud,Huget ou Medard l’EDF est quand même pas dépourvue de talent à ces postes .

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Victoire de l’insouciance, de l’expérience, de l’audace, de l’abnégation, du devoir, du respect, de la persévérance, de la cohésion, du partage, de la confiance en l’autre, de la complémentarité, de l’intelligence collective et d’une certaine vision du jeu.

 

 

Merci au ST pour cette magnifique saison qui réconcilie avec l’âme profonde de ce sport et qui n’est pas sans porter en elle quelques effluves rafraîchissants et essentiels de l’amateurisme d’antan !

Modifié par Paulo
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15 minutes ago, Paulo said:

Merci au ST pour cette magnifique saison qui réconcilie avec l’âme profonde de ce sport et qui n’est pas sans porter en elle quelques effluves rafraîchissants et essentiels de l’amateurisme d’antan !

Ah p...moi qui croyais qu'on avait gagné parce qu'on était plus pro, qu'on s'était remis en cause, qu'on avait bossé comme des malades et fait un éééénooooorrrmme travail pour gagner de nouveau, et ben non, on est les seuls à avoir compris qu'il fallait redevenir amateur. Tout en montrant du jeu, on cache quand même bien notre jeu. Qu'est-ce qu'on est forts ! :sorcerer:

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Toulouse, une équipe bâtie pour durer de l'équipe

 

L'entraîneur en chef toulousain Ugo Mola l'avait pressenti depuis longtemps. « Quand je disais il y a trois ans que cette génération gagnerait avant 2020, tout le monde me riait au nez. Mais je savais que ça arriverait. » Il y a trois ans, pourtant, la moitié des joueurs de l'équipe qui a battu Clermont en finale du Top 14 (24-18), samedi soir, n'était pas encore à Toulouse. Mais Mola avait deviné chez les gamins formés au club un potentiel de futurs vainqueurs qui ne s'est jamais démenti depuis.

Un recrutement ciblé et pertinent a fait le reste (Dupont, Holmes, Faumuina, Kolbe, Elstadt, Ahki, Arnold...). « Aujourd'hui, au regard du jeu pratiqué par Toulouse et Clermont, j'ai la faiblesse de penser qu'on retrouvera ces deux équipes assez souvent en finale ces prochaines années », confie aujourd'hui le mage Mola. Il semble bien difficile de le contredire. D'autant que tous les voyants sont au vert, à l'exception peut-être de l'inconnue générée par le renouvellement partiel de l'encadrement (départs de William Servat, Jean Bouilhou et du préparateur physique Alex Marco, arrivée de Virgil Lacombe).

 

Des pépites déjà sécurisées
Grâce à son jeu attractif, Toulouse a ainsi ramené les supporters à Ernest-Wallon et rempli deux fois le Stadium lors d'affiches de gala face à Toulon (39-0) et Clermont (47-44). Il a aussi verrouillé tous les joueurs majeurs de son effectif, si bien que tous ou presque seront encore au club la saison prochaine. Il compte de jeunes talents déjà exceptionnels, qui disposent encore tous d'une bonne marge de progression : Baille, Aldegheri, Mauvaka, les frères Marchand, Castets, Verhaeghe, Cros, Placines, Dupont, Ntamack, Tauzin, Bonneval, Lebel, Fouyssac, Kolbe... À tel point que la relève à moyen terme des glorieux trentenaires (Faumuina, Tekori, Kaino, Guitoune, Médard ou Huget) semble déjà assurée.

Conséquence de cette embellie ? Les finances longtemps exsangues du club se portent mieux et devraient lui permettre, le cas échéant, de remplacer des têtes d'affiche comme Kaino ou Faumuina ou de lutter avec la concurrence pour conserver ses pépites (Kolbe, Dupont...). « J'ai eu la chance de vivre avec de nombreux groupes au Stade Toulousain, témoigne l'entraîneur-adjoint William Servat. Mais celui d'aujourd'hui, avec ce mélange de jeunes et de joueurs de caractère, est sincèrement extraordinaire. Je mesure la chance que j'ai eue d'entraîner des mecs aussi sains. »

Jusqu'où iront-ils ? Cette génération-là pourrait-elle imiter sa devancière des années 1990, victorieuse de six Brennus en huit ans dont quatre d'affilée (1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2001) ? Le centre Sofiane Guitoune y croit fermement : « C'est obligatoire. Parce qu'au-delà de ses qualités rugbystiques, cette équipe a du mental. On n'a pas remporté que des matches avec 30 ou 40 points d'écart cette saison. Quand il a fallu gagner à Pau de deux points avec beaucoup de jeunes, on l'a fait aussi (15-13). Ces gamins n'ont rien lâché pendant la Tournée de novembre et le Tournoi des Six Nations. Ce sont tous déjà des champions. »

La cinquième étoile en ligne de mire
L'exemple de Maxime Médard, qui a dû attendre sept ans depuis son dernier titre (2012) avant de retoucher le bouclier, montre pourtant que rien n'est acquis d'avance. « On n'a aucune garantie quand on démarre la saison, prévient le demi de mêlée Antoine Dupont. Mais ce qui est certain, c'est que ce titre donnera au groupe l'envie de recommencer. » Et peut-être aussi d'aller chercher une Coupe d'Europe. Histoire de briser l'hégémonie des Irlandais du Leinster et des Anglais des Saracens, pour devenir le premier club du continent à arborer une cinquième étoile sur le maillot.

« Cette saison, on n'était pas loin tout en étant un peu loin (défaite en demi-finales face au Leinster, 12-30), analyse l'ouvreur Thomas Ramos. Si on veut aller plus loin à l'avenir, il faudra bosser et faire de meilleurs choix que celui de taper vite une pénalité à la 3e minute d'une finale (sourire)... » Ramos fait évidemment allusion à son choix contre l'ASM de chercher son ailier Yoann Huget d'un coup de pied transversal dans l'en-but plutôt que de prendre les trois points d'une pénalité facile face aux perches. Il n'a pas tort. La marge de progression du nouveau champion se situe là. Il devra apprendre à mieux canaliser une insouciance et une audace pourtant jubilatoires, veiller à être plus froid et pragmatique dans les moments clés, le tout sans renier son rugby d'attaque et de mouvements. On a connu cahiers des charges bien plus rébarbatifs...

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6 minutes ago, Belibaste31 said:

Soutien aux jaunards : un mec qui est bourré avec seulement 1,5 g ne peut pas être auvergnat....ni même Toulousain...peut être un castrais égaré :flowers:

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Le résumé de P-M Bonnot

 

En décrochant son premier titre depuis 2012 au terme d'une saison qu'il aura dominée de bout en bout, le Stade Toulousain a fait respecter une forme de logique et même de justice. Mieux, avec ce troisième titre depuis 2010, il devient devant Clermont et Castres (deux titres) le champion d'une décennie à éclipses.

Il y aura mis tout le coeur qui sembla, par moments, manquer à des Clermontois émoussés mais, surtout, il aura su faire preuve en dépit de la jeunesse de sa charnière d'une lucidité et d'un réalisme épatants. Car cette finale ne donna pas lieu, bien entendu, à l'orgie de jeu de relances imaginée par les plus optimistes.

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C'est la septième fois depuis l'instauration du Top 14 en 2005-2006 que le leader de la saison régulière devient champion de France. Ce n'était plus arrivé depuis Toulon en 2014. Toulouse y était déjà parvenu en 2011 et 2012.
C'est que, comme on pouvait le redouter, cette finale entre les deux formations les plus séduisantes de la saison s'était engagée sur un mode mineur, pour ne pas dire franchement barbant. C'est que le rugbyman a beau s'en aller répétant depuis la nuit des temps « qu'une finale, ça se gagne », il faut d'abord commencer par ne pas la perdre et, pour ce faire, éviter soigneusement de se découvrir avant qu'il ne soit l'heure.

Mais il n'y a qu'un pas de la prudence à la crispation. Et après que le Stade de France, garni jusqu'au toit de supporters particulièrement remontés, a hué le trio présidentiel Macron-Laporte-Goze sans qu'on puisse déterminer lequel des trois l'emportait au sifflomètre, puis massacré une Marseillaise qu'on devrait peut-être continuer à cantonner aux rencontres internationales vu les dispositions du Français pour le chant choral, débuta le festival des bourdes.

 

C'est sur les fondamentaux, la présence dans le combat au sol, la conquête et la discipline que Toulouse allait se recentrer pour forcer son destin
Oh ! il y avait bien eu un échange de politesses au pied pour meubler le score et récompenser une volonté partagée de faire bouger le ballon, ainsi qu'un essai de Yoann Huget concluant un double balayage de terrain né d'un coup franc rapidement joué par Antoine Dupont pour permettre à Toulouse de prendre l'avantage à la demi-heure de jeu, mais le spectacle respirait la nervosité et on était loin de la finale de rêve rêvée par les rêveurs.

Curieusement, c'est la plus expérimentée des deux formations, celle qui était championne deux ans plus tôt, qui se montrait la plus fébrile. Et dans la foulée d'un renvoi directement expédié en touche par Ramos, Clermont allait aligner : mêlée écroulée, chandelle pourrie de Laidlaw pour mettre toute son équipe hors jeu (18e), passage à vide sur combinaison et passe en avant de Laidlaw sur relance, le tout entrecoupé de mêlées à refaire, pour qu'un faux rythme s'impose peu à peu. Et la sortie de Cheslin Kolbe, le farfadet qui ne fait pas passer le frisson chaque fois qu'il touche un ballon, puni d'un carton jaune pour plaquage sur Yato sans ballon sur la seule occasion franche clermontoise, n'avait pas franchement aidé à lancer cette finale.

 

À la mi-temps, Toulouse, pourtant gêné en touche en dépit du forfait de fin d'échauffement d'Arthur Iturria (blessure aux ischio-jambiers gauches) et pas franchement dominateur en mêlée fermée, menait de deux maigres points (11-9) pour s'être montré un poil plus entreprenant et un rien moins fébrile. Si cette finale était demeurée plutôt « recroquevillée », comme l'avait pressenti le coach toulousain Ugo Mola, c'était autant parce que Clermont, dans la foulée d'une fin de saison régulière peu convaincante, avait semblé retrouver un peu des états d'âme de l'ASM de toujours que parce que la jeunesse toulousaine semblait soudain avoir perdu beaucoup de sa fraîcheur et de son insouciance de l'hiver.

C'est donc sur les fondamentaux, la présence dans le combat au sol, la conquête et la discipline que Toulouse allait se recentrer pour forcer son destin en début de deuxième mi-temps. Sur son premier ballon volé en touche, il allait accumuler les temps de jeu dans l'axe avant d'envoyer Yoann Huget inscrire son deuxième essai de la soirée d'un bon pas. Et comme dans le même temps, Clermont, moins précis qu'à l'ordinaire sur ses lancements de jeu et moins agressif dans le combat, accumulait les scories et les fautes au sol, Toulouse put maintenir la concurrence à distance grâce à la régularité de Thomas Ramos, autrement plus à l'aise à l'ouverture qu'en demi-finales il y a une semaine à Bordeaux.

 

Revenu à cinq points à dix minutes de la fin et enfin constant en conquête, Clermont ne parvint pas, cependant, à se lancer franchement ni même à procurer ne serait-ce qu'un ballon d'attaque potable à Damian Penaud ou Isaia Toeava qui piaffaient pourtant d'impatience. Et comme un symbole d'une finale ou le don de soi et la cohésion collective avaient tenu lieu de talent princeps à des Toulousains morts de faim, c'est le minuscule et immense Cheslin Kolbe qui gratta au sol la dernière munition clermontoise pour donner aux siens leur premier Brennus depuis sept ans.

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On continue je suis chaud

 

Huget l'heure H

Yoann Huget a déjà raté quelques rendez-vous importants dans sa carrière, notamment en Coupe du monde, mais il n'a pas loupé cette finale du Top 14, sa première avec le Stade Toulousain. Formé au club, il était parti s'endurcir à Bayonne lors des derniers titres du club rouge et noir (2011 et 2012), avant de rentrer au bercail juste après, avec la ferme intention de soulever à son tour le bouclier de Brennus. Il lui aura fallu sept ans pour y parvenir. Une éternité à l'échelle de ce club. D'autres n'ont pas eu la patience d'attendre, comme Gaël Fickou, parti la saison dernière au Stade Français sans avoir connu ce bonheur. Mais lui est resté. Fidèle. Déterminé. Certain que son heure finirait par arriver.

 

Il fallait voir sa rage, samedi soir, quand, remplacé à la 75e, il est revenu tout près de la ligne de touche pour exhorter ses coéquipiers à résister à une dernière mêlée clermontoise à hauteur de la ligne médiane. Son émotion, aussi, au coup de sifflet final, quand il s'est avancé de quelques mètres sur la pelouse avant de tomber à genoux, les yeux mouillés.

Avant ça, l'ailier international de trente-deux ans avait fait le taf. On attendait son duel avec son adversaire direct Alivereti Raka, et il n'y en a pas eu. Huget a été meilleur partout, notamment dans les duels aériens, récupérant deux ballons sur la tête de l'ailier d'origine fidjienne. Surtout, il a planté les deux seuls essais du match. En finisseur et en bout de ligne, sur son aile droite. Après deux superbes mouvements sur la largeur du terrain et deux passes décisives du phénomène sud-africain Cheslin Kolbe. Grâce à cette performance, il est aussi rentré dans l'histoire en devenant le premier joueur à inscrire deux essais lors d'une finale du Top 14.

«C'est magnifique, toutes les planètes sont alignées» - Yoann Huget

Dis-moi qui te fait la passe, je te dirai qui tu es ? C'était un peu ça, samedi soir. La "Huge" faisait partie des tout grands. Dans son style caractéristique, toujours le même, en étant disponible autour des rucks, en venant chercher du travail un peu partout sur le terrain, en assurant en défense (quel tampon sur Raka à la 23e !) et en sentant les coups gagnants. Dans le camp d'en face, Raka n'a quasiment pas existé. Il n'a jamais pu vraiment franchir le rideau adverse. Il a aussi souffert sur tous les ballons hauts, secteur où il avait été visiblement ciblé par les Toulousains. Et il a fini par sortir prématurément du terrain (61e), remplacé par Nanai-Williams. Un match à oublier.

Huget, lui, s'en souviendra toute sa vie. «Clément (Poitrenaud, entraîneur assistant en charge des trois-quarts), qui avait l'habitude de ce genre de moment, nous a dit cette semaine qu'il fallait se préparer à tous les scénarios possibles, a-t-il confié après la rencontre au micro de Canal +. Mais je ne pouvais pas imaginer un autre scénario que celui de ce soir. C'est magnifique, toutes les planètes sont alignées, avec Bigflo et Oli en plus (rires) !»

Huget n'est pas monté sur scène pour accompagner le duo de rappeurs toulousains lors du concert d'après-match, mais il a été le premier, avec Sébastien Bézy, à courir avec le bouclier en direction des tribunes vêtues de rouge et noir. Mardi matin, à Paris, il saura s'il fera partie ou non de la liste des joueurs sélectionnés par Jacques Brunel pour préparer la Coupe du monde. Au regard de sa finale, il serait étonnant qu'il n'en soit pas.

 

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Les cinq titre marquants

 

« On a déjà réalisé une saison incroyable, mais pour qu'elle reste vraiment dans les mémoires, il faut qu'on la valide par un titre », répétait ces dernières semaines l'entraîneur en chef toulousain Ugo Mola. Mission accomplie. Le Stade Toulousain a décroché samedi soir face à Clermont (24-18) le vingtième titre de champion de France de son histoire, le 13e depuis 1985, ce qui en dit assez long sur sa suprématie lors des trois dernières décennies malgré deux éclipses de sept ans (2001-2008 et 2012-2019).

Il a remis la place du Capitole au centre du rugby français, en quelque sorte, là où viendront communier des milliers de supporters rouge et noir, ce dimanche après-midi, quand les héros du week-end brandiront le bouclier de Brennus depuis le balcon de l'Hôtel de ville. Le sacre de cette saison figurera en très bonne place dans la grande histoire du club, au milieu de quelques autres.

LE PREMIER (1912)
Chez lui aux Ponts-Jumeaux, le Stade Toulousain clôt sa saison en recevant le Racing CF et ses stars, les athlétiques ailiers Géo André et Pierre Faillot. Commandés par un demi de mêlée à la forte personnalité, Philippe Struxiano, et dotés d'une mêlée dominatrice soudée autour des poutres Mounicq et Mariette, les Rouge et Noir s'enfoncent en seconde période dans la défense adverse. Deux essais, inscrits par l'ouvreur Alfred Mayssonnié et l'ailier droit Pierre Jauréguy, permettent à la Vierge Rouge - invaincue - de remporter (8-6) ce premier titre avant de rééditer l'exploit dix ans plus tard.

LE PLUS CONFUS (1947)
Pour la quatrième et dernière fois, Toulouse dispute sa finale à domicile. Coupable d'un coup de pied sur un joueur au sol à la 24e, le troisième-ligne centre agenais, Guy Basquet, est expulsé par l'arbitre. Au soutien, ses coéquipiers menacent de quitter le terrain. Le président de la FFR, Alfred Eluère, descend de la tribune officielle pour proposer un compromis : Basquet sera temporairement expulsé et reprendra le jeu après la pause. Agacés par cette mansuétude, les Toulousains redoubleront d'énergie pour l'emporter (10-3) grâce à un but et un drop-goal de leur demi de mêlée Yves Bergougnan.

 

 

LE PLUS SPECTACULAIRE (1985)
Quelle finale contre Toulon ! Probablement l'une des plus belles. Avec un scénario de dingue, qui voit Toulouse arracher une prolongation (19-19) après avoir été mené 0-12 et avant de finalement l'emporter assez largement (36-22). Des luttes acharnées dans les regroupements, des mouvements collectifs de toute beauté, des gestes décisifs, comme cette passe d'une main de Maset à Charvet (70e), huit essais au total (dont six pour Toulouse), avec un quintuplé d'une paire de centres Charvet (3)-Bonneval (2) impériale. « À trente-et-un ans, je n'ai jamais pris autant de plaisir sur un terrain », souffle à la fin l'ailier gauche rouge et noir, un certain Guy Novès.

 

LE PLUS « JEUNE » (2001)
La victoire contre Clermont en finale (34-22) est le savant mélange d'un réalisme froid symbolisé par trois drops du pragmatique ouvreur Yann Delaigue et d'une épatante insouciance incarnée par trois gamins issus du centre de formation : le demi de mêlée Fred Michalak (18 ans), auteur de quatre pénalités longue distance en finale, le centre Clément Poitrenaud (19 ans) et l'arrière Nicolas Jeanjean (20 ans). C'est en grande partie grâce à cette jeunesse audacieuse et décomplexée que le Stade Toulousain se releva d'un début de saison raté pour conquérir le titre. « C'est beau pour une première année », dira Michalak.

 
 

LE DERNIER DE NOVÈS (2012)
C'est l'ultime sacre du manager Guy Novès, son dixième personnel en tant qu'entraîneur. Il est obtenu face à Toulon (18-12), essentiellement grâce à une domination sans partage en mêlée et à la réussite au pied de l'ouvreur néo-zélandais Luke McAllister, vainqueur de son duel face à l'Anglais Jonny Wilkinson (six pénalités à quatre). Une finale sans essai, donc, qui préfigurait sans doute un peu l'égarement de l'identité du jeu toulousain des saisons suivantes. « On sent que l'étau se resserre, que c'est de plus en plus dur », confiera après le titre l'adjoint en charge des avants, Yannick Bru.

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il y a 27 minutes, Paulo a dit :

Victoire de l’insouciance, de l’expérience, de l’audace, de l’abnégation, du devoir, du respect, de la persévérance, de la cohésion, du partage, de la confiance en l’autre, de la complémentarité, de l’intelligence collective et d’une certaine vision du jeu.

 

 

Merci au ST pour cette magnifique saison qui réconcilie avec l’âme profonde de ce sport et qui n’est pas sans porter en elle quelques effluves rafraîchissants et essentiels de l’amateurisme d’antan !

Adisahtz Paulo

 

Victoire des idées, celles d''un manager qui solde définitivement le passif Noves

Cétait il y a deux ans, tout juste. https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2017-2018/top-14-stade-toulousain-attaque-par-albacete-puis-elissalde-mola-defend-ses-convictions_sto6294896/story.shtml (Albacete disait de lui que le costume était trop grand et JBE ne comprenait pas pourquoi il fallait changer l’équipe, derriere).

 

Je vous laisse cher ami, mon chat il a faim

 

Pierre V

Modifié par Vil & Preux
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Il manquait l'étincelle sur l'asm

 

Toulouse lui en aura pourtant rendu, sur la fin du match, des munitions inattendues pour renverser la situation. Mais Clermont, qui n'avait plus que cet espoir auquel s'accrocher pour dépasser le Stade, les aura métamorphosées en autant de pétards mouillés. Le dernier à avoir fait long feu ? La mêlée d'après la sirène, sur laquelle les Jaune et Bleu avaient désespérément besoin d'un essai pour inventer un hold-up. Un lancement classique que les Auvergnats savent parfois transformer en or, même loin de l'en-but adverse. Les premières passes reflétaient d'ailleurs cet huilage qu'ils peaufinent et qui est leur marque de fabrique. Jusqu'au cahot qui gâchait tout, Damian Penaud bloqué sur le haut de son corps, incapable de transmettre le ballon, rendu aux Toulousains. Champions.

Les Clermontois, eux, pourront regretter le nombre incalculable de ballons qu'ils ont cafouillé, interrompant toujours trop tôt une attaque qui, du coup, n'a jamais trouvé son rythme. Et même quand ils arrivaient à créer une faille, comme après un ballon récupéré au sol dans les mains rouge et noir, c'est l'arbitre, Jérôme Garcès, qui brisait l'élan d'Alex Lapandry, échappé sur l'aile, pour un en-avant de passe de Greig Laidlaw pas des plus évidents (25e). Et comme Toulouse, sur la possession suivante, marquait son premier essai (28e)...

Ça, ce sont les aléas d'une finale. Là où les joueurs de Franck Azéma ne pouvaient s'en prendre qu'à eux-mêmes, ce sont sur les approximations montrées même sur des basiques qu'ils maîtrisent parfaitement d'ordinaire. Par exemple, les sorties de camp. Laidlaw, moins à son aise qu'en demi-finales contre Lyon (33-13), a par exemple commis un coup de pied beaucoup trop court par-dessus ses avants, qui a coûté un hors-jeu à son paquet et trois points à son équipe (9e). Camille Lopez, lui, a offert un ballon de relance idéal à Toulouse, d'un dégagement raté (53e). Restés sous pression dans leurs 22 mètres, les Clermontois finissaient, deux minutes plus tard, par encaisser l'essai de trop (12-21, 55e.)

Iturria forfait de dernière minute
« Fébriles », définira Azéma, plus résigné qu'abattu, après le match. L'ASM s'est ainsi compliqué la vie et les maladresses qu'elle multipliait lui auront même coûté un joueur. Car c'est le tibia de Damian Penaud qui a assommé Alexandre Lapandry (31e), sur un renvoi où l'ailier s'était élevé très haut. Il avait bien réussi à rabattre le ballon pour les siens, mais avait provoqué bien malgré lui la sortie du flanker, dans l'impossibilité de revenir sur la pelouse du Stade de France après son protocole commotion.


 

C'était un nouveau coup dur pour la troisième ligne jaune et bleu. Le deuxième. Elle avait déjà été frappée avant même le coup d'envoi. Un grain de sable : Arthur Iturria qui rentre au vestiaire, les ischios en surchauffe à l'échauffement et remplacé par Judicaël Cancoriet. Forfait de dernière minute. Clermont avait perdu un premier rouage essentiel, un joueur qui apporte beaucoup de liant à son jeu, et qui pèse en touche.

L'alignement auvergnat s'en est remis, la mêlée a même dominé, montrant, elle, les mêmes garanties que sur l'ensemble de la saison, et l'ASM a eu ses ballons. Mais quand ils étaient lancés, ça ronronnait, ça récitait, comme s'il manquait le petit coup de reins pour franchir nettement, la petite flamme pour aller au bout. Dans les sous-sols du Stade de France, Lopez, le maître à jouer bâillonné, pestera sur les « approximations », le « déchet ». Pour conclure, lucide : « On n'a pas fait un bon match. »

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et last but not least, l'avis de Villepreux

 

« Le Stade Toulousain a remporté, samedi soir, le vingtième titre de son histoire. À vos yeux, qu'est-ce que ça représente ?
Il faut repartir dans l'histoire et se dire que dans les années 10 et 20, la fameuse Vierge Rouge (expression inventée après le premier titre, en 1912) qui avait gagné consécutivement trois titres (1922, 1923 et 1924) a créé une dynamique de jeu qui s'est perpétué au fil du temps. Tout l'environnement du club, y compris le public, s'est fédéré derrière ce style de jeu.

L'identité toulousaine est née, d'après vous, à cette époque ?
Le jeu n'était peut-être pas aussi marqué qu'on l'image, sans doute parce que le jeu en lui-même n'avait peut-être pas la même importance, mais on reconnaissait déjà un style toulousain, et il a imprégné le public. C'est aussi pour ça que lorsque le Stade Toulousain joue mal, les gens ont vite fait de déserter les tribunes parce qu'ils attendent autre chose...

En 1965, lorsque vous avez rejoint le Stade Toulousain en provenance de Brive, quel était le style de jeu pratiqué ?
Notre entraîneur, qui n'était pas très connu, s'appelait Paul Blanc. Lui et les dirigeants de l'époque avaient fait du Stade Toulousain non pas l'équipe à battre, parce qu'on n'a pas remporté de bouclier de Brennus, mais une équipe dont le jeu était intéressant. J'étais étudiant en éducation physique et je me posais des questions pour savoir comment on faisait pour emmener un groupe derrière une idée du jeu, un modèle de jeu, qui puisse le rendre performant et dans lequel il va prendre du plaisir. L'équipe qui a perdu la finale contre Béziers (en 1980) avait fait un super match de rugby, quand même... Tous les éléments étaient là pour qu'on perpétue la dynamique de jeu qui existait avant.

« Les joueurs ont essayé d'écarter le ballon, d'arriver par vagues, de donner de la vitesse »

Comment jouait le Stade Toulousain dans les années 70 ?
Le jeu était axé derrière. Nous avions quelques phrases clés, comme « toutes les erreurs sont acceptables », « vous avez la liberté de jeu », « les premières pénalités, on les joue à la main », « il faut déstabiliser l'adversaire par l'envie d'entreprendre ». Récemment, dans L'Équipe, Erik Bonneval (trois-quarts centre international champion de France avec Toulouse en 1985 et 1986) disait qu'il n'avait jamais été confronté à une obligation de jouer de telle ou telle manière, qu'il avait toujours eu la liberté de choisir le jeu. C'est un éloge. Et c'est ce qui a fait la force de cette génération (Bonneval, Charvet, Rougé-Thomas, Janik, Maset, les frères Portolan, Cigagna, Lopez, etc.), c'est une évidence.

Passons directement à la finale de samedi soir. Trouvez-vous dans le contenu du jeu pratiqué contre Clermont l'ADN du Stade Toulousain de ces trente dernières années ?
Pas complètement. Parce que le jeu a changé. Il est devenu défensivement différent dans la mesure où les joueurs se déplacent davantage, où les règles ont amené un blocage des espaces. Ce qui fait que la pression défensive est plus compliquée à inverser. Mais j'ai retrouvé la volonté de tenter d'entrée.

À l'image de la première pénalité qui a été jouée avec une passe au pied plutôt qu'en choisissant un but. J'étais à côté de l'ancien président d'un club de Top 14 (Thomas Savare, ex-président du Stade Français) qui m'assurait, sur le moment, qu'il fallait tenter la pénalité... Pour moi, le choix des joueurs, sur ce coup-là, était le bon. Pour qu'il y ait un essai au bout, il leur aurait fallu prendre conscience, cinq secondes plus tôt, que Yoann Huget était tout seul, là-bas, en bord de touche... C'est un état d'esprit qu'il faut perpétuer. Les joueurs ont essayé d'écarter le ballon, d'arriver par vagues, de donner de la vitesse... En revanche, quelques fois, les avants toulousains évoluent dans un registre direct : je pense qu'ils pourraient choisir une forme de jeu plus indirecte qui leur apporterait certainement davantage et leur permettrait d'évoluer.

 

Le deuxième essai de Yoann Huget s'inscrit dans la tradition du jeu de trois-quarts toulousain, non ?
Oui, oui... Avec des gars qui se passent le ballon au bon moment, au bon endroit, qui ont pris conscience de la situation défensive, du rapport de force entre attaque et défense, pour se positionner de la meilleure façon. Mais ça, ça se travaille... Ça se met en place à l'entraînement, en créant des situations de match que, du coup, les joueurs vont maîtriser en compétition. Ils n'auront pas la trouille de tenter des choses.

« Ce n'est pas une mauvaise finale, mais elle n'est pas extraordinaire sur le plan du jeu »

Assistez-vous de temps en temps aux entraînements du Stade Toulousain ? Etes-vous en contact avec Ugo Mola ?
Non, non... Mais ce que j'ai vu, c'est que le discours des entraîneurs avait changé ; j'ai vu aussi que les joueurs s'étaient approprié le jeu, à l'image de quelques anciens de la génération précédente (Maxime Médard, Yoann Huget) qui ont sans doute été des déclencheurs intéressants.

Quand on parle de la place du Stade Toulousain dans le rugby français, est-ce que vous faites une différence entre la période où vous avez entraîné et l'ère Guy Novès ?
Non, je ne fais pas de différence. Ce qui m'intéresse, c'est la continuité, à partir du moment où les entraîneurs qui se sont succédé ont toujours été élevés à la mamelle du jeu toulousain... Après, les personnalités de chacun sont différentes mais tout le monde a mis en oeuvre ce que l'histoire nous a apporté.

Le titre 2019 s'inscrit dans cette lignée ?
Oui, oui, bien sûr. Mais davantage durant toute la saison que sur cette finale. Ce n'est pas une mauvaise finale, mais elle n'est pas extraordinaire sur le plan du jeu. Mais je ne sais pas si ce sera facile entre clubs français de produire une finale aboutie.

Pourquoi ?
Car la plupart du temps, les jeux sont très systématisés. Avec des golgoths dans toutes les lignes, qui sont évidemment dans le rentre-dedans. La force du Stade Toulousain a été, en défense, de savoir laisser pénétrer individuellement les Clermontois et de les cueillir, de les croquer. Pour moi, c'est là où les Toulousains gagnent ce match. »

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Courage, abnégation et remise en question permanente. Il reste beaucoup de progrès mais la qualité est là !! 

Bravo Mr Ramos ???

 

Rugbyrama : De la Pro D2 au Brennus, la belle histoire de Ramos - https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/finale-top-14-de-la-pro-d2-au-brennus-la-belle-histoire-de-thomas-ramos-toulouse_sto7330798/story.shtml

 

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Huget qui disait cet après-midi qu'il avait peur d'être le chat noir. Il était avec Médard et ils ont dit on a trouvé qui était le chat noir. Je sais pas à qui ils pensaient...

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il y a 2 minutes, bab a dit :

Huget qui disait cet après-midi qu'il avait peur d'être le chat noir. Il était avec Médard et ils ont dit on a trouvé qui était le chat noir. Je sais pas à qui ils pensaient...

Celui qui est parti pour gagner des titres à Paris ? 

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il y a 1 minute, bab a dit :

Huget qui disait cet après-midi qu'il avait peur d'être le chat noir. Il était avec Médard et ils ont dit on a trouvé qui était le chat noir. Je sais pas à qui ils pensaient...

 

Aucune idée. Le mien est jaune qui vire au roux dégueulasse, 

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Invité Pardine
il y a 2 minutes, bab a dit :

Huget qui disait cet après-midi qu'il avait peur d'être le chat noir. Il était avec Médard et ils ont dit on a trouvé qui était le chat noir. Je sais pas à qui ils pensaient...

 

 

ça devait commencer par Fic et se terminer par kou nan ? sinon je ne vois pas qui d'autre...

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Saint Thomas ST

Kaino, la classe à tous les niveaux. 

 

 

Un champion n'est pas seulement celui qui gagne, c'est surtout celui qui inspire. Et c'est là où Toulouse est grand.
Je retiendrai de cette finale un moment d'intense émotion une fois la fin du match sifflée et la joie immédiatement partagée. Au moment d'aller lever l'œuvre de Charles Brennus en tribune présidentielle, Jérôme Kaino, capitaine depuis février dernier et la blessure au genou de Julien Marchand, laissa le jeune talonneur s'avancer pour se saisir du bouclier tant convoité. Un petit geste discret du double champion du monde (2011 et 2015) en dit plus long qu'un discours.
Toute l'humilité et la grandeur, l'éducation et la générosité d'une légende du rugby contenue dans cet instant témoigne de ce qu'est l'esprit rugby, hommage d'un authentique champion à son jeune capitaine. On comprend, dès lors, pourquoi les All Blacks dominent de si haut le rugby mondial : leur vision de ce jeu n'est pas seulement à hauteur de pelouse, elle s'élève vers des hauteurs de point de vue qui ne sont pas atteignables par tous et demandent à ce qu'on s'éloigne des raccourcis tentant, ainsi que nous y invitait Pétrarque gravissant le mont Ventoux.

 

http://coteouvert.blogspot.com/2019/06/une-saison-capitole.html?m=1

Modifié par Saint Thomas ST
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Il y a 19 heures, tropézien a dit :

 

T'as déjà pris une rascasse fraîche dans le fion ?

 

Je peux lui expliquer l'effet que ça fait si tu veux.

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il y a 27 minutes, Vil & Preux a dit :

 

Aucune idée. Le mien est jaune qui vire au roux dégueulasse, 

et il passe son temps à bouffer.

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Un autre défi attend le staff: protéger vos p’tits jeunes de tout ce qui va se dire pendant l’été, pour éviter qu’ils se laissent griser et lèvent le pied.

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il y a 12 minutes, Vigomar a dit :

Un autre défi attend le staff: protéger vos p’tits jeunes de tout ce qui va se dire pendant l’été, pour éviter qu’ils se laissent griser et lèvent le pied.

Hormis Dupont Ramos et Bézy tous ont été prolongé je crois.. Mais effectivement le plus dur commence, confirmer.. 

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il y a 17 minutes, Vigomar a dit :

Un autre défi attend le staff: protéger vos p’tits jeunes de tout ce qui va se dire pendant l’été, pour éviter qu’ils se laissent griser et lèvent le pied.

 

 

Plus, dorénavant pour vous c’est un problème de riche, mais avec votre saison je vois bien une équipe de France très, voir très très rouge et noir.

 

C’est la rançon de la gloire les gars (chez nous Lopez, Raka, Vahaamahina, irturia sont carbo ou sont revenus la tête en vrac avec le show Laporte du dernier tournoi). Moi je vote pour une ossature à 60% à 70% de toulousains pour le bien et le devenir de la France.

Modifié par ESQ4
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La surprise de la saison quand même : Van Dyk. A part sa blague au président en demandant à être français, quel changement !

On en disait du mal, on le mettait dans le charter, on ne comprenait pas sa prolongation : maintenant on comprend ! Il est très bon, il a du bien suivre les leçons du prof Servat et est maintenant un très bon pilier droit.

Modifié par Raphaelle
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il y a 21 minutes, Raphaelle a dit :

La surprise de la saison quand même : Van Dyk. A part sa blague au président en demandant à être français, quel changement !

On en disait du mal, on le mettait dans le charter, on ne comprenait pas sa prolongation : maintenant on comprend ! Il est très bon, il a du bien suivre les leçons du prof Servat et est maintenant un très bon pilier droit.

 

Qui on? C'est un super joueur, c'est juste en mêlée, même s'il a fait des progrès, qu'il est juste.

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il y a 58 minutes, Vigomar a dit :

Un autre défi attend le staff: protéger vos p’tits jeunes de tout ce qui va se dire pendant l’été, pour éviter qu’ils se laissent griser et lèvent le pied.

Et surtout repousser les chèques montpellierains ou parisiens.

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Il y a 1 heure, Pardine a dit :

 

 

ça devait commencer par Fic et se terminer par kou nan ? sinon je ne vois pas qui d'autre...

 

 

ça doit etre lui .  2012 à 2018 , la loose ...

Modifié par lukke
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il y a 11 minutes, Julien81 a dit :

Ce qui est énorme c est que des gens qui ont été champions en tant que joueur le soient en tant qu entraîneur et président.... 

Au risque qu'on me prete d'avoir le boulard, si je ne me trompe decennie 80 3 titres, 90 5 (en 6 ans...), 2000 2 et 2010 on finit a 3 !!! Du coup papa ntamack peut se retrouver avec son fiston salle des illustres ?

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Il y a 2 heures, Vigomar a dit :

Un autre défi attend le staff: protéger vos p’tits jeunes de tout ce qui va se dire pendant l’été, pour éviter qu’ils se laissent griser et lèvent le pied.

Aucun risque. Ils y ont goûté une fois, ils vont vouloir y goûter une deuxième fois.

Le risque c'est si on ramène encore un titre la saison prochaine et celle d'après, là tu risques d'avoir une petite période de disette car ils seront "gavés".

 

Le vrai risque c'est l'EDF. Parce qu'entre le championnat, la CE et l'EDF, il est évident qu'on pourra pas tout jouer à fond.

D'ailleurs je vous annonce une grosse saison du RCT la saison prochaine.

 

Imagine que Baille, Mauvaka, Bézy, Ramos, Dupont, Huget, Guitoune, Cros etc. soient en EDF chaque saison.... 

Sans parler du départ du préparateur physique...

 

Et si on rajoute par dessus tout ça la concurrence, faudra d'abord assurer une place dans les 6 avant de viser autre chose.

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Il y a 21 heures, Gabi a dit :

Au final, l'ASM nous a dominé dans un seul secteur : la mêlée  (bravo à eux d'ailleurs car c'est rare de dominer une mêlée "Servat").

Donc la victoire est logique franchement. 

No scrum, no win, c'est de la connerie.

 

puisque l on cherche les petits défauts ?

 

A ce rythme,  nos trentenaires ont tenus 60 minutes, heureusement que nous  avons pu disposer de notre banc complet de manière optimale  et sans blessure au cours du match.

 

Nous avons rendus quelques  ballons  au sol en s'isolant.  Les  contre rucks, contre des équipes du  niveau supérieur,  Leinster Saracens ça ne pardonne pas.

Comme le dit mon fiston, il nous manque cette froideur anglo-saxonne 

qui permettent de finir les match.

 

La saison à venir  s'annonce  pleine de promesses.

 

 

Modifié par Pat@
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