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[Champion's Cup - J3] Stade toulousain - Montpellier (Dimanche 8 décembre 2019 à 16:15 à Ernest Wallon)


Saint Thomas ST

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Eux, ils le sentent bien ce match ...

 

Stade Toulousain - Montpellier

Ce match aux airs de Top 14 n'est pas le premier entre ces deux clubs cette saison. Lors de la 8e journée, les Toulousains, qui jouaient alors sans les internationaux, s'étaient inclinés face au MHR sur le score de 33 à 22. Le Stade d'aujourd'hui n'est pas celui de l'époque. De plus, le match aura lieu à Ernest Wallon où les hommes d'Ugo Mola n'ont pas encore perdu. Cependant, si les Héraultais veulent aller plus loin dans cette compétition, ils doivent ramener des points de ce déplacement.

Le pari sûr : les pronos sont plus que favorables aux Toulousains. Ainsi, un succès par au moins 15 points est coté à 2,15 seulement.

Le pari audacieux : si vous voyez Toulousel'emporter face à Picamoles et ses coéquipiers dans un match serré, optez pour un court succès. Une victoire située entre 1 et 7 points est ainsi coté à 4,10.

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http://sport24.lefigaro.fr/rugby/coupes-d-europe2/actualites/ntamack-10-ou-centre-cela-m-importe-peu-984773

 

 

Citation

 

Titulaire au poste de numéro 12 contre Montpellier en Champions Cup, comme souvent depuis son retour de la Coupe du monde, le Toulousain jure s’accommoder sans souci de cette polyvalence.

Propos recueillis par notre correspondant à Toulouse

Montpellier est rendez-vous déjà presque capital pour votre avenir en coupe d’Europe. La pression est-elle montée d’un cran cette semaine ?
Romain Ntamack : Oui, on sent que les joueurs sont prêts, attentifs et motivés. On est sur le qui-vive. Il y a une émulation forte au sein du groupe et ça tire tout le monde vers le haut. On a fait une bonne semaine d’entraînement pour préparer ce match. On va maintenant essayer de faire le travail sur le terrain face à Montpellier qui est une très grosse équipe en France et en Europe.

La météo face au MHR, qui est très performant devant, revêtira-t-elle une importance particulière ?
Je crois qu’on annonce de la pluie ce dimanche. Il va falloir jouer avec les conditions et prendre cette équipe au sérieux, d’autant qu’elle peut jouer sur deux registres. Elle peut envoyer du jeu, comme on l’a vu ces derniers temps, mais aussi réduire la voilure. Elle part alors dans un jeu plus restreint en imposant du défi physique. Montpellier est une équipe dure à manœuvrer.

Le retour de Cheslin Kolbe dans le groupe change-t-il quelque chose ?
Cela fait plaisir de le revoir à l’entraînement. Il nous apporte toute son énergie et toute sa passion. Il est revenu avec un titre de champion du monde et je ne sais pas combien de titres individuels. Il amène du bonheur. On est tous content pour lui et lui est très content de revenir. Pour son premier match de la saison avec le Stade toulousain, j’espère qu’on gagnera.

«C’est vrai que je préfère avoir Cheslin dans mon équipe plutôt qu’il soit en face»

Vous sentez-vous plus fort avec un tel joueur à vos côtés ?
Il y a beaucoup de joueurs de haut niveau chez nous ! Il suffit de tourner la tête à droite ou à gauche et on est très vite rassuré. C’est vrai que je préfère avoir Cheslin dans mon équipe plutôt qu’il soit en face. C’est la force du club d’avoir beaucoup de joueurs de très haut niveau. Et on compte vraiment les uns sur les autres.

Face au puissants Montpelliérains, Kolbe n’est-il pas taillé pour réussir un exploit personnel ?
Il nous a sorti plus d’une fois de situations compliquées. On sait de quoi il est capable. Les adversaires commencent aussi à le connaître parfaitement. Ce sera à nous de le mettre dans l’avancée pour qu’il ait des bons ballons à négocier.

Le jeu au pied sera-t-il aussi primordial ?
Oui, forcément. C’est une arme de plus en plus utilisée. Il faut qu’on sache aussi le faire même si, la saison dernière, on a plutôt eu l’habitude jouer les ballons à la main. En plus, les conditions vont s’y prêter.

«Chaque personne qui est au Stade Toulousain connaît Xavier Garbajosa»

Vous qui avez grandi au Stade Toulousain, le nom de Garbajosa vous parle-t-il ?
Chaque personne qui est au club connaît Xavier Garbajosa. Ça va être sympa de le revoir à Ernest-Wallon. Je pense que ça va lui faire quelque chose aussi et que ça va faire plaisir au public toulousain. C’est un joueur qu’on n’oublie pas même si j’étais très jeune quand je l’ai vu jouer (il est né en 1999). «Garba» a marqué l’histoire du club. Je ne sais pas si le public lui rendra hommage mais ce serait sympa pour lui. En tout cas, on aura plaisir de boire un coup ensemble après le match.

Le fait d’affronter une équipe française en Coupe d’Europe vous dérange-t-il ?
Je n’ai pas trop d’expérience en coupe d’Europe, je ne peux donc pas vous le dire. Mais il ne faut pas que cela nous perturbe. C’est un match à prendre comme les autres. Au moins, au retour, on n’aura pas besoin de prendre l’avion ! On prépare ce match aller en premier et on verra ensuite ce qu’il faudra travailler pour le retour.

«On verra comment ça se présentera dans le futur. Pour l’instant, je suis très bien comme ça, en ayant les deux postes»

Depuis le retour de la Coupe du monde, vous évoluez régulièrement au centre. Vous sentez-vous plus à l’aise à ce poste ?
C’est le poste où on me met. Je suis très content d’être sur le terrain, que je sois 10 ou centre, ça m’importe peu. J’essaie d’apporter ce que je peux à l’ouverture ou au centre. C’est le collectif qui prime. Je suis très content d’être aligné au centre ce week-end et j’espère aider l’équipe du mieux possible. Et s’il faut passer en 10 en cours de match, comme ça a déjà été fait par le passé, je pourrai le faire.

N’éprouvez-vous pas le besoin d’être fixé à un poste ?
On verra comment ça se présentera dans le futur. Pour l’instant, je suis très bien comme ça, en ayant les deux postes. Aux entraînements aussi, je tourne pas mal à l’ouverture. Cela ne me pose aucun problème.

 

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Il y a 1 heure, Gabi a dit :

NTamack est vraiment le spécialiste des interviews clash !  Ça balance à chaque fois !

Effectivement cela me rappelle la formule de ce brillant philosophe "je suis ni pour,ni contre,bien au contraire" .Un soupçon de langage convenu (en un mot),peut-être? A son âge on saura bien lui pardonner; il apprend vite et ne veut froisser personne ,cela tient d'un bon conseil et d'une bonne éducation ,à n'en pas douter.:smile:

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Il y a 4 heures, gege300 a dit :

A son âge on saura bien lui pardonner; il apprend vite et ne veut froisser personne ,cela tient d'un bon conseil et d'une bonne éducation ,à n'en pas douter.:smile:

 

Exact. S'il y a bien un jeune pour lequel je ne me fais aucun souci concernant un possible melon, c'est bien Romain.

Emile veille et saura le faire retomber sur Terre rapidement si besoin !

Il connaît très bien le monde du rugby pro, notamment le ST et ce qui l'entoure.

Et puis son père, il a eu une "petite" carrière à son niveau. B) Son avis compte double.

Modifié par Zuzu31
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Un stade toulousain fatigué face au MHRC totalement remonté,

Un Holmes totalement paumé pour le jeu éclairer laisse une pluie de maladresse imaginer, 

Le bonus pour le grand MHRC face au Stade Toulousain petit poussin assuré 

 

Je ne le sens pas du tout ça match 

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il y a 2 minutes, Beau-jeu-laid a dit :

Je ne le sens pas du tout ça match 

On va prendre 2 essais et à 10 min de la fin , on fera rentrer Kolbe qui en marquera 3 dont 1 sur ballon porté tout seul .

 

Quoi ? C'est le meilleur joueur du monde non ? Alors qu'il le prouve encore !

Modifié par Bota
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il y a 5 minutes, Beau-jeu-laid a dit :

Un stade toulousain fatigué face au MHRC totalement remonté,

Un Holmes totalement paumé pour le jeu éclairer laisse une pluie de maladresse imaginer, 

Le bonus pour le grand MHRC face au Stade Toulousain petit poussin assuré 

 

Je ne le sens pas du tout ça match 

 

Ça manque de conviction ça va finir par plus marcher mais merci quand même !

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Il y a 8 heures, seb93 a dit :

La 1e mi-temps demain se fera avec un temps sec. Il faudra faire la différence là car en 2e mi-temps grosse flotte et les gros gabarits du MHR seront avantagés... 

On joue au seul moment du week end où il va pleuvoir à Toulouse...  Si c'est pas le talent ça...

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il y a une heure, olivier11 a dit :

On joue au seul moment du week end où il va pleuvoir à Toulouse...  Si c'est pas le talent ça...

Ce qui n'est pas forcément idéal. Ca va se jouer devant et la puissance de Montpellier n'est plus à démontrer. 
C'est vraiment pas un temps qui va nous favoriser. Une victoire sans laisser le BD à Montpellier serait déjà un super résultat. 

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Saint Thomas ST
Amusant l'usage des stats et Data... On sait même que MHR c'est globalement +20% de longueur de jeu au pied que la moyenne des équipes... ☝️
 
 
La double confrontation face à Montpellier, l’autre favori de la poule 5, s’annonce décisive dans la course à la qualification. Et promet un combat acharné entre les deux packs.

Voilà, nous y sommes ! Le premier des deux rendez-vous en six jours entre les favoris de la poule 5 va permettre à Ugo Mola de lever une partie des doutes nés lors du tirage au sort. "Le danger de notre poule, c’est qu’il y ait une guerre fratricide où l’on y laisse, et Montpellier, et nous, beaucoup de plumes. Nous ne le saurons malheureusement qu’à la fin de la 4e journée", cadre l’entraîneur principal des "rouge et noir", d’un naturel inquiet. Et ce n’est pas l’après-midi humide qui s’annonce qui doit être en mesure de le rassurer. Face au Connacht il y a quinze jours, sur ce même terrain hybride qui ne se dégrade pas sous l’effet de la pluie au contraire d’une pelouse naturelle, cela avait pourtant souri à sa troupe, avec un deuxième succès glané en autant de journées. Qui plus est assorti du bonus offensif. "Oui, face au Connacht, coupe Mola. Quand je regarde l’effectif de Montpellier, sans faire offense au Connacht, ce n’est pas le même."

Montpellier a remis les petits plats dans les grands

Effectivement, au vu de la démonstration de force des Montpelliérains ce week-end face à Lyon, on ne peut qu’abonder dans son sens. Impressionnants de maîtrise et de puissance sur les ballons portés, les avants héraultais font peur. "Montpellier a remis les petits plats dans les grands sur ce qu’il savait très bien faire depuis quelques saisons et qu’il a remis au goût du jour, analyse Mola. C’est assez rare d’être autant capable de marquer sur cette phase-là, et en championnat, et en Coupe d’Europe."

Même s’il faut bien concéder que l’adversaire du jour est d’un tout autre calibre, la dernière sortie face à Bayonne, durant laquelle le pack a su parfaitement défendre cette phase de jeu, doit néanmoins pousser à l’optimisme. Mola reprend : "Nous préférons quand même le grand beau. Nous avons su le faire mais de là à ce que ce soit quelque chose d’acté, d’acquis de manière permanente, j’aimerais mais pour l’instant je n’en suis pas sûr."

Contre un adversaire qui a également "jointé un peu sa défense et affûté son jeu au pied", et capable, comme le remarque Romain Ntamack, "de jouer sur deux registres en envoyant aussi du jeu", le boss stadiste attend donc de ses hommes qu’ils "réalisent une performance à la hauteur de ce qu’ils sont capables de faire".

L’importance du jeu au pied

En alignant une équipe à la fois mobile et taillée pour le défi physique devant, plutôt légère et joueuse derrière – en attendant peut-être que Cheslin Kolbe, remplaçant, ne profite de la fatigue liée à l’âpreté des débats pour peut-être faire le show et la différence en fin de rencontre –, le staff du Stade Toulousain a également essayé de répondre à une autre problématique : celle du jeu au pied. Car la présence de Ntamack au centre, en plus de Zack Holmes à l’ouverture et Thomas Ramos à l’arrière, n’a rien d’anodine.

"Montpellier, c’est +20 % de longueur que la moyenne de Top 14 et de Coupe d’Europe (grâce à François Steyn notamment, NDLR), livre Mola. Cette équipe est la première sur l’occupation sur les statistiques de la Coupe d’Europe et sur la possession, alors qu’elle a plutôt tendance à vouloir tenir le ballon sur le championnat, elle est repassée sur des standards qui étaient un peu plus les siens il y a quelque temps. Est-ce que c’est la formule qui marche ? Nous allons le voir sur le match." Chaud devant, chaud !

La tendance : Toulouse 53 % – Montpellier 47

 

L'ancien troisième ligne des All Blacks (36 ans ; 81 sél.), arrivé à Toulouse il y a un peu moins d’un an et demi, fait l’unanimité chez les "rouge et noir". À tel point que les dirigeants stadistes poussent pour une reconversion au sein du staff.

Entre Jerome Kaino et le Stade Toulousain, l’histoire d’amour semble partie pour durer. Pleinement épanoui dans la Ville rose où il s’est installé à l’été 2018, le Néo-Zélandais, qui fêtera ses 37 ans au printemps, ne cachait pas hier le plaisir qu’il prend au quotidien. "J’adore les moments que je passe ici, avouait-il. Je me sens bien physiquement. J’adore l’environnement, le club. S’il veut que je reste, j’adorerais. Ma famille adore aussi être ici. Donc pourquoi pas ?" Une petite déclaration conclue par trois mots de français qui vaut bien plus qu’un long discours. "Je ne parle pas encore très bien français, donc je ne me considère pas encore comme Français. Mais au niveau de la cuisine et du mode de vie à la française, là oui !"

Mola : "Il a encore beaucoup de choses à nous apporter"

Comme évoqué dans notre édition d’hier, rien n’est encore arrêté au sujet de son avenir, même si une dernière saison en tant que joueur se profile. S’il ne s’est pas épanché sur les contours de la proposition de reconversion formulée par les Stadistes, Ugo Mola, n’a toutefois pas caché sa volonté de voir le double champion du monde rempiler sur la durée. "Ce n’est pas totalement acté, nous discutons, lâche l’entraîneur haut-garonnais. Sur le plan sportif et énergie, ce qui est quand même l’essence même de notre milieu, nous avons un Jerome qui ne paraît pas usé, ni mentalement, ni physiquement. Nous essayons de le convaincre pour qu’il apporte peut-être autre chose que ses qualités de joueur et de leader. En tout cas, il se plaît ici, dans ce club. Je pense qu’il a encore beaucoup de choses à nous apporter. C’est la volonté de Jérôme (Cazalbou, le manager en charge du haut niveau), Didier (Lacroix, le président) et la mienne de l’intégrer à terme dans notre staff, avec des missions un peu plus élargies au sein même du club. Il serait dommage que le passage de Jerome Kaino ne soit qu’éphémère."

Kolbe de retourTafili imite Faumuina

Un peu plus d’un mois après avoir été sacré champion du monde avec l’Afrique du Sud, Cheslin Kolbe va faire son retour à Ernest-Wallon. Les congés éclusés et sa cheville remise en état, l’ailier-arrière, qui a récemment raflé trois trophées lors de la Nuit du rugby, débutera la rencontre sur banc. Il ne croisera toutefois pas Handré Pollard, son coéquipier chez les Boks, encore préservé après son opération de la pommette. Les équipes :

Toulouse : Ramos ; Huget, Guitoune, Ntamack, Médard (o) Holmes, (m) S. Bezy ; F. Cros, Kaino (cap.), Elstadt ; Tekori, Ro. Arnold ; Aldegheri, J. Marchand, Baille.

Rempl. : Mauvaka, Castets, Tafili, R. Gray, S. Tolofua, Pagès, Akhi, Kolbe

Montpellier : Immelman ; Ngandebe, A. Vincent, F. Steyn, Nadolo (o) Bouthier, (m) Paillaugue ; Y. Camara, Picamoles (cap.), Galletier ; Willemse, VanRensburg ; Chilachava, B. Du Plessis, Nariashvili.

Rempl. : Delhommel, Fichten, Haouas, Devergie, Fotualii, Goosen, Reilhac, Mikautadze

Le club « rouge et noir » a officialisé hier deux prolongations jusqu’en juin 2022 au poste de pilier droit : celles de Charlie Faumuina (33 ans) et Paulo Tafili (23 ans).

 

L’international australien succède à son jumeau Richie chez les champions de France. Après avoir découvert le Top 14 dimanche contre Bayonne, il va débuter face à Montpellier son premier match de Champions Cup.

Par notre correspondant à Toulouse

Au Stade Toulousain, où Rory succède à Richie, le mot «expérience» est le plus redondant depuis l’improbable chassé-croisé entre les jumeaux Arnold il y a deux semaines. D’abord, il y a celle emmagasinée par l’ancien deuxième ligne du club qui, en 22 matches disputés (19 fois titulaire) du 5 janvier au 9 novembre 2019, a fait un tabac au prix d’une acclimatation éclair. Débarqué dans la Ville Rose le 12 novembre, Rory, lui, «a la chance que Richie se trouvait déjà là, estime Laurent Thuery, l’entraîneur de la défense. Ils ont passé quelques jours ensemble pour faciliter son intégration. Il a pu compter sur l’expérience de son frère». La courroie de transmission rêvée. «Richie m’a dit qu’il a adoré jouer ici, dans un club historique, révèle Rory, et notamment le moment du titre. Il m’a confié qu’il y a aussi beaucoup de choses à faire dans cette ville. En tout cas, j’ai vraiment apprécié mes premiers jours ici.»

 

Il y a ensuite celle qui distingue les deux frangins australiens, d’apparence pourtant tellement semblables. «J’ai un peu plus d’expérience que lui», répond Rory lorsqu’on lui demande ce qui le différencie le plus de Richie. Il faut dire que la progression de ce dernier, jamais international, a longtemps été freinée par de multiples blessures : fracture d’un pied, problème discal, épaule en vrac… Ce retard à l’allumage l’avait d’ailleurs contraint à attendre mars 2017 pour débuter dans le Super Rugby avec les Brumbies. Rory, lui, gazait déjà fort avec la province australienne depuis 2015, où il fut sacré meilleur «rookie» de la compétition, jusqu’à devenir un incontournable du pack des Wallabies (26 sélections entre juin 2016 la Coupe du monde au Japon).

«On a un rugby un peu similaire. Il vous faudra attendre quelques matchs pour juger de nos différences...»

Rory Arnold

Arrivé comme joueur additionnel, après que son frère s’était déjà engagé, et confirmé en tant que joker Coupe du monde, Richie Arnold est reparti dans le club japonais des Yamaha Jubilo, partenaire du Stade Toulousain, où il doit terminer son contrat. Entré en cours de match contre le Connacht lors de la deuxième journée de Champions Cup, Rory Arnold a découvert le championnat de France dimanche dernier, face à Bayonne. «Le Top 14 va être un super challenge pour moi, promet-il, devant renoncer à la sélection australienne pour le relever. C’est un championnat très physique, avec de forts contacts. J’ai regardé pas mal de matchs lors des six derniers mois. C’était aussi le bon moment pour moi de découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture.»

Surnommé «Big Dog»

Inévitablement, il n’échappera pas au jeu de la comparaison avec son frère, dont il a récupéré la maison. «On a un rugby un peu similaire, avance-t-il. Il vous faudra attendre quelques matchs pour juger de nos différences...» «On verra au fur et à mesure du temps, quand on se connaîtra un peu mieux, si on peut les différencier, précise Thuery. Mais ce dont nous sommes sûrs, c’est qu’ils sont deux grands joueurs de rugby.» Nés le 1er juillet 1990 à Wagga Wagga, les jumeaux, cadets d’une fratrie de cinq enfants, ont touché leurs premiers ballons ensemble dans le club de Murwillumbah, une ville du nord de la Nouvelle-Galles du Sud, alors qu’ils avaient déjà 20 ans.

La carrière de Rory a pris un tournant décisif en 2013 lorsqu’il est parti chez les Griquas (Afrique du Sud) pour disputer la Currie Cup. En septembre de cette année-là, il fut accusé d’avoir mordu le talonneur des Cheetahs au cours d’un match et suspendu sept matchs avant d’être blanchi. Anecdote d’autant plus savoureuse que sur surnom au pays est «Big Dog», en raison de ses mensurations colossales (2,08 m, 120 kg). Voix grave de son double mètre à l’appui. Désormais, le Stade Toulousain compte sur lui pour sortir les crocs.

Modifié par Saint Thomas ST
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Il y a 11 heures, seb93 a dit :

La 1e mi-temps demain se fera avec un temps sec.

 

C'est sûr ça ?

J'ai plutôt l'impression qu'il va commencer à pleuvoir vers 16h...

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il y a 11 minutes, Joco a dit :

Pour le moment, c’est grand soleil... dommage que ça ne doive pas durer apparemment.

 

Oui quand tu vois le temps du moment c'est difficile de se dire qu'il pleuvra dans 4h.

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Il y a 17 heures, Raphaelle a dit :

tu confonds avec Tauzin ? :a0:

 Je ne confonds  pas , mais c'est quand même exceptionnel de voir Galand jouer 2 fois 20 mn sur deux matches et postuler pour un 3eme ma

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à l’instant, papé a dit :

 Je ne confonds  pas , mais c'est quand même exceptionnel de voir Galand jouer 2 fois 20 mn sur deux matches et postuler pour un 3eme match en tant que remplaçant  !

On peut dire que noël est arrivé avant l'heure au ST.

 Quant à Tauzin , s'il avait pratiqué le rugby dans les années 60 , il aurait bien rabattu de son arrogance ! Je n'aime pas ce genre de joueur à qui il manque quelques onces de modestie .

 

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Comme si les grandes gueules n'avaient pas existé dans le rugby des années 60... ? Mais souhaiter à un joueur de se faire défoncer car décrété arrogant, c'est toujours chouette... 

 

 

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ugb

La défense du Stade Toulousain inspirée de celle des Bleus

Depuis quelques semaines, la défense hyper agressive du Stade Toulousain ressemble beaucoup à celle développée par l'équipe de France au Japon. Une évolution dans l'air du temps que prônent à la fois ses internationaux et ses entraîneurs.

Laurent Campistron08 décembre 2019 à 00h00
 
 

Le 14 novembre dernier, au lendemain de la présentation du nouveau staff de l'équipe de France à Montgesty (Lot), l'Anglais Shaun Edwards, désormais entraîneur de la défense des Bleus, était de passage à Toulouse. Il y a notamment rencontré son homologue du Stade Toulousain, Laurent Thuéry. Et lorsqu'un coach de la défense en rencontre un autre, qu'est-ce qu'ils se racontent ? Des histoires de montées défensives rapides et agressives, forcément, mais pas que. Shaun Edwards, voyez-vous, est une « référence mondiale », pour reprendre les mots de Thuéry. Un type considéré comme l'inventeur de la fameuse « rush defense », cette technique oppressante qui consiste à se ruer en ligne sur l'adversaire pour mieux le museler, du temps où il travaillait chez les Wasps (Angleterre), au début des années 2000.

 

Et une source d'inspiration pour beaucoup de techniciens. « C'est toujours très intéressant d'échanger avec une compétence pareille, confie l'entraîneur toulousain. Lui et moi sommes dans la même optique. Celle d'imposer une grosse pression défensive à l'adversaire. Aujourd'hui, toutes les équipes sont hyper costaudes et très bien organisées. Le seul moyen de les déséquilibrer est de les agresser défensivement pour récupérer le ballon et gagner la ligne d'avantage. Quand on est trop attentiste ou trop dans le contrôle, on s'expose. Et on risque même de reculer jusque dans notre en-but. »

 

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Le Stade Toulousain, champion de France en titre, n'a évidemment pas attendu la visite du spécialiste anglais pour s'orienter vers ce type de défense. Ni même la réussite du système très proche de celui d'Edwards éprouvé par l'équipe de France pendant la Coupe du monde au Japon, sous l'impulsion de celui qui n'était encore qu'un adjoint comme les autres, Fabien Galthié. Mais il faut croire que le ressenti des mondialistes rouge et noir, qui ont tous vanté les mérites d'une telle méthode à leur retour du Mondial nippon, a définitivement convaincu le staff toulousain de pousser encore plus loin ce style de pressing défensif.

« On a discuté de ce qu'ils ont fait là-bas, reconnaît Thuéry. Et on a profité de leur expérience au Japon pour faire évoluer les choses, comme mettre une grosse pression sur le premier rideau ou davantage utiliser le 9 en couverture (avec l'arrière). En fait, l'idée est de harceler l'adversaire de façon à récupérer très rapidement le ballon et à jouer ces fameux turnovers qui sont inscrits dans l'ADN du rugby toulousain. On essaie d'imposer notre vitesse sur nos montées. Et nos joueurs se régalent dans ce système. »

«Quand tu montes de façon aussi agressive, tu dois aimer te mettre en danger»

La méthode présente des risques majeurs en cas de mauvaise anticipation ou de mauvais timing ? Tant mieux. C'est justement ces prises de risques qui aimantent les hommes d'Ugo Mola. « C'est une défense qui demande un état d'esprit particulier, un engagement total, explique Thuéry. Quand tu montes de façon aussi agressive, tu ne peux pas être dans la retenue, et tu dois aussi aimer te mettre en danger. » En clair, il faut être un poil kamikaze, joueur et audacieux. Ce que sont évidemment des Médard, Kolbe, Guitoune, Ntamack ou Huget.

 
 

« À Toulouse, un mec comme Huget est le grand spécialiste de ce type de montée rapide, observe l'ancien trois-quarts international Érik Bonneval, aujourd'hui consultant sur beIN Sports. Mais je sais que les entraîneurs demandent aussi à Arthur (Bonneval, son fils) de monter de plus en plus vite en défense pour couper les extérieurs. C'est la tendance du moment. Et pas seulement à Toulouse. Ça ressemble de plus en plus à du rugby à XIII. Tu te mets sur une ligne et tu sprintes pour gagner la ligne d'avantage. Pour contourner cette stratégie, il n'y a quasiment que du jeu au pied dans le dos des ailiers. »

Cet après-midi, face à Montpellier, les Toulousains auront sans doute l'occasion de se tester en défense, même si leur idée première sera de contrôler le ballon pour gagner la bataille de la possession, comme toujours. « Montpellier est sûrement l'une des trois équipes les plus costaudes d'Europe, note Thuéry. C'est une formation qui t'impose énormément de duels. Si tu ne la mets pas sous pression, elle devient une machine infernale. »

 
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