Le cas Maca

[Parigot_Paris]

 

-        Wesh mon reuf’, check un peu par-là, allez, tape cinq, wallah !

Sékou Macalou regardait d’un air légèrement surpris quoique détaché, le personnage en chapeau de feutre, petit, nerveux et lunettu de noir qui s’adressait à lui en sabir incompréhensible tout en agitant frénétiquement sa main en autant de signes cabalistiques. Sékou choisit de ne pas chercher querelle et attrapa au vol la main de l’individu pour la serrer – pas trop fort car le Dr Wild avait perdu une couronne dentaire la semaine d’avant, quand Sékou lui avait adressé une tape sur l’épaule en réponse à celle du génial inventeur du Capri-Sun.

-        Bonjour, je me nomme Sékou Macalou, joueur professionnel au Stade Français Paris. Vous êtes ?

-        Bernie Portela, wesh frère, tu remets ma tronche ? J’ai un peu pris en zonzon avec les patates bouillies…

-        Ah, monsieur Laporte, bonjour ! mais pourquoi vous portez un imperméable et des lunettes noires ? Il fait trente-sept degrés.

-        Wesh mon zincou, poucave pas mon blaze, je suis en cavale !

-        Ah. Dit Sékou qui n’avait pas tout compris, et qu’est-ce que je peux faire pour vous ?

-        Y a pas une nourrice dans ta téci qui me prêterait un plumard entre deux sacs de double zéro marocain ?

-        Heu, je n’habite plus une cité mais une villa à Boulogne et il n’y a que ma maman chez moi et ma femme. Pas de marocains…

-        Ha. Il y a une cave chez toi ?

-        Mon épouse est assez naïve, oui. Mais c’est plutôt une qualité, non ?

-        Mais qu’il est con ! J’ai besoin d’une planque, un logis, un repaire !

-        Hé bien la cabane…

-        Je veux pas retourner en cabane !

-        … à outils du jardin.

[Pitche]

Bernie retrouvera t'il le chemin vers les petits fours et sa gloire perdue? Vous le saurez dans le chapitre Segonds!

[Les Minimes]

Le 18/09/2023 à 15:06, Parigot_Paris a dit :

 

-        Wesh mon reuf’, check un peu par-là, allez, tape cinq, wallah !

Sékou Macalou regardait d’un air légèrement surpris quoique détaché, le personnage en chapeau de feutre, petit, nerveux et lunettu de noir qui s’adressait à lui en sabir incompréhensible tout en agitant frénétiquement sa main en autant de signes cabalistiques. Sékou choisit de ne pas chercher querelle et attrapa au vol la main de l’individu pour la serrer – pas trop fort car le Dr Wild avait perdu une couronne dentaire la semaine d’avant, quand Sékou lui avait adressé une tape sur l’épaule en réponse à celle du génial inventeur du Capri-Sun.

-        Bonjour, je me nomme Sékou Macalou, joueur professionnel au Stade Français Paris. Vous êtes ?

-        Bernie Portela, wesh frère, tu remets ma tronche ? J’ai un peu pris en zonzon avec les patates bouillies…

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Parigot_Paris, tes délires me régalent.    Merci.