geo Posté(e) 19 janvier 2006 Partager Posté(e) 19 janvier 2006 19/01/2006 Rugby - CE : Les clubs français s'organisent A moins d'un an de le renégociation des «Accords de Paris», qui règlent la gestion des coupes d'Europe, le débat est déjà ouvert et chacun commence à placer ses billes afin de tirer un maximum de profits de ces lucratives compétitions. Les clubs français ont ainsi commencé l'élaboration d'un plan de bataille à l'issue d'une réunion à Orly. Ils par exemple ont affirmé leur volonté d'être plus impliqués dans l'organisation et la gestion des compétitions européennes au sein de l'ERC . «Cela ne veut pas dire que l'on veut changer le format des compétitions ou le mode de répartition financière, mais les clubs, qui sont les acteurs des Coupes d'Europe, veulent également être les décideurs», a souligné Marcel Martin, président de ProRugby, qui regroupe les présidents des clubs professionnels français. «Le projet laisse une part tout à fait normale aux fédérations, à la Ligue celte ou à l'Italie», a avancé M. Martin, qui rappelle que «85 à 90% des recettes commerciales de l'ERC proviennent de la France et de l'Angleterre». Six fédérations (Angleterre, France, Irlande, Ecosse, Pays de Galles et Italie) sont actionnaires de l'ERC, présidée par le Français Jean-Pierre Lux et dont le siège se trouve à Dublin. Les différentes parties signataires des accords de Paris en 1999 (fédérations, Ligues ou représentants des clubs) doivent se retrouver le 31 janvier à Dublin pour évoquer l'avenir des «Accords de Paris». léquipe.fr Lien vers le commentaire
menelas Posté(e) 19 janvier 2006 Partager Posté(e) 19 janvier 2006 Ouais, ça va pas être facile pour M. Martin de réclamer plus d'argent, même s'il s'en défend personne n'est dupe, avec l'excellente image que certains clubs donnent sur le plan sportif : whist Reste que si les clubs français arrivent à organiser leur quart délocalisé (BO et Usap), la manne financière qui en sortira devrait mettre en position de force les français. Lien vers le commentaire
Invité Xv-31 Posté(e) 20 janvier 2006 Partager Posté(e) 20 janvier 2006 Jouer le quart de finale à domicile représente aussi un gros avantage financier. Participer aux quarts de finale de la coupe d’Europe est l’ambition de tous les clubs à dimension européenne. Et si le disputer à domicile constitue un avantage sur le terrain, il représente également un apport financier substantiel avec le taux de répartition financière suivant : 50 % de la recette nette pour le club qui reçoit, 50 % pour l’équipe visiteuse. Ou, et la variante est importante : 65 %pour l’équipe organisatrice, si le match est programmé dans un stade destiné à promouvoir et à favoriser l’image du rugby, 35 % pour l’équipe visiteuse. D’où l’intérêt d’organiser le quart de finale dans une enceinte pouvant accueillir un nombre élevé de spectateurs. Ainsi, le Stade Toulousain en jouant au Stadium (35 000 spectateurs) plutôt qu’au stade Ernest-Wallon (19 000 spectateurs) peut espérer obtenir une recette nette de 300 000 euros environ. Ce montant résulte de la différence entre la recette guichets et les frais d’organisation, qui sont variables dans la limite de 20 % de la recette totale. « C’est une somme à peu près constante que l’on récupère à chaque quart de finale disputé au Stadium, précise René Bouscatel, le président toulousain. Il convient d’ajouter la recette des 2 000 repas VIP d’avant match et des 2 500 cocktails d’après match. Ce qui fait environ un gain, tout compris, de 450 000 à 500 000 euros. » Sans parler de l’accélération de la vente de produits dérivés qui est difficilement quantifiable. Pour le Stade Français qui ne dispose pas des mêmes structures d’accueil que Toulouse, le quart de finale joué au Parc des Princes (49 000 spectateurs) l’an dernier contre Newcastle a laissé apparaître un bénéfice net de 270 000 euros. À Perpignan, la perspective de jouer à Montjuich dans l’enceinte olympique de Barcelone, dans un stade à configuration maximale de 52 000 spectateurs, laisse entrevoir un bénéfice d’un peu moins de 600 000 euros. Soit, près du double qu’à Aimé-Giral (18 000 spectateurs), l’antre des Catalans. Et Biarritz, en jouant aussi l’an dernier son quart de finale en Espagne contre le Munster à Anoeta (Saint-Sébastien, 32 000 spectateurs) avait enregistré un bénéfice d’un peu moins de 400 000 euros. Un profit indéniable pour les clubs hôtes qui ne sont pas les seuls bénéficiaires. Car les équipes en voyage récupèrent aussi une somme plus importante. SERGE TYNELSKI Journal du 20/01 Lien vers le commentaire
jeep Posté(e) 20 janvier 2006 Partager Posté(e) 20 janvier 2006 Ainsi, le Stade Toulousain en jouant au Stadium (35 000 spectateurs) plutôt qu’au stade Ernest-Wallon (19 000 spectateurs) peut espérer obtenir une recette nette de 300 000 euros environ. Qui sera evidemment reversé pour aider les supporters à faire les déplacements pour la suite de la compétition. Ah non... : whist : whist Bon OK, je Lien vers le commentaire
nic31 Posté(e) 20 janvier 2006 Partager Posté(e) 20 janvier 2006 tu rigoles jeep , mais tu as bien raison . j'apporte juste 2 bemols à ce que tu dis : - difficulté de deplacement par rapport à Paris - nbre de personnes qu'il faudrait deplacer avec des prix comme vous avez eus : pas si facile à gerer ! Lien vers le commentaire
jeep Posté(e) 20 janvier 2006 Partager Posté(e) 20 janvier 2006 (modifié) j'apporte juste 2 bemols à ce que tu dis : - difficulté de deplacement par rapport à Paris - nbre de personnes qu'il faudrait deplacer avec des prix comme vous avez eus : pas si facile à gerer ! Tout le monde a des difficultés de déplacement, nous les premiers car on est loin de tout le monde (et je parle en connaissance de cause vu le nombre de déplacements que je fais à supporter le Stade Francais chaque année). Je rigole quand meme quand je vois les politiques des 2 clubs : Max a dit aux sponsors, pour Edimbourg, de payer, ils l'ont fait. On ne me fera pas croire que Toulouse, vu les sponsors que le club a, n'aurait pas pu essayer... Modifié 20 janvier 2006 par jeep Lien vers le commentaire
Julius Posté(e) 20 janvier 2006 Partager Posté(e) 20 janvier 2006 Sauf que Oncle Bouscou, le fric qu'il demande aux sponsors, ils se la met dans la poche les supporters peuvent se brosser Qd je vois cette colonie de blaireau qui ont été déposé au stade lors du match des Wasps à Londres alors qu'ils devaient à peine savoir qu'un ballon de rugby étaient ovale, ca me fair bien rire Lien vers le commentaire
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