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Toulon : Louvet et Hueber écartés


nikos

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Selon le quotidien L'Équipe publié dimanche, Thierry Louvet et Aubin Hueber quittent leur fonction d'entraîneurs de Toulon. Ils font manifestement les frais de la défaite de Toulon en Challenge Européen face aux Roumains de Bucarest (14-23) hier, mais surtout de leur dernière place en championnat. Le président du club varois, Eric Champ, chercherait un nouveau duo qui pourrait être celui de l'équipe Espoirs, Eric Dasalmartini et Pascal Jehl. Le club souhaite aussi trouver un manager et il se murmure que le président pourrait à son tour quitter le club.

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:huh: Pourtant les premiers matchs du RCT etaient encourageants... et puis leur jeu s'est "effrité"... grosses valises en top 14, en challenge européen.. le maintien sera dur.
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Le maintien est foutu, cuits .. quel dommage pour ce club ! :P

De ce que j'ai vu de leur match, ca ne m'atriste pas que ce club déscende!!

Par contre, aprés avoir rencontrer leurs suporters, la oui!!! :P

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Le maintien est foutu, cuits .. quel dommage pour ce club !  :P

Pas d'accord du tout, je vois pas en quoi c'est foutu, c'est mal embarqué mais au niveau comptable rien n'est fait, ils ne sont qu'a 4 points du maintien (5 si on prend en compte le goal average), bref tout est jouable...

On parlait d'ailleurs de l'arrivée possible d'un certain manager, ca serait du lourd si ca se faisait...

Modifié par Bilt
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Pas d'accord du tout, je vois pas en quoi c'est foutu, c'est mal embarqué mais au niveau comptable rien n'est fait, ils ne sont qu'a 4 points du maintien (5 si on prend en compte le goal average), bref tout est jouable...

On parlait d'ailleurs de l'arrivée possible d'un certain manager, ca serait du lourd si ca se faisait...

Qui?

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Teixidor nouvel entraîneur, Champ partira en fin de saison

Le nom du successeur du duo Louvet-Hueber, remercié après la piteuse défaite face aux Roumains de Bucarest ce week-end, est désormais connu. Il s’agit d’Alain Teixidor, ancien entraîneur de Perpignan à la fin des années 90 (une finale du Championnat en 1998) et de Narbonne entre 2002 et janvier 2004 (il avait démissionné).

Par ailleurs, Eric Champ, le président toulonnais, a décidé de quitter ses fonctions en fin de saison.

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24/01/2006

Rugby - Top14 : Le président de Toulon s'explique

Après la mise à l'écart ce week-end du duo d'entraîneurs, Aubin Hueber et Thierry Louvet, le président du RC Toulon Eric Champ explique les raisons de son départ prochain dans un entretien à L'Equipe. «Le discours des entraîneurs ne passait plus, la méthode d'entraînement ne convenait plus, la façon de gérer l'équipe professionnelle de façon générale non plus, explique-t-il. Cela concernait les entraîneurs. Mais cela me concernait moi aussi (...) Le club s'est retrouvé dans la difficulté. Mais cette difficulté est aussi de ma responsabilité. »

Le dirigeant fait varois par la même occasion son mea culpa. « Mon mode de fonctionnement, ma façon d'être et de vivre ne sont pas adaptés à la fonction de président d'une structure pro.(...) Mon coeur parle avant mes méninges, admet-il, désenchanté. Le rugby doit être pris comme un business ... ce n'est pas mon truc.» Eric Champ regrette notamment de ne pas avoir assez renforcé son effectif avant d'accéder à l'élite: « Je dois assumer le fait d'avoir été trop frileux sur le recrutement quand on a eu l'occasion d'avoir Marc Reynaud en troisième ligne ou Gérald Merceron à l'ouverture.» Le sort de l'équipe, actuellement dernière du Top 14, est désormais entre les mains d'Alain Teixidor, le nouvel entraîneur, qui commencera par un gros défi face au Stade Français vendredi.

léquipe.fr

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ÉRIC CHAMP, le président du RC Toulon, se montre solidaire des entraîneurs écartés. Il s’en ira lui aussi à court terme.

Prochainement, Éric Champne sera plus le président de Toulon. Après avoir confirmé, dimanche soir, la mise à l’écart des entraîneurs, Aubin Hueber et Thierry Louvet, au lendemain de l’incroyable défaite des

Varois à Mayol face à Bucarest (17-23), puis annoncé l’arrivée de l’ancien entraîneur de Perpignan et Narbonne, Alain Teixidor,il nous a confirmé, hier, qu’il allait prendre du recul par solidarité. L’ancien troisième-ligne du RCT et du quinze de France (48 sélections entre 1985 et 1991) veut avant tout permettre, à celui qui prendra sa succession, de préparer l’avenir d’un club qui croit encore à son maintien dans le Top 14.

« VOUS NOUS CONFIRMEZ donc que vous ne serez plus président du RC Toulon…

– Oui. Il était temps de changer, de passer à autre chose. Samedi soir, après la défaite contre Bucarest, il a fallu se rendre à l’évidence. Le discours des entraîneurs ne passait plus, la méthode d’entraînement ne convenait plus, la façon de gérer l’équipe professionnelle de façon générale non plus.

À un moment donné, il faut regarder les choses en face. Cela concernait les entraîneurs. Mais cela me concernait moi aussi. Très clairement, le club s’est retrouvé dans la difficulté. Pas dans une situation d’échec, car il n’est pas encore consommé.Mais cette difficulté est aussi de ma responsabilité.

Soyons honnêtes, si j’étais sûr foncièrement que le mal venait seulement des entraîneurs, je les aurais sacrifiés bien avant. Sans manquer de respect à Galthié par exemple, si on met Hueber à la tête d’une très belle équipe comme le Stade Français, il aurait sans doute des résultats.

Voulez-vous dire que vous n’avez pas su anticiper les exigences du Top 14 ?

– Je veux dire surtout que le rugby pro aujourd’hui doit être géré par des gens qui ne font pas de sentiments. Je sais ne pas en faire dans mon travail. J’ai davantage de mal dans le rugby, un

monde qui reste pour moi celui que j’ai connu quand j’étais joueur. Mon mode de fonctionnement, ma façon d’être et de vivre ne sont pas adaptés à la fonction de président d’une structure pro.

J’ai vingt-cinq ans de rugby derrière moi, et dans ce milieu-là, mon coeur parle avant mes méninges. Prenons l’exemple d’équipes qui fonctionnent, prenons l’exemple d’un Max Guazzini.

Il y a dix ans, on se demandait ce qu’il faisait là. Aujourd’hui, il détient d’une certaine façon la vérité du rugby professionnel.

Prenons l’exemple de Perpignan, où un joueur est viré car il est allé se faire soigner à l’étranger.

Le rugby doit être pris comme un business… ce n’est pas mon truc.

Regrettez-vous aujourd’hui de ne pas avoir pris plus de risques au printemps dernier, quand le club est remonté dans l’élite ?

– Je n’ai aucun regret, je dois simplement assumer le fait d’avoir été frileux sur le recrutement quand on a eu la possibilité d’avoir Marc Raynaud en troisième ligne ou Gérald Merceron à l’ouverture. Mais à ce moment-là, j’étais encore en Pro D 2. Les sentiments ont pris le dessus. Ça n’a pas été

simple. Aujourd’hui, il faut ouvrir les yeux et faire le constat qui s’impose :

il faut autre chose à Toulon. Une équipe différente de dirigeants, plus en phase avec le rugby actuel pour permettre au RCT de faire sa révolution culturelle. C’est pour ça que je mets aujourd’hui ce coup de pied dans la fourmilière. C’est aussi pour ça qu’on est allé chercher un entraîneur à l’extérieur.

C’est le moment de s’ouvrir. Car on a trop longtemps fonctionné entre nous. Le risque, c’est la consanguinité.

Avez-vous été touché par les critiques autour du club ?

– On est à Toulon, la passion est exacerbée. Et puis si le club est en difficulté, il n’est pas en crise. Il est sain financièrement. Nos espoirs et nos juniors sont premiers. Simplement, il faut aller

plus loin au niveau de la structure professionnelle, et il faut des gens nouveaux pour ça. Je ne peux pas tout lâcher comme ça, je resterai donc coprésident, jusqu’à la fin de la saison s’il le faut, pour gérer l’ordinaire et assurer la transition. Mais dans les trois semaines, il faut une nouvelle organisation à la tête du club.

S’appuyer sur un partenaire qui se mette en avant, s’orienter vers un grand industriel… L’important

aujourd’hui, c’est d’anticiper sur la saison prochaine, ce que nous n’avons pas su faire la saison passée. C’est l’un des reproches que je me fais.

Qu’attendez-vous d’Alain Teixidor ?

– Au départ, nous avions approché Jean-Claude Ballatore et Nick Mallett qui ont dit non. Jacques Fouroux… Et Eddie Jones, avec lequel on a poussé assez loin les discussions. Finalement, après concertation avec Jean-Claude Skrela, on s’est tournés vers Teixidor.

Au départ, ce n’était pas pour être entraîneur, mais manager. Dimanche, les choses se sont accélérées. Il sera donc entraîneur accompagné de quelqu’un qui connaît bien le club. J’ai proposé ce rôle à Éric Melville, s’il accepte. Après, si Teixidor souhaite un autre renfort, on verra…

Cela peut-il créer une réaction chez les joueurs avant le match contre le Stade Français vendredi ?

– Ce n’était pas le but. J’espère simplement que les joueurs auront à coeur de livrer un grand match. Le maintien reste notre objectif. »

JULIEN SCHRAMM

L'Equipe

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