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ITW Jeff dubois


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« Un rêve de gosse »

08 juin 2006 - 09 h 19 - Jean-François PATURAUD

En passant un drop à deux minutes de la fin samedi dernier à Lyon face au Stade Français, Jeff Dubois a offert la qualification pour la finale à Toulouse. L’ouvreur de 33 ans, qui n’a encore jamais soulevé le Bouclier de Brennus, se confie.

Jeff Dubois, comment se déroule cette semaine de préparation avant la finale face à Biarritz ?

Très bien. C’est une semaine un peu comme les autres sauf que nous ne ferons pas d’entraînements avec opposition. Cela se passe dans le calme et normalement.

A titre individuel, vous avez dû être très sollicité depuis samedi soir et votre drop décisif à deux minutes de la fin face au Sade Français ?

(Rire) Oui, c’est vrai. Cela fait plaisir, tout cela pour un drop ! Je n’étais pourtant pas très content de ma rentrée mais le drop a fait oublier le reste. J’avais raté un plaquage sur Dominici et j’aurais aimé trouver des touches un peu plus longues même si nous jouions contre le vent. C’était un peu difficile mais j’étais content du résultat final.

Avez-vous hésité à le tenter ?

Non, pas vraiment. Au départ, nous étions partis pour jouer le ballon. Nous étions quatre contre trois sur le côté gauche et, comme le prévoit notre tactique, le numéro 8 doit envoyer au 10. Mais dès que j’ai vu que le ballon était relevé, j’ai décidé d’aller me mettre dans l’axe pour tenter le drop.

Qu’avez-vous ressenti lorsque le ballon est passé entre les poteaux ?

C’était jouissif mais je n’ai pas voulu laisser trop exploser ma joie. Il restait encore deux minutes et nous avions été pas mal dominés depuis le début du match. Je suis resté concentré jusqu’au bout et cela ne se joue pas à grand-chose puisque les Parisiens ratent le drop de l’égalisation.

« Une belle finale »

Quel regard portez-vous sur cette demi-finale ?

C’était un match disputé et tendu. Il y a eu beaucoup d’engagement. C’est peut-être pour cela qu’il y a eu des garçons cités lundi mais nous aurions pu citer quelques Parisiens. C’était un peu étrange car les joueurs du Stade Français sont généralement plus virulents que nous. Mais c’est une autre histoire.

Malgré les nombreuses tentatives du Stade Français, Toulouse n’a pas craqué. N’est-ce pas le gros point positif ?

Oui, c’est très positif. Nous avons été plus réalistes qu’eux alors qu’habituellement, du moins sur les confrontations de ces dernières années, c’est l’inverse. C’est presque le monde à l’envers. Cela fait plaisir mais si l’on fait le même match en finale, je ne suis pas sûr que l’on passera.

Comment imaginez-vous la finale face à Biarritz ?

Cela va faire une belle finale. Biarritz est une belle équipe. Ils ont joué la finale de la Coupe d’Europe cette année et sont champions de France en titre. Depuis plusieurs années, ils disputent les phases finales. On connaît leurs qualités et c’est sûr que cela va être très difficile.

Cinq ans après le dernier titre de champion du Stade Toulousain, sentez-vous que ce rendez-vous est très attendu ?

Oui, on voit bien l’engouement du public. Les gens étaient nombreux aux guichets cette semaine et beaucoup de monde attend cette finale. C’est le cas aussi des joueurs qui n’ont pas été champions depuis un petit moment. Tout le monde aura à cœur de faire un gros match.

« Le titre suprême »

Le Championnat a-t-il une saveur différente de la Coupe d’Europe que vous avez remportée la saison dernière ?

Oui, je me souviens des finales notamment de Toulouse que je regardais à la télévision quand j’étais plus petit. Je me rappelle de Denis Charvet qui transperce et va marquer entre les poteaux (Ndlr : en 1989, victoire de Toulouse contre Toulon). Ce sont des moments de bonheur. Contrairement à la Coupe d’Europe, cela clôture une saison et c’est bien de la terminer en beauté.

« Le Championnat ? Le titre suprême »

Est-ce encore plus fort ?

Oui, c’est le titre suprême. La Coupe d’Europe était un moment fort c’est vrai. Ce n’est pas rien d’être champion d’Europe mais on n’a pas le temps de le savourer car il faut de suite enchaîner sur le Championnat. Un titre de champion, on peut le fêter avec les supporters et toute la ville. Cela doit être très beau à vivre.

Soulever le Brennus est-il un rêve de gosse pour vous ?

Oui, tout à fait. C’était inespéré pour moi. Signer à Toulouse était déjà inespéré, ça l’était aussi de jouer autant de matchs. Alors, se qualifier pour la finale, pouvoir y participer et, j’espère, la remporter, ce serait fabuleux.

Vous allez affronter samedi de nombreux joueurs que vous connaissez très bien dont Benoît August…

Oui, c’est un très bon ami depuis que nous avons joué ensemble à Dax. Il est le parrain de ma fille. On s’est vu dimanche dernier lors de la finale de Pro D2. Il était monté à Toulouse supporter les Dacquois mais ils ont malheureusement perdu contre Albi (8-12).

Avez-vous discuté de la finale tous les deux ?

Pas trop. Il est déjà trois fois champion de France et je lui ai dit : « une de plus, cela ne va rien te faire, alors que moi, cela me ferait énormément plaisir. Tu me la laisses celle là ».

Etait-il d’accord ?

(Rire) Non !

Source le site rugby

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Jeff president !

(Enorme l'itw de noves aussi, j'adore ! :smile:)

oui, bon, n'en rajoute pas une couche :huh:

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