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Démission du président de Perpignan Marcel Dagrenat


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PERPIGNAN (AFP) - Le président de l'équipe de Perpignan (Top 14 de rugby), Marcel Dagrenat, a annoncé sa démission "face aux problèmes" qu'il "rencontre depuis plusieurs mois", dans un communiqué reçu mardi à l'AFP.

Président de la SAPS (société anonyme de sport professionnel) depuis l'an 2000, M. Dagrenat a pris cette décision après avoir rencontré lundi le maire UMP de Perpignan, Jean-Paul Alduy, et réuni ses alliés au sein du club catalan, actuel 6e du Top 14 à 18 pts du leader, le Stade Français.

Bon ben, on avait les entraineurs, on a maintenant les présidents B):original::smile:

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Bon vent, à celui qui voulait rendre "le produit rugby" vendeur.

Il trouvera certainement de quoi vendre d'autres produits...

C'est sur qu'un club comme Toulouse, champion toute catégorie du merchandisage, n'est pas fait pour rendre "le produit rugby" vendeur. : whist : whist : whist

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Le Corbeau de l'USAP
Bon ben, on avait les entraineurs, on a maintenant les présidents B):original::smile:

Rien à voir avec le côté sportif. C'est la structure financière du club qui est en cause et les relations du président de l'USAP avec le maire.

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Rien à voir avec le côté sportif. C'est la structure financière du club qui est en cause et les relations du président de l'USAP avec le maire.

Tout à fait d'accord avec toi mais cette hécatombe cette année entre entraineurs et dirigeants, bof, bof :original::smile:

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Rien à voir avec le côté sportif. C'est la structure financière du club qui est en cause et les relations du président de l'USAP avec le maire.

...et avec les autres actionnaires.

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Rien à voir avec le côté sportif. C'est la structure financière du club qui est en cause et les relations du président de l'USAP avec le maire.

C'est bizarre, il semblait qu'Albuy au contraire soutenait Dagrenat.

J'avais même entendu hier soir à la radio (RMC) qu'il n'était plus question de démission.

Enfin, un maire qui accorde sa confiance à un président, on sait ce que ça donne avec les entraîneurs... :original:

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C'est sur qu'un club comme Toulouse, champion toute catégorie du merchandisage, n'est pas fait pour rendre "le produit rugby" vendeur. : whist : whist : whist

que dire de paris :original::smile:B) !!!! quand un parigo donne des lecons ... con !!!

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que dire de paris :original::smile:B) !!!! quand un parigo donne des lecons ... con !!!

Paris n'est pas le numéro du merchandising. Le sf peut mettre 80.000 personnes au sdf, mais sa boutique, c'est simplement un Algeco.

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C'est sur qu'un club comme Toulouse, champion toute catégorie du merchandisage, n'est pas fait pour rendre "le produit rugby" vendeur. : whist : whist : whist

A part que je n'ai jamais entedu Bouscatel parler de "produit rugby" comme le faisait Dagrenat à tour de phrases.

Sinon, je te corrige un peu : "C'est sûr qu'un club comme Toulouse est le champion toute catégorie des titres sportifs...."

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Reconnaissons que dans le rugby business, on est quand même bien placé. :original:

Mais le SF garde haut la main la première place dans le rugby Show! :smile:

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Bon ben, on avait les entraineurs, on a maintenant les présidents B):original::smile:

Serge Simon avait déclaré en 2004, à Toulouse, que Bouscatel, Dagrenat, Lestorte et Revol, étaient les fossoyeurs du rugby en demandant la poule unique.

Dès 4, 2 ont du partir et un est sur la sellette... Etait-ce des visionnaires ?

Ils ont poussé vers la poule inique et le top baise. Le professionnalisme à outrance. Ils ont réussi.

Les politiques (maire par exemple) ont toujours régulé le club du village, c'est encore ce qui fait la magie du rugby. A Bayonne, c'est le maire qui a fait venir JPE.

Si la CDM en 2007 tourne mal pour les français, la chute risque d'être importante.

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Pour revenir au sujet (Non, cela n'a pas du tout dérivé MDR : whist : whist )

Max GUAZZINI (président du Stade Français) :

« J’ai toujours eu de bons rapports avec Marcel, qui m’a défendu notamment lors de nos actions au Stade

de France. L’USAP a franchi un palier avec lui. Il avait une attitude très positive, très moderne. Je peux comprendre sa décision car, président, ça te vide, c’est très prenant, épuisant. Ce n’est pas honorifique comme au temps du rugby amateur. Marcel arrête, moi-même je me suis souvent posé la question… »

René BOUSCATEL (président de Toulouse) :

« Ah ! merde ! Je suis sincèrement touché. J’ai beaucoup d’admiration et d’amitié pour Marcel, qui a bâti un club de référence sur le plan économique et celui des structures. J’espère que son successeur sera à sa hauteur. »

René FONTES (président de Clermont) :

« Je suis désolé pour le staff technique et pour les joueurs de l’USAP que le président quitte la mêlée au milieu du match. Manifestement, Marcel Dagrenat est quelqu’un de rude, qui fait des discours à l’emportepièce, mais nos relations étaient constructives. »

Marcel MARTIN (président de Biarritz) :

« Contrairement à ce que certains diront, Marcel Dagrenat a fait un drôle de boulot à l’USAP, qui est un grand club et doit le rester. C’est un homme pas facile, mais bien. Les gens qui vont lui succéder vont voir ce qu’est la vie de président, la pression. »

Thierry PEREZ (président de Montpellier) :

« Nous nous sommes souvent accrochés, en particulier lorsque les “gros clubs” s’opposaient à Serge Blanco sur la formule du Championnat. Je déplore que l’USAP n’ait jamais été représentée dans les différentes commissions de la Ligue. Je suis convaincu qu’il faut apporter sa touche au système, même si on n’est pas forcément d’accord. La politique de la chaise vide n’est pas la bonne. »

Gilbert YSERN (président de Narbonne) :

« Il incarnait le rugby professionnel, d’entreprise, avec une réussite indéniable : une augmentation du budget, une capacité à fédérer les énergies…Mais il était aussi controversé, pour parfois caricaturer ce rugby entreprise manquant de convivialité, de relations humaines. »

Serge BLANCO (président de la Ligue) : « Je ne tiens pas à m’exprimer. » (NDLR : les deux hommes ne s’entendent pas.) :original::smile:

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Invité Invité_xanxo_*
Bon vent, à celui qui voulait rendre "le produit rugby" vendeur.

Il trouvera certainement de quoi vendre d'autres produits...

Peux-tu m'expliquer cette haine que tu as du Pdt Dagrenat. Que lui reproches-tu ? Franchel

ment, je me demande ce que peux éprouver un supporter du Stade par rapport à une situation qui ne le concerne que très peu

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Peux-tu m'expliquer cette haine que tu as du Pdt Dagrenat. Que lui reproches-tu ? Franchel

ment, je me demande ce que peux éprouver un supporter du Stade par rapport à une situation qui ne le concerne que très peu

Ce n'est pas de la haine (je ne le connais pas assez) mais du mépris pour ses discours.

C'est en rapport avec ce que j'ai lu de lui dans le midol et lorsque je l'ai entendu interwieuvé à la radio.

Ses allusions permanentes au fric et à la rentabilité me dérange.

Enfin on n'est pas obligé d'être perpignanais pour avoir un sentiment envers le président de l'USAP, c'est un personnage public, non ?

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Invité Invité_Xanxo_*
Ce n'est pas de la haine (je ne le connais pas assez) mais du mépris pour ses discours.

C'est en rapport avec ce que j'ai lu de lui dans le midol et lorsque je l'ai entendu interwieuvé à la radio.

Ses allusions permanentes au fric et à la rentabilité me dérange.

Enfin on n'est pas obligé d'être perpignanais pour avoir un sentiment envers le président de l'USAP, c'est un personnage public, non ?

Marcel Dagrenat aura été le meilleur président qu'ait eu l'USAP. Cependant, personne n'étant parfait, il a commis une erreur, c'est de ne pas avoir su s'entourer d'un grand manager sportif. On l'avait pourtant avec Saisset.

Les méthodes rigides de MD (il vient de la grande distribution) lui ont valu des inimitiés qu'il paye aujourd'hui. Par contre, ces mêmes méthodes ont amené le club de la quasi-relégation en D2, en bonne place aujourd'hui. C'est en ce sens que j'estime qu'il a été un grand président.

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Les cartons rouges de Marcel Dagrenat

http://www.lindependant.com/

Edition du 22 Octobre 2006

Vous aviez dit que vous connaissiez l’heure et le jour de votre départ. Connaissez-vous l’heure d’arrivée et le nom de votre successeur?

Je connais l’heure et le jour de cette arrivée. Ce sera le 6 novembre à 18h30, lors de la réunion du conseil d’administration. Concernant mon successeur, ce n’est pas à moi d’en parler. Je peux simplement vous dire que si Marc Bournazeau avait accepté la présidence, j’aurais fait un bout de chemin avec lui . Mais, je comprends tout à fait son refus et je le respecte.

Vous aviez un homme en tête pour vous succéder?

J’en ai déjà discuté avec des partenaires, ils m’ont répondu qu’ils n’avaient pas le temps, qu’ils avaient une entreprise à gérer. Etre président, c’est s’exposer, prendre des coups, sans être salarié, il faut un moine, un prêtre, il faut avoir la foi. Ou alors des ambitions politiques ou la volonté de revenir sur la place publique.

Un mot sur vos successeurs annoncés Paul Goze et Jacky Rodor?

Paul Goze est un homme que je peux respecter, même si je ne partage pas sa vision du rugby pro. Je me souviens qu’un soir de novembre 2005, il m’a dit: "Si, c’était facile d’être président de l’USAP, tu ne serais pas là". Jacky Rodor a été mon président quand j’étais manager du club en 98 et 99. Je suis parti en désaccord. Ce qui nous séparait alors était l’excellence. Il faut qu’il comprenne que l’on est désormais dans le monde de l’entreprise, plus de l’associatif.

Ce président doit-il être rémunéré?

S’il est rémunéré, comme c’est le cas pour le président de Toulouse, alors il doit rendre des comptes sportifs et économiques. Si dans les deux cas, il n’a pas rempli sa mission, il doit être viré. En revanche, ici à Perpignan, dans le monde usapiste, je ne vois pas un président rémunéré. Je crois que nos supporters le comprendraient difficilement.

Aujourd’hui, ne payez-vous pas également votre choix de ne pas renforcer le domaine sportif par un homme fort?

Complètement. J’étais en immersion totale. Je voulais tellement bien faire. Mais, si je me suis rapproché du vestiaire en juin2005, c’est aussi à la demande des joueurs. Chaque fois qu’il y a eu un problème sportif, ils sont venus vers moi. Pourquoi croyez- vous que j’ai viré Saisset au lendemain d’une finale (juin2004)?

Même perdue? Pourquoi, sinon à la demande des joueurs. En juin2005, alors que l’on termine 5e, pas une place dramatique tout de même, ils me réclament la tête de Boher et Ducousso. Je m’y oppose, alors, ils me demandent de me rapprocher du vestiaire. L’an dernier, on fait tout de même une 1/2 finale du Top 14 et un 1/4 de H-Cup. J’ai pensé, dès 2005, à prendre un technicien de très haut niveau. J’avais des contacts très avancés avec un grand nom pour la saison prochaine (la piste Pierre Berbizier était la plus avancée NDLR).

Votre présence sur le banc de touche à Albi a renforcé les rumeurs sur votre ingérence dans le domaine sportif…

En six ans de présidence, j’ai été quatre ou cinq fois sur le banc pendant un match. Je ne suis pas le seul. Bouscatel, Ysern ou Pérez le sont aussi à Aimé-Giral. Avant et pendant un match, je stresse énormément. Je ne suis pas à l’aise en tribune officielle. C’est tout. A l’USAP, je ne fais pas l’équipe et je ne recrute pas sans l’accord des coaches.

Quel bilan sportif tirez-vous de votre présidence?

On fait deux finales (2003-2004), trois même si l’on compte 98 où j’étais le manager du club. C’est pas mal, même si malheureusement on n’a pas décroché de titre. Mais, je rappelle qu’entre 55, date du dernier bouclier, et 98, l’USAP n’a connu qu’une finale en 77. Si, comme le véhiculent mes opposants, avec Dagrenat, l’USAP ne peut pas gagner parce qu’elle a les arbitres et la Fédération à dos, pourquoi n’a-t-elle plus été championne depuis 55?

Comment voyez-vous l’avenir de l’USAP?

J’ai vraiment peur que l’on ne sache pas continuer la marche en avant. Il ne faudra pas croire ceux qui diront "on ne peut plus, on ne peut pas". On a pu pendant six ans. Je voudrais remercier les gens du rugby ou pas qui m’envoient des messages de soutien, Marc Loison (spécialiste du marketing sportif) qui a permis a un épicier de s’adapter au marketing sportif. Je voudrais remercier Jean-Paul Alduy et Christian Bourquin de leur confiance.

Mais, aussi tous les dirigeants qui ont bossé à mes côtés, Roland Génis, un proche qui m’a supporté. Ce n’est pas toujours facile. Je voudrais surtout remercier les supporters qui nous ont soutenus. Je suis fier d’être le président du club qui a le plus d’abonnés en France.

Que ferez-vous en janvier2007?

Je vais d’abord prendre mon temps. Je ne sais pas vivre sans travailler. Soit j’arrête le business et je propose mon temps et mon savoir-faire à l’aide aux enfants en grandes difficultés, soit je reprends une activité dans les affaires.

Reviendrez-vous à l’USAP?

J’aime trop l’USAP pour dire que je n’y reviendrai jamais. Mais, je ne reviendrai pas si le monde de l’hypocrisie, du mensonge et de la trahison est toujours là.

:P

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