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[ogm] Mais Où Qu'il Pousse ?


Cyril

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Greepeace France :

Selon des données rendues publiques par le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, quelque 19815 hectares de maïs transgénique ont été plantés en France en 2007. Même si ces surfaces sont inférieures aux 30 000 à 50 000 hectares qu'espéraient voir planter les semenciers, ce sont près de 20.000 hectares de trop. Les départements de Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne sont les plus touchés. Ils cultivent chacun plus de 2000 hectares de maïs OGM, ce qui provoquera inévitablement des contaminations des cultures voisines et portera un préjudice certain aux productions de qualité sous label et à l'agriculture biologique".

L'OGM cultivé dans les champs est le maïs MON810, de Monsanto, génétiquement modifié pour produire un insecticide et résister à la pyrale du maïs, un insecte ravageur. Une étude récente de Greenpeace a montré que la quantité de toxine produite par ce maïs pouvait varier d'un rapport de un à 100 d'un épi à l'autre, et qu'en conséquence, les études de toxicité réalisées par la compagnie n'avaient aucune valeur. Face aux dangers sanitaires et écologiques que représente cet OGM, un nombre croissant de pays européens (et tout dernièrement l'Allemagne) ont pris un moratoire sur sa culture.

Pour info lors du "Grenelle de l'Environnement" les OGM seront exclus des discussions...

carteOGM.jpg

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...Une étude récente de Greenpeace...

Cyril, Greenpeace n'a jamais fait la moindre étude de quoi que ce soit... C'est la source la moins fiable que tu puisses citer ! :sleeping:

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...Une étude récente de Greenpeace...

Cyril, Greenpeace n'a jamais fait la moindre étude de quoi que ce soit... C'est la source la moins fiable que tu puisses citer ! :original:

Ah bon tu en es aussi sur que ca?

Faut arreter jean pierre pernod et le pernod par la meme.

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Les anti-OGM dénoncent à nouveau les problèmes de contamination

LE MONDE | 13.07.07 | 14h26 • Mis à jour le 13.07.07 | 14h26

Les apiculteurs ne doivent pas placer leurs ruches à côté de cultures transgéniques s'ils ne veulent pas être contaminés : c'est en substance la conclusion de la cour d'appel d'Agen, exprimée dans un arrêt rendu jeudi 12 juillet. La cour a ainsi confirmé un jugement du tribunal des référés le 4 juillet. Sa décision intervient alors que la polémique sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) reprend de l'ampleur depuis que l'information sur le chiffre des cultures transgéniques en 2007 - 20 000 hectares, soit 0,7 % des surfaces cultivées en maïs en France - a été publiée par Greenpeace (Le Monde du 7 juillet).

Le tribunal avait été saisi par un apiculteur et plusieurs associations d'agriculteurs biologiques et de défense de l'environnement, qui lui demandaient d'interdire les cultures transgéniques de Claude Menara, producteur de maïs à Tonnens (Lot-et-Garonne). Ils s'appuyaient sur une étude réalisée sous contrôle d'huissier, en 2006 : des ruches avaient été placées près des champs de M. Menara pendant quelques semaines, puis des analyses en laboratoire avaient décelé la contamination du pollen dans des proportions importantes. Maurice Caudoin, apiculteur, demandait donc que la récolte en 2007 de M. Menara soit détruite avant la floraison, afin de prévenir la contamination du miel et du pollen vendu comme complément alimentaire.

Le motif essentiel du refus par la cour d'appel est que l'apiculteur s'est en quelque sorte exposé volontairement au dommage et qu'il n'a donc pas lieu de se plaindre. "Les époux Caudoin pouvaient s'abstenir pendant cette période critique de pollinisation de déposer leurs ruches à proximité de ces parcelles parfaitement identifiées." Les appelants sont ainsi condamnés à payer 2 000 euros à M. Menara.

Celui-ci a déclaré à l'AFP, après la publication de l'arrêt, que "les biotechnologies (abus de langage grrrrrrrrr)sont incontournables et que ceux qui sont contre sont irresponsables, tout simplement". Mais, pour Patrice de Kochko, agriculteur et porte-parole d'une association plaignante, "le droit de produire sans OGM est bafoué : si la position du tribunal s'impose, on ne pourrait plus garantir que le maïs semence, le maïs doux et le miel sont indemnes de contamination."

En fait, les agriculteurs peuvent d'autant moins se protéger des contaminations que les lieux des parcelles transgéniques ne sont pas précisément connus : le ministère de l'agriculture ne donne les informations sur les superficies cultivées qu'au niveau cantonal. De plus, rien n'oblige les agriculteurs exploitant les OGM à informer leurs voisins.

Une autre source de contamination réside dans l'absence de suivi de la récolte de maïs OGM par les services régionaux de protection des végétaux : "Que deviendra ce maïs transgénique ? Quelle filière suivra-t-il, comment sa traçabilité sera-t-elle assurée, qu'est-ce qui est mis en place pour détecter la pollinisation d'autres cultures ?", demande ainsi Christine Thelen, porte-parole du collectif des Faucheurs volontaires

Interrogés par Le Monde, tant le ministère de l'agriculture que celui de l'écologie se révélaient incapables, jeudi, de répondre à ces questions. En revanche, pour l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM), les problèmes sont réglés par le cahier des charges qu'elle diffuse auprès de ses adhérents. "Nous avons demandé à nos adhérents de le respecter soigneusement", dit Luc Esprit, directeur général de l'AGPM.

Cette démarche non contrôlée ne convainc pas les opposants aux OGM, qui en appellent au gouvernement. Celui-ci est dans une position d'autant plus ambiguë qu'officiellement la majorité présidentielle n'est pas favorable aux OGM. Le Contrat de législature 2007-2012 de l'UMP fixe ainsi parmi ses objectifs : "Ne pas accepter les utilisations des OGM en l'état des connaissances scientifiques".

Déçus par ce qu'ils considèrent comme une contradiction entre les paroles et les actes, les Faucheurs volontaires entendent alerter l'opinion pendant l'été : "On n'a pas le choix, on agira, dit Christine Thelen. De manière symbolique dans certains cas, de manière plus large dans d'autres." Les Faucheurs tiendront leur assemblée générale en Bretagne les 21 et 22 juillet.

Hervé Kempf

Article paru dans l'édition du 14.07.07.

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