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Du Rugby, Du Football Et Du Droit...


Le Corbeau de l'USAP

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Le Corbeau de l'USAP

Je ne sais pas trop si ce sous-forum est adéquat, mais je ne résiste pas à l'envie de vous transmettre le brillant billet du juriste (publiciste :devil: ) F. Rolin. Je le trouve très intéressant dans son analyse, et ce sera une bonne base de discussion entre nous. Je sais, c'est un peu long. :whist:

Droit libéral et droit interventionniste : de la distinction entre football et rugby- football

L’ouverture prochaine de la Coupe du Monde de Rugby suscite chez les blogueurs des frémissements juridiques. Ainsi, Eolas proclame que « les règles du sport, c’est du droit », et s’en suit une description aussi accessible que complète des règles qui régissent ce sport magnifique.

Je me souviens que nous avions déjà abordé la question avec Eolas, à l’occasion de l’enregistrement d’un podcast de bigbangblog qui nous réunissait, et que j’avais, à l’époque, évoqué une de mes vieilles lunes : utiliser les modèles des règles sportives pour essayer de catégoriser les systèmes juridiques.

L’idée est la suivante.

Il existe, tout particulièrement dans les sports collectifs, deux grands modèles de réglementation (pour faire chic, on pourrait dire de « régulation »). Le premier est le modèle « libéral », le second, le modèle « interventionniste ».

La distinction entre ces modèles repose sur deux points essentiels.

1°) Fixité c/ évolutivité du cadre réglementaire

Dans le modèle libéral, le cadre réglementaire est fixe, ou à tout le moins ne connaît que des évolutions mineures qui n’affectent pas le schéma général du jeu. Le football en constitue une illustration très frappante : à part deux règles relatives au gardien de but (l’interdiction de prendre à la main une balle volontairement renvoyée par un partenaire, la durée maximale de conservation du ballon à la main par le gardien de but), et une relative au hors jeu (sur laquelle on reviendra, on peut dire qu’aucune des règles du jeu n’a évolué au cours de ces cinquante dernières années (c’est différent pour les règles « autour du jeu », comme par exemple le 4e arbitre, l’interdiction d’enlever son maillot…).

L’idée générale qui guide cette conception des règles du football est très simple : le cadre réglementaire doit demeurer fixe et la compétition entre les acteurs se déroule dans un schéma que l’on pourrait qualifier de sécurisé juridiquement. Ainsi, la performance des équipes ne provient pas de leur maîtrise des règles mais de leur maîtrise du jeu à l’intérieur de ces règles.

Et on constate d’ailleurs que cette logique libérale conduit à ce que les nouveautés soient acclimatées avec beaucoup de difficultés : la règle du hors jeu évoquée plus haut, qui consiste à ne pas sanctionner les « hors jeu de position », est très difficilement mise en œuvre, et bien souvent les arbitres restent fidèles aux anciennes conceptions. Quant à l’idée de mettre en œuvre des règles nouvelles, elle fait l’objet d’une suspicion généralisée, de telle sorte que toutes les idées que l’on a pu émettre au cours de ces dernières années ont été purement été simplement enterrées. Tant pis si le football est un sport dans lequel les scores nuls et vierges sont légion (ce doit d’ailleurs être le seul sport collectif à ouvrir cette possibilité).

Dans le modèle interventionniste, dont le rugby est la meilleure illustration, l’évolution et l’adaptation des règles est au contraire un phénomène constant. Qu’on y songe : en 20 ans, on a modifié deux fois les règles d’attribution des points pour les essais (de 3 à 4 points, puis de 4 à 5 points), avec l’espoir de favoriser le jeu d’attaque sur les matchs gagnés uniquement par le truchement de pénalités, de la même manière, on a modifié les règles de lancer en touche, avec la possibilité, désormais, non seulement de sauter mais même de soulever le sauteur, on a encore modifié la règle fondamentale du gain de la remise en jeu après un coup de pied de pénalité envoyé en touche : désormais l’équipe qui a envoyé le ballon garde l’initiative de la remise en jeu, alors qu’auparavant elle la perdait. Et il faudrait encore évoquer les nombreuses modifications des règles des regroupements qui font qu’un match joué aujourd’hui n’a plus rien de commun avec un match joué il y a 20 ans, comme une pratique assidue de ESPN classic sport permet de le vérifier.

Quelle est l’idée qui est l’œuvre ici ? Et bien elle repose sur une conception diamétralement opposée à celle du football : la complexité du cadre réglementaire du Rugby induit des déséquilibres, dès lors que les équipes exploitent au mieux telle ou telle règle. Déséquilibres sportifs ou déséquilibres de sécurité, pour assurer l’intégrité physique des joueurs (nouvelle règle de l’entrée en mêlée). Le législateur sportif doit dès lors intervenir pour rétablir ces déséquilibres pour garder la beauté et la diversité du jeu. Par exemple, si l’essai valait aujourd’hui encore trois points, nul doute que les équipes ne chercheraient plus à attaquer mais à multiplier les temps de jeu dans la moitié de terrain adverse pour provoquer la faute de l’équipe adverse. C’est déjà le cas il est vrai, mais ce serait sans doute systématique.

Ainsi, dans le cadre interventionniste, l’auteur des règles influe directement sur la nature et les conditions du jeu.

2°) Le pouvoir de l’arbitre

le cadre libéral et le cadre interventionniste se distinguent encore par les pouvoirs attribués au régulateur du jeu : l’arbitre.

Dans le cadre libéral, l’arbitre a un rôle très limité : il sanctionne les violations de la règle et assure les conditions générales du jeu (durée, gestion des remplacements, remises en jeu…). Mais il n’intervient pas dans le cour du jeu.

Dans le cadre interventionniste, au contraire, l’arbitre est un véritable acteur du jeu : il prévient les acteurs (« c’est un ruck », « bleu, dégagez vous » « la touche est finie »), il ne sanctionne pas toutes les fautes (ce qui serait impossible dans un regroupement de rugby) mais gère le taux d’illégalité commise par chacune des équipes. La sanction n’intervient en cas de méconnaissance confirmée d’une de ses directives.

Directives est d’ailleurs ici le mot clef : l’arbitre, dans le cadre interventionniste, exerce un pouvoir normatif secondaire très important dans le cour du jeu, il est habilité à adapter la règle (sur les conditions des regroupements, sur le respect de la règle du hors jeu…).

Une des meilleures illustrations de la distinction entre le cadre interventionniste et libéral réside dans la règle de « l’avantage » : alors qu’au football, l’avantage doit être immédiat, sans quoi on retourne à la répression de la faute, au rugby, l’arbitre procède à une analyse purement subjective du « profit », tiré par une équipe de la faute commise par l’adversaire : si une équipe a commis un en-avant, est-il profitable ou non pour son adversaire de subir une touche en ayant gagné dix mètres de terrain ? Voilà qui ne relève que de l’appréciation de l’arbitre.

On le voit, il existe donc deux logiques fondamentales à la régulation sportive, qui s’illustrent à merveille dans ces deux sports collectifs phares que sont le football et le rugby. On notera que la majorité des autres sports collectifs tendent davantage vers le modèle « football », par exemple, le volley ball ou le basket ball, et que peu d’entre eux n’intègrent des élément du modèle « rugby » (sauf peut-être le handball qui présente une intéressante logique de gestion de la faute puisqu’au fond un coup franc, à la différence d’un pénalty, n’apporte que très peu de profit à l’équipe qui en bénéficie, de sorte que le jeu consiste à gérer le « taux d’illégalité » de la défense).

Si maintenant, et en conclusion, on essaye de transcrire ces deux modèles dans le monde juridique, on constatera que le football correspond à une régulation analogue à celle du Code civil au XIX e siècle : pas de changement de texte, mais un jeu des acteurs juridiques qui se déploie dans un cadre statique, le cas échéant interprété ex post par le juge ; Au contraire, le rugby correspond à ce que J. Chevallier a appelé le « droit post-moderne » : des règles en évolution constante, un pouvoir réglementaire diffus, tout cela dans le but de conduire à la réalisation d’un objectif préexistant : la beauté du jeu et son équilibre.

Et ainsi on peut dire avec beaucoup d’assurance : les juristes classiques sont des footballeurs, les juristes progressistes des rugbymen !

Vous comprendrez donc pourquoi je risque de déserter ces pages au cours des prochaines semaines…

C'est puissant, non ? :whist:

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Superbe analyse mais totalement fausse, du grand n'importe quoi. Pas le temps de développer mais pensez au volley et les 2 points évoqués s'effondrent totalement.

Bref, encore une analyse foireuse d'un journaleux bobo pseudo-intello qui a du avoir une illumination en se réveillant brusquement au beau milieu de la nuit.

Edited by jauzy19
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Le Corbeau de l'USAP
Superbe analyse mais totalement fausse, du grand n'importe quoi. Pas le temps de développer mais pensez au volley et les 2 points évoqués s'effondrent totalement.

Bref, encore une analyse foireuse d'un journaleux bobo pseudo-intello qui a du avoir une illumination en se réveillant brusquement au beau milieu de la nuit.

Ce n'est pas un journaleux comme tu dis, c'est un professeur de droit de l'université de Paris X Nanterre.

J'aimerais bien que tu développes tes désaccords, car je ne connais presque rien au volley et je ne vois pas ce que tu évoques. De plus, par naure, toute typologie a ses limites.

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Superbe analyse mais totalement fausse, du grand n'importe quoi. Pas le temps de développer mais pensez au volley et les 2 points évoqués s'effondrent totalement.

Bref, encore une analyse foireuse d'un journaleux bobo pseudo-intello qui a du avoir une illumination en se réveillant brusquement au beau milieu de la nuit.

Ce n'est pas un journaleux comme tu dis, c'est un professeur de droit de l'université de Paris X Nanterre.

J'aimerais bien que tu développes tes désaccords, car je ne connais presque rien au volley et je ne vois pas ce que tu évoques. De plus, par naure, toute typologie a ses limites.

T'inquiètes, je me ferais un plaisir de démonter ses arguments un à un quand j'aurais le temps (et surtout quand j'aurais plus mon patron derrière mon dos :whist: )

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Je pense que Jauzy19 fait référence aux modifications de règles du volley qui ont eu lieu dans la décénie précédente.

Si on se réfère à l'analyse, de par l'arbitrage, ce sport serait "libéral" : aucune intervention de l'arbitre au cours du jeu.

Alors que les modifications de règles le rangeraient dans le mode "interventionniste".

Mais là, je ne suis pas forcément d'accord.

Sans rentrer dans les détails des modifs, je ne dirais qu'une seule chose : ces modifications ont eu lieu, non pas pour fluidifier le jeu, ou le rendre plus "attaquant" comme pour le rugby par exemple, mais tout simplement pour rendre ce sport "télévisuel"!

Un match de volley ancienne version pouvait durer des heures, car les équipes ne marquaient un point que si elles servaient. Il pouvait donc y avoir de longues minutes de jeu sans aucun point marqué, car les équipes gagnaient le service à tour de rpole, sans jamais gagner leur engagement. Ce principal inconvénient faisait que les matches étaient devenus non-diffusables par les médias, car trop longs!

Je ne pense donc pas que ces "interventions" puissent placer le volley dans le mode interventionniste. Elles n'ont été effectuées que par aspect extra-sportif...

Moi je la trouve très intéressante cette analyse!

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Superbe analyse mais totalement fausse, du grand n'importe quoi. Pas le temps de développer mais pensez au volley et les 2 points évoqués s'effondrent totalement.

Bref, encore une analyse foireuse d'un journaleux bobo pseudo-intello qui a du avoir une illumination en se réveillant brusquement au beau milieu de la nuit.

Ce n'est pas un journaleux comme tu dis, c'est un professeur de droit de l'université de Paris X Nanterre.

J'aimerais bien que tu développes tes désaccords, car je ne connais presque rien au volley et je ne vois pas ce que tu évoques. De plus, par naure, toute typologie a ses limites.

T'inquiètes, je me ferais un plaisir de démonter ses arguments un à un quand j'aurais le temps (et surtout quand j'aurais plus mon patron derrière mon dos :whist: )

C'est dire mon cher Corbeau que ce n'est pas demain, que nous allons lire les arguments contraires!! :whist:

Cette peur de l'évolution du jeu est telle dans les instances internationales du Football que l'utilisation en temps réel de la vidéo ou du chrono indépendant de l'arbitre (signal sonore de fin de match) comme aide à l'arbitrage, ou l'expulsion temporaire sont vivement rejetés!

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Moi, ce qui me dérange, c'est que l'auteur insinue que le sport (et ses instances) choisit son orientation (liberal ou progressiste) et sa philosophie "juridique", non ???

Ce qui est completement faux : le legislateur sportif est tout simplement lié par la complexité ou non du sport, il ne choisit pas d'être dans un camp plutot qu'un autre.

Football --> sport simple --> forcement libéral

Rugby --> sport compliqué --> forcement interventionniste

Edited by Gabi
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Football --> sport simple --> forcement libéral

Rugby --> sport compliqué --> forcement interventionniste

voilà tout est dit

il n'existe qu'une douzaine de règles au foot. cela suffit a permettre le jeu

le rugby sans ses innombrables règles (le sport co le plus régulé au monde?) ne serait qu'un combat de rue...

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Je m'explique donc :

Tout d'abord sur les 2 points abordés :

1. L'évolution des règles est plus importante en rugby ce qui est logique. Faut-il rappeler que ce sport n'est pro que depuis 12 ans alors que le foot l'est depuis plusieurs décennies. Le changement du style de jeu à l'ère du professionnalisme a obligatoirement conduit les instances à faire évoluer les règles alors qu'en foot celles-ci sont bien établies depuis longtemps (quand le rugby n'en est encore qu'aux "tatonnements"). De plus, comme le dit justement l'auteur, l'évolution des règles se fait dans le sens du sport spectacle, ce n'est pas un hasard car le but est d'intéresser les gens, faire venir du public ; bref : gagner des parts de marché. Et on a vu que ça a bien marché puisque le rugby est aujourd'hui le sport co n°2 en France, ce qui n'était pas le cas il y a 10 ans. Le sport n°2 oui, car le n°1 incontesté en France et dans le monde (globalement) est le football, c'est donc bien que le public y trouve son compte, son plaisir et sa dose de spectacle. Alors pourquoi changer les ingrédients quant la recette marche ? Rien à avoir avec libéral, interventionniste,... Si un jour le foot est le sport n°2 derrière le rugby alors croyez moi les instances deviendront subitement "interventionnistes" et feront évoluer les règles.

2. La manière d'arbitrer donc. Déjà dire que l'arbitre de foot à un rôle secondaire et limité, c'est profondément faux : il n'y a qu'à voir les polémiques dans les journaux, radios... De plus l'arbitre de foot parle aux joueurs quand il le faut, pour les réprimander, pour les avertir, placer un mur... Dans le jeu, c'est vrai qu'on entend plus souvent un arbitre au rugby, comme l'auteur le mentionne : "ruck", "les mains", ... mais ça vient simplement du fait de la nature du sport : Qu'est-ce que vous voulez qu'un arbitre de foot dise aux joueur pendant le jeu effectif ? : "passe la balle à ton coéquipier" ?, "le tacle pas à hauteur du genou" ? La manière d'arbitrer est simplement différente en fonction de la nature du sport en question..

Ensuite, j'aimerais bien comprendre le rapport entre ces deux points. Je prenais l'exemple du volley dans un post précédent, c'est ce qui m'est tout de suite venu à l'esprit. Dans ce sport, les règles ont beaucoup changé en quelques années : création du libéro, sets en 25 points et inscription des points quelque soit l'équipe qui sert (tout ça pour plus de spectacle et on revient donc aux parts de marché), ce qui qualifierait ce sport d'"interventionniste" selon le point 1. Toutefois, concernant l'arbitrage, il est toujours aussi passif et n'intervient qu'exceptionnellement, ce qui qualifie le volley de "libéral" selon le point 2. Allez donc y comprendre quelque chose ??? De même pour le rugby, il faut se souvenir qu'il y a peu, un match pilote (ou test) a eu lieu en Ecosse avec des règles chamboulées (interventionnisme).......... dont une était que l'arbitre ne parlait plus pendant le jeu (libéralisme) !!!

Enfin, dernière chose, on a quand même le sentiment que l'auteur à choisi les 2 points qui semblaient l'arranger pour sa "brillante" démonstration. Et moi j'en choisi un autre au hasard (pas tout à fait quand même :whist: ) : la désignation du pays organisateur de la prochaine Coupe du Monde : qui est le conservateur et le progressiste dans ce cas là ? La FIFA qui choisi un pays africain pour la première fois, l'Afrique du Sud, ou l'IRB qui retourne une fois de plus en NZ alors que le Japon était tout aussi crédible ?

Merci à tous ceux qui ont pris la peine de me lire :devil: .... pour mon 1000ème post !!! :( (et il était beau celui-là :whist: )

Edited by jauzy19
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Le Corbeau de l'USAP
Football --> sport simple --> forcement libéral

Rugby --> sport compliqué --> forcement interventionniste

voilà tout est dit

il n'existe qu'une douzaine de règles au foot. cela suffit a permettre le jeu

Le rugby sans ses innombrables règles (le sport co le plus régulé au monde?) ne serait qu'un combat de rue...

Ca, je ne suis pas d'accord. Pas mal de règle au rugby sont des archaïsmes qui viennent et repartent sans énormément apporter à la lisibilité du jeu, et souvent en n'ayant qu'une justification traditionnelle. La plus illustrative a été supprimée récemment : c'était l'obligation de taper les coups de renvoi en drop mais les coups d'envoi en ballon placé. Va-t-en chercher la finalité du truc...

Du reste, le rugby est tout à fait simplifiable, preuve en est qu'il existe en deux formes où les règles ont été sabrées pour favoriser la vitesse : le XIII de façon autonome, le VII sous perfusion de la FFR.

Là où l'article me chifonne, c'est qu'il prend partie en faveur de la forme interventionniste au détriment de l'autre. Or, je ne suis pas convaincu que la modification constante des règles soit à ce point bénéfique. D'abord, le rugby des années 1970, c'est tout autant de passionnés (voire plus quand vous regardez les vieilles images de Murrayfield). Ensuite, effectivement, il y a une césure dans le jeu qui nous rend tous ici à peu près incapable de comprendre complètement un match d'il y a 25 ans tant tout a changé. Je n'ai pas le sentiment que le rugby ait vraiment gagné à changer ses lois en permanence ; en revanche il n'y a pas photo sur le rôle pédagogique de l'arbitre.

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"Enfin, dernière chose, on a quand même le sentiment que l'auteur à choisi les 2 points qui semblaient l'arranger pour sa "brillante" démonstration. Et moi j'en choisi un autre au hasard (pas tout à fait quand même ) : la désignation du pays organisateur de la prochaine Coupe du Monde : qui est le conservateur et le progressiste dans ce cas là ? La FIFA qui choisi un pays africain pour la première fois, l'Afrique du Sud, ou l'IRB qui retourne une fois de plus en NZ alors que le Japon était tout aussi crédible ?"

C'est tellement bien choisi que la Fifa est en train d'étudier (sans faire de bruit) un repli vers un autre pays (déja équipé et plein de Fans de foot) pour des causes de sécurité (une des criminalité les plus hautes du monde) et un retard irrémédiable sur les équipements!

Concernant le Japon comme organisateur de la CdM de Rugby, sans le vouloir l'Irb a bien fait d'éviter. Il suffit de lire le flop des CdM d'athlétisme. le stade n'a était rempli qu'une fois! Les horaires étaient établis en fonction des grands médias US.

Aucun évènement majeur ce qui fait que la majorité des Japonais ne savaient pas que la CdM se déroulait au Japon! Alors je vous dit pas avec le rugby! :whist:

Quant au Foot, une seule sanction de plus me satisferait : Carton jaune pour simulation de faute ou de blessure!...tous les matchs se terminent à 8 contre 8. D'ou le refus de la vidéo comme aide à l'arbitrage. :whist:

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Je ne vois pas vraiment ou l'auteur veut en venir. Il oublie une catégorie juridique, son classement est simplet.

Il oppose un droit libéral à un droit interventionniste en les comparant au foot et au rugby 2 mondes extrêmes. On pourrait aussi parler de droit de réflexif et c'est un peu ce que dit J. Chevalier (droit post-moderne).

Par comparaison, si on libéralise le rugby on a le football rules, le droit interventionniste : le rugby de l'hémisphère Sud de Murdoch, et le droit réflexif : la saussouze !!!!

En foot, on a le G14, la ligue1 et 2 et enfin les amateurs ! Tout simplement.

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"Enfin, dernière chose, on a quand même le sentiment que l'auteur à choisi les 2 points qui semblaient l'arranger pour sa "brillante" démonstration. Et moi j'en choisi un autre au hasard (pas tout à fait quand même ) : la désignation du pays organisateur de la prochaine Coupe du Monde : qui est le conservateur et le progressiste dans ce cas là ? La FIFA qui choisi un pays africain pour la première fois, l'Afrique du Sud, ou l'IRB qui retourne une fois de plus en NZ alors que le Japon était tout aussi crédible ?"

C'est tellement bien choisi que la Fifa est en train d'étudier (sans faire de bruit) un repli vers un autre pays (déja équipé et plein de Fans de foot) pour des causes de sécurité (une des criminalité les plus hautes du monde) et un retard irrémédiable sur les équipements!

Concernant le Japon comme organisateur de la CdM de Rugby, sans le vouloir l'Irb a bien fait d'éviter. Il suffit de lire le flop des CdM d'athlétisme. le stade n'a était rempli qu'une fois! Les horaires étaient établis en fonction des grands médias US.

Aucun évènement majeur ce qui fait que la majorité des Japonais ne savaient pas que la CdM se déroulait au Japon! Alors je vous dit pas avec le rugby! :whist:

Quant au Foot, une seule sanction de plus me satisferait : Carton jaune pour simulation de faute ou de blessure!...tous les matchs se terminent à 8 contre 8. D'ou le refus de la vidéo comme aide à l'arbitrage. :whist:

:devil:

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Le Corbeau de l'USAP
Enfin, dernière chose, on a quand même le sentiment que l'auteur à choisi les 2 points qui semblaient l'arranger pour sa "brillante" démonstration. Et moi j'en choisi un autre au hasard (pas tout à fait quand même :whist: ) : la désignation du pays organisateur de la prochaine Coupe du Monde : qui est le conservateur et le progressiste dans ce cas là ? La FIFA qui choisi un pays africain pour la première fois, l'Afrique du Sud, ou l'IRB qui retourne une fois de plus en NZ alors que le Japon était tout aussi crédible ?

Ouais, c'est pas comme si l'Afrique du Sud avait déjà accueilli sa propre Coupe du Monde de rugby, celle de la réconciliation, il y a maintenant douze années ! :devil:

L'IRB a sa règle de dévolution, une fois au Nord, une fois au Sud. Se pose la question des Japonais qu'on veut rattacher au Sud, je ne suis pas persuadé que la géographie s'en accorde... Surtout que les coupes nordistes, jusqu'à présent, ont toujours été coorganisées entre la France et le Royaume-Uni, voire l'Irlande. Ca ne nous arracherait pas d'en laisser une au Japon.

Note que la FIFA a aussi sa propre règle : une fois en Europe (chez les Blancs riches), une fois hors d'Europe (chez les pauvres)... Et même des fois on choisit les Blancs riches en dehors de l'Europe, comme en 1994, ça fait moins de noirs pauvres à gérer. :whist:

La différence fondamentale reste qu'on joue au foot à tous les coins de la planète. Le rugby, c'est quinze pays à tout casser qui tiennent la route.

Un autre désaccord avec Jauzy, c'est que le rugby n'est pas né avec sa professionnalisation, hors les règles ont toujours été en mouvement sans interruption dans l'histoire. Avant, le drop valait quatre points et on pouvait faire marque hors de ses 22, je ne sais pas quand ça a changé... Tiens, pour les curieux, voici la preuve !

C'est même le but du jeu qui a changé totalement. On ne peut qu'être fasciné de voir que jusqu'en 1894 la transformation vaut plus que l'essai, que de 1906 à 1948 le drop-goal vaut plus que toute autre marque, et que les coefficients actuels ne remontent finalement qu'à 1992. Qui sait même aujourd'hui pourquoi un bras cassé est dit "coup franc" ?

Enfin, pour ce qui est de la communication, je suis désolé, rien n'empêcherait un arbitre de football d'appeler les capitaines dans un match houleux pour communiquer des consignes aux deux équipes. Ça n'arrive jamais. Quand le juge intervient, c'est uniquement pour sanctionner.

Edited by Le Corbeau de l'USAP
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Enfin, dernière chose, on a quand même le sentiment que l'auteur à choisi les 2 points qui semblaient l'arranger pour sa "brillante" démonstration. Et moi j'en choisi un autre au hasard (pas tout à fait quand même :whist: ) : la désignation du pays organisateur de la prochaine Coupe du Monde : qui est le conservateur et le progressiste dans ce cas là ? La FIFA qui choisi un pays africain pour la première fois, l'Afrique du Sud, ou l'IRB qui retourne une fois de plus en NZ alors que le Japon était tout aussi crédible ?

Ouais, c'est pas comme si l'Afrique du Sud avait déjà accueilli sa propre Coupe du Monde de rugby, celle de la réconciliation, il y a maintenant douze années ! :devil:

L'IRB a sa règle de dévolution, une fois au Nord, une fois au Sud. Se pose la question des Japonais qu'on veut rattacher au Sud, je ne suis pas persuadé que la géographie s'en accorde... Surtout que les coupes nordistes, jusqu'à présent, ont toujours été coorganisées entre la France et le Royaume-Uni, voire l'Irlande. Ca ne nous arracherait pas d'en laisser une au Japon.

Note que la FIFA a aussi sa propre règle : une fois en Europe (chez les Blancs riches), une fois hors d'Europe (chez les pauvres)... Et même des fois on choisit les Blancs riches en dehors de l'Europe, comme en 1994, ça fait moins de noirs pauvres à gérer. :whist:

La différence fondamentale reste qu'on joue au foot à tous les coins de la planète. Le rugby, c'est quinze pays à tout casser qui tiennent la route.

Un autre désaccord avec Jauzy, c'est que le rugby n'est pas né avec sa professionnalisation, hors les règles ont toujours été en mouvement sans interruption dans l'histoire. Avant, le drop valait quatre points et on pouvait faire marque hors de ses 22, je ne sais pas quand ça a changé... Tiens, pour les curieux, voici la preuve !

C'est même le but du jeu qui a changé totalement. On ne peut qu'être fasciné de voir que jusqu'en 1894 la transformation vaut plus que l'essai, que de 1906 à 1948 le drop-goal vaut plus que toute autre marque, et que les coefficients actuels ne remontent finalement qu'à 1992. Qui sait même aujourd'hui pourquoi un bras cassé est dit "coup franc" ?

Enfin, pour ce qui est de la communication, je suis désolé, rien n'empêcherait un arbitre de football d'appeler les capitaines dans un match houleux pour communiquer des consignes aux deux équipes. Ça n'arrive jamais. Quand le juge intervient, c'est uniquement pour sanctionner.

Concernant la Coupe du Monde en Afrique du Sud, que moi j'appellerais plutôt celle de la honte, de la magouille et de l'intérêt politique, il s'agissait quand même d'un pays puissant en matière de rugby, à la différence du Japon ou... de l'Afrique du Sud en foot. Tu dis que le rugby n'est pas assez universel, c'est évident et selon moi le choix du Japon aurait été dans ce sens.

Pour les arbitres de foot, de plus en plus ils font de la prévention avant de sanctionner par des cartons, mais il n'empêche que pendant le jeu effectif, je ne vois pas en quoi ils peuvent intervenir.

Enfin, si le rugby existait bien avant sa professionnalisation, celle-ci a quand même changé beaucoup de choses au niveau du jeu pratiqué ce qui a obligatoirement conduit l'IRB à adapter certaines règles.

Edited by jauzy19
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Le Corbeau de l'USAP
Enfin, si le rugby existait bien avant sa professionnalisation, celle-ci a quand même changé beaucoup de choses au niveau du jeu pratiqué ce qui a obligatoirement conduit l'IRB à adapter certaines règles.

Mais ni plus vite ni différemment qu'avant. :whist:

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Je vais développer ma pensée sur le fait que le sport ne choisit pas sa catégorie juridique.

Le football ne peut etre que libéral.

Le rugby est beaucoup plus "interventionnisable".

Au foot, il y'a une seule facon de marquer : mettre le ballon dans un but.

Pour ca, on a droit de tout faire sauf utiliser les bras.

Y'a 2 fautes possibles : utiliser la main ou jeu dangereux.

Aprés, il y a quelques subilités (hors-jeu, péno si faute dans surface, distance à respecter pour un coup-franc, etc...) mais elles sont trés rares.

Bref, le football ne peut être que libéral. Ils ont pas le choix car c'est un sport simple, trés bien équilibré et avec trés peu de failles et d'appréciations subjectives.

Le rugby est un sport compliqué car il y a d'innombrable facons de marquer des points (pénalité, drop, essai, transformation), des manieres différentes de progresser (main passe en arrière, pied en avant), il y a d'innombrables fautes, les sanctions sont trés différentes selon la faute et l'endroit, il y a des phases de jeu trés différentes qui ont chacun leur regle et leur zone (mélée, touche, plaquage, regroupement, etc...), hors-jeu, etc, etc, etc...

Bref, le problème du rugby, c'est que sa complexité et sa variété font qu'il existe en permanence un "flou juridique", une appréciation subjective et des failles sur lequel les joueurs s'y engouffrent ce qui déséquilibrent le jeu et obligent à intervenir en changeant les règles.

Mais en fait, je comprends pas trop où veut en venir l'auteur...

Edited by Gabi
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