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Les Tonguien Préparent Leur Retour


Roms

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Depuis le site off de la cdm. La conclusion de l'article est limpide: les joueurs des petites nations n'ont que très peu de moyens et de temps pour se préparer. Et ceux qui jouent dans des grands championnants n'ont pas les mêmes privilèges que les internationaux de ces pays pour rejoindre leur équipe nationale. Et maintenant que fait l'IRB? Après Angleterre-Tonga et PdG-Fidji hier, on devine encore plus ce dont on se doutait depuis déjà vingt an, il n'en faudrait pas bcp pour qu'une bande de fidjiens, tonguiens ou samoans un minimum préparés mettent la misère à des pays disons au moins du niveau Ecosse-PdG-Italie, si ce n'est plus.

PARIS, le 30 septembre – La charge inspirée des Tongiens vers la Coupe du monde de rugby est finie mais les ‘Ikale Tahi’ préparent déjà leur retour. Le Tonga a été battu par l’Angleterre 36-20 à Paris, un résultat qui a mis fin au rêve d’arriver en quart de finale pour la première fois.

« C’était un pont trop loin, soupire Epeli Taione, le centre aguerrri Tongien. Finalement la différence reposait sur de petites choses. Quand tu joues contre une équipe de pros comme les Anglais les erreurs deviennent des points marqués pour l’adversaire. Quelques petites fautes d’inattention nous ont coûté cher. »

Désormais on reconnait parmi les joueurs et le staff que l’esprit de combat ne suffira pas tout seul à les faire progresser. « On se trouvait face à une équipe anglaise qui a l’habitude de se voir chaque semaine, affirme Taione. Il faudra dans l’avenir une période de préparation beaucoup plus longue pour que les joueurs puissent se connaitre mieux. Car c’est seulement maintenant, quatre semaines après notre arrivée, qu’on commence à se lier ensemble. »

Une tournée en 2008 ?

Un nombre important des Tongiens jouent leur rugby professionnellement à l’étranger: organiser des rencontres et des séances d’entraînement ensemble est extrêmement difficile.

Le vice-président de la fédération tongienne de rugby, Tui Uata, insiste sur le fait qu’il cherche à maintenir cette équipe unie. « Nous avons besoin d’une compétition de haut niveau qui permettrait aux gars de jouer ensemble régulièrement. » Afin de ne pas perdre l’élan gagné par la sélection de Quddus Fielea, on est même en train de discuter les modalités d’une tournée de démonstration en Afrique du Sud et en France en 2008.

Cependant le deuxième ligne Inoke Afeaki reste sceptique concernant la disponibilité des joueurs pour assister à cet évènement. «Les mecs sont dans un cercle vicieux financier et ne peuvent pas s’offrir le luxe de rompre un contrat. Souvent ce qu’ils gagnent représente le seul revenu dans leur famille. »

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Excellent éditorial d'Henri Bru dans l'équipe aujourd'hui.

Loin de se réjouir de la tourmente actuelle du rugby celte, il souligne néanmoins l'incongruité de voir ces nations conserver deux voix au comité directeur de l'IRB quand des nations comme les Fidji/Tonga/Samoa ou la Géorgie n'en ont toujours aucune.

Alors que l'on entend parler d'une coupe du monde à 16 en 2011, les celtes traditionnellement les outsiders/sparring partner privilégiés derrière les 5 grands ont-ils intérêt à laisser d'autres équipes monter en grade?

Moi je crains le pire pour 2011.

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