Xv-31 Posted March 29, 2008 Share Posted March 29, 2008 Hier midi, il n’a pas participé au dernier entraînement collectif de l’équipe parisienne, gêné par une petite douleur à la jambe gauche.CematinàBayonne,SylvainMarconnet fera un dernier test, avec beaucoup d’espoirs semble-t-il. « À 90 %, je jouerai à Bayonne », confiait-il ainsi hier avant de rejoindre l’aéroport d’Orly.Alors qu’il vientderetrouver sa place au sein de la première ligne du Stade Français, le pilier des Bleus (71 sélections) n’entend pasmanquer le rendezvous à Bayonne, qui aimerait le faire venir sur la Côte basque la saison prochaine. Mais pour le joueur, qui ne fait pas mystère de cette offre de l’Aviron, l’objectif immédiat est de rejouer avec l’équipe de France et de conserver le titre de champion de France avec un club au sein duquel il vit peut-être ses derniers mois et dont il est l’un des derniers représentants d’une génération qui a gagné beaucoup de titres. Le SF s’est relancé contre Toulouse (29-0). Comment voyez-vous ce match à Bayonne ? – Ce ne sera pas évident de nous y imposer. Nous y avons perdu ces deux dernières saisons (28-11 en 2005-2006 et 29-27 en 2006-2007). Les deux clubs ont besoin de points. Si on n’en ramène pas, on risque de se mettre en danger, on sera dans l’urgence de points, et l’urgence, ça a du bon et du mauvais. Pensez-vous que le Stade Français puisse conserver son titre de champion de France ? – Si nous sommes épargnés par les blessures, je ne suis pas inquiet. L’an passé, on amené de bout en bout, et on a été champions. Une autre année (2004), avec Nick Mallett, on se qualifie lors de la dernière journée, à Auch, et on est champions. Le champion, ce n’est pas nécessairement celui qui mène la danse du début à la fin. Dans tous les cas, ce titre, c’est mon objectif, comme retrouver les Bleus le plus vite possible. Justement, comment voyez vous votre avenir personnel ? – Je m’interroge sur la meilleure formule pour être performant. Je veux essayer d’aller jusqu’à la Coupe du monde 2011. Je réfléchis à un autre challenge. Soit je reste, soit je vais aider un club à atteindre ses ambitions et c’est une sérieuse remise en question. Mais vous êtes toujours en contrat avec le Stade Français. – Oui, j’ai encore deux saisons. C’est la retraite à la fin de cette saison de Christophe Dominici et de Pieter De Villiers qui vous fait envisager un changement de trajectoire ? – On fait partie de la même génération, qui est arrivée au club en 1997-1998. Avec “Bibi” (Auradou), Moni, Juillet, Marc Lièvremont, “La Roume” (Roumat), tous les historiques de ce premier titre. L’an passé, j’ai pris un coup sur la carafe, avec le départ d’Auradou et James. J’aurais aimé terminer avec eux. Alors, je me raccroche à mes deux potes de promotion. Une page se tourne. Pas pour le club, car il continuera d’avancer. Moi aussi, du reste.Mais c’est la fin de quelque chose. C’est-à-dire ? – Je suis un peu nostalgique tout de même, car on a gagné beaucoup de choses ensemble. Je me sens solidaire d’eux. C’est pourquoi je m’interroge sur mon avenir à l’heure actuelle, sur l’orientation de ma carrière. Si je pars de Paris, même si ce n’est pas d’actualité pour l’instant, ce sera pour retrouver un challenge. Vous en avez parlé avec Max Guazzini ? – Pas de façon formelle. Les réponses, c’est à moi de les trouver, ce n’est pas à Max de me les apporter. Autant à un moment le club manquait d’effectif en première ligne, autant, maintenant, il y a des jeunes qui poussent. Bayonne vous a contacté… – Ce n’est pas un mystère... ni une honte. Oui, Bayonne m’a contacté. Il n’y a pas eu d’autres clubs. Et Biarritz ? – On va éviter le sujet. Je n’ai pas envie de polémiquer sur les clubs basques. Tout de même, on a du mal à vous voir imaginer quitter Paris… – Quand j’envisageais de quitter Grenoble, je disais toujours :“ Jamais Paris ! ” Si j’avais demandé l’avis de mes copains à ce moment-là, je sais ce qu’ils m’auraient conseillé. Or, la meilleure chose que j’ai faite dans mavie, c’est de venir à Paris. C’est un club qui m’a énormément apporté. Il va vous falloir faire un choix. – Je ne suis pas encore parti. Actuellement, je n’ai pas la réponse moi même. Je n’ai pas pris de conseils. J’assumerai. J’arrive à un âge où je cherche la meilleure solution pour bien finir. J’ai aussi une famille. Il y a plein de choses qui rentrent en ligne de compte. » FRANCIS DELTÉRAL L'Equipe Link to comment
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