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L'après Rugby


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Le délicat rebond des joueurs de rugby vers l’emploi

Il y a quelques jours s’est tenu à Ernest-Wallon le 1er forum Rugbysness sur la reconversion

“La famille du rugby est grande et unie quand tout va bien, mais une fois que ça va mal il n’y a plus personne.”

Jean-Marc Aué, l’ancien international de 35 ans qui a joué trois-quarts aile à Agen, à Castres, à Béziers avant de finir sa carrière à Gaillac en août 2007 n’est pas aigri. Juste déçu et terriblement réaliste sur la problématique de la reconversion des joueurs de rugby après la fin de leur carrière.

De joueur à chômeur

“Quand j’ai signé deux ans à Gaillac en 2006, le but était d’obtenir une reconversion à l’issue de ces deux années. Mais avec le dépôt de bilan du club, je me suis retrouvé au chômage du jour au lendemain, explique Jean-Marc Aué. Je n’ai jamais douté sur le fait de retrouver du travail, mais j’avoue que j’ai passé quelques mois où je n’étais pas très bien !”

Jean-Marc Aué a pu témoigner de son expérience il y a quelques jours lors du 1er forum Rugbysness organisé au stade Ernest-Wallon par l’Agence XV chargée de gérer l’après-carrière des rugbymen. L’objectif était de favoriser la rencontre entre joueurs en activité ou à la retraite, une cinquantaine des clubs du grand sud avaient fait le déplacement, avec des acteurs du monde de l’entreprise (Axa, Société Générale, Total, Groupama, Astrium…).

Un parcours scolaire négligé

“Avec la professionnalisation du rugby, beaucoup de joueurs commencent à jouer très jeunes et négligent leur parcours scolaire. De moins en moins de joueurs savent ce qu’ils veulent faire plus tard”, explique Christophe Guibert directeur de l’Agence XV.

Cette absence de projet de carrière conjuguée à l’arrêt brutal de vie de joueur professionnel pose des problèmes de conversion pour la première génération de joueurs ayant connu le professionnalisme depuis 1995. “C’est un saut dans l’inconnu”, résume Christophe Guibert.

Jean-Marc Aué, qui vient de retrouver un emploi, avoue distiller des conseils aux jeunes joueurs qu’il croise. “A partir de 25 ans il faut penser à l’après-rugby.”

Philippe Font

17-04-2008 http://www.metrofrance.com

:sorcerer:

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Interessant,

Il est vrai que le rugby pro va faire des degats dans la nouvelle generation: Contrairement aux manchots

les salaires de joueur de rugby ne permettent pas de tenir tout une vie.

A part quelques uns qui ont continue leurs etudes: Bru, Jauzion, Skrela il y en a un paquet qui vont rester sur le bord de la route.

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J'ai entendu Diagana sur le sujet cet aprèm sur RFO. Bon, lui n'a pas trop de problèmes en la matière, mais il soulevait un point important qui n'est pas évoqué dans l'article : au-delà des problèmes d'argent, il y a aussi un problème de motivation. La vie de sportif est très intense, et il faut après trouver quelque chose qui vous fasse vous lever chaque matin. Le but, c'est plus ça que d'amasser assez d'argent pour se la couler douce pendant des siècles.

J'ai bien aimé le point de vue de Marconnet sur la question, la semaine dernière dans L'Equipe (merci Delph ! :smile: )

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