L'avis De Dusautoir

[moza de Tlse]

Top 14 - Dusautoir: "Au mental"

Thierry Dusautoir a remporté son troisième titre de champion de France samedi soir contre Clermont... le premier avec Toulouse. Le troisième ligne tricolore savoure son bonheur, qui arrive en point d'orgue après une saison extrêmement longue.

Toulouse a connu la saison la plus longue du Top 14 avec 37 matchs joués. Quelle saveur a ce titre ?

Thierry Dusautoir: Je n'aurai pas de mot. Dire que c'est fabuleux ou magnifique, ce n'est pas assez. Il n'y a vraiment pas de mot. Cette saison a été très longue. Pour moi, elle a commencé le 3 juillet 2007 et je la termine le 28 juin 2008 sur un titre de champion de France, avec une finale de H Cup au milieu. C'est le travail d'un groupe. On a perdu des soldats au feu comme Vincent (Clerc) ou Clément (Poitrenaud) mais on a quand même réussi à décrocher ce titre. Ça montre la force de ce groupe. Les Toulousains l'attendaient depuis des années et nous sommes heureux de le leur apporter.

C'était l'attente de tout un groupe aussi

T.D. : Personnellement c'est mon troisième titre mais c'est vrai que toute l'équipe l'attendait avec impatience. Quand je suis arrivé à Toulouse, je suis allé au stade en taxi et la première chose que le chauffeur m'a dit, c'est : « On veut le Bouclier cette année ! » (rires). Pour moi, ce qu'il y avait de fabuleux, c'était gagner la Coupe d'Europe. Mais c'est vrai que remporter le Bouclier reste mythique. C'est toujours une grande joie.

Comment le groupe a-t-il trouvé les ressources pour rester au top malgré la finale de H Cup perdu, les blessures et l'enchaînement des matchs ?

T.D. : C'est grâce au mental, à l'envie de réaliser quelque chose cette année. Et je peux vous assurer que ce n'était pas simple parce qu'après la finale perdue, soit un coulait, soit on résistait et on sortait de l'eau. Mais on s'es relevé parce qu'on s'est dit les choses, parce qu'on s'est raccroché à tout ce qu'on pouvait On s'est dit que, même si Clermont était annoncé favori, il n'était pas possible de ne pas être récompensé en jouant deux finales dans l'année.

Toulouse a d'abord construit sa victoire devant dans cette finale. L'équipe a beaucoup progressé à ce niveau cette saison. Comment cela s'est-il passé ?

T. D. : Je me rappelle que quand je jouais à Biarritz en 2006, on s'était dit qu'on serait champions en prenant Toulouse devant. Là, je pense qu'on a gagné le respect des autres équipes et qu'elles réfléchiront à deux fois avant de dire cela désormais. Nous avons prouvé que notre conquête est efficace, que nous pouvions être puissants et que nous ne sommes pas seulement des joueurs de ballons. C'était très important. Yannick Bru a été le déclencheur de tout ça, il est rentré dans le détail et a été le catalyseur de notre prise de conscience collective devant. Grâce à ça, Toulouse a vraiment évolué cette saison.

Propos recueillis par Emilie DUDON / Rugbyrama

[Maxence]

ah Yannick Bru

[nico91]

Moi je dirait même merci MONSIEUR BRU !!!!

[brayaud's]

Moi je dirait même merci MONSIEUR BRU !!!!

tu peux, tu peux !

a voir l'efficacité de votre pack hier soir

le rugby commence devant, et de la manière que l'on a été dominé devant, on était mal barrés