Xv-31 Posted November 3, 2008 Share Posted November 3, 2008 ITW Rémy Martin -------------------------------------------------------------------------------- AVIRON BAYONNAIS. L'ancien joueur de Paris a vécu (et remporté) son premier derby basque Après une courte nuit, Rémy Martin s'est envolé tôt hier matin, vers la Martinique, pour y passer sa semaine de vacances en famille. La veille au soir, au siège du club sur les bords de Nive, l'accueil triomphal des supporters l'a épaté. « Ils sont venus nous chercher à la descente du bus, on avait une haie d'honneur qui nous conduisait à la Brasserie. C'était énorme ». Martin savoure. Non retenu par Marc Lièvremont qui lui préfère à ce poste Thierry Dusautoir, le capitaine bayonnais dit « tout vouloir donner pour son club. Il y a tant de belles choses à faire » « Sud Ouest ». Vous avez vécu votre premier derby, avec un succès à la clé. Quel souvenir vous laisse-t-il ? Rémy Martin. C'est merveilleux, au-delà de tous les films que je me faisais. Quand les dirigeants m'ont contacté, on a parlé de beaucoup d'aspects du jeu, du club, des installations. Mais avant ça, ils ont évoqué le match contre Biarritz. J'ai adoré. De Paris, on observe les deux clubs engagés dans un combat de Lilliputiens. Soudain, je me retrouvais au milieu. La rivalité est exacerbée. À mesure que le match approchait, on mesurait l'attente des supporters, ça va au-delà de la suprématie, de l'honneur et de la fierté. Avec cette victoire, on a rendu les gens heureux. Ça apporte un supplément d'âme à l'équipe. Le soufflé est très bon et très beau pour le moment. Je n'ai pas envie qu'il se dégonfle. Vous traversiez une période de doute. Aviez-vous besoin d'un tel match ? Rugby professionnel ou pas, un derby se gagne à l'envie, au courage, avec les tripes et la tête. Il n'y a plus d'opposition, au coup d'envoi c'est du 50-50. On est un groupe jeune, avec encore beaucoup d'imperfections. D'où ces matches où on joue à se faire peur. C'est vrai, celui-là tombait très bien. On n'a rien lâché, comme depuis le début. Il y en a qui pensent qu'on n'est pas à notre place (l'Aviron est ce matin 4e, avec 28 points). Mais encore une fois, on a montré des choses. C'est bien. C'est même très bien. Comment voyez-vous la suite ? L'Aviron peut-il s'accrocher à cette quatrième place ? La deuxième partie de la saison nous est moins favorable, on se déplace cinq fois sur les sept prochains matches. On n'a jamais rien calculé, ce n'est pas maintenant qu'on va commencer. Disons qu'on prend date, et j'espère qu'on nous respectera un peu plus. Recueilli par N.B. http://www.sudouest.com/ Link to comment
jauzy19 Posted November 3, 2008 Share Posted November 3, 2008 L'intérêt de Bayonne 4ème c'est que contrairement à l'an dernier tous les gros se battraient avec acharnement pour la 1ère place... Link to comment
Le Corbeau de l'USAP Posted November 3, 2008 Share Posted November 3, 2008 Comment diable les Parisiens ont-ils pu le laisser partir ? Entre lui et Sowerby, en deux ans, leur troisième ligne a perdu les deux tiers de sa valeur ! Link to comment
menelas Posted November 3, 2008 Share Posted November 3, 2008 (edited) Comment diable les Parisiens ont-ils pu le laisser partir ? Entre lui et Sowerby, en deux ans, leur troisième ligne a perdu les deux tiers de sa valeur ! Il a voulu partir, parce qu'il sentait une concurrence qui ne semblait pas tourner à son avantage. Et à la différence de Taylor qui accepte très bien de dépanner en deuxième ligne, lui ne le voulait pas. Mais nos difficultés et notre faiblesse récurrente depuis deux ans, ne viennent pas de notre troisième ligne, qui a toujours fier allure, mais de notre deuxième ligne, beaucoup trop "légère" actuellement. Edited November 3, 2008 by menelas Link to comment
st_tlse Posted November 3, 2008 Share Posted November 3, 2008 Comment diable les Parisiens ont-ils pu le laisser partir ? Entre lui et Sowerby, en deux ans, leur troisième ligne a perdu les deux tiers de sa valeur ! Il a voulu partir, parce qu'il sentait une concurrence qui ne semblait pas tourner à son avantage. Et à la différence de Taylor qui accepte très bien de dépanner en deuxième ligne, lui ne le voulait pas. Mais nos difficultés et notre faiblesse récurrente depuis deux ans, ne viennent pas de notre troisième ligne, qui a toujours fier allure, mais de notre deuxième ligne, beaucoup trop "légère" actuellement. je suis bien d'accord vivement que Papé revienne pour vous Link to comment
Xv-31 Posted November 17, 2008 Author Share Posted November 17, 2008 AVIRON BAYONNAIS Alain Afflelou, l'opticien-lunetier principal partenaire du club, installé dans le quatuor de tête du championnat, se dit prêt à soutenir davantage encore les Ciel et Blanc. Voici la version intégrale de l'interview "Sud Ouest". Les deux fois où vous êtes venu voir jouer votre équipe à l'extérieur (Biarritz et Bourgoin), elle a gagné. Il faut croire que vous lui portez bonheur... Alain Afflelou. Ce début de saison me conforte dans mes choix stratégiques en terme d'investissement. Maintenant, on ne peut plus dire que c'est une surprise. Ce n'est pas dû au hasard. Quel genre de spectateurs êtes-vous ? Je suis un supporter, très impliqué. J'ai du stress. Je suis content quand on marque. J'ai peur quand on est dominés. Comment vivez-vous ce début de saison ? Je ne peux que me féliciter des résultats. Même si j’ai l’impression que la marge est conséquente. Il n’y a ni bonus offensif, ni défensif. A la télévision, on a toujours beaucoup souffert. Les fins de matches m’ont été pénibles. Et parfois inutilement. L’équipe a progressé : le pack, qui était le point faible l’an dernier est devenu le point fort. En revanche l’Aviron avait un buteur fiable (Richard Dourthe), quand il tentait une pénalité ses partenaires repartaient dans leur camp, il savaient qu’il y avait neuf chances sur dix pour qu’elle soit transformée. Là, c’est moins évident. Vous vous êtes investis humainement et financièrement dans la venue de Rémy Martin. En êtes vous satisfait ? C’est un joueur exceptionnel de par sa compétence dans le jeu et ce qu’il dégage autour de lui. Ce qu’il génère comme dynamisme, comme enthousiasme. Et comme esprit combatif. Si on en avait deux ou trois comme ça dans l’équipe, on pourrait voyager (sourire). C’est un message ? L’équipe est à un bon niveau. Pour progresser, il lui faut des joueurs supérieurs. L’Aviron doit franchir un cap, je le souhaite en tant que sponsor. Il lui faut d’autres Rémy Martin. A partir d’un nouvel investissement d’Alain Afflelou ? Je l’ai fait, je viens de le refaire et je suis prêt à le re-refaire. Bien sûr. Le contrat qui vous lie avec Bayonne arrive à échéance en juin 2010. Envisagez-vous de le prolonger ? Un sponsor c’est une entreprise qui appuie un club en attendant un retour médiatique. Aujourd’hui vous n’ignorez pas l’état du monde de l’entreprise. Pour le moment ma société n’en a pas trop souffert. A moins d’une catastrophe économique que je n’imagine pas, on est ensemble pour longtemps. La crise actuelle aura-t-elle des répercussions dans l’économie du sport professionnel ? Le sponsoring participe à la notoriété d’une marque. Mais ne génère pas de trafic. Ça n’envoie pas du monde dans les magasins. Mais c’est de l’image. Il y a des moments dans la vie où on a plus besoin d’avoir des clients qu’une belle image. Les budgets de communication sont en ce moment les premiers affectés. Je n’y touche pas, je pense au contraire qu’en temps de crise il faut encore plus communiquer. Mais on ne sait pas ce qui va se passer. L’incertitude est plus mauvaise que la conjoncture : chercher à savoir ce qui va nous arriver c’est pire encore que de se dire, en ce moment c’est pas terrible. Le rugby, qui s’appuie encore davantage sur l’apport des collectivités et des PME que des multinationales, est-il protégé ? Je ne suis pas sûr. Si je diminue mon budget de 10% à Bayonne, c’est affectant pour le club. Mais c’est en une fois. Il vaut mieux compter deux ou trois gros sponsors qui, même en chutant maintiendront une masse importante. La crise va imposer des restrictions à tout le monde. Des clubs qui ont signé des contrats importants avec des joueurs pour deux ou trois saisons les ont « sur le dos ». Il devrait y avoir des séparations. Ça va engendrer moins de transferts cet été. Est-ce que vous guidez Francis Salagoïty, le président de l’Aviron, dans ses décisions ? Quand il me parle des problèmes ou des sujets qu’il rencontre, c’est autant parce qu’il a besoin d’en parler que pour être conforté dans ses choix. Je lui fais part de mon expérience. Je connais un peu le monde des joueurs professionnels, des opérations de transfert et de ce qui peut être fait ou pas fait. De la valeur qu’il faut attribuer à la parole de certaines personnes. Il mène très bien sa barque. Comment voyez-vous l’avenir de l’Aviron ? Il y a un esprit-club phénoménal, un formidable public. Et une équipe en construction. Une équipe se construit sur un moyen terme de trois ou quatre ans. Il faut une ossature. C’est ce qui est en train de se faire. Ce groupe conforté de trois unités l’année prochaine sera meilleur encore. Le budget du Stade Toulousain est deux fois supérieur à celui de Bayonne, heureusement que Toulouse est devant ! Il faut savoir contre qui on se bat. Toulouse, Paris et Perpignan sont financièrement au-dessus. Etre quatrième c’est être le premier de tous les autres. Le budget de Toulon est aussi supérieur… Là il n’y a pas de club. Ni d’équipe. Toulon me donne l’impression de refaire le Matra de Lagardère. On empile des joueurs de qualité, très connus. On ne peut pas prendre des mercenaires qui viennent là pour le pognon, donner le capitanat à un type qui ne parle pas français. Si les joueurs viennent pour rester cinq ans, on va trouver normal que la première année ils manquent de cohésion, ils ne s’adaptent pas à la culture, au jeu pratiqué ici. Mais quand ils viennent pour six mois ou pour une saison, je m’interroge. Ils viennent prendre leur argent, espèrent ne pas se blesser pour continuer ailleurs et repartent. La Ligue Nationale de Rugby change de président début décembre. Le rugby professionnel a-t-il besoin d’un homme à poigne pour être dirigé ? Blanco, par ce qu’il est, a fait avancer les choses. Un anonyme, sans autorité, n’étant pas apte à parler de rugby n’a pas sa place. Blanco est au rugby ce que Platini est au football. Avec son talent il a fait autorité. Et avec son caractère et sa personnalité il a réussi à percer, après avoir terminé sa carrière. C’est une adéquation parfaite. Pour diriger on ne peut pas mettre une personnalité inconnue, mièvre. Recueilli par Nicolas Bridoux Le budget global de l'Aviron avoisine cette saison les 11,6 millions d'euros. http://www.sudouest.com Link to comment
Recommended Posts
Create an account or sign in to comment
You need to be a member in order to leave a comment
Create an account
Sign up for a new account in our community. It's easy!
Register a new accountSign in
Already have an account? Sign in here.
Sign In Now