Salut Garba

[LE CIEL ET BLANC]

Bayonne : Garbajosa vers la retraite

Alors que des rumeurs annoncent qu'il mettrait un terme à sa carrière, le centre de Bayonne Xavier Gabarjosa, contacté par nos soins, n'a pas confirmé cette information.

"Il n'y a rien d'officiel. Je ne peux pas vous en dire plus. Il faut voir avec le club. Ce qui est sûr, c'est que aujourd'hui, physiquement, je ne suis pas apte. Mais il n'y a aucune décision de prise".

L'Aviron bayonnais a confirmé de son côté que le joueur était toujours sous contrat mais qu'il avait pour l'instant un rôle d'ambassadeur, celui de promouvoir l'image du club auprès de partenaires. Xavier Garbajosa doit rencontrer le président Francis Salagoity d'ici fin janvier.

Rugbyrama.fr

Une page est tournée !

Allez les Bleus ! Allez l'Aviron !

[Tolosa]

Bayonne : Garbajosa vers la retraite

Alors que des rumeurs annoncent qu'il mettrait un terme à sa carrière, le centre de Bayonne Xavier Gabarjosa, contacté par nos soins, n'a pas confirmé cette information.

"Il n'y a rien d'officiel. Je ne peux pas vous en dire plus. Il faut voir avec le club. Ce qui est sûr, c'est que aujourd'hui, physiquement, je ne suis pas apte. Mais il n'y a aucune décision de prise".

L'Aviron bayonnais a confirmé de son côté que le joueur était toujours sous contrat mais qu'il avait pour l'instant un rôle d'ambassadeur, celui de promouvoir l'image du club auprès de partenaires. Xavier Garbajosa doit rencontrer le président Francis Salagoity d'ici fin janvier.

Rugbyrama.fr

Une page est tournée !

Allez les Bleus ! Allez l'Aviron !

...et on parlerait de lui pour prendre en charge les espoirs de l'AB !

[mozzer66]

Il fut mon joueur favori pendant des années. Que d'essais magnifiques ! Mais que de pépins physiques ces dernières années.

Bonne chance à toi Xavier pour la suite.

[le Suisse]

Il fut mon joueur favori pendant des années. Que d'essais magnifiques ! Mais que de pépins physiques ces dernières années.

Bonne chance à toi Xavier pour la suite.

Un bonjour à Garba, un bon joueur très élégant.

Un coucou amical à son père qui était un peu plus "rugueux"

[Chacha]

Il fut mon joueur favori pendant des années. Que d'essais magnifiques ! Mais que de pépins physiques ces dernières années.

Bonne chance à toi Xavier pour la suite.

Un bonjour à Garba, un bon joueur très élégant.

Un coucou amical à son père qui était un peu plus "rugueux"

...et un coucou à son épouse qui est auvergnate

[Xv-31]

« Je vais refermer ce beau livre qu'aura été le rugby »

«Le plus dur, c'est quand mes enfants me demandent d'aller jouer au football avec eux. Je suis obligé de leur dire que je vais faire gardien tellement mon genou me fait mal. » En avouant cela, Xavier Garbajosa a les larmes qui lui montent aux yeux et le regard qui se perd au loin.

Dans ces moments-là, combien le rugby peut paraître dérisoire. Et pourtant, l'arrière international a consacré toute sa jeunesse à ce sport. « Voilà 17 ans que le rugby de haut niveau est mon quotidien. Je n'ai aucun regret. Je ne suis pas malade et ce n'est finalement que du sport. Je suis juste frustré que cela finisse comme ça. La nuit, je rêve encore que je joue et me vois encore sur un terrain. Mais au fond de moi, je sais que c'est fini... C'est fini. »

Après avoir connu - à l'époque où il portait les couleurs du Stade Toulousain - un chapelet de blessures graves au genou droit, Xavier Garbajosa avait décidé de relever un nouveau défi en s'engageant auprès de l'Aviron Bayonnais. C'était en 2007. Mais son genou gauche en a décidé autrement.

« Lors du match contre Biarritz, l'an dernier, j'ai ressenti une douleur sur une action anodine. Et depuis, c'est la traversée du désert. » Repos, interventions médicales, renforcement musculaire... Rien n'y fait. Cinq matches seulement en une saison, plus quelques morceaux de parties disputées avec l'équipe espoir en toute fin de championnat.

À l'intersaison, il s'isole sur le stade d'Ascain, village où il habite, pour suivre le programme que lui a préparé le kiné du Stade Toulousain. « Je me retrouvais à ne plus pouvoir accélérer ni prendre un trou. Je n'arrivais même plus à faire un footing. Alors que je crois n'avoir jamais triché au cours de ma carrière, je me suis senti "à la ramasse". »

Usure d'un cartilage

C'est en fait une corne du ménisque qui est cassée et l'usure d'un cartilage du genou qui font que Xavier Garbajosa ne pourra plus jamais jouer à haut niveau : « Les cartilages sont faits de cellules qui ne se régénèrent pas. Ça ne se soigne pas. C'est comme ça, il faut mieux que la médecine cherche des traitements contre le cancer ou un vaccin contre le sida. »

Avec un père équipé d'une prothèse de la hanche et du genou, la génétique et l'hérédité doivent y être pour quelque chose. Mais pas seulement : « Je n'ai peut-être pas assez écouté mon corps et les signes qu'il pouvait m'envoyer. Mais bon, j'ai connu tellement de joies au cours de ma carrière. Je n'ai pas 20 ans non plus. »

Philosophe par rapport à sa blessure, le Toulousain n'en demeure pas moins déçu de n'avoir su apporter ce qu'il voulait au club de Bayonne. « J'ai été affecté par les critiques et j'ai beaucoup culpabilisé. Certains ont dit que j'étais venu pour l'argent... S'ils savaient ! Je gagnais plus à Toulouse. Et même si le club était descendu en Pro D 2, je serai venu. Je donnerai un mois de salaire pour que cette douleur disparaisse », souffle celui que ses amis ont surnommé 16/9e alors que son visage vertical s'allonge encore un peu plus.

Engagé jusqu'en juin avec le club ciel et blanc, « Garba » confesse néanmoins se sentir redevable auprès de l'Aviron. « Les supporters attendaient beaucoup de moi. C'est très dur de croiser leurs regards. » Et il s'y attache depuis, avec ses moyens. « Je ne peux plus me mettre sur un terrain. Je ne peux pas me permettre de barrer la route à un jeune. Ça serait insultant et dégueulasse. Alors je fais autre chose pour aider mon club. »

Une image au service du club

Hormis la Coupe du monde, Xavier Garbajosa a tout gagné dans le rugby. Avec cette blessure incurable, il a donc été contraint de quitter le terrain pour les gradins et de faire bénéficier l'Aviron de son vécu et de son image. « Il y a une crise économique, et le sport n'est pas épargné, mais j'essaye de promouvoir le club dans des opérations pour trouver de nouveaux partenaires. J'aimerai que tous ceux qui aident l'Aviron se retrouvent dans un concept de "club des partenaires de l'Aviron". »

Pensant déjà à l'après-rugby et suivant une formation dans l'immobilier, l'arrière ne se voit pourtant pas forcément continuer dans le rugby : « Je vais refermer ce beau livre qu'aura été le rugby, tranche-t-il. Je ne pense pas devenir entraîneur, qui est aussi un métier de passionné. Aujourd'hui, je suis plus attiré vers le relationnel et le consulting. »

International à 32 reprises, reste en mémoire, pour tous les aficionados d'un certain rugby, les courses chaloupées de « Garba », ou encore ses larmes dans les vestiaires de la Coupe du monde 1999. Une page se tourne. Et pas seulement pour lui.

Benjamin Ferret

http://www.sudouest.com/

[Bilt]

Triste de voir un si grand joueur arrêter sa carrière de cette manière, il aurait mérité une fin digne de son talent.

Bonne chance à lui pour son aprés rugby et merci du fond du cœur pour tout ce qu'il a amené à ce sport, au XV de France mais surtout au Stade Toulousain. Perso je ne suis pas prêt de l'oublier.

Garba

Edited December 27, 2008 by Bilt

[bode miller63]

Il fut mon joueur favori pendant des années. Que d'essais magnifiques ! Mais que de pépins physiques ces dernières années.

Bonne chance à toi Xavier pour la suite.

Un bonjour à Garba, un bon joueur très élégant.

Un coucou amical à son père qui était un peu plus "rugueux"

...et un coucou à son épouse qui est auvergnate

a un moment je revais d'ailleurs que sa femme l'amène chez nous...

Vraiment quelqu'un qui n'a pas eu de chance a l'image d'un castagnède

[st_tlse]

Il fut mon joueur favori pendant des années. Que d'essais magnifiques ! Mais que de pépins physiques ces dernières années.

Bonne chance à toi Xavier pour la suite.

En meme temps il a commencé a avoir des pépins physiques dès 95 autant dire dès le début. Il n'aura jamais pu etre tranquil avec ça. Dommage car c'était un joueur qui j'ai beaucoup aimé.

Bonne suite a lui en esperant que ses genoux le laissent jouer au foot avec ses gosses

[Guest fanfana]

Un des meilleurs joueurs de ces dernières années!

Grande Tristesse de voir un si grand joueur arrêter sa carrière de cette manière, il aurait mérité tellement mieux!

De belles envolées, de beaux essais, des titres, des sélections et toujours cette envie de toujours faire mieux.

Comment une telle blessure peut elle abandonner tout espoir de rechausser les crampons , il ne méritait pas ça.

Bonne chance pour la suite et merci du fond du cœur pour tout ce qu'il a amené à ce sport, au XV de France et surtout au Stade Toulousain, club que je supporte depuis 15ans.

Je ne l'oublierai jamais car c'est lui qui m'a transmis ma plus grande passion aujourd'hui, le rugby.

MERCI INFINEMENT!!!

Une grande supportrice du stade Toulousain et grande fan de Xavier!!!

[Zuzu31]

Comme tous les amoureux du Stade Toulousain, je suis vraiment triste pour lui. Il a tellement apporté à ce sport et à notre club en particulier...c'est dur de lire cette itw.

Il fut pendant de longues saisons un marqueurs d'essais infatigable, que ce soit à l'aile, au centre ou à l'arrière. Il m'a fait rêver tellement c'était beau de le voir faire ses courses chaloupées, ses crochets, ses appuis magnifiques...Et puis, il avait tout le temps la gnake !!!

D'ailleurs, il était prévu qu'il devienne le capitaine du ST avant qu'il ne se blesse...il aurait pu finir ici, en tant que capitaine, comme Emile, mais c'était sans compter sur ses problèmes de genou...

Salut Xavier, sache que tu m'as vraiment marqué en tant que supporter du ST (je le suis depuis 15 ans) au même titre que Marfaing, Labit, Califano ou Deylaud, bref les plus grands pour moi de cette période !!!

[capitOle27]

L'international Xavier Garbajosa quitte les terrains

Entre elle et lui, le combat fut toujours rude. Mais jamais, le Toulousain n'abdiqua. Aujourd'hui, pourtant, la douleur a fini par gagner. On ne verra plus Xavier Garbajosa sur un terrain.

Chouchou des Toulousains, le trois-quart centre qui a fait le lien entre deux générations stadistes, referme son livre de joueur. Mais son cœur vibre à jamais rouge et noir. Entretien.

Alors cette fois, c'est la fin ?

« La mort dans l'âme… A un moment, il faut se rendre compte des choses et de l'évidence. Ne pas se mentir. Et la vérité, c'est que je ne n'étais plus capable de pouvoir m'entraîner. Je ne supportais plus d'être à 30 % à l'entraînement. Je partais le soir de l'entraînement avec une douleur et je revenais le lendemain avec la même douleur. Moralement, c'était pesant et frustrant.

Cent fois vous êtes pourtant revenu mais cette fois, vous n'avez plus la force ?

Quand je suis revenu, la douleur était gérable. Aujourd'hui, elle est tellement tenace qu'elle m'handicape dans la vie de tous les jours. J'ai un problème de cartilage au genou gauche et c'est très douloureux dès lors que je monte des marches par exemple. Je ne peux pas descendre une pente, aller à la montagne. Ce serait mentir à moi-même et à tout le monde. J'ai prié pour que ce ne soit pas comme ça. C'est dur à vivre. J'ai dû mettre fin à ce beau chapitre.

Le hasard a fait en sorte que vous disputiez votre dernier match (ndlr : avec l'Aviron bayonnais) contre… Toulouse.

C'est un beau clin d'œil. C'est très important pour moi car j'ai été un jour toulousain et je serai à jamais toulousain. Je ne remercierai jamais assez ce club qui m'a permis d'être un privilégié de la vie. Le Stade toulousain est écrit en lettres d'or dans mon cœur.

Qu'allez-vous devenir ?

Je suis sous contrat jusqu'au mois de juin à l'Aviron bayonnais à qui je tiens à tirer mon chapeau pour son comportement. Au mois de juin, je rentrerai sur Toulouse. Je réfléchis actuellement à des projets de reconversion. J'ai deux ou trois projets personnels mais rien n'est arrêté. J'ai la chance d'avoir un peu de temps devant moi.

Peut-on envisager de vous voir rester dans le rugby : entraîneur ou manager ?

Entraîner, je ne l'ai pas envisagé car je ne sais pas si je suis fait pour ça. Après, intégrer une cellule de recrutement, m'occuper de management ou de partenariat, c'est possible. Mais uniquement dans ma deuxième famille…

Dans le rayon souvenirs, que classez-vous en premier ?

Ma carrière au Stade toulousain. C'est un tout. Je ne veux pas retenir un moment plus qu'un autre. A la limite, je pourrais citer les moments de joie. C'est facile. Mais c'est un tout, j'ai eu la chance de vivre ma passion et d'être un privilégié dans le plus grand club qui soit à Toulouse, en étant Toulousain de souche. »

Tranches de vie rouge et noire

Xavier Garbajosa sous le maillot du Stade toulousain en quelques morceaux choisis, avec commentaire de l'intéressé à l'époque.

En 1996, il est sur le Titanic toulousain aux Wasps pour la plus grosse défaite du Stade en Coupe d'Europe : « Pourtant, on n'était pas sorti la veille. L'intensité y était. Cela s'est ouvert comme des portes de saloon. »

En 1997, il soulève le bouclier de Brennus en tant que remplaçant… au Parc des Princes. Victoire face à Bourgoin (12-6). Ensuite, il en a gagné deux autres en 1999 et 2001, au stade de France. De quoi pouvoir en parler en connaisseur : « Tout d'abord, une finale, c'est fait pour être gagné. Parce que cela peut-être aussi un moment de peine. En tout cas, c'est toujours un moment magique. »

En 2000, il marque trois essais contre Grenoble à Ernest-Wallon et au moment d'inscrire le quatrième, il, offre le ballon à Joseph Ilharréguy qui jouait son premier match. Commentaire : « Si j'avais été à sa place, j'aurais aimé qu'un ancien me fasse ce cadeau. »

Juin 2006, il joue et perd la finale contre Biarritz. Mais au-delà de cette défaite, il y a un énième retour réussi. : « J'ai la satisfaction personnelle d'être là, d'avoir participé à cet échec, à cette déception. Je sors de deux ans de galère au cours desquels je n'ai pas fait un match, je n'ai jamais remis les crampons. C'est une grande fierté, une grande émotion. Au stade de France, j'ai eu des flashs dans la tête qui me rappelaient ce que j'ai traversé. J'étais heureux d'être là. Mais c'est personnel. Car je suis aussi déçu que je suis fier d'être revenu de perdre une finale comme ça. »

Avril 2007, il choisit de signer à Bayonne : « Je vais naturellement chialer quand je partirai. On n'efface pas seize années de sa vie dont onze en équipe une comme ça… J'ai eu la chance d'être à cheval sur deux générations exceptionnelles : des Ntamack, Lacroix et Cazalbou je suis passé aux Michalak, Poitrenaud et Jauzion. Mon rêve comme tout gosse s'est réalisé, et je l'ai vécu à 200 %. »

En juin 2007, il joue pour la première fois à Ernest- Wallon sous les couleurs d'un autre club : « Dans mes veines, le sang continue de couler rouge et noir. C'est certain. »

[zeds]