Jump to content

Formations Des Jeunes & Transferts


jauzy19

Recommended Posts

Le demi de mêlée Morgan Parra (Bourgoin) rejoint Clermont pour 4 ans.

http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2008-...to1816769.shtml

Vla une info qu'elle en rappelle une autre, pas vieille :

D'après La Montagne, Morgan Parra a donné son accord verbal pour rejoindre Clermont.

http://www.lamontagne.fr/sports/rugby/morg...sEEBkHCh4-.html

Clermont : Lhermet dément pour Parra

Rédaction Rugby365.fr - jeudi 15 janvier 2009 - 12h01

Jean-Marc Lhermet, le vice-président de Clermont, a indiqué à Rugby365 que le demi de mêlée de Bourgoin, Morgan Parra, n'avait, en aucun cas, donné son accord. Et ce contrairement à une information parue dans La Montagne.

« C'est faux, j'ai d'ailleurs apporté un démenti dans La Montagne, nous a expliqué Jean-Marc Lhermet. Effectivement, Morgan fait partie des contacts que nous avons à ce poste. On recherche assez activement des joueurs pour le poste de demi de mêlée. Mais rien n'est formalisé par écrit pou par oral. »

JFP (Rédaction Sport365.fr)

Hum, hum !

Lhermet le dé-menteur prend les journalistes et lecteurs du journal jaunard pour des jambons... ou alors il n'était pas au courant. :crying:

Link to comment
Nagisa Kaworu
La principe de l'accord était fait depuis plus d'un mois, restait quelques détails à afiner, en particulier le montant de l'indemnité de formation à régler à Bourgoin, ainsi que le fait de savoir combien le départ de Mignoni vers Toulon allait rapporter au club.

Parce qu'on va pas le donner gratos, le Pierrot. Et que du combien on en récupère dépend du calibre du 2° 9, voire d'un autre centre / ouvreur.

Au suivant. Maintenant, faut régler les pbs en 1° ligne.

En tout cas, beau boulot jusqu'ici sur le marché des transferts... Apparemment Fontes et Lhermet ont tiré des leçons de la dernière intersaison !

Un seul bémol, le boulot ne sera bon que si l'ASM évite de laisser partir ses joueurs actuels. Je pense en particulier à Mignoni.

Après, je pense qu'il manque encore un grand nom (un talon, peut-être). Je pense sincèrement que ce qui a manqué cette année à l'ASM pour éviter la décompression, c'est l'arrivée d'un ou plusieurs joueurs de gros calibres, permettant au groupe de penser qu'il est plus fort que l'année précédente, et de lui redonner l'envie de se donner à fond. Un Byron, un Pato, un Titi quoi.

Ceci dit, jusqu'ici, les (excellents) arrières ont resigné, une charnière concurrente (et non remplaçante) a été trouvée, un combattant rajouté en troisième ligne. Pour la deuxième ligne, ça a été blindé cette année, et l'éclosion de Domingo accompagnée du retour de Scelzo vous replace chez les piliers. Sans oublier la prolongation de Cotter. Décidemment, un top talonneur (pour remplacer un Ledesma en baisse) et vous pourrez viser les 2 tableaux.

Link to comment
La principe de l'accord était fait depuis plus d'un mois, restait quelques détails à afiner, en particulier le montant de l'indemnité de formation à régler à Bourgoin, ainsi que le fait de savoir combien le départ de Mignoni vers Toulon allait rapporter au club.

Parce qu'on va pas le donner gratos, le Pierrot. Et que du combien on en récupère dépend du calibre du 2° 9, voire d'un autre centre / ouvreur.

Au suivant. Maintenant, faut régler les pbs en 1° ligne.

En tout cas, beau boulot jusqu'ici sur le marché des transferts... Apparemment Fontes et Lhermet ont tiré des leçons de la dernière intersaison !

Un seul bémol, le boulot ne sera bon que si l'ASM évite de laisser partir ses joueurs actuels. Je pense en particulier à Mignoni.

Après, je pense qu'il manque encore un grand nom (un talon, peut-être). Je pense sincèrement que ce qui a manqué cette année à l'ASM pour éviter la décompression, c'est l'arrivée d'un ou plusieurs joueurs de gros calibres, permettant au groupe de penser qu'il est plus fort que l'année précédente, et de lui redonner l'envie de se donner à fond. Un Byron, un Pato, un Titi quoi.

Ceci dit, jusqu'ici, les (excellents) arrières ont resigné, une charnière concurrente (et non remplaçante) a été trouvée, un combattant rajouté en troisième ligne. Pour la deuxième ligne, ça a été blindé cette année, et l'éclosion de Domingo accompagnée du retour de Scelzo vous replace chez les piliers. Sans oublier la prolongation de Cotter. Décidemment, un top talonneur (pour remplacer un Ledesma en baisse) et vous pourrez viser les 2 tableaux.

Mignoni sera certainement partant, mais remplaçé, et Parra ne sera pas le 1° "9" du club pour l'instant.

Concernant le talon, oui, c'est un dossier épineux, mais Mario a encore quelques beaux restes.

En fait, c'est bien à l'intersaison dernière que ça a foiré. Hormis Pierre qui a confirmé, les autres reccrues sont hors du coup, et ça va se payer cash cette année.

Link to comment
Guest isérois
La principe de l'accord était fait depuis plus d'un mois, restait quelques détails à afiner, en particulier le montant de l'indemnité de formation à régler à Bourgoin, ainsi que le fait de savoir combien le départ de Mignoni vers Toulon allait rapporter au club.

Parce qu'on va pas le donner gratos, le Pierrot. Et que du combien on en récupère dépend du calibre du 2° 9, voire d'un autre centre / ouvreur.

Au suivant. Maintenant, faut régler les pbs en 1° ligne.

40 000 €, c'est donné.

Je suis persuadé que vous pouvez récupérer bien plus pour Mignoni, le portefeuille de Mourad est bien garni.

Maintenant je serais le futur président du CSBJ, je me poserai la question de la formation, de son coût et de ce que cela rapporte. Quand les jeunes formés au club partent à peine à 20 ans...

Le rugby est devenu professionnel, pour un club comme Bourgoin la formation ne rapporte plus suffisamment au niveau sportif (les joueurs partent avec à peine 30 matchs au compteur) et clairement pas suffisamment au niveau financier.

Le club possède un successeur possible chez les espoirs mais va-t-il prendre le risque de le faire jouer dans sa situation actuelle ? Ne va t-il pas être échaudé par ce départ que je qualifierais de "précipité" ?

Les repreneurs ne vont-ils pas demandés une certaine garanti avec le recrutement d'un joueur plus expérimenté (et dans ce cas, je ne me fais pas d'illusions, parmi les joueurs ayant ce profil, je pense que seuls des sud-africains ou autres joueurs du pacifique pourront être intéressé par un club comme Bourgoin :crying: ) ?

J'espère que ce départ (et éventuellement ceux qui pourraient suivre) ne va pas sonner le glas de la formation berjallienne...

Link to comment
La principe de l'accord était fait depuis plus d'un mois, restait quelques détails à afiner, en particulier le montant de l'indemnité de formation à régler à Bourgoin, ainsi que le fait de savoir combien le départ de Mignoni vers Toulon allait rapporter au club.

Parce qu'on va pas le donner gratos, le Pierrot. Et que du combien on en récupère dépend du calibre du 2° 9, voire d'un autre centre / ouvreur.

Au suivant. Maintenant, faut régler les pbs en 1° ligne.

40 000 €, c'est donné.

Je suis persuadé que vous pouvez récupérer bien plus pour Mignoni, le portefeuille de Mourad est bien garni.

Maintenant je serais le futur président du CSBJ, je me poserai la question de la formation, de son coût et de ce que cela rapporte. Quand les jeunes formés au club partent à peine à 20 ans...

Le rugby est devenu professionnel, pour un club comme Bourgoin la formation ne rapporte plus suffisamment au niveau sportif (les joueurs partent avec à peine 30 matchs au compteur) et clairement pas suffisamment au niveau financier.

Le club possède un successeur possible chez les espoirs mais va-t-il prendre le risque de le faire jouer dans sa situation actuelle ? Ne va t-il pas être échaudé par ce départ que je qualifierais de "précipité" ?

Les repreneurs ne vont-ils pas demandés une certaine garanti avec le recrutement d'un joueur plus expérimenté (et dans ce cas, je ne me fais pas d'illusions, parmi les joueurs ayant ce profil, je pense que seuls des sud-africains ou autres joueurs du pacifique pourront être intéressé par un club comme Bourgoin :crying: ) ?

J'espère que ce départ (et éventuellement ceux qui pourraient suivre) ne va pas sonner le glas de la formation berjallienne...

+1. La formation ne rapporte pas assez sur le long terme pour se permettre, dans notre situation, de continuer comme ça. Il faut faire remonter le club dans le hiérarchie du rugby français à court tèrme donc ..... recrutons du côté du sud (de l'hémisphère sud !!!!! pas du sud de la France, eux, ils ne veulent jamais venir chez nous :shaun: ) et mettons de côté notre effort de formation. On relancera la formation quand les contrats voudront réellement dire quelque chose et que les indemnités pour les casser seront réellement substantielles.

Link to comment

Parra a Clermont, c'est bien pour lui. Un peu moins pour le CSBJ. Au fait, c'est pas un supporter de Clermont qui un jour a dit sur ce forum que c'etait pas bien de piller un club formateur comme Bourgoin, qui en plus connait des difficultés financieres?

Link to comment
Parra a Clermont, c'est bien pour lui. Un peu moins pour le CSBJ. Au fait, c'est pas un supporter de Clermont qui un jour a dit sur ce forum que c'etait pas bien de piller un club formateur comme Bourgoin, qui en plus connait des difficultés financieres?

Peut être, mais c'est pas les supporters qui font le recrutement (sinon les équipes de fou :crying: )

Mais sinon, oui je trouve dommage de piller un club comme Bourgoin (même si Parra est en fin de contrat, ou à une clause, bref il est libre de faire ce qu'il veut), mais dans ce cas, je préfère que ce soit nous qui l'engageons plutôt qu'un autre (surtout avec Mignoni sur le depart).

Edited by djemerj
Link to comment
Guest isérois
+1. La formation ne rapporte pas assez sur le long terme pour se permettre, dans notre situation, de continuer comme ça. Il faut faire remonter le club dans le hiérarchie du rugby français à court tèrme donc ..... recrutons du côté du sud (de l'hémisphère sud !!!!! pas du sud de la France, eux, ils ne veulent jamais venir chez nous :shaun: ) et mettons de côté notre effort de formation. On relancera la formation quand les contrats voudront réellement dire quelque chose et que les indemnités pour les casser seront réellement substantielles.

Je crois que nous avons un début de réponse concernant la politique futur du CSBJ en terme de formation, et c'est ce que je craignais.

Parra et David sont peut-être les derniers internationaux formés au CSBJ :crying:

Extrait du Dauphiné Libéré :

Hémorragie au CSBJ ?

Le CSBJ entretient donc à ses dépens l'image du club régulièrement pillé par les grands clubs. Pire, le départ de Parra pourrait précipiter également ceux de Yann David (20 ans, 1 sélection) et Matthieu Nicolas (21 ans), sollicités respectivement par Toulouse et Bayonne : "Leur destin est lié" nous a récemment confié une source proche du CSBJ. De quoi redouter une véritable saignée dans l'effectif berjallien déjà en proie à des difficultés sportives cette saison (12e). "Il va nous falloir se poser des questions sur la philosophie générale du club" nous expliquait Éric Catinot, l'entraîneur berjallien lundi soir.

"La formation nécessite un investissement énorme et on ne peut pas laisser les grands clubs en profiter. Peut-être qu'à l'avenir, il va nous falloir nous tourner vers des joueurs plus aguerris, vers plus d'étrangers... "

Link to comment
Le Corbeau de l'USAP
+1. La formation ne rapporte pas assez sur le long terme pour se permettre, dans notre situation, de continuer comme ça. Il faut faire remonter le club dans le hiérarchie du rugby français à court tèrme donc ..... recrutons du côté du sud (de l'hémisphère sud !!!!! pas du sud de la France, eux, ils ne veulent jamais venir chez nous :shaun: ) et mettons de côté notre effort de formation. On relancera la formation quand les contrats voudront réellement dire quelque chose et que les indemnités pour les casser seront réellement substantielles.

Je crois que nous avons un début de réponse concernant la politique futur du CSBJ en terme de formation, et c'est ce que je craignais.

Parra et David sont peut-être les derniers internationaux formés au CSBJ :crying:

Extrait du Dauphiné Libéré :

Hémorragie au CSBJ ?

Le CSBJ entretient donc à ses dépens l'image du club régulièrement pillé par les grands clubs. Pire, le départ de Parra pourrait précipiter également ceux de Yann David (20 ans, 1 sélection) et Matthieu Nicolas (21 ans), sollicités respectivement par Toulouse et Bayonne : "Leur destin est lié" nous a récemment confié une source proche du CSBJ. De quoi redouter une véritable saignée dans l'effectif berjallien déjà en proie à des difficultés sportives cette saison (12e). "Il va nous falloir se poser des questions sur la philosophie générale du club" nous expliquait Éric Catinot, l'entraîneur berjallien lundi soir.

"La formation nécessite un investissement énorme et on ne peut pas laisser les grands clubs en profiter. Peut-être qu'à l'avenir, il va nous falloir nous tourner vers des joueurs plus aguerris, vers plus d'étrangers... "

Il y a une refonte des règlements sportifs à faire de toute urgence. On est en train de punir un club parce qu'il fait confiance à de jeunes Français. C'est tragique !

Link to comment
Guest Invité_pilou_*
Il y a une refonte des règlements sportifs à faire de toute urgence. On est en train de punir un club parce qu'il fait confiance à de jeunes Français. C'est tragique !

non seulement ca n'a rien de nouveau

mais en plus de punir un club qui a fait confiance aux jeunes

on trouve normal que les autres les pillent depuis des annees ces jeunes !

exactement comme montpellier a fait avec les ecoles de narbonne et beziers !

les plus gros bouffent les petits

et apres ce sont les petits qui soit payent les pots casses financierement

soit payent la taxe "honte a vous club de mercennaires" quand ils n'ont plus que les etrangers pour les faire exister !

il serait temps d'ouvrir les yeux

c'est pas une reforme des reglements sportifs ou des lois sur les passeports qu'il faut !

ca c'est pour les neuneus qui lisent l'equipe et le merdol avec le meme Q.I. que les lecteurs de choc ou voici !

c'est une regulation du marche des transferts et une remuneration des clubs formateurs plutot que des agents !

Link to comment

Travailleuses, travailleurs, unissons nous... :crying::shaun:

C'est bien de légiférér, mais globalement les jeunes talents seront toujours attirés par les gros clubs car quoi qu'il arrive, il y aura toujours de gros clubs.

Par contre pour les "petits" l'addition risque d'être salée, car pour ne parler que de Toulouse quand on recrute 4 joueurs pros, il y a au moins un ou deux étrangers, pour 6 à sept départs de jeunes espoirs vers les autres clubs de TOP14/ PROD2. A ce petit jeu on va avoir une nouvelle mane financière :smile:

Link to comment
Guest isérois
Travailleuses, travailleurs, unissons nous... :crying::shaun:

C'est bien de légiférér, mais globalement les jeunes talents seront toujours attirés par les gros clubs car quoi qu'il arrive, il y aura toujours de gros clubs.

Par contre pour les "petits" l'addition risque d'être salée, car pour ne parler que de Toulouse quand on recrute 4 joueurs pros, il y a au moins un ou deux étrangers, pour 6 à sept départs de jeunes espoirs vers les autres clubs de TOP14/ PROD2. A ce petit jeu on va avoir une nouvelle mane financière :smile:

Bien sur que les meilleurs joueurs seront toujours attirés par les meilleurs clubs, le problème vient du coût du transfert.

Parra est internationale, il a un contrat avec le CSBJ jusqu'à juin 2010. Clermont le veut mais son transfert ne s'élève qu'à 40 k€, soit 3 à 4 mois de salaire du joueur.

Je n'ose pas imaginer le valeur d'un espoir du ST qui cumule 90 mn de jeu en Top 14 et qui part en ProD2 : 2 ou 3 k€ peut-être (c'est à peu près ce que touche un joueur espoir moyen sur 3 à 4 mois). Pas épaisse la manne financière. Il vaut mieux faire des calendriers ou vendre des maillots, cela rapportera beaucoup plus.

Tous les clubs voient partir 5, 6 ou 7 espoirs chaque année, la pluspart vers la Fédéral 1. Ils partent par ce qu'ils n'ont pas le niveau pour intégrer l'équipe 1.

Alors oui, à Toulouse le niveau de l'équipe 1 est tel, que ceux qui partent peuvent avoir un niveau de Prod2 voir de Top 14, mais ceux qui ont le niveau "ST" restent.

Ce que je veux dire par là, c'est qu'il y a du "déchet" (je n'aime pas utilisé ce mot mais je n'en ai pas trouvé d'autre), tous les joueurs qui passent par les centres de formation ne deviendront pas professionnels. Cependant ils bénéficient tous des mêmes moyens au départ, on s'occupe d'eux (plutôt pas trop mal dans le rugby, car les joueurs sortent pour l'instant encore avec des diplômes, pas des bacs +5 mais ils n'abandonnent pas encore totalement les études contrairement à d'autres sports), ils sont souvent logés, certains bénéficient de voitures...

Bref, ils coûtent de l'argent au club formateur dans un premier temps.

Le club espère récupérer cet investissement soit au niveau sportif en conservant les meilleurs éléments durant qq années soit si ces joueurs veulent partir en récupérant de l'argent pour le transfert.

Mais si les joueurs partent très jeunes (dans le cas de Parra c'est à peine 20 ans) et que l'indemnité de transfert est faible comparativement au niveau du joueur, alors la belle chaîne de la formation se brise et c'est ce qui est en train de se passer à Bourgoin, et je trouve cela tragique. Car au final, c'est le niveau de l'équipe de France qui va en pâtir en réduisant ainsi le nombre de club formateur (comme c'est arrivé à l'équipe d'Angleterre en football) à moins que l'on se mette à naturaliser à tour de bras des jeunes Sud-afs ou Fidjiens.

Mais est-ce que les gens se reconnaîtront dans ce type d'équipe ? pour ma part, ce ne sera pas le cas...

Link to comment

Mais de toute façon aligner une équipe Cadet, Crabos, Reichel et Espoir est obligatoire ainsi qu'avoir un centre de formation pour être un club pro, c'est une condition sine qua non pour avoir l'aval de la FFR pour participer aux compétitions organisées par la LNR.

Aucun club ne peut "abandonner" la formation dans ce cadre là.

Vous n'allez pas faire exprès d'en prendre des mauvais dans ces équipes là?

C'est après que ça se corse, faire jouer ou non ces jeunes.

Mais quand ils sont là et qu'ils ont le niveau, ils sont moins cher qu'un étranger aguerri en terme de salaire.

Link to comment
Guest isérois
Mais de toute façon aligner une équipe Cadet, Crabos, Reichel et Espoir est obligatoire ainsi qu'avoir un centre de formation pour être un club pro, c'est une condition sine qua non pour avoir l'aval de la FFR pour participer aux compétitions organisées par la LNR

Aucun club ne peut "abandonner" la formation dans ce cadre là.

C'est évident, cela fait partie du cahier des charges de la ligue. Quand je parlais de "la fin de la formation berjallienne" je parlais de la fin des objectifs de formation qui existaient au sein des instances du club et de la diminution des moyens alloués à cette formation.

Il ne faut pas se voiler la face, beaucoup de clubs professionnels ont des centres de formation car c'est obligatoire, il font juste le minimum syndicale. Ils n'ont pas de politique à long terme de formation.

Bourgoin ne faisait pas partie de ces clubs, les propos du staff semblent indiquer que cela pourrait changer dans l'avenir...

Vous n'allez pas faire exprès d'en prendre des mauvais dans ces équipes là?

Il ne feront pas exprès de prendre des mauvais. Mais si on ne fait pas l'effort de chercher les meilleurs en amont, on a peu de chance d'avoir des joueurs capables d'intégrer l'équipe 1 ensuite.

Une bonne formation commence par de gros efforts de détection.

Rien n'empêche le club d'allouer ces ressources à la recherche de joueurs étrangers déjà expérimentés et formés.

C'est après que ça se corse, faire jouer ou non ces jeunes.

Mais quand ils sont là et qu'ils ont le niveau, ils sont moins cher qu'un étranger aguerri en terme de salaire.

Comme je le disais plus haut, pour que des joueurs ayant le potentiel soient présents dans les équipes de jeunes et espoir il faut déjà commencer par les rechercher. Mais cela n'est pas suffisant, il faut ensuite leur donner des conditions leur permettant de développer ce potentiel. Cela demande aussi des moyens. Si on diminue ces moyens, les chances d'obtenir un joueur professionnel diminue aussi.

Et enfin, pour savoir si ils ont le niveau, il faut commencer par les faire jouer (car le niveau du championnat espoir est très éloigné du niveau top 14), et donc prendre des risques. Jusqu'à présent les dirigeants de Bourgoin étaient prêt à prendre ces risques car ils s'y retrouvaient au final. Le transfert de Parra et ceux qui semblent suivre ont changé la donne.

Et pour ce qui est du salaire, la différence est loin d'être si importante si on fait entrer en jeu les risques pris lorsque l'on fait jouer des joueurs inexpérimentés (et puis les joueurs de certains pays ne sont pas si chers que çà, il veulent avant tout quitter leur pays, et le rugby est un des moyen pour y parvenir).

Je suis le premier désolé de cette situation mais l'environnement actuel du rugby professionnel (ou justement pas vraiment professionnel sur certains aspects) fait que des clubs comme Bourgoin ne pourront plus se permettre de "prendre les risques" liés à la formation :smile:

Link to comment

Même si je ne suis pas d'accord sur la globalité de ton intervention car je pense qu'à un moment donné le club s'y retrouve financièrement également en n'étant pas obligé d'aller chercher ailleurs, même si, effectivement, comme tu le dis, le risque est conséquent, mais un club qui a un budget pas très important est obligé justement de prendre ce risque car le joueur formé chez lui lui coûte moins cher qu'un joueur recruté.

Le contrat d'un joueur Espoir doit être entre 1500 et 3000€/mois.

Mais il est évident qu'il faut revoir les indemnités de formation et surtout qu'elles ne soient pas négociables, pas comme pour les dernières années de contrat d'un joueur qui part et qui sont toujours négociées.

Maintenant, il ne faut pas non plus que cette indemnité soit trop importante et que cela empêche un jeune qui veut absolument partir de le faire, cela tomberait sous le coup de la loi et de la liberté de travailler où l'on veut, mais que cela dédommage mieux son club formateur.

C'est un vrai casse-tête, en même temps, l'Etat même se moque de cette loi puisque les élèves de Polytechnique, par exemple, doivent un certain nombre d'années à l'Etat à moins qu'une entreprise ne rachète ces années, on est dans le même principe.

Je n'y connais rien en droit (help, Corbeau!) mais il me semble qu'on ne peut pas obliger quelqu'un à travailler où il n'en n'a pas envie, est-ce que ça ne bloque pas le fait de mieux rémunérer la formation?

Ca ne me parait pas très clair ce que j'écris, désolée. :smile:

Les 200 000€ dont on parle pour Picamoles me paraissent corrects, je ne vois pas comment Parra ne peut "valoir" que 40 000€. :smile:

Link to comment
Nagisa Kaworu

Il y a quand même quelque chose qui me choque, que je vois les uns et les autres dire/écrire que Parra vaut bien plus que 40.000 €. Cela revient à dire que chaque joueur a une valeur financière.

C'est l'un des travers principaux du foot. Chaque joueur a une valeur sur le marché, et peut-être acheté (suivant les conditions, à sa valeur si le club ne pense pas pouvoir de retenir le joueur, à moins que sa valeur si le club est en difficulté, à plus que sa valeur si c'est Kaka). Le résultat de ce principe, c'est le création d'un marché qui 1) met définitivement fin à tout respect du contrat de travail à temps et donc à l'engagement d'un sportif envers l'institution sportive qui lui permet d'exercer son métier et 2) fait vivre un grand nombre de parasites, qui ont bien sûr intérêt à générer le maximum de transactions sur ce marché puisqu'ils sont payés à la commission.

A ce jour, le rugby a sû éviter ce problème, éviter la création d'un marché des transferts. Combien vaut un Wilkinson ? un Jauzion ? un McCaw ? Rien, tout simplement, car aucun club ne peut venir voir leur président et les faire signer en mettant de l'argent sur la table.

Bien sûr, vous me direz, il y a des transferts dans le rugby. Parra, Picamoles aujourd'hui, Nyanga hier. Mais ces cas restent à la marge, et le montant des transferts n'est pas lié à la "valeur financière" du joueur, mais généralement à l'indemnité de formation, et donc à des critères objectifs.

Tout ça pour en venir où ? A ceci. Je suis bien d'accord pour dire que les indemnités de formation sont insuffisantes à l'heure actuelle pour péréniser la formation en France. Et je ne comprends pas pour l'instant comment Parra peut partir s'il est réellement sous contrat jusqu'en 2010. Mais par pitié, arrêtez de vouloir donner une valeur financière à Parra. Vraiment, c'est une démarche qui me choque profondément.

Link to comment

Tu n'as pas bien suivi apparemment, c'est bien à la formation dispensée par son club, qui lui a permis de devenir ce qu'il est, qu'on donne une valeur, pas au joueur en lui-même.

On n'a jamais parlé d'autre chose, ici.

Edited by Delph
Link to comment
Guest isérois
Même si je ne suis pas d'accord sur la globalité de ton intervention car je pense qu'à un moment donné le club s'y retrouve financièrement également en n'étant pas obligé d'aller chercher ailleurs, même si, effectivement, comme tu le dis, le risque est conséquent, mais un club qui a un budget pas très important est obligé justement de prendre ce risque car le joueur formé chez lui lui coûte moins cher qu'un joueur recruté.

Le contrat d'un joueur Espoir doit être entre 1500 et 3000€/mois.

Mais il est évident qu'il faut revoir les indemnités de formation et surtout qu'elles ne soient pas négociables, pas comme pour les dernières années de contrat d'un joueur qui part et qui sont toujours négociées.

Maintenant, il ne faut pas non plus que cette indemnité soit trop importante et que cela empêche un jeune qui veut absolument partir de le faire, cela tomberait sous le coup de la loi et de la liberté de travailler où l'on veut, mais que cela dédommage mieux son club formateur.

C'est un vrai casse-tête, en même temps, l'Etat même se moque de cette loi puisque les élèves de Polytechnique, par exemple, doivent un certain nombre d'années à l'Etat à moins qu'une entreprise ne rachète ces années, on est dans le même principe.

Je n'y connais rien en droit (help, Corbeau!) mais il me semble qu'on ne peut pas obliger quelqu'un à travailler où il n'en n'a pas envie, est-ce que ça ne bloque pas le fait de mieux rémunérer la formation?

Ca ne me parait pas très clair ce que j'écris, désolée. :smile:

Les 200 000€ dont on parle pour Picamoles me paraissent corrects, je ne vois pas comment Parra ne peut "valoir" que 40 000€. :smile:

Le contrat actuel de Parra avoisine les 10000€/mois.

Je ne serai pas étonné que certains joueurs Géorgiens, Roumains, Fidjiens ou même Sud Africains viennent en France pour bien plus que 4000 ou 5000 €/mois (c'est beaucoup comparé à chez eux). Le différentiel n'est donc pas si grand. Car quand ce joueur arrive, hormis des cours de langue, il n'y a pas d'autres faux frais, il est disponible immédiatement .Alors qu'un joueur qui signe un contrat espoir a déjà passé un, deux voire trois ans dans le centre de formation avant de pouvoir prétendre jouer en équipe 1. Et si il perce rapidement, comme Parra, son contrat est très vite revu à la hausse

Et pour un Parra, combien de joueurs qui n'ont pas percés, et dont la formation a été payés, partent en division amateur. Il faut aussi compter ces frais et pas uniquement le salaire du joueur qui perce au moment X.

Je suis persuadé que la formation restera d'un bon niveau au CSBJ (du moins je veux le croire), car il existe trop d'éducateurs de bons niveaux et passionnés dans ce club. Mais il semblable quand même que la politique du club soit changée, que des moyens seront redirigés vers le recrutement à l'étranger (les français expérimentés, hormis ceux venant de ProD2, sont trop chers pour Bourgoin et pas intéressés par le club). Il y aura donc moins d'opportunités pour les jeunes joueurs que par le passé, ou du moins, il seront moins "favorisés".

Il ne faut pas se le cacher, le départ de Parra et ces conséquences (probablement d'autres départs) perturbent probablement la reprise du club par de nouveaux partenaires. Ceux-ci ne vont peut-être pas se satisfaire de savoir que le jeune Gondrand pourrait marcher un jour sur les pas de Parra.

Jusqu'à présent les joueurs formés au club restait suffisamment, pour que la génération suivante ait le temps d'émerger (comme Bonnaire qui a remplacé Chabal ou Papé qui a remplacé Nallet). Dans ce cas précis, j'ai peur que ce soit trop juste...

Pour ce qui est des indemnités de formation ou des années dû, c'est assez courant, il me semble. C'est le cas des pilotes d'avions notamment, c'est souvent inscrit dans le contrat de formation au départ. Il me semble également que cela existe dans le football, mais ca reste à confirmer.

En tout cas les faits sont là, le staff du CSBJ annonce qu'ils vont peut-être revoir leur politique de formation car il n'y trouvent plus leur compte. Et vu les problèmes financiers du club, je pense que si la formation était aussi intéressante que çà financièrement, ils pousseraient encore plus dans ce sens. Or il semble qu'ils veulent faire en partie machine arrière.

Link to comment
Le contrat actuel de Parra avoisine les 10000€/mois.

Oui, mais aujourd'hui, c'est normal (même plutôt faible pour un joueur de son calibre), néanmoins, quand il a commencé à jouer en équipe première il ne devait pas toucher beaucoup plus que 2000€ par mois et c'est ma foi beaucoup moins cher qu'un second couteau Samoan payé 4000€.

Certes, la formation coûte chère, mais comme c'est obligatoire, il faut aussi tenir compte des économies qu'elle peut générer en terme de salaire en équipe une.

Ne pas avoir à recruter de deuxième ou troisième joueur à certains postes parce que l'on sait que l'on peut puiser dans un effectif jeune de bon niveau fait baisser la masse salariale du club, je pense.

On ne parle pas de la même période en fait, je te parle des premières années d'un joueur en équipe une, si il peut tenir la place de remplaçant, il sera beaucoup moins cher qu'un joueur lambda du bout du monde.

Quelques années après, quand il a fait son trou et qu'il devient titulaire du poste, c'est totalement différent, en effet.

Link to comment
Guest isérois
Il y a quand même quelque chose qui me choque, que je vois les uns et les autres dire/écrire que Parra vaut bien plus que 40.000 €. Cela revient à dire que chaque joueur a une valeur financière.

C'est l'un des travers principaux du foot. Chaque joueur a une valeur sur le marché, et peut-être acheté (suivant les conditions, à sa valeur si le club ne pense pas pouvoir de retenir le joueur, à moins que sa valeur si le club est en difficulté, à plus que sa valeur si c'est Kaka). Le résultat de ce principe, c'est le création d'un marché qui 1) met définitivement fin à tout respect du contrat de travail à temps et donc à l'engagement d'un sportif envers l'institution sportive qui lui permet d'exercer son métier et 2) fait vivre un grand nombre de parasites, qui ont bien sûr intérêt à générer le maximum de transactions sur ce marché puisqu'ils sont payés à la commission.

A ce jour, le rugby a sû éviter ce problème, éviter la création d'un marché des transferts. Combien vaut un Wilkinson ? un Jauzion ? un McCaw ? Rien, tout simplement, car aucun club ne peut venir voir leur président et les faire signer en mettant de l'argent sur la table.

Bien sûr, vous me direz, il y a des transferts dans le rugby. Parra, Picamoles aujourd'hui, Nyanga hier. Mais ces cas restent à la marge, et le montant des transferts n'est pas lié à la "valeur financière" du joueur, mais généralement à l'indemnité de formation, et donc à des critères objectifs.

Tout ça pour en venir où ? A ceci. Je suis bien d'accord pour dire que les indemnités de formation sont insuffisantes à l'heure actuelle pour péréniser la formation en France. Et je ne comprends pas pour l'instant comment Parra peut partir s'il est réellement sous contrat jusqu'en 2010. Mais par pitié, arrêtez de vouloir donner une valeur financière à Parra. Vraiment, c'est une démarche qui me choque profondément.

40 000€ correspond à la somme lui permettant de rompre son contrat (il devait le faire avant le 31 mars). Il se pourrait qu'il verse cette somme lui-même, dans ce cas Clermont ne verserait rien.

Nul part, il est fait mention d'une somme supplémentaire liée à sa formation. Je suppose donc que cette indemnité est comprise dans cette somme.

C'est la même chose pour Yann David, le ST serait prêt à lui racheter ces 2 années de contrat, le prix est de 300 000€ (non négociable à priori par le CSBJ, surement le même type de clause que pour Morgan).

Il reste 3 ans de contrat à Benjamin Boyet, Bayonne serait prêt à racheter ces 3 années, dans ce cas, il semble ne pas y avoir de clause, une négociation serait donc possible entre les partis. Mais je ne vois pas comment le club pourrait retenir un joueur qui ne veut plus y jouer.

Il semble également que l'USAP soit intéressé par Wihongi. Lui aussi a encore 3 ans de contrat...

Je crois que que le rugby a déjà rejoins le foot sur ces aspects de contrats et de gens qui gravitent autour. C'est aussi çà le professionnalisme...

Link to comment

Alors là, je ne comprends plus rien, si les 40 000€ ne sont pas une indemnité de formation mais deux ans de salaire, c'est que Parra était payé des cacahuètes. :smile:

Or, tu nous as dit 10 000€/mois, ça ne correspond pas du tout.

Et pourquoi alors l'indemnité de Picamoles (qui est en fin de contrat avec le MHRC, on ne parle donc pas d'années de contrat mais bien d'indemnité de formation) serait elle de 200 000€?

Il y a des trucs très bizarre dans ces chiffres, je trouve.

Même si Parra est trop vieux (quel âge a-t-il?) pour que le CSBJ touche une indemnité pour sa formation (c'est possible), 40 000€ pour deux ans de contrat, c'est à mourir de rire.

Si il est payé 10 000€/mois, c'est 240 000€ que valent ses deux ans de contrat et pas moins, après, si le CSBJ est d'accord pour le laisser partir à 40 000, l'ASM ne va pas s'en plaindre.

Bref, aucune logique dans ces chiffres, a priori.

C'est pas une critique sur ce que tu dis Isérois, c'est juste qu'il y a un soucis avec les chiffres annoncés, là. :smile:

Bon, j'ai vérifier, Picamoles a 2 ans de plus que Parra, donc si il y a indemnité pour Picamoles, il devrait y avoir à peu près la même pour Parra, non?

Edited by Delph
Link to comment
Alors là, je ne comprends plus rien, si les 40 000€ ne sont pas une indemnité de formation mais deux ans de salaire, c'est que Parra était payé des cacahuètes. :smile:

Or, tu nous as dit 10 000€/mois, ça ne correspond pas du tout.

Et pourquoi alors l'indemnité de Picamoles (qui est en fin de contrat avec le MHRC, on ne parle donc pas d'années de contrat mais bien d'indemnité de formation) serait elle de 200 000€?

Il y a des trucs très bizarre dans ces chiffres, je trouve.

Même si Parra est trop vieux (quel âge a-t-il?) pour que le CSBJ touche une indemnité pour sa formation (c'est possible), 40 000€ pour deux ans de contrat, c'est à mourir de rire.

Si il est payé 10 000€/mois, c'est 240 000€ que valent ses deux ans de contrat et pas moins, après, si le CSBJ est d'accord pour le laisser partir à 40 000, l'ASM ne va pas s'en plaindre.

Bref, aucune logique dans ces chiffres, a priori.

C'est pas une critique sur ce que tu dis Isérois, c'est juste qu'il y a un soucis avec les chiffres annoncés, là. :smile:

Picamoles est en fin de contrat espoir = 220 000 euros d'indemnités de formation pour un international (fixé par la fédé).

Parra c'est simplement 40 000 euros de clause libératoire dans son contrat pro (fixé par le joueur et le club).

Link to comment

Merci Jauzy.

Donc Parra n'était plus en contrat espoir à 20 ans?

Si c'est le cas, c'est un peu couillon de la part du CSBJ, si je peux me permettre.

A moins que des éléments les aient empêchés de lui en faire signer un?

Link to comment
Guest isérois
Le contrat actuel de Parra avoisine les 10000€/mois.

Oui, mais aujourd'hui, c'est normal (même plutôt faible pour un joueur de son calibre), néanmoins, quand il a commencé à jouer en équipe première il ne devait pas toucher beaucoup plus que 2000€ par mois et c'est ma foi beaucoup moins cher qu'un second couteau Samoan payé 4000€.

Certes, la formation coûte chère, mais comme c'est obligatoire, il faut aussi tenir compte des économies qu'elle peut générer en terme de salaire en équipe une.

Ne pas avoir à recruter de deuxième ou troisième joueur à certains postes parce que l'on sait que l'on peut puiser dans un effectif jeune de bon niveau fait baisser la masse salariale du club, je pense.

On ne parle pas de la même période en fait, je te parle des premières années d'un joueur en équipe une, si il peut tenir la place de remplaçant, il sera beaucoup moins cher qu'un joueur lambda du bout du monde.

Quelques années après, quand il a fait son trou et qu'il devient titulaire du poste, c'est totalement différent, en effet.

Parra a 20 ans et moins de 30 matchs de Top 14 à son actif, il termine sa seconde saison complète.

Je trouve que 10000€/mois sont déjà très bien, même avec un statu d'internationale.

Dans tes calculs, tu ne prends pas en compte les années où Parra était au centre de formation, qu'il n'avait jamais joué en équipe une, qu'il était logé, défrayé...

Le prix au final est donc un peu supérieur. Au final, il n'aura joué qu'une année en équipe une pour 2000€/mois.

Si ma mémoire est bonne, un joueur espoir qui fait plus de 6 matchs en équipe une doit signer un contrat pro et là son salaire doit être proche de ton second couteau Samoan.

Je suis d'accord sur le fait que la formation permet des économies si les joueurs formés restent un minimum au sein de leur club de formation. Dans le cas qui nous occupe, je pense (et je ne suis pas le seul) qu'il n'y a pas "retour sur investissement" (je sais çà fait très "business" mais au final un club de rugby professionnel n'est rien d'autre qu'une entreprise qui vend du spectacle et une image médiatique). Et puis, dans tout les cas, la formation reste un risque important, je me souvient du premier match de Parra à Bourgoin, les gens se disaient que l'entraineur était fou d'envoyer un gamin de 18 ans au charbon à ce poste. Il s'en est très bien sorti. Mais je me souvient aussi de cas où l'expérience s'est moins bien passé. Je pense que le club n'est plus prêt à prendre autant de risque si lorsqu'il sort une perle comme Parra, il n'arrive pas à en profiter plus que çà (avant de sortir un Parra, on a vu pas mal de jeunes demi de mélée, les meilleurs s'en sortent à peu près en Prod2, les autres ont remplis les rangs de la Fédéral 1).

Pour en revenir, à la déclaration de Catinot, elle veut simplement dire que l'avenir du CSBJ ne passe plus par une politique orientée principalement sur la formation, notamment des joueurs régionaux.

Et çà sa m'attriste, car j'aimais bien voir dans ce club une sorte de Auxerre du rugby :smile:

PS : Au passage, je souhaite beaucoup de réussite à Morgan à Clermont. Et si jamais, il arrivait à toucher le bout de bois, je suis sur qu'à Bourgoin les gens seraient content pour les "berjalliens" d'Auvergne

Link to comment
Guest isérois
Merci Jauzy.

Donc Parra n'était plus en contrat espoir à 20 ans?

Si c'est le cas, c'est un peu couillon de la part du CSBJ, si je peux me permettre.

A moins que des éléments les aient empêchés de lui en faire signer un?

C'était la condition pour le garder à l'époque (il était déjà courtisé avant même son premier match en une et avait déjà un agent il me semble), de même pour Yann David.

Je suppose que le club pensait que grâce à ces contrats, il éviterait une nouvelle "Fritz".

Il y a eu une grosse erreur faite avec ces clauses dans ces contrats par le club, et au final, il est en effet bien couillonné.

Je suis par contre surpris que Montpellier ait pu garder aussi longtemps un joueur comme Picamoles en contrat espoir avec un salaire d'espoir. Si c'est la même choses avec les 3 autres "fantastiques" :smile:

A Bourgoin, les espoirs veulent un contrat pro le plus rapidement possible...

Link to comment

Ok, merci de ces explications, je comprends mieux.

Un contrat espoir peut-être très bien payé, il ne me semble pas qu'il y ait de plafond, si?

On le sait chez nous puisque Parisse, Mirco Bergamasco ou Parisse par exemple ont signé des contrats Espoirs pro au centre de formation en arrivant, la condition étant qu'ils continuent leurs études, ils ont donc un emploi du temps aménagé, je ne sais pas combien ils étaient payé, on a parlé de 7500€ pour Beauxis.

Je ne comprends pas pourquoi les jeunes berjalliens n'en veulent pas, il y a sûrement d'autres clauses qui sont contraignantes pour eux.

Il y a possibilité de faire des études supérieures à Bourgoin? (désolée, je suis originaire de pasd bien loin mais je ne le sais pas :smile: )

Parce que s'il faut aller à Lyon pour les cours c'est peut-être ça qui les bloque, même si ça me paraitrait étonnant.

Au fond, je pense que tu as raison, je veux juste dire qu'il ne faut pas exagérer. :smile:

Edited by Delph
Link to comment
Il y a possibilité de faire des études supérieures à Bourgoin?

A part un IUT à l'Isle D'abeau et une école d'infirmiers, il faut aller sur Lyon ou Grenoble ..... Lyon, c'est quand même vraiment pas loin et beaucoup d'étudiants font régulièrement le trajet (20 min en train).

Pour ce qui est de la politique de formation du club, je ne sais pas trop quel sera le choix des futurs dirigeants et les mots de Catinot me semblent avoir été dits sous le coup de la colère ....... ceci dit, je suis un peu d'accord avec lui, dans les conditions actuelles, une politique de formation forte n'est pas viable pour un club à budget modeste. Narbonne, Grenoble ou Pau sont descendus quand, dans le même temps, Bayonne ou Biarritz ont connu le succès sans aucune politique de formation (centre de catégorie 3, recrutements très nombreux à l'étranger etc ........). C'est un peu triste et ce sera surement très mal vu par les supporters berjalliens qui sont très attachés à voir évoluer des joueurs du cru mais si Catinot dit vrai, on va prochainement voir une équipe berjallienne bien moins locale que par le passé (enfin, si on reste en top14) .......

Link to comment
Il y a possibilité de faire des études supérieures à Bourgoin?

A part un IUT à l'Isle D'abeau et une école d'infirmiers, il faut aller sur Lyon ou Grenoble ..... Lyon, c'est quand même vraiment pas loin et beaucoup d'étudiants font régulièrement le trajet (20 min en train).

Pour ce qui est de la politique de formation du club, je ne sais pas trop quel sera le choix des futurs dirigeants et les mots de Catinot me semblent avoir été dits sous le coup de la colère ....... ceci dit, je suis un peu d'accord avec lui, dans les conditions actuelles, une politique de formation forte n'est pas viable pour un club à budget modeste. Narbonne, Grenoble ou Pau sont descendus quand, dans le même temps, Bayonne ou Biarritz ont connu le succès sans aucune politique de formation (centre de catégorie 3, recrutements très nombreux à l'étranger etc ........). C'est un peu triste et ce sera surement très mal vu par les supporters berjalliens qui sont très attachés à voir évoluer des joueurs du cru mais si Catinot dit vrai, on va prochainement voir une équipe berjallienne bien moins locale que par le passé (enfin, si on reste en top14) .......

Pour autant, la région Rhône-alpes n'en restera pas moins un vivier à joueurs, simplement, si le CSBJ change de politique, les jeunes iront voir à ailleurs en montant sénior, mais ce n'est pas pour autant que les petits clubs de fédéral et moins, changeront eux, leur fusil d'épaule.

D'ailleurs, un tel changement d'orientation pourrait rapidement profiter à l'un deux.

Edited by menelas
Link to comment
Guest isérois
Il y a possibilité de faire des études supérieures à Bourgoin?

A part un IUT à l'Isle D'abeau et une école d'infirmiers, il faut aller sur Lyon ou Grenoble ..... Lyon, c'est quand même vraiment pas loin et beaucoup d'étudiants font régulièrement le trajet (20 min en train).

Pour ce qui est de la politique de formation du club, je ne sais pas trop quel sera le choix des futurs dirigeants et les mots de Catinot me semblent avoir été dits sous le coup de la colère ....... ceci dit, je suis un peu d'accord avec lui, dans les conditions actuelles, une politique de formation forte n'est pas viable pour un club à budget modeste. Narbonne, Grenoble ou Pau sont descendus quand, dans le même temps, Bayonne ou Biarritz ont connu le succès sans aucune politique de formation (centre de catégorie 3, recrutements très nombreux à l'étranger etc ........). C'est un peu triste et ce sera surement très mal vu par les supporters berjalliens qui sont très attachés à voir évoluer des joueurs du cru mais si Catinot dit vrai, on va prochainement voir une équipe berjallienne bien moins locale que par le passé (enfin, si on reste en top14) .......

Pour autant, la région Rhône-alpes n'en restera pas moins un vivier à joueurs, simplement, si le CSBJ change de politique, les jeunes iront voir à ailleurs en montant sénior, mais ce n'est pas pour autant que les petits clubs de fédéral et moins, changeront eux, leur fusil d'épaule.

D'ailleurs, un tel changement d'orientation pourrait rapidement profiter à l'un deux.

Ou ils iront vers un autre sport plus attractif, je ne pense pas que le nombre de licenciés augmentent dans la région , ce serait plutôt le contraire.

Si Bourgoin ne fait plus dans la formation massive, comme Grenoble qui ne s'est jamais remis de sa décente en Fédéral, il restera quel club : le LOU, qui ne mise pas non plus sur la formation, peut-être Oyonnax. Cela réduira quand même le nombre de perspectives pour les jeunes de la région.

D'autre part, la politique de formation du CSBJ profite largement à ces clubs de fédéral grâce à un système de partenariat et d'échanges. Les éducateurs du CSBJ vont aider ces petits clubs. Je ne suis pas sur qu'un club comme Beaurepaire (3500 habitants) aurait pu atteindre la fédéral 1 sans son partenariat avec le CSBJ : les meilleurs joueurs cadets de Beaurepaire partent en Junior à Bourgoin, y sont formés et évoluent en élite "junior". Certains parviennent au plus haut niveau (Milloud, Frier, Peyron, Xavier Fiard) les autres retournent ensuite à Beaurepaire (Thomas Fiard, Piscicelli, Chenavier...) ce qui permet à ce petit club ayant très peu de moyens d'évoluer en élite amateur.

Enfin je doute qu'un de ces petit clubs puisse émerger en reprenant le travail de formation de Bourgoin. Il faut des moyens et des structures pour cela, si Bourgoin ne les a pas, aucun de ces petits club ne les aura. Hormis Grenoble, aucun autre club de la région n'est aussi structuré que le CSBJ (pas même le LOU), et pourtant les structures du CSBJ sont loin d'être optimales. On ne transforme pas un club de Fédéral en une structure professionnelle permettant de former des joueurs professionnels comme çà, même si le vivier de joueur existe.

Les résultats actuels de la formation du CSBJ correspondent à un travail et à une politique menée depuis plus de 15 ans...

De toute manière, si les centres de formation de haut niveau se réduisent en France, le nombre de joueurs de haut niveau formés se réduira, c'est mathématique.

Toulouse ne pourra pas accueillir tous les jeunes à potentiel du pays, les places sont limitées, il ne peuvent pas avoir 3 ou 4 équipes reichel, et même si c'était le cas, ils joueraient contre des équipes qui n'auraient pas le niveau. Ce qui n'aiderait pas leur progression.

Link to comment

J'accepte pour ma part que le rugby professionnel a changé, sûr que on est loin du rugby de terroir d'il y a quelques années mais si on compare a d'autres "métiers". Le fait que des "étudiants" de la france entière intègrent les meilleurs "écoles" françaises, ou quelle soit, pour ensuite se faire embaucher par les plus grosses boites ne me choque pas.

Personne ne s'offusque qu'un natif du tarn fasse l'X a Paris complète par un sup télécom en bretagne, éventuellement un master aux états unis pour venir ensuite se faire embaucher dans un des meilleurs grand groupe français (ou pas français ...). Sûr que le parallèle est un peu forcé pour le rugby mais, vu du joueur, le problème aujourd'hui est un peu le même: quel est pour moi le parcours le plus intéressant, sachant que je veux faire du rugby un métier? Vu du grand groupe: quel est le meilleur candidat potentiel? (la limite de ma comparaison reste que les entreprises ne gèrent pas eux-mêmes, généralement, les centres de formation ...)

Certes, il faut trouver un équilibre financier et même il serait logique d'augmenter fortement l'indemnité, au delà de son simple coût, compte tenu des risques pris par le centre formateur (combien d'élus?), mais globalement, je ne serais pas choqué si à l'avenir un natif de toulouse soit formé à Paris (travail maman/papa oblige!), passe par quelques club français, anglais pour confirmer son talent avant de rejoindre le ST, ou tout autre club de haut niveau, comme joueur confirmé. Il n'est pas nécessaire d'être natif d'une région pour se sentir solidaire d'un groupe et d'une aventure professionnelle.

Link to comment
Guest isérois
J'accepte pour ma part que le rugby professionnel a changé, sûr que on est loin du rugby de terroir d'il y a quelques années mais si on compare a d'autres "métiers". Le fait que des "étudiants" de la france entière intègrent les meilleurs "écoles" françaises, ou quelle soit, pour ensuite se faire embaucher par les plus grosses boites ne me choque pas.

Personne ne s'offusque qu'un natif du tarn fasse l'X a Paris complète par un sup télécom en bretagne, éventuellement un master aux états unis pour venir ensuite se faire embaucher dans un des meilleurs grand groupe français (ou pas français ...). Sûr que le parallèle est un peu forcé pour le rugby mais, vu du joueur, le problème aujourd'hui est un peu le même: quel est pour moi le parcours le plus intéressant, sachant que je veux faire du rugby un métier? Vu du grand groupe: quel est le meilleur candidat potentiel? (la limite de ma comparaison reste que les entreprises ne gèrent pas eux-mêmes, généralement, les centres de formation ...)

Certes, il faut trouver un équilibre financier et même il serait logique d'augmenter fortement l'indemnité, au delà de son simple coût, compte tenu des risques pris par le centre formateur (combien d'élus?), mais globalement, je ne serais pas choqué si à l'avenir un natif de toulouse soit formé à Paris (travail maman/papa oblige!), passe par quelques club français, anglais pour confirmer son talent avant de rejoindre le ST, ou tout autre club de haut niveau, comme joueur confirmé. Il n'est pas nécessaire d'être natif d'une région pour se sentir solidaire d'un groupe et d'une aventure professionnelle.

Aucun problème avec le fait qu'un joueur d'une région soit formé dans le club d'une autre région. C'est d'ailleurs le cas de Parra qui est de Metz.

Le problème dans le cas qui nous concerne est qu'un club "historique" de la formation française risque de revoir sa politique de formation car le modèle actuel du rugby professionnel ne lui permet pas de continuer cette politique.

Et si ce genre de choses se reproduit ailleurs (à Montpellier par exemple), à terme c'est l'équipe de France qui en pâtira.

Link to comment
Aucun problème avec le fait qu'un joueur d'une région soit formé dans le club d'une autre région. C'est d'ailleurs le cas de Parra qui est de Metz.

Le problème dans le cas qui nous concerne est qu'un club "historique" de la formation française risque de revoir sa politique de formation car le modèle actuel du rugby professionnel ne lui permet pas de continuer cette politique.

Et si ce genre de choses se reproduit ailleurs (à Montpellier par exemple), à terme c'est l'équipe de France qui en pâtira.

Je le dis aussi :smile: et couvrant pas uniquement le coût mais plus en tenant compte des risques, combien a former pour un qui "sort", en tout cas quelques chose qui en tient compte.

Link to comment
Guest chomelaregle
On le sait chez nous puisque Parisse, Mirco Bergamasco ou Parisse par exemple ont signé des contrats Espoirs pro au centre de formation en arrivant,

ouép l'a signé 2 fois tellement il aimai ca... :smile:

Link to comment
Personne ne s'offusque qu'un natif du tarn fasse l'X a Paris complète par un sup télécom en bretagne, éventuellement un master aux états unis pour venir ensuite se faire embaucher dans un des meilleurs grand groupe français (ou pas français ...). .

Non ça c'est pas possible, un natif du Tarn y peut pas faire tout ça, y a un problême génétique :smile::smile:

Link to comment
Personne ne s'offusque qu'un natif du tarn fasse l'X a Paris complète par un sup télécom en bretagne, éventuellement un master aux états unis pour venir ensuite se faire embaucher dans un des meilleurs grand groupe français (ou pas français ...). .

Non ça c'est pas possible, un natif du Tarn y peut pas faire tout ça, y a un problême génétique :smile::sorcerer:

Je confirme !!! :smile::smile::smile:B)

Link to comment

C'est vrai que 200 000 €, pour le rachat d'un contrat ça fait une belle somme, mais si Yann David a la même carrière que Jauzion (c'est tout le mal qu'on lui souhaite :original: ), le club amortirait su 14/15ans ces frais de recrutement soit 14 000 € par an ou un peu plus de 1 000 € par mois... bref pas grand chose sur une masse salariale de club à gros budget.

De plus le club évite de payer une star à prix d'or, au rendement et à la mentalité trés aléatoire... Le jeune joueur pouvant au fil des ans et grace à un investissement régulier s'assurer de belles augmentations de salaire.

Dans l'article ci-dessous, Yann se dit reconnaissant de ce rachat de contrat et s'engage à ne pas décevoir... Il me plaît déjà ce petit :sorcerer:

http://www.leprogres.fr/sports/rugby/1066909.html

Link to comment

Create an account or sign in to comment

You need to be a member in order to leave a comment

Create an account

Sign up for a new account in our community. It's easy!

Register a new account

Sign in

Already have an account? Sign in here.

Sign In Now
×
×
  • Create New...