Blanco Hosptalisé

[erixx1]

Serge Blanco hospitalisé

On vient d'apprendre que le président du BO Serge Blanco a été hospitalisé puis opéré dans une clinique de Biarritz dimanche suite à un malaise cardiaque. Ses jours ne sont pas en danger.

[Roms]

En tout cas je ne sais pas quelles sont les sources de rugbyrama.com mais le secret médical est toujours une vue de l'esprit pour certains médias... L'article complet sur le site donne quand même pas mal de détails sur l'intervention qu'il a subit.

(cela dit je pense que Sergio doit regretter d'avoir abusé du confit depuis sa retraite sportive...)

Edited March 10, 2009 by Roms

[fonzie]

En tout cas je ne sais pas quelles sont les sources de rugbyrama.com mais le secret médical est toujours une vue de l'esprit pour certains médias... L'article complet sur le site donne quand même pas mal de détails sur l'intervention qu'il a subit.

(cela dit je pense que Sergio doit regretter d'avoir abusé du confit depuis sa retraite sportive...)

C'est clair il ne manque que les résultats de son taux de cholesterol et le traitement de sortie Une convalescence serait peut être indiquée dans un centre de Thalasso, si vous avez des adresses...

Bon rétablissement à notre Blanco national

[rimram31]

Bon rétablissement à lui. Sa prise de poids est réellement impressionnante, au point d'avoir bien du mal a le reconnaitre quand le hasard fait que vous êtes amené a le croiser dans certains lieux où il a ses habitudes sur la côte basque

Edited March 10, 2009 by rimram31

[Papalou]

Une convalescence serait peut être indiquée dans un centre de Thalasso, si vous avez des adresses...

Arriver à faire de l'humour dans un topic comme celui-à.... Très fort...

[Les Minimes]

Arriver à faire de l'humour dans un topic comme celui-à.... Très fort...

Oh là là, non seulement y'a pas mort d'homme et ses jours ne sont pas en danger ("je n'en dirai pas autant de ses nuits" Desproges) alors une petite blagounette ne me choque pas.

[Bracame]

Arriver à faire de l'humour dans un topic comme celui-à.... Très fort...

Oh là là, non seulement y'a pas mort d'homme et ses jours ne sont pas en danger ("je n'en dirai pas autant de ses nuits" Desproges) alors une petite blagounette ne me choque pas.

" On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. " Desproges, également !

[zeds]

Y avait des signes quand même

Rien qu'en parlant il avait l'air essoufflé comme s'il avait fait un marathon

[SCA]

Y avait des signes quand même

Rien qu'en parlant il avait l'air essoufflé comme s'il avait fait un marathon

Pourtant c'est pas gras la piperade !!!

Bon retablissement à Serge Blanco ( malgré tout )

[Papalou]

Arriver à faire de l'humour dans un topic comme celui-à.... Très fort...

Oh là là, non seulement y'a pas mort d'homme et ses jours ne sont pas en danger ("je n'en dirai pas autant de ses nuits" Desproges) alors une petite blagounette ne me choque pas.

C'est ce que je disais... C'est très fort.

[Xv-31]

ITW BLANCO : « Il faut que ça bouge »

Samedi matin, Serge Blanco, nous a reçus au Château de Brindos où les joueurs du Biarritz Olympique s'étaient rassemblés avant leur match contre Mont-de-Marsan. Trois semaines après avoir subi une opération au coeur -angioplastie de deux coronaires-, le président du BO, détendu, enthousiaste, a fait le tour de l'actualité. Hier après midi, de retour d'une balade en montagne, il a repris la conversation, pour évoquer un derby samedi prochain qui va enflammer le Pays basque.

« Sud Ouest ».On dit que vous avez repris vos activités sur le même rythme effréné ?

Serge Blanco. Non, non. J'ai un peu levé le pied. Je fais de la marche tous les deux jours. Mais je dois rattraper le travail qui n'a pas été fait pendant le temps où j'étais au vert. Il y a du boulot.

Cette alerte a-t-elle changé votre regard sur les gens, sur vos priorités ?

Non. J'aime toujours la vie. Je suis rentré de moi-même à la clinique, pas comme quelqu'un que l'on sauve au dernier moment. Depuis quelque temps, j'avais des signes avant-coureurs. Je les repoussais. Au début du match contre Clermont (le 7 mars), j'ai senti que j'étais de nouveau oppressé. Je me suis dit qu'il fallait arrêter d'ignorer ces problèmes. Le lendemain soir, je rentrais en clinique. Deux ressorts et puis voilà. Le chirurgien m'a dit : « c'est un avertissement ». Je sais que je ne veux pas aller dans le mur mais je ne peux pas non plus rester à végéter pendant trente ans. Je fais de la marche, dans un mois je vais reprendre la pelote. Il faut que ça bouge.

La présidence d'un club ne constitue-t-elle pas une contre indication majeure ?

(Rires) Non. Au contraire. Ca amène un afflux de sang. Le problème c'est que je fais les choses à fond. Là, il faut bien terminer la saison et tout mettre sur de bons rails pour la saison prochaine.

Comment envisagez-vous la fin de saison de Biarritz ?

Il nous reste cinq rencontres pour relever notre défi qui est d'être européen. Nous en avons les moyens. Quand je regarde notre calendrier, nous sommes aussi bien, voir mieux lotis que nos rivaux.

Mais sur le chemin du BO, il y a un derby samedi prochain qui va déchaîner les passions. Comment l'abordez-vous ?

Sincèrement je n'y pense pas. Je ne me plongerai pas dans le derby avant jeudi. Ca va être fort. C'est un passage obligé.

Serait-il douloureux pour vous que Bayonne finisse la saison pour la première de l'ère professionnelle devant le BO?

Aujourd'hui, l'objectif du BO est d'être européen. Être dans les six premiers, c'est la seule chose qui me préoccupe.

Quel regard portez-vous sur la montée en puissance de Bayonne ?

C'est un club qui a travaillé et qui est en train de récolter quelques fruits. Mais c'est une année bizarre pour nous. On a traversé la tourmente en début de saison et l'on est en train de démontrer qu'avec un peu de réussite on serait largement devant.

Si le classement du championnat devient celui des budgets, il sera difficile pour le BO de lutter avec les grosses écuries.

Pourquoi ? Biarritz n'a jamais eu le budget le plus élevé, et ça ne nous a pas empêchés de remporter trois titres, d'être en finale de Coupe d'Europe. Quand on parle de budgets, de chiffres, j'ai le sentiment que certains jettent leur argent par les fenêtres. Mettre 600 000 euros sur un joueur, ça ne semble dément. Combien de joueurs valent ces sommes, sportivement ou en termes de notoriété ? Il vaut mieux en recruter trois à 200 000. Ca sera en tout cas notre politique désormais.

Le Biarritz Olympique des « Galacticos », c'est terminé ? Avec des joueurs comme Mignardi, Fior, la saison prochaine, vous ciblez des joueurs de gamme moyenne...

Des joueurs d'avenir. On a les internationaux : Thion, Yachvili, Harinordoquy, Traille, Barcella. Je sais où on va. On parlera du recrutement de Biarritz la saison prochaine. Avant, pendant, après. Aujourd'hui, j'ai l'impression de recommencer une aventure. Nous allons figurer avec les meilleurs.

Aurez-vous des difficultés à boucler votre budget ?

Comme tout le monde. J'avais un partenaire - Le groupe Loft - qui a déposé le bilan. Il faut partir à la chasse. C'est le lot commun d'un président.

Serge Kampf, le patron de Cap Gemini, vous aidera-t-il ?

Nous avons signé un contrat pour quatre ans qui ne bougera pas.

Cette semaine, le comité de la Ligue va prendre des décisions sur la limitation de la masse salariale, la proportion de joueurs formés en France...

Ils n'ont eu qu'à ouvrir les tiroirs, les dossiers étaient déjà là, si ce n'est sur le « salary cap » auquel je suis opposé. On vend du mensonge. Je ne vois pas comment on va mettre tout le monde sur un pied d'égalité. On va se donner bonne conscience alors qu'il y aura des moyens de détourner les règles via les droits d'image. Si l'on veut éviter les dérapages, il vaut mieux intensifier le contrôle de la DNACG.

Quel est votre rôle à la fédération ?

J'ai amené mon soutien à Pierre Camou, parce que c'est un homme d'ouverture capable de faire avancer aujourd'hui le rugby français dans son ensemble. J'essaie d'être son avant-garde sur les problèmes internationaux et de défendre un bifteck commun.

Le président de la FFR a évoqué la possibilité d'engager des provinces en Coupe d'Europe. Il paraît que c'est un projet que vous soutenez...

Est-ce que tous les clubs qui participent à la Coupe d'Europe sont là pour essayer de la gagner ou simplement pour toucher un peu d'argent ? Hormis, Toulouse, le Stade Français, Biarritz, quels clubs ont systématiquement défendu leurs chances. Je suis le défenseur des clubs. Ça ne me dérange pas de rester seul mais il faut se poser des questions. Est-ce que Castres et Montauban par exemple n'auraient pas intérêt à bâtir une équipe commune. C'est une porte ouverte. Je ne suis pas allé plus loin. Si on faisait une équipe Côte basque-Landes, je suis certain que ça pourrait marcher. Il faut trouver des solutions pour permettre au rugby français d'évoluer.

L'idée de Pierre Camou est de replacer l'équipe de France au centre du dispositif...

Je n'ai jamais été contre quand j'étais président de la Ligue. Aujourd'hui, il faut une politique globale et des moyens pour la mettre en application. Et cela passe par un stade qui appartiendrait à la fédération. Le contrat avec le consortium finissant en 2013, il faut qu'on saisisse l'occasion. On perd des sommes énormes.

Quel regard avez-vous porté sur l'équipe de France pendant le Tournoi ?

C'était la période où je n'étais pas bien. J'ai assisté à un seul match contre le Pays de Galles. J'ai eu l'impression que Marc Lièvremont s'est retrouvé très seul, largué par tout le monde. Puisqu'on a décidé qu'il devait être le responsable de l'équipe de France, il faut tout faire pour le soutenir lui et ses adjoints. On ne peut pas laisser ces trois hommes seuls sur un bateau. Le risque est qu'ils se noient. Il faut que ces gars lancés en plein océan puissent avoir un port d'attache et discutent avec des gens qui leur amènent une vision différente. En dehors de celle de la Direction technique qui n'est pas le centre du monde. Le port d'attache, c'est du vécu. Sans citer de noms, il y a assez de grands entraîneurs en France. Il serait bon de dialoguer avec eux.

Arnaud David

http://www.sudouest.com

[rimram31]

Souhaitons lui un bon rétablissement.

Sinon, il dit plein de choses intéressantes Serge ... le salary cap, les conseils au staff de l'EDF "...En dehors de celle de la Direction technique qui n'est pas le centre du monde. Le port d'attache, c'est du vécu..." seul bémol les provinces, surtout l'argumentaire. En venir aux provinces parce qu'il y a trop de club en HCup, c'est peut-être prendre le problème à l'envers! Si seulement les 3 ou 4 meilleurs clubs français y étaient, ben ils la joueraient tous à fond. Personnellement, j'ai plutôt le sentiment que si provinces il y a un jour, ce sera surtout pour des raisons financières car ils ne seront probablement pas nombreux a pouvoir suivre le rythme budgétaire des plus gros.

[phila]

il se contredit un peu le Serge là, on ne peut pas être à la fois pour les clubs et les provinces, le problème de la HCup est abordé sous le mauvais angle : on y envoie trop d'équipes, c'est tout !

après il y aura toujours la différence entre les formats de compétitions selon les nations, certains ont sacrifié leurs clubs, libre à eux....

[Parigot tête de veau]

il se contredit un peu le Serge là, on ne peut pas être à la fois pour les clubs et les provinces, le problème de la HCup est abordé sous le mauvais angle : on y envoie trop d'équipes, c'est tout !

après il y aura toujours la différence entre les formats de compétitions selon les nations, certains ont sacrifié leurs clubs, libre à eux....

Tel que je comprends l'idée des provinces, ce serait un niveau intermédiaire entre les clubs et la sélection. J'ai du mal à voir comment ça fonctionnerait neanmoins car ces sélections régionales n'auraient pas de temps que ça pour s'entrainer, en tout cas bien moins que les provinces celtiques qui elles sont impliquées dans un championnat en plus de la H-cup. Les joueurs des provinces irlandaises par exemple ne retournent quasiment jamais dans les clubs où ils ont leur licence, si ce n'est peut être au retour de blessure pour retrouver la forme.