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Maurice Siman


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fanofnumber10

Maurice Siman a toujours le cœur en bleu et blanc

Maurice Siman au milieu des photos et souvenirs qu'il garde précieusement dans sa maison.

L'un des meilleurs ailiers que le CO ait connu, champion de France en 1949 et 1950, Maurice Siman, 88 ans, vit toujours à Castres et suit toujours de près son club de cœur.

Depuis la terrasse de sa maison perchée sur les hauteurs du hameau de Puech Auriol, Maurice Siman aperçoit le stade Pierre-Antoine quand il est éclairé. « Il le regarde souvent et j'imagine à quoi il pense », confie son fils. A ses heures de gloires sans doute. Car Maurice Siman est une légende du rugby castrais. Champion de France avec le CO en 1949 et 1950, cet Auvergnat d'origine, qui a débuté le rugby à Clermont-Ferrand à 12 ans, avant d'être recruté par le club sud-tarnais en 1948, a toujours « le rugby dans le sang » comme il le dit lui-même. Et à bientôt 88 ans, il suit de près son club de cœur dont il a été entraîneur et vice-président après avoir arrêté de jouer en 1958. Et s'il ne va plus trop au stade, il regarde tous les matchs du CO à la télé. Invité par un partenaire du club à aller voir son équipe en match de barrage vendredi soir face à Montpellier, Maurice Siman a malheureusement décliné « à cause de mon genou ». Mais il sera derrière son écran. J'espère que cela se passera bien parce qu'il est émotif quand il regarde jouer le CO. L'an dernier, il était malade que Teulet ait loupé sa pénalité en match de barrage », témoigne son fils. Mais Maurice Siman est confiant cette année. « L'équipe joue vraiment bien depuis l'arrivée de Laurent Travers et Laurent Labit. Et avec la hargne, ils devraient être champions », affirme-t-il citant ses chouchous comme Tekori, Teulet, Bernard et son coup de cœur Martial qui « me rappelle un peu moi quand j'étais joueur ». Car Maurice Siman était un ailier d'une rare efficacité. Cet athlète complet, qui a eu la particularité de mener de front une carrière de rugbyman et de sprinter (champion de France sur 100 et 200 m), a été meilleur marqueur d'essais durant de nombreuses années. Il a même été désigné l'ailier de l'équipe du centenaire du CO en 2006. Une distinction qui lui a valu une médaille à laquelle il tient comme à la prunelle de ses yeux. Même s'il n'a plus rien à prouver, Maurice Siman est sensible aux marques d'affection et de reconnaissance de sa ville adoptive dans laquelle il a tenu le café de l'Europe pendant plusieurs années. « On était venu à Castres pour deux ans et finalement on y est resté », se rappelle son épouse Marcelle.

« Comme si c'était hier »

D'ailleurs ce que l'ancien joueur retient le plus de sa carrière, c'est la fête à Castres au retour des deux titres de champion de France. « C'était incroyable, il fallait voir la place nationale. Les gens montaient sur le bus, sur les voitures, tout le monde voulait toucher le bouclier de Brennus, certains se prosternaient devant. Les supporters ont envahi mon café de l'Europe pour vider la cave », raconte-t-il avec encore beaucoup d'émotion « comme si c'était hier » regrettant d'ailleurs le peu d'engouement qu'il ressent en ville en ce moment.

Une ville qui ne l'a pas oublié malgré le temps. Clermont non plus d'ailleurs. « L'autre jour pour la venue de Cermont, des supporters auvergnats l'ont reconnu dans la rue et ont scandé son nom, du coup des supporters castrais ont fait pareil, cela m'a donné des frissons », témoigne son fils. « Si Maurice était resté à Clermont en 1948, l'ASM aurait été champion bien plus tôt », ajoute d'ailleurs Marcelle. Et à l'idée d'une possible finale entre Castres et Clermont, le cœur de Maurice Siman ne balance pas longtemps. « Je voudrais tellement que le CO soit champion ».

Black listé par les Anglais

Si Maurice Siman n'a que six sélections en équipe de France, c'est la faute aux Anglais. « Lors de vacances à Canet, j'ai été contacté par une équipe de rugby à XIII, je ne leur ai jamais répondu mais cela a suffi aux Anglais pour me mettre sur une black-list de joueurs qu'ils ne voulaient plus voir en équipe de France à XV », regrette Maurice Siman. Et à l'époque où la guerre était rude entre le XV et le XIII qui était professionnel, les Anglais faisaient déjà la loi dans le rugby international.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/23/1360246-maurice-siman-a-toujours-le-c-ur-en-bleu-et-blanc.html

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fanofnumber10

Enfin un auvergnat qui a trouvé Castre.

mais il en est toujours pas ressorti

88 ans, je pense qu'il n'en a pas envie

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Enfin un auvergnat qui a trouvé Castre.

mais il en est toujours pas ressorti

88 ans, je pense qu'il n'en a pas envie

Mais nan, c'est à cause des problèmes de circulation et pour garer sa bagnole près du stade, toussa... :sorcerer:

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