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France Feminine


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Estelle Sartini a été désignée capitaine par l’encadrement tricolore pour la rencontre face à l’Ecosse, le 4 février au Stade Vélodrome de Roubaix (18h30) en ouverture du Tournoi des VI Nations.

Le Duff (Toulouges) – Devillers (Toulouges), Elodie (Bourg-en-Bresse), Agricole (Rennes), Talayrac (Toulouges) – Sartini (Caen, cap) – Provost (Caen) – Jaureguiberry (Bayonne), Plantet (Bordeaux EC), Sagols (Toulouges) – Devroute (Bourg-en-Bresse), Bonnin (Toulouges) – Gelis (Toulouges), Salles (Toulouges), Irazu (Herm)

Remplaçants : Canizares (Montpellier), Vivat (Romagnat), Marce (Rennes), Jenevein (Gennevillers), Flaugere (Dijon), Pujol (Bordeaux EC), Boukerma (Villeneuve d’Ascq)

Chef délégation : Wanda NOURY

Manager : Francis CADENE

Entraîneurs : Benoit OSZUSTOWICZ et Philippe LAURENT

Médecin : Dr. Nicole DARRIEUTORT

Kinésithérapeute : Remy LOUIS

Matériel : André MONTECH

:lol:

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Vendredi 4 février 2005 à Roubaix (Stade Vélodrome), France féminine – Ecosse féminine

Coup d’envoi : 18h30

Arbitre : S. CORTABARRIA (Esp)

FRANCE : Le Duff (Toulouges) – Devillers (Toulouges), Elodie (Bourg-en-Bresse), Agricole (Rennes), Talayrac (Toulouges) – Sartini (Caen, cap) – Provost (Caen) – Jaureguiberry (Bayonne), Plantet (Bordeaux EC), Sagols (Toulouges) – Devroute (Bourg-en-Bresse), Bonnin (Toulouges) – Gelis (Toulouges), Salles (Toulouges), Irazu (Herm)

Remplaçants : Canizares (Montpellier), Vivat (Romagnat), Marce (Rennes), Jenevein (Gennevillers), Flaugere (Dijon), Pujol (Bordeaux EC), Boukerma (Villeneuve d’Ascq)

ECOSSE : Millard (Murrayfield) - Christie (Blaydon), Davies (Hillhead), Fitzpatrick (RHC), Kerr (Richmond) – (o) Petlevannaya (Murrayfield) – (m) Chalmers (Murrayfield) - Watt (Supermarine), Kennedy (RHC), Mee (Watsonians) - Muir (Richmond), O’Keefe (Richmond) - McCord (Watsonians), Frickleton (Watsonians), Findlay (Richmond)

Remplaçants : Russell (Hillhead), Reid (RHC), Lockhart (Hillhead/Jordanhill), Brown (Hillhead), Newton (Blaydon), Tierney (Watsonians), Ovendon (Richmond)

:lol:

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Entretien avec Estelle Sartini, nouvelle capitaine et demi d’ouverture de l’équipe de France.

Alors que les hommes cherchent toujours un ouvreur de taille international, les filles, elles, ont leur titulaire indiscutable depuis un bail. Estelle Sartini, appuis fermes et vista fine, est la capitaine de l’équipe de France. Cette professeur de gymnastique de trente et un ans n’aspire qu’à une chose : « Que l’on donne la chance à toutes les filles éprises de rugby de vivre leur passion. »

Est-ce une reconnaissance de suivre les regroupements de l’équipe de France au centre national du rugby ?

Estelle Sartini. Nous formons une équipe de France, nous profitons donc des installations de la fédération. C’est normal d’être là. Nous sommes championnes d’Europe en titre et vainqueurs du Grand Chelem 2004.

À quels efforts ou sacrifices, devez-vous votre statut actuel de capitaine ?

Si j’en suis là, je le dois d’abord aux filles et aux entraîneurs du club de Caen. Je le dois aussi à la préparation physique que nous suivons depuis deux ans avec les Bleues. Être en équipe de France demande une hygiène de vie et quelques sacrifices dans la vie privée. La vie familiale n’est pas incompatible avec le rugby de haut niveau, mais est très difficile à mener de front. Moi, j’attends d’arrêter ma carrière pour avoir des enfants.

Est-il facile d’être joueuse de rugby en France ?

En Normandie, nous ne souffrons pas des clichés car nous sommes très bien reconnues. Les gens qui viennent nous voir repartent toujours avec une image positive de notre sport. Le problème se pose surtout avec les hommes qui jouent au rugby. Eux n’acceptent pas trop notre présence. En fait, on peut difficilement lutter contre les représentations du rugby données par la télévision. Il faut juste dire que le rugby féminin ne prendra jamais la dimension physique du rugby masculin. De toute façon, nous ne voulons pas entrer dans le jeu des comparaisons.

Que demandez-vous pour que l’équipe de France féminine fonctionne mieux ?

Que les problèmes professionnels ne soient plus un frein à notre vie de sportive de haut niveau. On essaie de profiter de nos résultats pour obtenir des emplois avec aménagement d’horaires, ou dans mon cas, un lieu de travail plus proche de mon domicile. Je fais trois heures de route par jour pour me rendre dans mon école. En fait, on voudrait bien savoir jusqu’où l’on peut progresser. Mais on ne le peut pas, faute de temps.

Quelles sont les valeurs des Bleues du rugby ?

Dans ce sport, il n’y a pas d’argent. On partage toutes le plaisir de vivre les choses ensemble. Notre mot-clé, c’est solidarité. On aime aussi toutes ce contraste, entre blazers et talons hors du terrain, et short sur le terrain.

Entretien réalisé par S. G.

:crying:

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« Un élan formidable pour le rugby féminin »

Wanda Noury, Manager de l’équipe de France féminine, revient sur la première victoire française en Angleterre et sur les raisons de cet exploit.

Wanda, l’équipe de France féminine a réalisé un exploit en s’imposant pour la première fois de son histoire en Angleterre, avez-vous réalisez ?

Wanda NOURY (Manager France Féminine) : J’y croyais sans vraiment espérer la victoire parce que nous n’avions jamais gagné en Angleterre. Dès les premières minutes, j’ai senti que quelque chose pouvait se passer. Dans la préparation des filles, il s’est passé sans doute un déclic. Nous menions 8-5 à la mi-temps et là je me suis dit que nous allions gagner, cela ne pouvait être autrement. Nous les avons dominé dans tous les compartiments du jeu. Nous les avons gêné, notamment grâce à notre défense et nos placages. Même si nous souffrons encore d’une grosse différence de gabarit, les filles ont montré une condition physique irréprochable.

D’autant que les Anglaises étaient certaines de l’emporter puisqu’elles vous avaient demandé de ramener le trophée que vous aviez conquis l’an passé ?

J’ai eu un message de Carol Isherwood, qui gère le rugby féminin en Angleterre, pour me demander de rapporter la Coupe en Angleterre pour ce match. Cela nous a agacé puisque nous l’avions gagné jusqu’à la fin du Tournoi et que nous la gardions. Elle pensait que l’équipe qui allait gagné ferait certainement le Grand Chelem et les Anglaises voulaient le trophée pour cette rencontre.

Comment expliquez-vous la différence entre la cuisante défaite de 2003 et cette victoire ?

Nous n’avons plus la même équipe, la même préparation, le même esprit de jeu. En 2003, nous sortions de la Coupe du monde avec une équipe totalement chamboulé, sans grosse préparation physique. Aujourd’hui, les filles sont suivies par le CREPS de Bordeaux avec des programmes individualisés. Ce travail est formidable et permet aux filles de pouvoir aujourd’hui rivaliser avec les Anglaises sur le plan physique. Il n’y a pas de mystère, ce gros travail paye. C’est une juste récompense pour ce groupe de filles extraordinaire.

En prévision de la Coupe du monde, cette victoire permet aussi de démystifier l’invincibilité anglaise à domicile ?

Tout à fait, elles vont enfin nous prendre au sérieux ! Tout le monde pensait que nous allions nous prendre une raclée et les plus optimistes croyaient en une courte défaite. Aujourd’hui, c’est un élan formidable pour le rugby féminin en France. Nous allons désormais nous tourner vers la conservation du Grand Chelem, un formidable tremplin pour préparer la Coupe du monde.

Info ffr.fr

:crying:

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