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Article Sur Le Rugby Moderne


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Guest Xv-31

LES VAINCUS DES DEMI-FINALES ONT MARQUÉ PLUS D'ESSAIS QUE LEUR VAINQUEUR.

Plus le rugby veut se vendre (cher) comme un spectacle, moins il en produit. Sur la saison (Perpignan) ou sur la fin de saison (Paris), les deux finalistes du Top 16 ont mérité leur ticket pour le Stade de France mais il faut remarquer qu'à Montpellier comme à Lyon, le vainqueur a marqué moins d'essais que le vaincu: un contre deux pour le Stade Français, zéro contre un pour l'Usap.

Alors que la défense fut à peu près inexistante dans ce sport durant des décennies, les équipes mettent maintenant en place de véritables murs en utilisant des logiciels comme le footbal américain. Pour espérer ouvrir une petite faille, il est nécessaire de multiplier les temps de jeu dans une folle dépense d'énergie. La valorisation de l'essai à 5 points n'a fait que favoriser le béton et il est beaucoup plus rentable de tirer au but que de s'échiner à déposer la balle dans l'en-but adverse. Le phénomène n'est pas nouveau mais il ne fait que s'accentuer. Les buteurs ont encore été les rois des demi-finales, s'adjugeant 76% des points, soit 2% de plus que l'an dernier. L'acte majeur du rugby est plus que jamais le tir au but et les champions de l'exercice s'achètent à prix d'or. Quelle qu'ait été la supériorité des Anglais en demi-finale de la Coupe du Monde, elle s'est traduite par 5 pénalités et 3 drops de Wilkinson contre un essai.

1 essai pour 7 pénalités

Il suffit de provoquer la faute de l'adversaire et de confier à l'artilleur-maison le soin de faire le score. Le moindre échec le désigne désormais comme le responsable de la défaite.

L'un des plus brillants entraîneurs de l'histoire du rugby français est en train d'achever une étude statistique édifiante sur la composition des scores, jusque dans les deux premières divisions de Fédérale. Elle révèle que le rapport moyen, qui s'établissait à 1 essai pour 5 pénalités, est passé cette année à 1 essai pour 7 pénalités. Elle fait ressortir une tendance similaire au football avec la prépondérance croissante des coups de pied arrêtés.

Dans la plupart des cas, le bénéficiaire de la pénalité n'a rien fait, ou si peu, pour obtenir ces trois points. Ainsi une bourde de l'adversaire rapporte-t-elle souvent davantage qu'une progression de la mêlée ou qu'un exploit d'un attaquant. Le rugby étant l'un des rares sports où l'arbitre distribue les points, chacune de ses décisions constitue une affaire d'Etat.

A l'origine, les règles avaient été édictées pour protéger les joueurs. Elles ont été dénaturées.

J.-L. Laffitte

De 16 à 19 pénalités

Par rapport aux scores des demi-finales 2003, ceux de 2004 contiennent trois pénalités de plus, 19 au lieu de 16. L'an dernier, 8 buts avaient été réussis à Bordeaux (Paris-Biarritz) comme à Montpellier (Toulouse-Agen); cette année, 10 pénalités ont été marquées à Lyon, 9 à Montpellier. A eux deux, les finalistes ont inscrit un seul essai ce week-end mais leurs buteurs ont été plus performants: carton plein pour Skréla (5/5 pénalités), un seul échec pour Giannantonio et Dominguez; deux buts manqués par Péclier et Michalak, sans parler de la tentative très lointaine d'Heymans. En 2003, tous les coups de pied représentaient 74% des points inscrits en demi-finales, soit 59 sur 79. En 2004, à cause des 85% de la Mosson (29 pts de coups de pied sur 34), le pourcentage passe à 76% (66 sur 86). Quant au pourcentage de réussite sur l'ensemble des six tireurs de pénalités du week-end, il s'élève à 73%, chiffre qui devrait rendre modestes des vedettes du siècle dernier dont la réussite était inférieure à 30%...

B)

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J'ai une idée: on supprime le coup de pied de pénalité mais...

Pénalité = on recule de 10 mètres et mise en jeu à la main (on peut conserver aussi la règle du coup de pied en touche avec remise en jeu pour l'équipe qui a tapé en touche sachant qu'il y a le risque de se faire piquer la balle sur le lancer)

Essai de pénalité pour toute faute à moins de 5m de la ligne de but.

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on met l'essai à 6 points plus un point pour la transformation,7 points comme dans le football americain.

la pénalité reste à trois points, le drop repasse quant à lui à 2 points.

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Matroy,

Je ne suis pas pour que le drop repasse à 2 pts c'est quand même un geste plus difficile à réaliser qu'une pénalité.

Moi ma solution c'est essai comme il est, transformation à 2 pts, pénalité et drop à 3 points et 40 minutes de jeu par mi-temps, remplacement en turn over illimité avec 30 secondes d'arrêt de jeu supplémentaires par substitution, le soigneur ne fait pas cesser le jeu mais le blessé est remplacé automatiquement (donc 30 secondes).

Je pense que comme ça ce serait plus équitable....comment c'est ce qui existe en ce moment pour les points, alors ça me va...

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D'ou l'importance d'avoir un fantastique buteur. Le ST l'a appris a ses dépens cette saison (en H Cup comme en Top16). B)

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