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moza de Tlse

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Le Stade Français aux soins

A trois jours de la finale, le Stade Français n'en a pas fini de panser ses plaies. Du coup, depuis le début de la semaine, les entraînements ont été allégés sous le soleil du bois de Meudon. Mardi après-midi, les Parisiens se sont consacrés principalement à la touche et aux enchaînements après conquête pour les avants, les arrières se concentrant davantage sur le jeu au pied.

Du côté de l'infirmerie, le troisième ligne Shawn Sowerby qui souffre d'une petite tendinite au tendon d'Achille gauche, et l'ailier Christophe Dominici, qui se plaint des adducteurs, ont été dispensés de la séance. Ils devraient néanmoins être en mesure de tenir leur place samedi. Par ailleurs, çà va mieux pour Brian Liebenberg et l'arrière Juan Martin Hernandez. Stephane Glas, menagé en début de semaine en raison d'une inflammation à une cheville a participé normalement à la séance.

Mercredi après-midi, le staff a prévu un nouvel entraînement très léger. La journée de jeudi sera comme d'habitude consacrée au repos avant une reconnaissance au Stade de France vendredi, suivie d'une mise au vert dans un hôtel de la banlieue Nord de Paris. (AFP)

  Biarritz monte en pression

Le lieu de villégiature des Biarrots pour préparer la finale du championnat de France n'aura pas été tenu secret très longtemps. C'est en effet à Chantilly dans la région parisienne que les finalistes préparent l'événement. Un groupe de 26 joueurs est arrivé mardi dans la matinée. La veille, une journée de soins et de récupération leur avait été accordée au centre de thalassothérapie de Serge Blanco à Hendaye.

Ce mercredi, la pression devrait commencer à monter au sein de l'effectif biarrot. Au programme pour les joueurs, de la vidéo puis un entraînement de près de deux heures en ateliers séparés. Jérôme Thion (contusion sur la base interne d'une cuisse) et Olivier Olibeau (ischio-jambiers jambe droite), leurs deux deuxièmes lignes absents contre Bourgoin et en voie de guérison, ont trottiné. Olibeau a passé lundi une imagerie par résonance magnétique favorable. Sorti lors de la demi-finale (ischio-jambiers cuisse gauche), Damien Traille a comme prévu été ménagé, restant aux soins. (AFP)  

Top 16 de rugby: le "Biarritz 2005", histoire d'une formation en accéléré

mar 07 jui, 17h29

BIARRITZ (AFP) - A la différence du Biarritz Olympique 2002, dont le Bouclier de Brennus, Graal du rugby français, consacrait le cheminement d'un groupe mûr, le BO 2005 est l'histoire d'un groupe devenu, en formation accélérée et non sans douleur, davantage que la somme de ses immenses talents.

Ne parlez pas aux Biarrots de "Galactiques". Ce surnom, accolé au club à l'intersaison après un recrutement stellaire (Traille, Harinordoquy, August, Martin Aramburu, Lealamanu'a, Olibeau) évoquait sinon le statut du Real Madrid, du moins l'enrichissement ambitieux d'un effectif déjà étoffé. Il leur pesa.

"On nous appelait les Galactiques, alors qu'on n'avait encore rien montré mais tout à prouver. C'était ridicule", réfléchit aujourd'hui l'entraîneur (depuis sept ans) Patrice Lagisquet. Qui se souvient, à l'inverse, de la "patiente construction", qui avait mené au titre 2002 (contre Agen 25-22).

"2002 était vraiment l'aboutissement d'une aventure sur plusieurs années, avec des leaders comme Gonzalez, Versailles, Ménieu, Bernat-Salles, Roumat. Le groupe avait gagné une certaine reconnaissance mais voulait prouver au rugby qu'il pouvait aller au bout. La plupart n'avaient jamais gagné de titre".

Le BO 2004-2005 démarra fort: quatre matches, quatre victoires. Les étoiles d'emblée en piste? "C'était parti, on était les plus beaux, les meilleurs", ironise aujourd'hui le capitaine Thomas Lièvremont, déjà là en 2002. "Mais dès qu'il y a eu un accroc, c'est devenu beaucoup plus compliqué à gérer".

Et quel accroc: un cataclysme! La victoire de l'Aviron Bayonnais à Aguilera (27-22) dans le derby basque, puis un revers rageant (25-26) à Toulouse, et une nerveuse fin d'année avec des défaites-symboles comme à Perpignan (20-18) "où l'on doit gagner, mais on perd parce qu'ils nous manque un certain état d'esprit".

C'est un des dangers avec cette équipe, diagnostique avec le recul Lagisquet. "Des joueurs ont pu se dire: le type à côté de moi a tellement de talent que je vais m'appuyer sur lui. On attend que ce soit le partenaire qui fasse l'effort".

La leçon de la saison, c'est "que les joueurs se sont rendus compte qu'au delà de leur talent, il fallait donner à l'équipe, encore et toujours plus, et ne pas être calculateurs", poursuit Lagisquet. Version Lièvremont, qui dut donner de la voix: "Jouer pour sa gueule, ça ne paie pas. Ou alors ça paie sur un match ou deux, pas après".

Et puis il y eut la peur. La bonne vieille frousse, celle qui désagrège ou qui cimente. Pour les Biarrots, elle intervint à Leicester en Coupe d'Europe début janvier, lors d'un match-couperet de la "Poule de la Mort".

"Au lieu de s'échapper tous, on s'est tous resserrés", se souvient le capitaine de cette magnifique victoire (21-17) confirmée une semaine plus tard par une qualification aux dépens des Wasps, champions d'Europe 2004. "Au pied du mur, ça a décollé. On a senti que ces talents étaient prêts à donner tout pour que le groupe se réalise et puisse atteindre ses objectifs".

Le BO, à partir de là, ne regarda plus derrière lui. Jusqu'au cruel coup d'arrêt, la demi-finale européenne perdue contre le Stade Français à la 89e minute. Un vécu, une leçon déjà digérée et utilisée, selon Lagisquet, pour la demie contre Bourgoin: "c'est du vécu accéléré, de la construction sur une saison".

Qu'on ne se méprenne pas. Seul le titre samedi aura valeur de réussite. Mais pour l'entraineur basque qui eut à gérer sa constellation d'internationaux et de talents, "cet amalgame est peut-être la meilleure réussite dans ce qui s'est fait au BO cette année. Car ce n'était pas la chose la plus simple au départ".

L’épopée parisienne

Il aura fallu jouer 40 matches âpres et difficiles pour que le chemin sinueux du Stade Français croise celui de la Plaine Saint-Denis. Epuisés, les vice-champions d’Europe vont mener leur dernier combat face à Biarritz, une équipe qu’ils connaissent bien, en finale du Top 16 ce samedi.

Par Alexandre Aubry

Une très longue saison

Le Stade Français disputera samedi son 41e match de la saison à l’occasion de la finale du championnat de France où les Rouge et Bleu auront la volonté ferme et acharnée de glaner leur troisième Bouclier de Brennus consécutif. Mais avant de se hisser au Stade de France-Paris 2012 pour y jouer le dernier acte de l’exercice 2004/2005, les Parisiens ont emprunté un parcours semé de pièges redoutables, et d’embûches dangereuses. Comme en 2001, les joueurs de la capitale défendront fièrement leurs couleurs en essayant d’oublier et de conjurer le sort d’une finale de coupe d’Europe perdue. Si Murrayfield et la défaite contre Toulouse trottent dans toutes les têtes, les Stadistes ont conscience qu’il ne leur reste plus qu’un seul objectif. Entre exploits européens et rencontres hebdomadaires de championnat, les hommes de Fabien Galthié ont accumulé les efforts physiques et les dépenses d’énergies. A bout de souffle, les champions de France en titre se préparent de façon optimale à défendre leur trophée face au Biarritz Olympique. « Il est temps que cela s'arrête», confiait Fabien Galthié en conférence de presse après la demi-finale contre Toulouse. Peu épargné par les blessures, l’infirmerie a du mal à se vider à Paris et  Christophe Dominici, Stéphane Glas, Brian Liebenberg ou Juan Martin Hernandez se soignent quotidiennement pour être prêt le jour J. Nul doute que la victoire face à Toulouse en demi-finale du Top 16 et que les matches internationaux ont laissé des traces dans le XV du Stade Français. A une marche du sacre et d’un repos mérité, les Parisiens devront avant de partir en vacances passer le dernier obstacle biarrot.

Le match de l’année

Après la désillusion écossaise du 22 mai, où comme en 2001 face à Leicester le Stade Français laissait filer la finale de la H Cup, le club de Max Guazzini a envie de conclure l’année en beauté avec un treizième titre de champion de France. Mais avant de rêver à une fin heureuse qui récompenserait des efforts surhumains, il faudra vaincre un Biarritz Olympique qui aura soif de revanche et de rachat après leur élimination en demi-finale de la coupe d‘Europe contre ces mêmes Parisiens. Sur le site officiel du Stade Français, Julien Arias exprimait avec lucidité les difficultés qui attendent son club : «Ce match contre Biarritz sera tout aussi dur, voir plus car les Biarrots auront très certainement à cœur de prendre leur revanche sur cette demi-finale de H Cup qu'ils ont perdu dans les arrêts de jeu, ça s'était joué à rien. Je pense que ça va être très difficile pour nous samedi (…) Les Biarrots peuvent nous causer des problèmes dans tous les secteurs de jeu. On l'a vu en demi-finale contre Bourgoin, ils ont répondu présent dans le combat. Face à l'énorme paquet d'avants berjalliens, ils ont su les mettre en difficulté à plusieurs reprises. Et derrière ce n'était pas mal non plus, ils ont montré de belles choses, je pense vraiment que ça être difficile dans tous les secteurs et que Biarritz va nous proposer un gros challenge.» Le challenge sera forcément de taille tant l’effectif basque est impressionnant et si aujourd’hui les «Dieux du Stade» peuvent se féliciter d’être en finale du Top 16, Christophe Dominici rappelait à juste titre que le Stade Français n’avait encore rien remporté cette année : «Nous n'avons encore rien gagné. Nous nous sommes juste donné le droit d'aller en finale, la 2e de cette année. Pour sauver la saison, il faut gagner un titre. L'équipe qui avait le ballon a posé des difficultés à l'autre. Les erreurs d'Edimbourg ont payé. On avait oublié l'essentiel : prendre du plaisir avant tout. On a su se reconcentrer et aller au bout de nous-mêmes. On savoure. Ça se tient encore à rien. Ce sont deux équipes qui se respectent. C'est le dernier match qui compte pour déterminer la suite de notre groupe. Il est plus facile de construire sur une équipe qui gagne.» Il est évident qu’un nouvel échec à une petite marche de l’apothéose verrait cette saison, pourtant belle, totalement gâchée par de cruelles déceptions.

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Arrivé mardi en région parisienne pour préparer la finale du Top 16, samedi au Stade de France, le 3e ligne biarrot Serge Betsen évoque ce 4e rendez-vous de l'année avec le Stade Français. Il en a perdu deux cette saison, gagné un, mais s'attend encore à un tout autre match. Interview !

Serge, quel est l'état des troupes, à 48 heures du coup d'envoi de la finale ?

Serge Betsen.: Tout le monde va bien. Damien Traille a été un peu ménagé ces deux derniers jours, il ne s'est pas trop entraîné, mais ça ira. Tout le monde est opérationnel et on a plutôt bien digéré la demi-finale.

Vous vous êtes sérieusement mis en danger, samedi en demi-finale face à Bourgoin (32-27). Rétrospectivement, vous avez eu un peu peur que la finale vous échappe ?

S.B.: C'est vrai qu'on a eu du mal en fin de première période et en fin de match, dans la mesure où on les a laissés revenir au score. Ils nous ont remis sous pression. On a eu tendance à se faire peur sur cette demi-finale. J'espère qu'on sera capable d'une autre approche, samedi.

Est-ce que le BO, en atteignant cette finale, a déjà presque rempli ses objectifs ?

S.B.: Non ! On est dans les clous pour les atteindre, mais il va falloir attendre samedi pour savoir si on les a atteints. Ou pas. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'on a tout mis en place pour toucher ce Graal.

Vous retrouvez le Stade Français, contre qui vous avez perdu sur le fil en demi-finale de Coupe d'Europe. En nourrissez-vous un fond de revanche ?

S.B.: Non, pas du tout. La Coupe d'Europe, c'est pour nous une compétition particulière. On est sortis frustrés de ce match, c'est sûr, mais on en a joué d'autres depuis. Et puis on sait que le Stade Français nous proposera tout autre chose que ce qu'on a vu en demi-finale.

Effectivement ! Vous vous êtes rencontrés à trois reprises, déjà, cette saison, et on n'a jamais vu le même visage, de part et d'autre. Pas facile d'établir des plans de jeu là-dessus...

S.B.: Pour le coup, c'est sûr ! Je crois qu'à chaque fois, on a défendu notre jeu à domicile. Ce coup-ci, on en est à 1-1, balles neuves. On va trouver une équipe du Stade Français encore différente de celles qu'on a rencontrées jusque-là. Et l'inverse sera sans doute vrai aussi.

Votre capitaine, Thomas Lièvremont, disait il y a peu que vous avez systématiquement perdu les matches au cours desquels vous n'êtes pas allés au bout de vos intentions...

S.B.: Je crois qu'on n'a pas le choix ! Il faut enteprendre, être bon dans ce qu'on va proposer au Stade Français. Ce qui importe réellement, c'est de ne pas être habité par le doute et de jouer notre jeu et rien que notre jeu. A 200%.

Un de vos atouts, c'est justement d'exploiter à merveille tous les ballons de contre, grâce à votre défense et votre rapidité d'exécution. N'auriez-vous pas intérêt à laisser un peu l'initiative du jeu aux Parisiens ?

S.B.: Non, je ne suis pas vraiment d'accord. En fait, je crois qu'on est capable de jouer tous nos ballons conquis sur nos touches ou nos mêlées, mais qu'on est aussi capable de profiter de ces ballons de récupération. Il faudra jouer juste chacune des situations qui nous seront proposées.

Vous avez été champion de France avec le BO, en 2002. Quelle image gardez-vous de ce titre et du Bouclier de Brennus ?

S.B.: J'en garde l'image du bonheur, tout simplement. C'est ce qui me revient à l'esprit. On avait en nous le sentiment du devoir accompli. Ce sont des joies intenses, des choses qu'on ne vit pas souvent dans une carrière. Je crois vraiment qu'il faut savoir apprécier ces instants et en profiter avec énormément de plaisir.

Eurosport - Propos recueillis par F.P.

:blink:

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Lagisquet joue l'apprenti sorcier :blink: n'est pas Novès qui veut

Deux ou trois pincées de malice, voilà avec quoi Patrice Lagisquet, entraîneur du Biarritz olympique, compte assaisonner la finale du championnat de France que les Basques s'apprêtent à disputer au Stade de France, samedi 11 juin, contre les Parisiens du Stade français, tenants du titre depuis 2003. Les Biarrots ont gagné ce bon droit et insigne privilège en battant l'équipe de Bourgoin-Jallieu (32-27), samedi 4 juin, au Stadium de Toulouse, lors des demi-finales.

"Maintenant, nous allons faire comme nos concurrents directs en préparant notre avant-match, s'amusait Patrice Lagisquet après la victoire de son équipe. Nous apprenons ce petit degré de roublardise qui nous manquait." L'entraîneur faisait référence aux manoeuvres auxquelles ses collègues toulousain et parisien ont recouru avant de disputer la finale de Coupe d'Europe, remportée par Toulouse à Edimbourg, et la demi-finale du championnat de France, gagnée par Paris à Bordeaux (Le Monde daté 5-6 juin).

Essayer de tromper l'adversaire en lui faisant croire que tels de leurs joueurs essentiels, mais en pleine forme, seraient forfaits pour l'événement. Ou au contraire occulter la réelle absence d'éclopés de l'équipe.

Patrice Lagisquet a usé avec discrétion, samedi, de cette tactique, mais on peut s'attendre à une escalade justifiée par l'enjeu : récupérer le 11 juin le Bouclier de Brennus gagné en 2002. Il pourrait ainsi déclarer, au fil de la semaine, que ses chefs de rang Dimitri Yachvili, Damien Traille, Serge Betsen, Imanol Harinordoquy et leur capitaine Thomas Lièvremont seront inaptes à tenir leur place samedi prochain.

Il en faudrait cependant plus pour faire gamberger l'entraîneur parisien, Fabien Galthié, expert dans ce jeu d'échecs qu'est aujourd'hui le rugby professionnel.

Mais les Basques gardent dans leur arrière-cuisine un ingrédient qui pourrait leur permettre de réussir à merveille la piperade qu'ils réservent à leurs hôtes de la capitale : leur sentiment de revanche. Ils le laissent macérer depuis la demi-finale de Coupe d'Europe où le Stade français leur avait servi, en guise de dessert de dernière minute, une victoire sur le fil (20-17) particulièrement amère à leur goût.

"On l'a en travers de la gorge" , répétait samedi soir Thomas Lièvremont. "Tout le monde a envie de prendre sa revanche, poursuivait Imanol Harinordoquy. Ce match a laissé des traces et on a notre fierté, même si ce jour-là on a tout donné. C'est un surplus de motivation." Les Parisiens qui se sont servi de cette même soif de revanche pour croquer les Toulousains (23-18), ne pourront pas se plaindre d'avoir été trompé sur la marchandise. "La demi-finale perdue à Paris a contribué à construire notre équipe, à renforcer les liens du groupe" , avertit l'entraîneur biarrot. On n'avait pas été au bout de ce que nous sommes capables de faire .

La recette basque pourrait avoir plus de liant, même si Serge Betsen s'attend à "un match très âpre" . "Nous allons le préparer de façon à arriver au Stade de France sereins et déterminés" , précise l'avant de Biarritz. Et son voisin de la troisième ligne, Imanol Harinordoquy, se réjouit déjà de ces préparatifs. "Ça me plaît, ce parfum de phase finale !" , se régale-t-il à l'avance.

Pour le reste, il faudra que le Biarritz olympique affine la répartition des derniers ingrédients qu'ils n'ont pas su mitonner face à Bourgoin. "On a voulu tuer le match trop vite, on s'est impatienté et nous sommes devenus fébriles" , confesse Patrice Lagisquet.

Déboulant sur le terrain avec d'énormes ambitions ­ ils menaient de 15 points au bout de quinze minutes ­, les Basques ont semblé soudainement vouloir quitter la table. Résultat, à un quart d'heure de la fin, ils n'avaient plus qu'un point d'avance (25-24). Samedi 11 juin, ils devront manger de tous les plats s'ils veulent boire le champagne de la victoire.

L'équipe de Bourgoin-Jallieu, elle, est restée sur sa faim. La finale se jouera sans elle. "Nous avons commis énormément de fautes, reconnaissait leur troisième ligne Julien Bonnaire. Nous devons continuer à travailler pour gommer tout cela si nous voulons un jour remporter le Bouclier de Brennus. Nous manquons encore de maîtrise pour assurer ces matches de haut niveau." Dès la saison prochaine, les jeunes Berjaliens auront peut-être dépassé leurs maîtres.

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moza de Tlse

James : «On a toujours faim»

Le Canadien Mike James, deuxième ligne du Stade Français, espère que la finale qui opposera son équipe à Biarritz, samedi au Stade de France, sera un « match mythique », un « match de mémoire ». Elle sera surtout l'occasion de clore la saison « la plus longue » de sa carrière.

« Mike James, vous allez disputer ce week-end votre troisième finale de championnat consécutive. Avez-vous toujours autant faim de titre ?

On a toujours faim pour des grands matches comme ceux-là, des matches de mémoire, qui laissent de bons souvenirs. C'est l'aboutissement d'une saison très longue. Avec la poule unique, c'est la plus longue que j'ai connue. (...) Les finales ne ressemblent pas aux autres rencontres. Ce sera très engagé, avec un gros combat d'avants et deux équipes qui chercheront à imposer leur jeu. J'espère que ce sera un match mythique.

Vous avez perdu la finale de la Coupe d'Europe in extremis (face à Toulouse, 18-12 a.p.), mais vous avez rebondi très vite. Qu'est-ce qui fait la force de votre groupe ?

La finale s'est jouée de très peu, mais tous les matches de phase finale se jouent sur très peu, ce qui les rend difficiles à aborder. (...) On a tous pris une claque. On s'est vu trop beau, mais on a eu un match de championnat pour se resaisir (victoire 28-8 à Grenoble). Après, on a attaqué Toulouse pour prendre notre revanche. On a une grosse envie collective de gagner. Mais comme on a battu Biarritz en demi-finale de Coupe d'Europe, ils vont peut-être être dans la même position que nous après la finale de Coupe d'Europe. Il faudra qu'on soit encore plus vigilants.

Sur quoi pourrait se jouer cette finale ?

On ne peut pas mettre la pression sur l'arbitre... mais une décision mal prise sur une pénalité ou un mauvais rebond peuvent faire la différence.

Que craignez vous le plus chez les Biarrots ?

L'esprit. Cette envie de jouer, de faire vivre le ballon, d'occuper l'espace et d'attaquer en permanence. C'est aussi une équipe avec une défense très redoutable, donc très complète. Elle était déjà forte les années précédentes, mais elle s'est encore renforcée cette saison.

La possibilité de réaliser un triplé est rare...

Oui, mais on ne se focalise pas là-dessus. Toulouse l'a fait dans les années 1990. Avant, il y avait les grosses équipes de Lourdes. Mais c'est en pensant à des choses comme ça qu'on a laissé filé la Coupe d'Europe. On se focalise sur Biarritz.

Un mot sur Fabien Galthié, votre entraîneur depuis cette saison.

Il a amené beaucoup de choses. On s'est quand même qualifié pour deux finales. Il a apporté beaucoup d'envie, de points techniques et surtout sa passion pour la victoire. Il a fait une très grosse saison. »

Propos recueillis par Philippe FLEYS  

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Rugby: le Stade français vise un triplé historique

Thu June 9, 2005 12:30 PM CEST

PARIS (Reuters) - Le Stade français dispute samedi face à Biarritz la finale du Top 16 et espère obtenir un troisième titre successif de champion de France qui assoirait son actuelle suprématie sur le championnat de France.

Une victoire sur les Basques permettrait aux Parisiens de marcher dans les pas de leurs glorieux anciens, vainqueurs trois fois de suite du Bouclier de Brennus voilà 110 ans, et de faire un peu d'ombre à leur principal rival dans le rugby moderne, le Stade toulousain.

Car si le club de Toulouse, qui a obtenu entre 1994 et 1999 cinq titres de champions de France - dont quatre de suite - et un titre de champion d'Europe, a incontestablement été le meilleur club français des années 90, Paris rêve de devenir celui de la décennie en cours.

Les trois titres de champions de France conquis en 2000, 2003 et 2004 montrent que ses projets sont en bonne voie sur le plan national. En revanche, le sacre européen a déjà échappé par deux fois aux Parisiens, battus en finale en 2001 par Leicester et cette saison par le Stade toulousain (18-12).

Après ce dernier échec européen en date, le titre de champion de France a logiquement pris beaucoup d'importance pour le club parisien dont les dirigeants et les joueurs ne cessent de répéter qu'une saison ne peut se terminer sans nouveau trophée dans la vitrine.

Et pour le plus grand bonheur du président Max Guazzini, les Parisiens n'ont pas marqué le pas après cette défaite, s'offrant leur place pour la finale du Top 16 en éliminant Toulouse

(23-18).

13 BOUCLIERS

Contrairement aux deux saisons précédentes marquées par d'incroyables rebondissements, les Parisiens ont su se montrer très réguliers, comme en témoigne leur première place du classement obtenue au terme des 30 matches de la première phase du championnat.

Les joueurs de la capitale ont notamment été intraitables à domicile, ne se faisant surprendre qu'une seule fois sur leur pelouse du Stade Jean Bouin par Agen (25-20) voilà neuf mois.

Ils restent sur une série de sept victoires consécutives dans le Top 16.

Pour sa première année en tant qu'entraîneur, l'ancien international Fabien Galthié a su gérer d'une main de maître un effectif très riche en fonction des différentes compétitions et des sélections des nombreux internationaux que compte ce club.

De plus, confronté à une cascade de blessures, le groupe parisien a fait preuve ces dernières semaines d'une grande cohésion pour pallier les absences de joueurs clef et a acquis beaucoup de confiance.

Redoutables d'efficacité sur le terrain, les Parisiens ont aussi prouvé qu'ils pouvaient désormais attirer un public nombreux, remplissant trois fois de suite le Parc des Princes au mois d'avril pour deux matches européens et une rencontre du championnat.

Et c'est cette fois au Stade de France qu'ils ont donné rendez-vous à leurs spectateurs pour tenter d'offrir au club son 13e titre de champion de France. Ils se rapprocheraient ainsi de leurs ennemis toulousains B) qui ont gagné 16 fois le bouclier de Brennus.

Guazzini a gagné son ambiance footballistique Bravo ! :P

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je ne vois pas où est le mal de vouloir gagner un 13eme bouclier et ainsi se rapprocher de toulouse et de s'éloigner de béziers.

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c'est lui qui attise les braises dès qu'il peut avec la presse. Moi le 30 avril à la place de Novès j'aurais envoyé les espoirs au Parc pour saper tout ce montage médiatique.

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09/06/2005

Rugby - August : «En travers de la gorge»

Benoît August (28 ans), le talonneur du Biarritz Olympique, va disputer sa troisième finale consécutive du Top 16. Il a gagné les deux précédentes éditions avec le Stade Français, avant de rejoindre le club basque l'été dernier. Selon lui, son équipe a encore en «travers de la gorge» l'élimination en demi-finales de la Coupe d'Europe face aux Parisiens en avril dernier. August affirme avoir «appris» à gagner avec le club de la capitale et pense que la finale de samedi se jouera surtout sur «l'audace».

«Benoît August, Biarritz a-t-il atteint un de ces objectifs, en se qualifiant pour la finale du Top 16?

Nous avons réussi à franchir la fameuse marche des demi-finales qui faisait tant de mal au club jusqu'à présent. Nous restions sur une frustration avec la défaite en Coupe d'Europe. Mais le fait d'être en finale n'est pas du tout un aboutissement. Tout reste à faire.

Vous affichez une certaine détermination.

J'ai beaucoup appris à Paris, notamment qu'une finale se joue pour être gagnée. J'ai eu la chance de ne pas avoir encore connu la défaite. J'espère que cela ne sera pas le cas samedi prochain. Je voudrais profiter d'un nouveau Bouclier de Brennus.

Pour vous, ce sera une finale particulière.

Oui, ce sera un peu spécial. Je vais rencontrer à nouveau Paris. Je les ai déjà joués deux fois en Championnat. La demi-finale de Coupe d'Europe était une occasion spéciale. Retrouver Paris, c'est un petit piment.

Avez-vous toujours en mémoire la défaite en demi-finale ?

Le match de Coupe d'Europe a du mal à passer. Et je crois que cela va mettre du temps à passer. Mais il y a des défaites comme ça qui nous permettent d'avancer. Quand je suis arrivé à Paris, mes coéquipiers venaient de perdre la finale de la Coupe d'Europe contre Leicester. J'ai senti les joueurs touchés et cela les a galvanisés pour la suite. Cela leur a permis, ainsi qu'à moi, de toucher le Bouclier de Brennus.

Y a-t-il un tel état d'esprit à Biarritz ?

Il y a l'envie de gagner quelque chose avec ce groupe. Celui-ci est en train de se construire. L'histoire ne fait que commencer, de nouveaux joueurs sont arrivés. Être champion serait le point d'orgue de la saison.

Les derniers matches de la saison se sont joués à des détails.

Les équipes se valent et se connaissent de plus en plus, grâce à la vidéo ou aux nombreux transferts de joueurs. Du coup, il y a de moins en moins de place à l'improvisation. Biarritz-Bourgoin s'est joué sur un drop manqué. Pour Stade Français-Stade Toulousain, cela a été une cuillère. La finale sera aussi indécise. Il faudra être au top pendant quatre-vint minutes, voire plus.

Bourgoin vous avait déjà proposé un gros combat.

Jusqu'à présent, on pouvait reprocher à Biarritz de ne pas avoir tout mis dans le dernier match. Contre Bourgoin, nous avons répondu présent. Notre adversaire avait un des plus gros paquets d'avants du Championnat. Le Stade Français n'est pas mal non plus. Nous l'avons vu à l'oeuvre. Il faudra être à leur niveau.

Le match de samedi se jouera-t-il sur l'audace ou sur la solidité ?

Plutôt l'audace. La solidité, cela dure une heure environ. Après, il y a le brin de réussite et de chance. C'est là qu'on tente la combinaison qu'on n'a pas pu faire pendant dix mois pour battre l'adversaire.»

Propos recueillis par Jean-Christophe JAMOIS (à Hendaye)

L'actualité du Top 16

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Guest Xv-31

Serge Blanco, Biarrot et supporteur du beau jeu

On peut être président de la Ligue nationale de rugby, on n'en est pas moins homme de coeur. Serge Blanco, Biarrot de toujours, aura donc du mal à cacher ses préférences pendant la finale du championnat de France qui opposera, samedi 11 juin, au Stade de France, le Biarritz olympique (BO) au Stade français.

Les deux clubs, qui vont tenter de gagner le bouclier de Brennus, ont respectivement battu Bourgoin-Jallieu (32-27) et Toulouse (23-18), le 3 et le 4 juin, en demi-finale. Déjà vainqueur en 2003 et 2004, Paris se battra pour réaliser un triplé, tandis que Biarritz essaiera de décrocher de nouveau un titre, après celui remporté en 2002.

Certains reprochent à Serge Blanco, l'ancien arrière de l'équipe de France, 93 fois sous les couleurs nationales, une présence trop voyante auprès du club basque. Mais, pour lui, cela ne "gêne personne, sauf ceux qui ont envie de polémiquer" . "Bien sûr que l'on me voit avec Biarritz, puisque j'en suis un supporteur, affirme-t-il. Je trouve légitime, qu'avec mon vécu au BO -il y a fait sa carrière de joueur, de 1975 à 1992-, je puisse entrer dans les vestiaires, parce que je considère que je suis un peu chez moi."

Serge Blanco, qui a également été président du club pendant trois ans, revendique au contraire son appartenance. "Je ne vais pas me couper un membre pour faire plaisir aux gens. J'ai quand même été l'initiateur du renouveau du BO, c'est moi qui ai mis la petite graine." Mais il récuse formellement toute interférence entre sa fonction de président de la Ligue et ses affinités. "Je ne fais rien pour favoriser le club préféré du président Blanco. Sinon, cela ferait longtemps que nous serions champions de France. Ou que nous le serions restés."

Et de trancher le débat, au profit... du jeu : "Lorsque je vois des matches où je suis "neutre", au bout d'un moment j'éprouve une préférence pour l'équipe qui se donne le plus, qui joue le plus." Avec l'instauration du système de bonus ­ un point supplémentaire accordé aux équipes marquant au moins 4 essais et à celles qui perdent sur un écart de 7 points et moins ­ le rugby s'est trouvé dynamisé. En 240 rencontres, 1 028 essais ont été marqués, ce qui représente une moyenne de 4,3 par match, soit une augmentation de 10 % par rapport à la saison précédente.

"Nous sommes très heureux parce que la mise en place de la poule unique a été un succès, autant pour le jeu que pour les affluences, qui ont été exceptionnelles, se réjouit Serge Blanco. La cerise sur le gâteau, ce sont les deux demi-finales auxquelles nous avons assisté." A ses yeux, le seul point négatif, sur ce plan, a été de faire jouer la demi-finale entre Bourgoin-Jallieu et Biarritz à Toulouse, ville trop éloignée de la cité iséroise pour permettre à ses supporteurs de venir en nombre.

A l'avenir, ce genre de déséquilibre ne devrait plus se poser, assure le président. D'ailleurs, bien décidé à soutenir ses troupes, Marcel Martin, le président du club basque, a lancé un appel à contribution aux collectivités locales pour aider le BO à mettre en place un "plan TGV" , qui faciliterait le déplacement des supporteurs biarrots à Paris.

L'évolution de certains comportements sur le terrain est le problème qui préoccupe en premier lieu Serge Blanco. "Je ne veux pas qu'on en arrive à ce qui se passe dans le football. Que les matches entre le Stade toulousain et le Stade français, par exemple, deviennent comparables à ceux qui opposent l'OM au PSG" , assène-t-il. Pour lui, il est inadmissible que des entraîneurs remettent publiquement en question les arbitres et que des spectateurs, "prenant pour argent comptant" ces déclarations, se laissent aller à des "débordements" . "Nous devons éduquer les gens qui deviennent agressifs, faire passer le message du respect, affirme-t-il. Notre communication sera axée sur ce thème et les clubs devront s'engager pour préserver l'ambiance du rugby."

Elu pour la première fois président de la Ligue nationale de rugby en 1998, il débute un troisième mandat, reconduit sans opposition. "Ma mission est de gérer un système, de trouver de l'argent, le redistribuer, faire en sorte que les gens soient heureux, explique Serge Blanco. C'est une quête du Graal pour la reconnaissance des clubs, au plan économique et humain. L'important est que la Ligue ait du poids, et elle en a."

Serge Blanco ne s'est pas retrouvé à ce poste par vocation, plutôt presque par erreur.

"Je rêvais d'être entraîneur", confie-t-il. "Mais, pendant seize ou dix-sept ans de ma vie, je suis pratiquement parti de la maison tous les week-ends. Lorsque j'ai arrêté ma carrière de joueur, je me suis dit "'u ne vas pas refaire cela à ton épouse et à tes enfants'. Je pensais qu'ils seraient plus tranquilles en étant dirigeant. Mais je suis devenu un dirigeant passionné. Aujourd'hui, j'ai plus de boulot que si j'étais entraîneur."

Jean-Louis Aragon

LE MONDE

10.06.05

B)

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moza de Tlse
"Je ne veux pas qu'on en arrive à ce qui se passe dans le football. Que les matches entre le Stade toulousain et le Stade français, par exemple, deviennent comparables à ceux qui opposent l'OM au PSG"

POURQUOI SOMMES NOUS, AVEC LES PARISIENS, L EXEMPLE QU IL DONNE ???????? :P:o:o:o

bravo blanco ! B)B):P:P:P:P

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POURQUOI SOMMES NOUS, AVEC LES PARISIENS, L EXEMPLE QU IL DONNE ???????? :P:o:o:o

bravo blanco ! B)B):P:P:P:P

Ben tout simplement parceque ce sont les matches qui font le plus parler d'eux ...

Parceque ce sont les oppositions symboliques par excellence entre 2 clubs : un du sud l'autre du nord ...

et pis y'a qu'avoir les propos de Heymans par exemple sur les comportements sur le terrain ... C'est le premier a avoir deplorer les comportements sur le terrain ...

faut pas s'exciter pr rien du tout ...

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moza de Tlse
POURQUOI SOMMES NOUS, AVEC LES PARISIENS, L EXEMPLE QU IL DONNE ????????  :o  :o  :o  :o

bravo blanco !  B)  B)  :P  :P  :P  :P

Ben tout simplement parceque ce sont les matches qui font le plus parler d'eux ...

Parceque ce sont les oppositions symboliques par excellence entre 2 clubs : un du sud l'autre du nord ...

et pis y'a qu'avoir les propos de Heymans par exemple sur les comportements sur le terrain ... C'est le premier a avoir deplorer les comportements sur le terrain ...

faut pas s'exciter pr rien du tout ...

des mauvais gestes et un mauvais esprit sur le terrain, ca arrive super souvent, rien a voir avec le rapport toulouse/paris...

je m exite pas mais je trouve de prendre cet exemple de journaliste, c est stupide au possible !

le club le plus au sud, c est perpignan, alors, il n avait qu a dire paris/usap, je suis certaine qu on trouvera des mauvais gestes sur un match concernant les 2 equipes... mais toulouse/paris, c est plus vendeur...

tsssss, :P:o:o:o

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C'esy surtout bcp plus frais ...

mais bon, tous les pretexttes seront tjrs bons a raler ....

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moza de Tlse
mais bon, tous les pretexttes seront tjrs bons a raler ....

effectivement tous les pretextes sont bons pr parler des mauvaises relations paris/toulouse... et se focaliser que la dessus...

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magicien.net

domi incertain pour la finale et les bleus (midol)

(moza ta signature est vraiment trop...grande : whist )

Edited by magicien.net
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  • 7 years later...
c'était la belle époque.

Parigot, à cette époque, faisait des Oooooooooooh d'émerveillement. :P

à l'époque, c'était plutot nous qui faisions des "Oôôôôôh :triste:

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à l'époque, c'était plutot nous qui faisions des "Oôôôôôh :triste:

Ne desespère pas, la saison n'est pas encore terminée. Demande à Bourrin

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