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Broncan consultant du Japon


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Japon : Henry Broncan consultant

(sur lesiterugby)

Jean-Pierre Elissalde a décidé de faire appel à Henry Broncan, l’entraîneur d’Auch, lors du prochain stage du Japon en France en mars et avril. Un autre Français, Edmond Jorda, sera également présent.

Jean-Pierre Elissalde :

Nous allons faire, avec 34 joueurs, un stage de 15 jours en France en vue de la saison internationale. Nous allons effectuer deux matchs amicaux. Le premier sera contre la sélection du Cognac. Etant donnée que je suis originaire de la Rochelle, cela va me permettre de retrouver mon comité. Nous rencontrerons ensuite la sélection Côte Basque. Je ne peux pas dire que c’est un ami puisque nous ne nous connaissons pas assez mais nous nous croisons depuis très longtemps. Il y a un certain respect entre nous. Je vais essayer d’apporter aux jeunes joueurs « un maquignon », c’est à dire une personne qui connaît profondément le rugby. Il faut tout leur faire découvrir et Henry va m’y aider. Edmond Jorda avec qui je travaillais déjà l’année dernière, sera là aussi. Nous serons trois français et j’aurai le rôle « d’head coach ». Nous aurons des relations très privilégiées afin de transmettre un certain savoir faire à mes jeunes joueurs.

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Japon / Jean-pierre Elissalde :« Un challenge excitant »

mar 03 jan, 12h15

pierre Elissalde :« Un challenge excitant »agrandir la photo

Nommé voici quelques mois à la tête de la sélection japonaise, Jean-Pierre Elissalde s’envolera jeudi pour Tokyo afin d’assister à la finale du Championnat universitaire. L’ancien entraîneur de Béziers, qui a également programmé un stage en France en compagnie d’Henry Broncan dans quelques semaines, fait le point.

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Jean-Pierre Elissalde, dans quel état d’esprit allez-vous vous envoler pour le Japon jeudi ?

J’ai encore deux mois de visionnage avec la fin du Championnat universitaire qui est très important là-bas. Tous les très bons joueurs de moins de 23 ans jouent dans ce Championnat. Je vais aller assister à la finale dimanche et mettre en place notre programme de la saison. J’effectue un travail à mi-temps. Il n’y a pas la pression journalière que peuvent rencontrer les entraîneurs de club. C’est plus du coup par coup.

Ce n’est pas votre premier déplacement au Japon…

Non, c’est vrai. J’ai déjà effectué quatre voyages pour voir des matchs. Mon contrat débutait officiellement le 1er janvier 2006. Je suis donc officiellement entraîneur et sélectionneur du Japon.

L’enthousiasme est-il toujours le même que lorsque vous avez signé votre contrat ?

Oui, bien sûr. Il n’y a pas de surprises à avoir, ni bonnes, ni mauvaises. Il y a en revanche un travail à effectuer. J’ai confiance. C’est un travail très intéressant. Cela me permet de découvrir le Japon et une certaine philosophie de la vie où le travail et le respect sont les deux valeurs qui se déclinent à chaque instant dans la rue, un bar ou un terrain. Pour moi, qui suis plutôt respectueux mais pas très travailleur, cela me fait du bien. (Rire)

Cela doit être un challenge très excitant d’un point de vue personnel ?

Oui, tout à fait. En matière de rugby, j’aurais préféré entraîner Mont-de-Marsan, Dax ou d’autres clubs. Mais puisqu’il n’y avait pas d’opportunités en France, cette découverte du Japon m’emballe. C’est un milieu très professionnel avec beaucoup de réunions de travail. C’est un challenge vraiment intéressant qui me « booste ».

« Henry Broncan, le maquignon »

Un stage en France sera bientôt organisé. Pourquoi ?

Nous allons faire, avec 34 joueurs, un stage de 15 jours en France en vue de la saison internationale. Nous allons effectuer deux matchs amicaux. Le premier sera contre la sélection du Cognac. Etant donné que je suis originaire de la Rochelle, cela va me permettre de retrouver mon comité. Nous rencontrerons ensuite la sélection Côte Basque.

Vous allez également faire appel à Henry Broncan…

Oui, c’est vrai. Je ne peux pas dire que c’est un ami puisque nous ne nous connaissons pas assez mais nous nous croisons depuis très longtemps. Il y a un certain respect entre nous. Je vais essayer d’apporter aux jeunes joueurs « un maquignon », c’est à dire une personne qui connaît profondément le rugby. Il faut tout leur faire découvrir et Henry va m’y aider. Aimon JORDA, avec qui je travaillais déjà l’année dernière, sera là aussi. Nous serons trois Français et j’aurai, comme ils disent, le rôle « d’head coach ». Nous aurons des relations très privilégiées afin de transmettre un certain savoir faire à mes jeunes joueurs.

Que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle année ?

Sincèrement, la Coupe du monde 2011 (rire). Mais nous ne l’avons malheureusement pas obtenue. C’est dommage. Je suis tombé de haut lorsque la Nouvelle-Zélande a été choisie. J’ai vraiment eu l’impression qu’il y a eu un petit arrangement entre amis. Nous sommes passés à côté d’une très belle opportunité. Pour le reste, on peut me souhaiter non pas une bonne année mais une belle année. Je n’aime pas le mot « bonne » car c’est très mercantile. Je préfère le mot « belle » qui sous-entend un certain épanouissement et l’humain.

Bon voyage à vous…

(Rire) Je pars tout de même travailler. Mais c’est vrai qu’il existe vraiment un choc de culture. Les gens sont très respectueux et on a vraiment l’impression de faire partie d’une société au sens large du terme. Aligato (Merci).

Jean-François PATURAUD

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