Dagrenat sans frontière

[Guest Xv-31]

Les enjeux d'un quart de finale de H.-Cup à Barcelone sont énormes. Le président de l'Usap

s'en explique.

Marcel Dagrenat, avec le recul quel sentiment vous habite après le match référence de votre équipe, à Cardiff ?

Celui d'un grand bonheur mais aussi d'un soulagement.

L'Usap a prouvé qu'elle savait voyager alors que le niveau de la coupe d'Europe s'est nettement élevé depuis que l'on a joué la finale en 2003. Si l'on se qualifie dimanche face à Calvisano, ce ne sera qu'avec un seul échec au compteur, d'un point à Leeds. C'est du jamais vu ! Le succès à Cardiff est au niveau de ceux gagnés à Llanelli ou au Leinster en 2003. Faire partie des huit meilleures équipes d'Europe représente une grande fierté.

Jouer un quart à Barcelone est-il devenu une obsession ?

Pas une obsession mais une réalité économique. C'est un match à 600 000€ soit à 6 à 7 % du budget de l'Usap (8M,5€). L'Europe devient une bonne affaire à partir des quarts. 65 % de la recette reviendraient à Perpignan en tablant sur 52 000 spectateurs à Montjuich. L'adversaire s'y retrouvera aussi.

52000 spectateurs, ce ne sera pas un poisson d'avril ?

On a la certitude de faire venir 30 000 Catalans du nord. Laporta, le président du Barça vient de nous confirmer que 20 000 socios du Barça seront à Montjuich, en cas de qualif', le lendemain de Barça-Real. Barcelone nous attend. L'Usap a besoin de Barcelone pour grandir.

Perpignan n'a-t-il pas besoin d'abord d'un grand stade ?

C'est incontournable pour grandir. Cela passe soit par la fermeture d'Amé-Giral, porté à 18000 places, ou la création d'un stade d'agglo à 20 000. C'est en projet pour 2008.

On dit que vous n'avez plus rien à vendre ?

C'est une vérité. Pour se maintenir dans le Top 5, il faudra vite franchir la barre des 10 M€. Cela passe par plus d'entrées-guichet et surtout un partenariat plus important avec le sud de la Catalogne.

Perpignan se paie deux clubs pros de rugby. Où en sont vos vos relations avec les treizistes

On est avec le président Guash sur la même longueur d'ondes. Il n'y pas d'ombre.

Et avec le collectivités locales ?

Elles sont bonnes, même avec la Région.

Que deviennent les opposants qui ont falli renverser la présidence du club, en 2005 ?

Ils sont transparents depuis leur échec. Il n'y a pas d'opposition à l'Usap J'ai tourné la page, j'ai toutefois une mémoire sélective.

Recueilli par Daniel JACO

Edition du 19 Janvier 2006

http://www.midilibre.com

[Le Corbeau de l'USAP]

Et avec le collectivités locales ?

Elles sont bonnes, même avec la Région.

Cette petite précision sémantique est divine...

[nic31]

Pourquoi dc ?

[Julius]

Probablement car la Mairie de Perpignan est à droite et que la Région a basculé à gauche (avec Georges Frêche) en 2004

[Guest]

Mais avant d'aller au pied du monastère,il faut terminer dans les 4 premiers!!

Bon courage Marcel!!!

[Julius]

Même en prenant 5 points, avec 23 points

finir dans les quatre premier sera extrêmement difficile pour Perpignan

Biarritz, Leicester et Toulouse avec une victoire, sans bonus, passeront devant

[Le Corbeau de l'USAP]

Pourquoi dc ?

Georges Frêche est m'homme qui a voulu renommer la région Languedoc-Roussillon en Septimanie, effaçant du même coup la spécificité de Perpignan dans l'ensemble... Et il ne peut plus s'y promener sans recevoir une bordée de huées pire que le ST entrant sur la pelouse de Giral.

Comme les autres départements s'en foutaient plus ou moins, l'opposition résolue et implacable de Perpignan a fait échouer le projet mégalo du président de région, lequel depuis ne peut plus nous blairer (dit-on). : whist