Les autres équipes du ST

[Invité Xv-31]

Juniors Reichel : match amical contre Montauban le 3 février à 19 h 30.

Cadets A : match contre Colomiers le 4 février à 16 heures.

Cadets B : match contre Colomiers le 4 février à 15 heures.

Minimes A et benjamins A : challenge Groupama à Narbonne samedi à 15 heures.

Poussins A et B, mini-poussins A et B : tournoi départemental, samedi à 15 heures.

[amateur]

Chez les Cadets A, victoire de Toulouse face à Colomiers 12 à 6

[Invité Xv-31]

UNE PÉPINIÈRE TOULOUSAINE POUR DES LENDEMAINS QUI CHANTENT.  

Les cadets du Stade ont le vent en poupe

Tranche d'âge éminemment sensible s'il en est, l'adolescence se situe au royaume d'Ovalie à l'interface de l'ecole de rugby et des juniors.Une période charnière que les aléas des subdivisions englobent sous le vocable de «Cadets».

Dans le prestigieux fief de la rue des Troënes, deux équipes participent ainsi au championnat Alamercery. L'une, dite «B», sous la houlette de Jean-Louis Castro et Alain Mistou, l'autre dite «A» (celle de la classe 1989 agrémentée de la fine fleur des 1990) et copilotée par Samuel Lacombe et Joël Dupuy. Pas de manager général depuis le décès de Robert Labatut mais plutôt une direction collégiale au sein de laquelle on retrouve, entre autres, Eugène Passerat, Jean-Michel Rancoule et Georges Tranier.

L'écrémage impitoyable pratiqué dans le football par certains centres de formation sert ici de contre-exemple. Entre appréhension du haut niveau et suivi scolaire se dessinent les contours d'un projet ambitieux-qui comprend le parrainage du Toulouse Université Club- dont Samuel Lacombe et Joël Dupuy se font l'écho attentionné: « Le premier objectif reste la formation.Il serait erroné de croire que l'esprit de compétition exclut les dimensions ludique et intégratrice que véhicule le rugby. Nous faisons en sorte que ces jeunes engrangent du temps de jeu dans la meilleure ambiance possible.» Pas d'école buissonière ni de pré-professionnalisme déguisé. Les éducateurs veillent au grain, et un rappel à l'ordre peut très bien intervenir (du genre «Pas de bonnes notes, pas de rugby) en cas d'écart de conduite. Une philosophie nullement incompatible avec la nécessaire sélection, plutôt bien vécue d'ailleurs par les parents que les dirigeants informent régulièrement. C'est que depuis l'obtention du dernier titre en 2003, le palmarès est resté vierge: «la barre est haut placée» confirment les successeurs du tandem Giraud/Gleyze. Deux entraînements collectifs, des ateliers individuels, des stages à thème ,les conseils éclairés de Michel Marfaing, «Kiko» Guiter et Zeba Traoré ...

Tout est mis en oeuvre pour que le vivier (une trentaine de licenciés) s'épanouisse et prenne la relève des Michalak, Poitrenaud, Medard, Mermoz et autres Ledevedec. Les actuelles générations viennent de tous les horizons: on trouve des autochtones, mais également un Mâconnais, un Seynois.La palme de l'exotisme revient à un Réunionnais, Marot (sans lien de parenté avec Alain,l'ancien briviste). Et déja de solides gabarits. Leaders de leur poule malgré un léger accroc face à Tarbes,tous ces jeunes sont fins prêts pour l'audition d'un nouveau scare du printemps...

En rouge et noir, cela va de soi!

Ph.A

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