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Le pilier droit se meurt


Invité Xv-31

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Invité Xv-31

l'Equipe nous a sorti jeudi un article "royal" sur le pilier droit. L'Equipe est aussi un journal de Rugby.

Je tiens particulièrement à féliciter son auteur. :nuke:

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Il était la fierté du rugby français, mais aujourd’hui, la « race » s’éteint doucement. Le pilier droit est le joueur de base de la mêlée. L’homme fort qui par sa position se retrouve à la conjonction des poussées des deux packs. Naguère héros obscurs mais célébrés par le rugbyfrançais, à qui ils permirent de battre maintes fois l’Angleterre, les numéros 3 sont aujourd’hui en voie d’extinction. Voyage au Pays basque et en Bigorre, au cimetière des éléphants.

Il est celui dont on ne cause pas mais sans qui rien n’est envisageable. Il n’est pas sur les grandes photos des journaux mais de toutes les grandes victoires. Il est l’homme originel du rugby, celui par qui le jeu commence et les nuits finissent, il est le pilier droit. Le joueur sur lequel s’exercent en mêlée toutes les forces du pack adverse.Alors, bien entendu, parmi les passants qui passent, on vous parlera de l’histoire du quinze de France avec une guirlande de Blanco, Gachassin, Maso, Codorniou, Gallion mais au fond des tavernes de Stellenbosch, dans les fermes de Nouvelle-Zélande, au comptoir des pubs de Limerick on vous dira : Roques, Paparemborde, Garuet, Seigne… Ces noms qui n’ont jamais reculé. Ces noms qui ont bâti la légende de la mêlée française, édifié cette tradition des entrailles du Championnat où, de toujours, il existe une bataille de la mêlée, ce combat ontologique qui prélude à tout, aux passes, aux drops et aux idées. « C’est pour cette tradition-là que je suis venu en France, raconte Pieter De Villiers, j’avais remarqué que les piliers sud-africains qui venaient jouer en France rentraient

chez nous plus forts, alors je suis venu me former. » Il a tellement bien appris, le drôle, qu’il est devenu le titulaire du quinze de France. « Derrière lui, on met qui ? » (*) assène Bernard Laporte, qui n’a pas donné non plus sa chance à grand monde. Son remplaçant en bleu est un génie du poste, d’après ses pairs, mais formé à gauche, Sylvain Marconnet.

Car si l’entraîneur des Bleus se désespère, c’est tous les entraîneurs de France qui s’émeuvent de la disparition de l’espèce. Dans les effectifs du Top 14, on relève pas moins de dixneuf piliers droits étrangers. « C’est une denrée rare, explique Laurent Quaglia, agent de joueurs. Avec l’ouvreur, il est le joueur le mieux payé. Un grand pilier droit, c’est entre 15 000 et 20 000 euros par mois. » Il faut qu’il en tombe, des demis sur son zinc, pour gagner ça, Pascal Ondarts. Pilier droit basque du BO, cette tranche d’hommes qui a donné tant de glorieuses « bourriques » au quinze de France mais dont la source s’est tarie. « On ne devient pas pilier, on naît pilier, martèle Ondarts. Car, au-delà du physique, il faut aimer l’affrontement, le rapport de forces. Ça, c’est dans ta tête. C’est pour cela que nous avons formé ici beaucoup de monde à ce poste car nous avons cette culture du défi, ces jeux de force auxquels on se livrait le dimanche après la messe mais aujourd’hui… il n’y a plus de

messe. » La vie moderne, la mécanisation dans les campagnes auraient flétri les corps et délité les esprits. Jeunes, Pierre Dospital charriait des carcasses de bestiaux, Ondarts travaillait à la ferme, Jean-Pierre Garuet portait des sacs d’engrais et de pommes de terre. « Il y a un processus darwinien qui s’opère avec la professionnalisation de ce sport et son évolution, explique le docteur Bauduer, de l’hôpital Saint-Léon à Bayonne, qui a effectué une étude en la matière. Il y a une sélection naturelle qui s’effectue, la population correspondant au poste n’existe plus, alors on va la chercher à l’étranger. Dans des pays où l’on relève chez les individus des indices de masse corporfelle plus importante,comme les îles du Pacifique ou la Géorgie. » Une donnée physique qui cumule avec une dimension sociale. « Pilier, il faut avoir faim, précise Pierre Dospital, d’Espelette et naguère du quinze de France. Nous étions tous des fils de fermiers, nous voulions nous extraire de notre condition commeles boxeurs. La plage,on ne la voyait jamais. Aujourd’hui, les gars font dixminutes de voiture et ils vont surfer. Ce n’est pas un hasard si tu vois à ce poste des joueurs qui viennent de pays où ils connaissent des conditions économiques difficiles, comme la Géorgie. Avec cet état d’esprit : ne jamais céder. » Se jouer la vie sur chaque mêlée. « C’est un poste dur, et encore plus dur à droite, raconte Marconnet. Tu te relèves de la mêlée, tu vois des petits oiseaux et tu dois courir à l’autre bout du terrain. Or, on est dans un monde où l’on aime de moins en moins se faire mal. » Et leur monde à eux fonctionne sur d’autres critères. En marge de la modernité. Peut-être aussi pour cela qu’elle les abandonne. « On a nos codes, notre mode de reconnaissance, explique Garuet du haut de son rocher lourdais et de ses quarante- deux sélections, et qui n’est pas celui des médias. » Car leurs victoires ne se voient pas. « Sur un côté fermé annoncé, raconte “la Garuche”, si t’avances de 10 centimètres, que tu tournes un peu la mêlée pour éloigner le défenseur qui veut monter sur Blanco qui arrive lancé, c’est bon !… Quand Serge revient de l’essai, il te lance juste un petit regard, ça suffit. Mais qui peut comprendre ? Que les gars du bâtiment ! »

Même les arbitres ont du mal à appréhender le ressort de cette lutte obscure et subtile. Pour placer une épaule, prendre un bras, bloquer une nuque. Des gestes à l’abri du monde et des caméras. « Et ce n’est pas le plus gaillard qui prend forcément le dessus, sourit Garuet, c’est le plus intelligent. » Ce combat qui les renvoie plus à des lutteurs ou à des judokas induit une certaine forme de rapports, et donc de noblesse. « Tu verras rarement deux piliers se mettre sur la gueule, dit Jean-Marie Usandisaga, pilier droit de Bayonne. Quand Milloud est par terre, je le relève et lui fais pareil. » « On a cette tendresse les uns pour les autres, poursuit Marconnet. On sait la difficulté du poste, même si on n’use pas de mots pour se le dire. » Car ici, on ne cause pas. Or, aujourd’hui, si tu ne communiques pas, tu n’existes pas. « Mais ce sont vraiment des gars à par t , note Landreau, l’entraîneur adjoint du Stade Français, ex-talonneur. Leur orgueil est ailleurs. » Blessé lorsqu’ils ont dû céder. « Mais on évite d’en parler après le match, dit Ondarts, car on a toujours le respect de l’autre.Mêmecelui qui t’a ouvert le crâne. Surtout celui-là. Celui qui m’a arraché la gueule à la régulière, qui m’a foutu 40 points de suture, je l’invite à lamaison mais le gars qui a lâché vite et qui est ensuite rentré à 5 heures du matin, lui, je ne m’en rappelle pas. Même le tricheur, il fait lemétier, il essaye à sa manière de relever le défi. »

Forcément des codes qui échappent à l’entendement du public. Qui trouvent peu d’audience auprès des grands ados percés. « Mon père a joué vingt-cinq ans pilier en Deuxième Division, se souvient Marconnet. Il a dû toucher un ballon dans sa vie et tous les dimanches, il allait se faire recoudre à l’hôpital, alors, cela ne m’a pas trop donné envie. Et puis, avec le temps, j’ai appris à aimer ce poste, celui qui a le plus évolué avec le rugby moderne. C’est devenu très exigeant. Il faut pousser, plaquer, courir. » « Mais les gens préfèrent encore du spectaculaire », dit De Villiers. « Alors que nous cultivons l’humilité, ajoute Marconnet, on n’est pas dans le star-système. » « Entre Michalak et Milloud, les gens veulent plus ressembler à Michalak », note Usandisaga. L’un des derniers issus de cette caste singulière dont les plus rudes vivaient naguère dans les montagnes. Là-haut, du côté de Baïgorry. « Je me souviens d’un match là-bas contre Lourdes, raconte depuis Espelette, un peu plus bas dans la vallée, Pierre Dospital, vingt-quatre sélections. Les deux piliers et le “talon” étaient maçons. Ils avaient coulé une dalle depuis 6 heures du matin. Ils sont arrivés de leur chantier peu avant 15 heures, ils ont tracé eux mêmes le terrain, se sont changés et ont explosé les cadors de Lourdes. » Le terrain s’accroche encore au flanc des Pyrénées et tout proche coule toujours la Nive. Mais le joug repose solitaire dans l’en-but et n’accueille plus grand monde. Il est posé là, abandonné au temps et à la pluie qui tombe sans compter ce jour-là.

« Nous ne nous en servons presque plus », dit avec regret Guy Darritchon, l’entraîneur de l’US Nafarroa.

Pourtant, les deux clubs de Baïgorry et de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont la fusion a donné naissance à Nafarroa, offraient au Pays basque ses plus beaux corps à corps. Ce temps a passé et désormais l’US Nafarroa, qui évolue actuellement en Fédérale 2, n’a plus le droit de pousser vraiment lesmêlées. Il est en effet interdit de le faire chez les jeunes jusqu’en juniors et à partir de cette division. Alors, à quoi bon travailler au joug. « C’est un vrai problème, explique l’entraîneur. Car si on ne pousse plus, ce jeu n’intéresse plus les gars. Et, dès que l’onmonte d’une division, on ne trouve plus de piliers droits. L’an passé, le seul que nous avions s’est blessé et nous avons perdu les matches où il n’était pas là. Nous sommes descendus. »

Cette réglementation est intervenue notamment sous la pression des assurances, afin d’éviter aux joueurs de premières lignes des accidents graves aux cervicales. « On se trompe de combat, assure Dospital. Les accidents venaient surtout des joueurs pas préparésau poste. »« En fait, on peut pousser jusqu’à 1,50 m, note le DTN, Jean-Claude Skrela, mais la règle est mal appliquée, il n’y a souvent que des mêlées simulées. »

Cette situation a créé un fossé entre ces mondes, celui qui pousse les mêlées et celui qui ne le fait pas. Or

cette phase de jeu est l’essence de ce sport. « Depuis que nous ne poussons plus, dit le président Philippe Garicoix, de l’US Nafarroa, nous avons beaucoup moins de spectateurs. » « Si je n’ai plus le droit de pousser, ne m’appelez plus pilier », lance Marconnet. Cette règle, même si elle a pour but légitime de lesprotéger

– « rien n’est au-dessus de l’intégrité physique des joueurs », dit Skrela –, a quelque part affecté les « gros » puisqu’elle a touché à l’essence de ce qu’ils sont. Comme le coaching qui amène en cours de match le changement d’un pilier par un autre plus frais, anéantissant ainsi tous les efforts, bafouant toute cette science accumulée. « C’est si frustrant, soupire De Villiers. Parfois, t’as envie de dire au coach d’en face : allez, laisse-le encore un peu que je termine le travail. » Comme on a fermé lesmines de charbon, on obère la sape de la mêlée. Ce lent et opiniâtre labeur qui demande des années de constance. « Il faut du temps pour former un pilier, explique “Dospi”. Car le joug comme la musculation ne remplace pas l’opposition réelle. » « C’est bien pour faire le beau à la plage, soupire Ondarts, mais une mêlée, ce n’est pas une salle de muscu » « C’est donc un long investissement pour amener un pilier au plus haut niveau, soit vers vingt-six, vingt-sept ans, ditDospital, ex-dirigeant à l’Aviron. Or les clubs ne veulent pas attendre et préfèrent engager un pilier étranger tout de suite opérationnel.Avec Usandisaga, on en a pris des branlées avant d’en arriver là où il est. » « C’est vrai, reconnaît l’intéressé, j’ai vu toutes les cathédrales de France... » « Du coup, les jeunes, après vingt-trois ans, ne trouvent plus de compétition pour évoluer et ne progressent plus », assure Dospi. « Et ils n’ont plus personne pour apprendre, gronde Garuet. Moi, j’ai eu des professeurs, pas des bac + 6, mais des gars du bâtiment, or aujourd’hui qui transmet ? Combien y a-t-il de piliers dans les staffs du Top 14 ? » « Aussi un jour, conclut Dospi, l’équipe de France risque de ne plus trouver un pilier droit. » « Moi, je veux rester optimiste, assure Marconnet, simplement, je ne voudrais pas que les gars deviennent des Robocops avec 0 % de matière grasse. Un pilier, c’est quelqu’un qui aime souffrir sur le terrain mais qui, en dehors, aime manger, boire des canons, qui croque un peu plus la vie que les autres. Faudrait que ça reste. » Mais ça restera, Sylvain, car tant qu’il y aura du rugby, il y aura des piliers droits. « Sûr, termine la Garuche, car il y a moins de mêlées aujourd’hui mais c’est toujours la bombe atomique. Je n’ai jamais vu un champion de France ou un champion du monde qui reculait en mêlée. » Puisque tout grand voyage commence par un seul pas, celui du pilier droit.

''Tu verras rarement deux piliers se mettre sur la gueule. Quand Milloud est par terre, je le relève, et lui fait pareil. (Jean-Marie Usandisaga, pilier droit de Bayonne) ''

JEAN-CHRISTOPHE COLLIN

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Élevés en batterie LE PILIER DROIT SE DOIT À LA FOIS d’être fort physiquement mais aussi doté d’une grande technique qui ne peut venir que d’un long apprentissage. « Pour les données physiques, nous n’avons pas assez pris en compte les mutations de la société, explique le DTN Jean-Claude Skrela. Autrefois les piliers étaient des hommes forts naturellement qui avaient travaillé dans les champs ou dans le bâtiment. Désormais il faut former “artificiellement” les joueurs à ce poste. » La DTN a ainsi mis en place un chantier conduit par Didier Rétière, entraîneur national, ancien pilier lui-même. Les grands clubs ont pris en charge cette formation.

Ainsi au Stade Français un programme spécifique de formation des piliers a été institué. « Nous avons détecté des jeunes que nous avons fait venir au club et que nous formons, raconte Fabrice Landreau. Musculation spécifique, séance de un contre un sur dojo et surtout nos piliers expérimentés De Villiers et Marconnet font régulièrement des oppositions avec nos jeunes piliers. Et leur donnent des conseils. »

C’est ainsi que les jeunes Montès (21 ans) et Weber (20 ans) sont de grands espoirs du poste. À Perpignan, Didier Sanchez veille aux jeunes pousses. Mas (25 ans) et Debaty (24 ans) promettent beaucoup. À Toulouse, Poux (26 ans), Menkarska (24 ans), autres gros potentiels, travaillent sur des machines spécifiques à leur poste. « Malheureusement, dit Skrela, les clubs dans les divisions inférieures ne prennent pas le temps de cette formation. » Si bien qu’à l’avenir ne pourraient subsister que les quelques rares poulets formés dans les batteries

de l’élite.

J.-C. C.

Journal L'Equipe du jeudi 9 mars 2006

:devil:

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Merci pour cet article :devil:

Ne pas oublier Lecouls et Avril aussi.

Finalement, on se rend compte qu'il y a quand même des gars derrière de villiers.

Mas, Lecouls, Avril... ce n'est pas rien!

L'explication d'Ondarts sur les 10 centimètres qui permettent à Blanco d'aller marquer dit tout sur la mêlée!!!

Bref, si le ST n'améliore pas sa mêlée, il ne gagnera rien cette année.

Et évidemment, il faut protéger Omar :nuke:

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«Moi, je veux rester optimiste, assure Marconnet, simplement, je ne voudrais pas que les gars deviennent des Robocops avec 0 % de matière grasse. Un pilier, c’est quelqu’un qui aime souffrir sur le terrain mais qui, en dehors, aime manger, boire des canons, qui croque un peu plus la vie que les autres. Faudrait que ça reste. »

J'adore ce passage..

Pauvre Paupiette, bientot il va devoir arreter les abus :devil::nuke:

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L'article est intéressant, vivant, mêlant passé et présent.

Pourtant, le pilier droit ne se meurt pas. C'est Bernie qui croit qu'il n'y a qu'un seul pilier droit en France.

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koukourouznik

Savoir sil le pilier droit est mort, malheureusement on ne le saura pas avant une bonne dizaine d'année. Les nouvelles réglementations sont assez jeunes et l'on a pas assez de recul pour voir ce que cela donnera à long terme.

Le problème ne vient pas de la poussée qui est toujours autorisée, mais de la mêlée simulée qui est devenu un choix stratégique des entraineurs. Il est devenu très classique de voir lorsqu'une équipe est chahutée en mêlée la blessure très vite de tous les joueurs de première ligne.

Toutefois il est intéressant de constater que des jeunes comme Weber ou Montes (les seuls que je connaissse) se sont plutot bien adaptés aux différents réglements, avec une bonne tenue en mêlée lors de leur arrivée en 1ère division...

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Le Corbeau de l'USAP
« Derrière lui, on met qui ? » (*) assène Bernard Laporte, qui n’a pas donné non plus sa chance à grand monde.

:devil::nuke::lol::P:wacko:

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100 % d'accord avec strangler...

Pourtant, le pilier droit ne se meurt pas. C'est Bernie qui croit qu'il n'y a qu'un seul pilier droit en France.

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et je disais ça y'a quelques mois... Mais perso, je suis plus inquiet par le poste de pilier gauche...

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Invité iduskia ab

en tous cas JM usandisaga est certainement l un des meilleurs piliers du top 14.il est devenu la mascotte du public bayonnais(desole pottoka)car il est grand sur le terrain mais surtout en dehors!!!!merci JM pour cette saison et surtout ne change rien (surtout pas de club)

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le pilier droit se meurt?

Merci aux journalistes qui sont incapables à quelques exceptions près de comprendre,apprecier et valoriser sa prestation.

Merci à Laporte qui ne connait même pas les piliers droits français dans notre championnat!

Merci à certains entraineurs de club (voyez qui je vise),plus ploucs que ploucs,qui n'ont rien compris au rôle du 3!.....Les Résultats ne se font pas attendre!

:devil::nuke:

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koukourouznik

Je vais m'autociter (finalement c'est vachement bien ce que je poste mdr)

Je finirai juste par une citation de Philippe Guillard tiré de son "Petit bruiits de couloir", éditions de la Table ronde :

Note d'un pilier dont l'équipe a gagné d'un point à la dernière minute...

Baroutegasse : 7/10

N'est sans doute pas pour rien dans le succès de son équipe. Et, si on ne l'a pas beaucoup vu, c'est qu'il a dû mettre le nez bien plus souvent qu'à son tour. Ce travailleur de l'ombre mériterait parfois bien des lauriers. Le bougre ,'a pas laissé sa part aux chiens, d'ailleurs, les 10 points de suture qui sillonnent son cuir pelé sont la preuve, si besoin en est, de l'engagement féroce qu'il a mis au combat. On le vis même en position de centre (48e) Malheureusement, iln'assura pas sa passe, maix comment lui en vouloir dabs cette action folle et si longue. A son actif, entre autres, un excellent raid (74e) côté fermé, éteint prématurément par un manque insensé de soutien. En mêlée, il n'a certes pas avancé, mais il n'a pas reculé non plus. C'est bien là l'essentiel. UN match courageux

Note au même pilier dont l'équipe a perdu le mêm match à la dernière minute

Baroutegasse 3/10

A l'instar de ses coéquipiers, il n'a pu empecher la défaite. QUelque peu noyé dans la masse, il est resté étrangement dans l'ombre tout l'après midi. Excepté à deux occasions pas franchement à son aventage. On se demande bien ce qu'il faisiat en position de centre (48e), surout pour vendanger une action qui aurait pu se transformer en occasion d'essai. De même on pourrait lui reprocher son raid (74e) en solitaire, le long de la touche, où il aurait été peut être plus judicieux d'attendre le soutien au lieu de s'en isoler. Dans l'engagement, les dix points de sutures qui sillonnnent son crane sont la preuve que, comme ses camarades, il fut dépassé par la pression physique de ses adversaires. En mêlée si il n'a pas reculé, on ne peut pas dire qu'il est avancé non plus. Bref, un match à oublier.

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Invité damien

c est a mourrir de rire les noms qu il donne por les piliers prometteurs :sleeping::wacko:

quand je vois ce qu on les anglais stevens white ,ca craint vraiment en france :(:P:huh:

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fanofnumber10

c'est sur que pour toi un pilier bayonnais c'est forcément une chevre

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Invité Tropico

T'as un clavier portugais damien ?

Tu devrais faire l'effort d'ecrire en français et au moins de mettre les lettres dans l'ordre, quand on te lis, non seulement c'est idiot 9 fois sur 10 mais aussi et surtout on a l'impression de jouer au scrabble ou au boggle.

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c est a mourrir de rire les noms qu il donne por les piliers prometteurs :sleeping:  :wacko:

quand je vois ce qu on les anglais stevens white ,ca craint vraiment en france  :(  :P  :huh:

De quoi tu parles, Montès, Mas, Debaty ne sont pas des piliers prometteurs? Sors de ta cave. Et ils ont oublié Lecouls et Forestier en plus. Quel rapport avec le fait que les anglais aient White? Il a 33 berges, c'est pas ca un pilier prometteur.

Modifié par Dje28
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Sauf qu'ils donnent des piliers prometteurs, pas des piliers droits. Mas, Montès et Menkarska sont des piliers droits. Tu ajoutes Lecouls, ca fait quatre piliers qui potentiellement peuvent prendre la place de ce pauvre Pieter en edf. Et après la France n'a pas de réservoir? Allez va.

Forestier s'assoit parfois sur le banc parcequ'il est en concurrence avec Meuuws excusez du peu. Il a 23 ans, et tout l'avenir devant lui. Enfin la il est surtout blessé.

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Le Corbeau de l'USAP
En tout cas, Mas ne m'a pas du tout impressionné hier dans le match SF-Usap.

Mas a poussé sans troisième ligne aux fesses pendant une heure et sans troisième ligne et avec Bortolaso (qui est un 8) en seconde barre pendant 20 minutes... : whist

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Mas a poussé sans troisième ligne aux fesses pendant une heure et sans troisième ligne et avec Bortolaso (qui est un 8) en seconde barre pendant 20 minutes... : whist

Sa tenue en mélée n'est pas en cause, on sait depuis longtems qu'il y est excellent. C'est sa participation au jeu que je mets en cause.

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koukourouznik
Sa tenue en mélée n'est pas en cause, on sait depuis longtems qu'il y est excellent. C'est sa participation au jeu que je mets en cause.

Il avait l'air crevé. Faudrait qu'il taffe un peu plus sa VMA :smile: Plus sérieusement on a pas pu bien juger Montes, il y a vite eu supériorité numérique en mêlée...

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fanofnumber10
Sauf qu'ils donnent des piliers prometteurs, pas des piliers droits. Mas, Montès et Menkarska sont des piliers droits. Tu ajoutes Lecouls, ca fait quatre piliers qui potentiellement peuvent prendre la place de ce pauvre Pieter en edf. Et après la France n'a pas de réservoir? Allez va.

Forestier s'assoit parfois sur le banc parcequ'il est en concurrence avec Meuuws excusez du peu. Il a 23 ans, et tout l'avenir devant lui. Enfin la il est surtout blessé.

non avec hoeft

forestier n'est pas pilier droit

le jeune qui joue au CO pilier droit est Attoub, ancien montferrandais et espoir aussi du poste

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Invité Guest

Pour Le Français correct de Maurice Grevisse et Le Petit Robert, la bonne graphie est « au temps pour moi ». L'origine est sans doute militaire (« temps » successifs de maniement d'arme, voir l'expression au temps pour les crosses).

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Invité Guest

On doit utiliser autant pour moi s'il est question d'une même chose ou d'une quantité et non d'une erreur (même si l'on a l'habitude, dans ce dernier cas, d'utiliser au temps pour moi).

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Le Corbeau de l'USAP
Pour Le Français correct de Maurice Grevisse et Le Petit Robert, la bonne graphie est « au temps pour moi ». L'origine est sans doute militaire (« temps » successifs de maniement d'arme, voir l'expression au temps pour les crosses).

On dit au temps pour moi quand parle français.

On dit autant pour moi quand on parle franglais (so much for...).

:smile:

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On dit au temps pour moi quand parle français.

On dit autant pour moi quand on parle franglais (so much for...).

:smile:

qui a dit que l'orthographe était la science des imbéciles?

dsl corbeau, mais celle-là, je n'ai pas pu m'en empêcher :lol:

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Le Corbeau de l'USAP
qui a dit que l'orthographe était la science des imbéciles?

dsl corbeau, mais celle-là, je n'ai pas pu m'en empêcher  :lol:

J'en ai une très bonne qu'un étudiant m'a sorti : "Les hommes intelligents aiment apprendre, les hommes stupides préfèrent enseigner." J'ai trouvé ça très fort. :smile:

Le pauvre gamin n'a pas eu son semestre... : whist

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Sa tenue en mélée n'est pas en cause, on sait depuis longtems qu'il y est excellent. C'est sa participation au jeu que je mets en cause.

Corbeau t'a donné un élément de réponse,les gars ont bien tenu et ne se sont pas dispersés,Nico a fait son job notamment au soutien,il a fait des progrés c'est indéniable...Aprés il faut qu'il apprenne à doser ses efforts,à ne pas les disperser :smile:

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