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Les PUMAS en crise


Guest Xv-31

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Guest Xv-31

Luttes de pouvoir et affaires de gros sous font perdre patience aux Argentins qui évoluent en Europe.

Jamais les PUMAS n’ont semblé aussi forts.

La légion de joueurs installés dans les plus grands clubs européens donnerai t même quelques maux de tête à l’encadrement de l’équipe de France. L’Argentine sera en effet, sauf tremblement de terre rugbystique, dans la même poule que le quinze tricolore lors de la prochaine Coupe du monde 2007 (7 septembre - 20 octobre). Et pourtant, le rugby argentin est aujourd’hui plongé dans une crise sans précédent. Et c’est une nouvelle fois une affaire de gros sous qui vient semer la zizanie et aviver des tensions.

Depuis quelques jours, par médias interposés, l’Union argentine de rugby (UAR) et Sportfive se livrent

même une guerre des mots qui paralyse l’ensemble du rugby argentin. Et, dans cette guerre, c’est une nouvelle fois les joueurs qui trinquent. Tout a commencé le 10 avril dernier. Ce jour-là, Alejandro Risler, le président de l’UAR, déclare sa fédération en cessation de paiement. La raison est simple : les caisses sont vides. La faute, selon Risler, à une justice argentine qui a gelé tous ses comptes bancaires en novembre 2005 : « Suite à un procès que nous intente un joueur, à Cordoba, pour un accident survenu en 1994. Depuis ce triste jour, José Bustamante Sierra est tétraplégique. De fil en aiguille, puisque son club n’existe plus, par exemple, il a fini par porter plainte contre l’UAR. La justice a alorsmis un embargo sur plus de 1,5 million de pesos (plus de 400 000 euros). Cette décision nous a asphyxiés financièrement. Sans compter notre dette qui s’élève à 1 million de dollars (790 000 euros environ). » Pour Diego Dominguez, l’ex-ouvreur du Stade Français et l’un des directeurs de Sportfive Argentine, cette décision est tout simplement « scandaleuse car elle est injustifiée. Sportfive a en effet toujours proposé d’aider l’UAR ». « Depuis le mois de janvier, les membres de l’UAR doivent, par exemple, signer huit nouveaux contrats qu’on leur a trouvés. Mais ils ne le font pas et personne ne sait pourquoi. Cela leur rapporterait quelque 5 millions de pesos (plus de 1,3 million d’euros). On leur a également proposé de leur avancer de l’argent sur les recettes futures. Ils refusent. Ils donnent une image déplorable du rugby argentin à l’étranger. » Pichot : « Les joueurs sont pris en otages »

Alejandro Risler se défend de ces accusations en assurant « que Sportfive veut une contrepartie comme, par exemple, rallonger le contrat qu’ils ont avec nous. Ils profitent de notre situation. Ils nous proposent

un gilet de sauvetage qui ressemble à une enclume ». Diego Dominguez est pourtant formel sur ce point : « Ils mentent.Ce qu’ils veulent, c’est faire leur propre buisness. Ils nous mettent des bâtons dans les roues depuis décembre 2005. Date de l’élection de la nouvelle équipe dirigeante de l’UAR. » De Paris, Agustin Pichot, le demi de mêlée du Stade Français et capitaine des Pumas – qui est avec le talonneur de Clermont, Mario Ledesma, l’un des deux porte-parole du groupe des dix-sept « Européens » convoqués pour la tournée de juin prochain, suit, désabusé, toutes ces affaires : « C’est une guerre politique. Car depuis que l’UAR travaille avec Sportfive, elle a gagné plus que la somme qui a été gelée par la justice argentine. Une fois de plus, ce sont les joueurs qui sont pris en otages. L’UAR nous doit toujours les primes de 2005. Ils n’ont aucune solution pour le futur, rien n’est clair. On attend. ]On n’a jamais demandé l’impossible à notre fédération. On ne voyage pas en business class comme les autres sélections, on doit toucher 10 %de ce que gagnent, par exemple, les sélectionnés français et pourtant, on doit tout négocier. Tout ce qu’on avait réussi à avoir avec l’ancienne équipe dirigeante s’est évaporé avec la nouvelle. On ne veut pas aller au clash, mais notre patience s’effrite. »

Une explication au sommet est donc à prévoir en juin prochain, lorsque les Pumas se rassembleront à Buenos Aires, avant d’accueillir, sans doute pas la meilleure façon de se préparer pour les tests d’été, le Pays

de Galles (11 et 17 juin) et la Nouvelle-Zélande (24 juin), et les deux rendez-vous qualificatifs pour le

Mondial 2007, contre le Chili (1er juillet) et l’Uruguay (8 juillet).

ALEXANDRE JUILLARD

Journal L'Equipe - Jeudi 5 mai

:flowers:

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  • 2 months later...

Sportfive perd contre l'UAR

L'agence de marketing sportif Sportfive a perdu l'action en référé qu'elle avait engagée contre la fédération argentine de rugby, le juge des référés du TGI se déclarant incompétent pour statuer sur sa demande.

Sportfive reprochait à l'UAR de ne pas avoir assumé des partenariats qu'elle avait passés pour elle avec de grandes marques comme Toyota ou Accor. L'UAR faisait de son côté valoir qu'elle avait résilié son contrat avec Sportfive du fait de la procédure de redressement judiciaire engagée à son encontre et qu'elle n'avait donc pas à assumer les partenariats choisis par l'agence. La fédération fait en effet face à une situation difficile liée à un fort endettement et à un conflit avec les joueurs de la sélection. Sportfive souhaitait que le juge des référés force la fédération à assumer ces contrats. Dans une ordonnance datée du 6 juillet, le juge s'est déclaré incompétent estimant qu'en «vertu du principe de l'universalité de la faillite, seul le tribunal du lieu d'ouverture de la procédure collective (de redressement judiciaire, ndlr), à savoir le tribunal national de Première instance de Buenos Aires, est compétent pour connaître des demandes de passation des contrats formées par les Sociétés Sportfive et Sportfive de Argentina».

(AFP)

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c'est à la mode les problèmes de fédé pour les équipes devant affronter la France en coupe du monde ? ;)

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Parigot tête de veau
c'est à la mode les problèmes de fédé pour les équipes devant affronter la France en coupe du monde ? ;)

Je ne sais pas, mais l'Argentine a une situation un peu batarde à cheval entre des orthodoxes du Rugby amateur et un groupe de professionnels essentiellement basés en Europe.

Le problème financier au départ vient de la saisie des compte de l'UAR suite à la pleinte d'un joueur resté invalide après un match. Il faudrait dire à Ferrasse de créer des filiales étrangères à son association.

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  • 2 months later...

Les Sud Afs, à leur décharge, sont les seuls (politiques et public) à voir un réel intérêt à la venue des Argentins dans les compétitions sudistes.

Enfin, celà dit, l'article est un coup de sang plus qu'une réelle argumentation. L'intégration oui mais où ?

Pour moi, celà passe par la professionalisation de l'UAR, de la création d'une province professionnelle incluse dans le S14 (ou S15) et le développement d'un 4N du sud.

Mais rien n'est possible tant que l'UAR elle même bloque le rugby local... Et jusqu'en 2010 (ou 2011) les 3N ne peuvent être modifiés (contrats à la con).

Les Sudistes ont beau jeu (ce n'est pas trop le cas dans cet article) de dire que les Pumas devraient rejoindre les 6N car ils ont leurs joueurs en Europe. Bah, oui, y'a qu'en Europe qu'ils peuvent devenir professionnels !

Tout ceci est bien triste. Mais un coup de sang n'apportera rien.

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Certe le coup de gueule ne sert à rien mais si j'étais argentine je serai fière de lire ça

The Argentinians play some passionate and phenomenal rugby! Everybody loves playing the Pumas! First and foremost they’re tough bastards. They play for themselves, they play for their team, they play for their country and they play for the pride they have for the shirts on their backs. They are one of the last remaining bastions of true sportsmanship, yet they are certainly no pushovers.
Edited by leilei
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Parigot tête de veau
Certe le coup de gueule ne sert à rien mais si j'étais argentine je serai fière de lire ça

Ca fait un moment que le monde du Rugby tresse des lauriers aux Argentins à défaut de trouver une solution viable au développement d'un rugby professionnel en Argentine qui est la condition sinéquanone à l'intégration des Pumas au tournoi sudiste. Il faut bien voir que dans l'hémisphètre Sud c'est le père Murdoch qui via News Corp finance le Rugby SANZAR (Super 14 et 3N). News Corp n'a pas d'intérêts économiques en Amérique Latine et en Argentine en particulier donc à moins que SANZAR accepte de toucher moins d'argent pour le reverser aux argentins, News Corp ne va pas jouer au bon samaritains du Rugby argentin surtout si ça ne leur rapporte rien en plus. Business is business.

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  • 1 month later...

Psychodrame chez les Pumas

Le conflit entre les joueurs argentins et leur Fédération s’est envenimé hier. Et pourrait menacer la tenue du match contre l’Italie demain.

Le temps d'un après-midi, l’hôtel Jolly-Midas de Rome a ressemblé aux studios de Cinecittà. L’ambiance a été à l’image des films de Fellini : surréaliste. Les dirigeants de l’Union argentine de rugby (UAR) et les Pumas ont été les acteurs d’un nouvel épisode d’un conflit qui semble sans issue. Tout a commencé de bon matin, lorsque Patricio Noriega, l’ex-pilier argentino-australien, a débarqué dans l’hôtel où réside la délégation albiceleste. À peine arrivé, il a retrouvé Alejandro Risler, président de l’UAR, Raul Sanz, secrétaire général, et José Luis Rolandi, manager. Officiellement, Noriega est venu pour « donner un coup de main à Marcelo Loffreda (le sélectionneur) ». Il explique : « Les dirigeants m’ont appelé pour que je

me joigne au staff, dans un rôle d’assistant manager. Je suis là pour aider Marcelo Loffreda et voir comment se déroule une tournée. »

Seul problème, de taille : ni les joueurs ni le staff technique n’ont été prévenus de cette arrivée surprise. Ce n’est qu’à leur retour de l’entraînement matinal que les Pumas sont tombés nez à nez avec Noriega. Dire que les salutations ont été plus que glaciales est un doux

euphémisme. Un joueur, qui a préféré garder l’anonymat, raconte : « Ç’a été une surprise de le voir là. Pour nous, ce n’est rien d’autre qu’un message de guerre. »Un nouveau coup de couteau

planté dans le coeur du groupe. Car, en Argentine, c’est un secret de polichinelle :Noriega est le grand favori à la succession de Marcelo Loffreda (qui devrait partir après la Coupe du monde). Dans ces conditions, Loffreda ne pouvait se montrer que circonspect au moment de réagir sur l’arrivée d’un nouveau membre dans son staff : « Il y a vraiment un problème de communication. C’est comme si on m’imposait de sélectionner un joueur. Une fois de plus, l’imprévu vient troubler notre tranquillité. Et ce à quarante-huit heures d’un test-match. J’espère que les joueurs vont faire la part des choses et rester concentrés jusqu’à samedi. »

Ces paroles sont certainement tombées dans l’oreille d’un sourd, puisque les vingt-neuf joueurs présents à Rome se sont immédiatement réunis. Après le déjeuner, les cinq porte-parole du groupe (Pichot, Longo, I. F. Lobbe, Ledesma, Durand) et Marcelo Loffreda ont continué en comité plus restreint à débattre sur la tournure qu’allaient prendre les événements. Et comme c’était à prévoir, les joueurs sont allés au clash. Certaines rumeurs tenaces indiquaient même qu’ils seraient prêts à ne pas se présenter samedi sur la pelouse du stade Flaminio. La crise est donc à son paroxysme. Vers 17 heures, Marcelo Loffreda accompagné de Daniel Baetti (son assistant) se sont enfermés à leur tour avec le président et le secrétaire général de l’UAR. La première partie de la réunion a duré presque quatre heures. « Et pour cette raison, je n’ai pas pu participer à la séance vidéo, s’excusait presque Loffreda. C’est la première fois que je ne participe pas à une réunion technique en sept ans de mandat à la tête des Pumas. » L’heure est-elle donc si grave ?

Alejandro Risler et Raul Sanz se sont contentés d’annoncer : « Il n’y a rien à dire. Vous en saurez plus demain. » De son côté, Marcelo Loffreda, la mine fatiguée, a délié un peuplus sa langue : « Nous n’avons pas terminé de parler.

Nous avons donc prévu de nous revoir un peu plus tard dans la soirée. Sur quoi portent nos discussions ? Expliquer nos méthodes de travail. » Mais, hier soir, à l’heure d’entamer un nouveau round de négociations, ni les joueurs ni les dirigeants ne savaient quel serait l’épilogue de cette journée de crise.

ALEXANDRE JUILLARD

L'Equipe du 17/11/2006

:blink:

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Sportfive perd contre l'UAR

L'agence de marketing sportif Sportfive a perdu l'action en référé qu'elle avait engagée contre la fédération argentine de rugby, le juge des référés du TGI se déclarant incompétent pour statuer sur sa demande.

Sportfive reprochait à l'UAR de ne pas avoir assumé des partenariats qu'elle avait passés pour elle avec de grandes marques comme Toyota ou Accor. L'UAR faisait de son côté valoir qu'elle avait résilié son contrat avec Sportfive du fait de la procédure de redressement judiciaire engagée à son encontre et qu'elle n'avait donc pas à assumer les partenariats choisis par l'agence. La fédération fait en effet face à une situation difficile liée à un fort endettement et à un conflit avec les joueurs de la sélection. Sportfive souhaitait que le juge des référés force la fédération à assumer ces contrats. Dans une ordonnance datée du 6 juillet, le juge s'est déclaré incompétent estimant qu'en «vertu du principe de l'universalité de la faillite, seul le tribunal du lieu d'ouverture de la procédure collective (de redressement judiciaire, ndlr), à savoir le tribunal national de Première instance de Buenos Aires, est compétent pour connaître des demandes de passation des contrats formées par les Sociétés Sportfive et Sportfive de Argentina».

(AFP)

Le fait que le tribunal se déclare incompétent ne peut pas se traduire en disant qu'ils ont perdu leur procès. Ils ont simplement été priés de s'adresser au tribunal compétent.

Souhaitons que ces très bons joueurs puissent bientôt s'exprimer librement sur le terrain. Tout ceci traduit l'état de déliquescence de la politique et de l'économie Argentine. Hélas.

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Les Pumas n'ont pas mis leurs menaces à exécution

Le dernier adversaire des Bleus (le 25 novembre) lors de la tournée d'automne jouera donc bel et bien son deuxième test-match face à l'Italie aujourd'hui. Une nation qui a prouvé qu'elle était sur la bonne voie depuis qu'elle est dirigée par l'ancien demi de mêlée du XV de France Pierre Berbizier. Les Pumas argentins, une nouvelle fois minés par les querelles incessantes entre joueurs et fédération, menaçant même de déclarer forfait pour ce match, auront à coeur de prouver que leur succès face à l'Angleterre (18-25) le week-end dernier n'était pas usurpé. « Plus nous avons de problèmes, plus nous sommes forts », a prévenu hier le demi de mêlée argentin Agustin Pichot, qui sera pour sa part ménagé en vue du test contre la France le 25 novembre. L'Angleterre et l'Afrique du Sud, victimes de défaites traumatisantes samedi dernier, ont toutes deux des revanches à prendre. La coupe Webb Ellis est encore pour un an en Angleterre, mais plus personne dans le Royaume ne pense pouvoir la conserver au-delà. Le XV à la Rose a confirmé sa trajectoire déclinante la semaine dernière en concédant la première défaite à domicile de son histoire face à l'Argentine. Ce revers a encore fragilisé un peu plus la position d'Andy Robinson, qui pourrait devenir aujourd'hui le premier entraîneur du XV anglais à enregistrer huit revers de rang.

Sur la sellette.

Tout comme Robinson, l'entraîneur sud-africain Jake White, jouera aussi peut-être sa place lors des deux test-matches à venir. Tous deux sont rendus responsables dans leur pays des résultats de leur équipe, décevants pour les Boks, catastrophiques pour les Anglais. Sans doute conscients de la limite de leurs moyens actuels, face à un pack toujours à la limite de la brutalité, les Anglais comptent sur « leur colère et leur frustration », selon le 3e ligne Joe Worsley.

Enfin, l'Irlande, après avoir battu l'Afrique du Sud la semaine dernière, aura demain l'occasion de démontrer que son complexe face aux nations de l'hémisphère sud appartient au passé, contre une Australie en quête de convictions. Malgré un match extrêmement probant face aux Boks (32-15), Eddie O'Sullivan a apporté plusieurs changements dans son XV de départ, le plus surprenant étant le remplacement au poste de demi de mêlée de l'indéboulonnable Peter Stringer par le natif de Nouvelle-Zélande, Isaac Boss, excellent avec l'Ulster cette saison, mais dont ce sera la première titularisation en sélection. Enfin, l'Ecosse ouvrira le bal en début d'après-midi face au îles Pacifique de Rupeni Caucaunibuca, qui n'ont pas démérité au pays de Galles (20-38) il y a huit jours.

http://www.sudouest.com

:original:

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