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les 40 imbéciles


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Esclavage: 40 députés UMP veulent abroger un article de la loi "Taubira"; "incompréhension" de Léon Bertrand

PARIS (AP) - Quarante députés UMP ont demandé vendredi à Jacques Chirac d'abroger un article de la loi dite "Taubira" sur l'enseignement de l'esclavage, au nom d'"un parallélisme des formes et soucis d'égalité de traitement" après la suppression de l'article sur les aspects positifs de la colonisation. Originaire de Guyane, le ministre du Tourisme Léon Bertrand n'a pas caché son "incompréhension" devant cette initiative.

Dans une lettre au président, les députés avancent qu'"il conviendrait d'abroger l'article 2 de la loi du 21 mai 2001, dite "loi Taubira", qui précise que 'les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l'esclavage la place conséquente qu'ils méritent". Et ce nom au du "parallélisme des formes et par soucis d'égalité de traitement".

Ces élus de la majorité, avec à leur tête le député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca, déplorent en effet le déclassement de l'article 4 de la loi du 23 février 2005 qui évoquait notamment à travers le rôle positif de la colonisation française. Cet article avait été retiré sur intervention de Jacques Chirac après de longues semaines de polémique.

Dans un communiqué, le ministre délégué au Tourisme Léon Bertrand, originaire de Guyane, a manifesté son "incompréhension à l'égard de certains de ses collègues de l'UMP".

M. Bertrand "regrette que sous le couvert d'un 'parallélisme des formes' certains puissent demander l'abrogation de l'article 2 de la loi du 21 mai 2001, en oubliant que ce qui importe le plus aujourd'hui, c'est de trouver dans ces questions de mémoire, une identité de fond, qui permettent à la société française d'avancer d'un même pas, en acceptant toute son histoire".

A l'approche de la première journée des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions pour tous les français, le 10 mai prochain, Léon Bertrand souligne qu'"il faut rechercher ensemble les voies du dialogue et de l'apaisement".

Le secrétaire national du PS à l'Outre-mer Victorin Lurel "dénonce solennellement les nouvelles tentations de révisionnisme historique de l'UMP" qui "persiste dans la provocation en demandant aujourd'hui l'abrogation de la loi du 21 mai 2001".

Dans un communiqué, le député socialiste de Guadeloupe estime que "cette réitération des attaques à la dignité des Français, notamment ceux originaires de l'Outre-mer, dévoilent le vrai visage de l'UMP: loin des discours lénifiants de sa direction, les parlementaires UMP ont bel et bien la nostalgie de la France coloniale et esclavagiste".

Le parti communiste juge que la démarche des députés UMP constitue "une insulte faite aux enfants de la République". "Une fois encore la droite nous montre son véritable visage".

"Au nom d'un parallélisme douteux, il s'agirait de faire disparaître la réintégration de la mémoire des descendants d'esclaves de la loi commune de notre peuple", déplore le parti de Marie-George Buffet dans un communiqué. "Le PCF affirme son attachement à voir maintenue, en l'état, cette loi". AP

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Soit ils sont vraiment bêtes... du genre ce qu'on voit dans les écoles maternelles... " on a supprimé notre article, donc on supprime aussi leur article!"

Soit il y a des nostalgiques d'une triste époque, nostalgiques qui n'assument pas en plus!

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L'Assemblée supprime la régularisation automatique des clandestins

2006-05-06 08:15:46

PARIS (AFP)

L'Assemblée nationale a supprimé, vendredi lors de l'examen du projet de loi Sarkozy sur l'immigration, la régularisation automatique des étrangers en situation irrégulière depuis dix ans.

Les députés ont adopté l'article 24 du projet de loi qui substitue une régularisation au cas par cas à la régularisation de droit. La procédure de régularisation, après 15 ans de présence en France, avait été instaurée par Jean-Louis Debré, ministre de l'intérieur en 1997.

La durée de présence avait été ramenée à 10 ans par la gauche un an plus tard. L'opposition et quelques députés de la majorité ont en vain plaidé pour le maintien d'une régularisation de plein droit.

Dans la nuit de vendredi à samedi, les députés ont voté, plusieurs dispositions du projet de loi Sarkozy sur l'immigration sur les conditions de délivrance et de retrait de la carte de résidents pour immigration familiale. La carte de résident de dix ans ne sera attribuée au conjoint de Français qu'après trois ans de mariage, au lieu de deux ans, et à condition que le conjoint manifeste son intégration en faisant preuve, notamment, d’une connaissance suffisante de la langue française.

"Cela nous permettra de mieux endiguer un certain nombre de fraudes", a justifié le ministre délégué à l'Aménagement du territoire, Christian Estrosi. Pour l'opposition cette mesure va "fragiliser les couples". La carte sera retirée s'il y a rupture de la vie commune pendant les quatre ans suivant le mariage. Les députés ont par ailleurs voté un amendement visant à empêcher la délivrance d'une carte à un étranger "poursuivi pour avoir commis sur une mineur de 15 ans des violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, telle que l'excision".

Avec un "avis très favorable du gouvernement", ils ont voté à l'unanimité un autre amendement pour permettre à un étranger victime de violences conjugales de la part de son conjoint français, de conserver sa carte de résident après séparation. Toujours avec l'avis "très favorable" du gouvernement, un amendement voté à l'inititative de Jacques Myard (UMP) prévoit le retrait de la carte de résident "aux étrangers condamnés pour avoir commis des violences urbaines". Une carte de séjour temporaire leur sera accordée.

A l'unanimité, les députés ont adopté un amendement de Chantal Brunel (UMP) qui transfère à un tuteur les allocations familiales en cas de polygamie. Les députés qui n'ont pû achever l'examen du projet de loi vendredi dans la nuit comme prévu, le reprendront mardi après-midi après les questions d'actualité au gouvernement. Les travaux débuteront par l'examen des mesures prévues pour l'Outre-mer.

Vendredi Patrick Braouzec (PCF) et Julien Dray (PS) ont tenté de convaincre Nicolas Sarode que le maintien de la régularisation de droit n'était pas "incompatible avec la philosophie de l'immigration choisie". La régularisation concerne environ 3.000 personnes soit "0,0002% de la population vivant en France", a insisté M. Braouzec. "La régularisation de plein droit, c'est exactement le contraire que la régularisation choisie", a répondu le ministre de l'Intérieur, en répétant que "le critère de de 10 ans n'est pas pertinent" et "ne règle pas les problèmes".

En réponse à une demande de M. Braouzec, M. Sarkozy, a fait voter un article additionnel prévoyant que la future commission nationale de l'immigration qu'il veut mettre en place "sera obligée de se saisir de l'étude des cas de ceux qui peuvent prouver qu'ils sont là depuis plus de dix ans". Cette commission nationale sera chargée, a-t-il résumé, d"harmoniser" et de "préciser" les critères de régularisation dans trois cas : les cas "d'exigence humanitaire", les cas d'étrangers "dont la présence peut être une chance pour notre pays", et "l'étude des cas de ceux qui sont là depuis plus de dix ans". "Ce qui ne veut pas dire qu'elle soit obligée de dire oui, a-t-il insisté. Le PS a dénoncé un "amendement d'affichage" qualifié de "démagogique par Noël Mamère (Verts). Partisans d'une régularisation de droit, Etienne Pinte (UMP) a considéré que c'était une "avancée importante" et Jean-Christophe Lagarde y a été favorable. Le PCF s'est abstenu.

Pour lutter contre les mariages blancs, le texte prévoit par ailleurs que toute demande de carte de séjour "vie privée et familiale" par les conjoints de Français, est soumise à la détention d'un visa long séjour (plus de trois mois).

Les députés ont par ailleurs rejeté un amendement de Jérôme Rivière, visant à durcir les conditions d'accueil des étrangers malades.

© AFP.

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L'esclavage est un fait historique, les points positifs de la colonisation ne sont qu'un point de vue. Je ne vois pas comment on peut traiter ces deux sujets comme antagonistes. Sacrés députés UMP :original: !

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