ITW Christophe Urios

[Guest Xv-31]

Christophe Urios dresse le bilan de sa première saison à la tête du CSBJ. Il avoue ressentir un peu de frustration par rapport aux résultats, mais avoue être confiant en l'avenir.

Quel bilan tirez-vous à l'issue de votre première saison à la tête du CSBJ ?

Elle me satisfait sur le plan de mon intégration. J'avoue que ce ne fut pas simple au départ, car le groupe était marqué par les saisons précédentes, au cours desquelles il avait vécu des choses fortes. Mais, aujourd'hui, je me sens vraiment berjallien. En revanche, je ressens un peu de frustration sur le plan des résultats. Force est de reconnaître que les objectifs initiaux (qualification en Coupe d'Europe et demi-finales du championnat) n'ont pas été atteints.

Pour quelle raison ?

Lorsque je suis arrivé à Bourgoin, j'avais pour mission de faire évoluer le rugby berjallien vers un jeu plus collectif et complet tout en continuant à s'appuyer sur ses points forts (conquête, groupé pénétrant, jeu au pied). Elle a été en partie réussie. Mais ce chantier important ne fut pas évident à mettre en place, parce qu'on n'a pas pu assez travailler dans la continuité en début de saison du fait de l'absence des internationaux et du grand nombre de blessés qui a d'ailleurs affecté notre effectif tout au long du championnat. C'est une des causes majeures de notre sixième place finale, alors qu'on possédait sans conteste le potentiel pour rentrer dans le dernier carré.

Quand avez-vous senti le groupe décrocher ?

Autant en fin d'année, on a réussi à proposer des choses intéressantes sur le plan du jeu, autant on a eu du mal à retrouver ce fil conducteur en janvier. La trêve a coupé notre élan. Les deux défaites à Montpellier mi-février, puis contre Perpignan, fin mars, à Saint-Etienne, sont les tournants de la saison. Dans la foulée, on perd Benji (Boyet) à Agen, alors qu'on jouait déjà sans nos deux cadres devant (Papé, Bonnaire). Et là-dessus, il y a le drame vécu par Randle (décès de son fils) qui a bouleversé le groupe. Il y a eu une rupture mentale qui, ajouté à la lassitude physique des joueurs, a entraîné cette fin de saison difficile, où on n'a gagné qu'un seul de nos sept derniers matches.

Que manque-t-il donc au CSBJ pour aller à nouveau jouer dans la cour des grands ?

La saison prochaine se joue et se gagne en ce moment. Lors des quinze prochains jours, on va dresser tous les bilans et préciser le mode de fonctionnement qui sera partiellement modifié afin d'améliorer le comportement du groupe. Il va falloir également réussir à changer certaines mentalités. Les joueurs ne doivent pas se contenter de rester dans un cocon. Ils ont besoin de se remettre en question, d'être encore plus professionnels et doivent accepter de travailler plus.

Le recrutement vous satisfait-il ?

Il n'est pas encore clos. On a attend un demi de mêlée pour soulager «Mika» Forest qui a terminé la saison sur les rotules et un gros centre pour muscler notre milieu de terrain. Devant, on s'est bien renforcé (Sourgens, Vigneaux, Williams, Fèvre, Rennie). Dans l'idéal, il nous manquerait simplement un 3e ligne supplémentaire plus performant. Mais on compte également sur nos jeunes. Compte tenu de notre effectif et du bon état d'esprit qui l'anime, je suis très confiant pour l'avenir.

Yves Billet

http://www.leprogres.fr

[strangler]

un gros centre pour muscler notre milieu de terrain

Giorgadze, c'est du pipeau ?

[ultra_csbj]

Le staff a pas l'air de lui faire une entière confiance ce que je trouve dommage. C'est vrai qu'il doit apprendre mais il a de belles dispositions .......

[Charlie]

Le staff a pas l'air de lui faire une entière confiance ce que je trouve dommage. C'est vrai qu'il doit apprendre mais il a de belles dispositions .......

Je le connais pas bien...

Mais faut qu'il vienne a Toulouse s'il veut progresser...

[strangler]

C'est bizarre, bon, c'est pas Jauzion... mais il fait 106 kg, ça se sent quand il "pète"... Non remarque bizarre d'Urios sur le coup...