Aller au contenu

Interviex de Ruy avant la victoire en finale 1995


Invité Allez C.O

Messages recommandés

Invité Allez C.O

Nos deux lignes de devant

sont fières et conquérants.

Notre paire de demis

partout on nous l’envie.

Nos trois-quarts sont jeunes et fringants

et notre buteur de France est le meilleur.

Allez-y les petits, il faut pousser dans la mêlée.

Allez-y les petits, on est quinze à bataille.

Avé le coeur, on est toujours vainqueurs.

Nulle équipe en France ne nous fait peur

Nous sommes quelques milliers de fervents supporteurs.

Pour le CO hâtons-nous tous en choeur

Lien vers le commentaire
Invité Allez C.O

CALME et serein, le demi d’ouverture « historique » de Castres, Francis Rui, prend « le temps des mots », comme on dit dans le sud. A trente-six ans, l’organisateur du jeu des champions de France en 1993 parle de son club et de lui. Une longue histoire commune, qui remonte à vingt ans déjà.

Franchement, cette année, on n’attendait pas Castres au bout du championnat et votre parcours est même un peu étonnant. Quel est votre sentiment ?.

Ça a été un peu particulier, oui. Il y a eu cette saison beaucoup de modifications de joueurs, des modifications de structures avec l’arrivée de deux nouveaux entraîneurs qui nous ont parlé un discours complètement différent. Dès le début, ils ont évoqué l’idée d’un rugby avec un peu plus de mouvement, un peu plus de passes, un peu plus de fantaisies dans le jeu. Et, c’est vrai que ça n’a pas été simple, car on ne change pas ses habitudes de jeu du jour au lendemain. Donc, en début de saison, on a vraiment connu des problèmes. Mais avec l’effectif dont on dispose aujourd’hui, après deux-trois mois, on a trouvé notre rythme et on a commencé à produire ce jeu dont rêve l’équipe technique. Donc nos résultats ne m’étonnent pas sur le fond. Nous avons un potentiel énorme.

L’effectif a changé, d’accord. Mais la philosophie de groupe a-t-elle suivi ?

Le rugby français actuel vit avec deux rugby sur une saison. Le premier, dans la première phase du championnat, c’est celui où on doit absolument gagner à domicile pour engranger les points et en même temps produire beaucoup de jeu. C’est ce que nous avons tenté cette année, avec une ambition très élevée. Le deuxième rugby, c’est celui des phases finales, qui ne ressemble plus du tout au premier en ce sens qu’il faut, là, assurer le résultat pour poursuivre sa route. Alors le spectacle est souvent plus limité et c’est vrai qu’on nous l’a pas mal reproché ces temps-ci. C’est à partir de cette philosophie de terrain qu’on a reconstruit le club, qu’on a regagné une âme. C’est très pragmatique, mais nous avons prouvé dans cette seconde phase qu’on savait être présent.

Votre analyse n’est-elle pas une critique cachée des diverses formules du championnat auxquelles vous avez participé ?

Oui, bien sûr, mais toutes les formules ont des avantages et des inconvénients. Mais, évidemment, il faut savoir gérer les potentiels des joueurs, quelles que soient les conditions. Regardez Perpignan et Brive, qui ont fait un début de saison tonitruant et qui ont chuté prématurément par rapport à ce qu’on attendait. Tout est question de dosage. Pour l’an prochain, on ne sait pas vraiment avec quelle formule on va se retrouver. Si c’est deux fois dix clubs parmi l’élite, ce sera vraiment très bien pour la qualité du jeu et l’intérêt. Par contre, si on se retrouve avec quatre fois dix clubs, ce sera dramatique.

Réclameriez-vous un rugby d’élite ?

Non, pas du tout. Je ne veux pas d’un rugby professionnel avec dix ou douze clubs. Mais il faut préserver un minimum de qualité de jeu toute l’année et une cohérence par rapport à ce qui se fait ailleurs dans les autres grandes nations de rugby. Question de crédibilité. Il faut savoir que, au niveau des entraînements et de la préparation physique, nous n’avons pratiquement plus rien à envier aux professionnels. Sauf que nous sommes des sportifs libres puisque nous avons parallèlement une activité professionnelle.

Vous me dites que vous n’avez rien à envier aux pros, mais comment se passe votre vie pour tout concilier ?

Il est évident que je prends mon temps d’entraînement sur ma vie privée. C’est un sacrifice, oui, puisque je travaille chaque jour au laboratoire pharmaceutique Fabre (principal sponsor du club, NDLR), huit heures par jour. Pour les entraînements, il faut y consacrer les soirées, parfois entre midi et deux heures pour des décrassages. Il y a quelques années, c’était deux ou trois fois par semaines. Maintenant c’est pratiquement tous les jours. Mes deux enfants (treize et douze ans, NDLR) et ma femme ne me voient pas assez, même si dès la sortie de l’école je suis avec eux. Mais notre passion commune du rugby domine sur tout le reste puisqu’on la vit ensemble tous les quatre. Bien sûr, si au départ ma femme n’avait pas aimé le rugby, ça se serait peut-être passé différemment. Peut-être ne serais-je plus là aujourd’hui !

Il y a deux ans, le Briviste Alain Penaud avait été annoncé à votre place à Castres, mais ça ne s’était pas fait. Cette perspective de concurrence avec l’un des meilleurs ouvreurs actuel a-t-elle décuplé votre volonté ?

Je n’avais pas apprécié la façon dont on m’avait annoncé cet éventuel transfert, même si ça s’est démenti par la suite. Bon, c’est vrai que ça m’a peut-être relancé sur le moment. Mais je vous assure que je n’ai pas besoin de sur-motivation. Pour l’envie, je suis intact.

A trente-six ans, il n’y a pas de problème d’âge dans votre tête ?

Disons même que ça m’embête qu’on me le rappelle tous les jours en ce moment. Mais ça ne me tracasse pas. Il y a quelques semaines, quelqu’un m’a demandé mon âge et j’ai mis un certain temps pour m’y retrouver, j’ai dû compter ! Mais aujourd’hui, ça va, je le sais, c’est bien trente-six. Avant que vous ne me posiez la question : je sais que je ne jouerai pas encore trois ou quatre ans. Un ou deux ans, d’accord. Je souhaite une relève en douceur.

Vivre à Castres, à moins de cent kilomètres de Toulouse, cela suppose quel rugby à côté de ce géant ?

Nous ne vivons pas à l’ombre d’un géant, d’abord. Mais c’est vrai que Toulouse, depuis près de vingt ans, pratique un rugby avec une volonté de jeu incomparable. Qui n’apprécie pas ça, franchement ? Mais nous, nous n’avons jamais eu l’ambition de copier. Nous avons nos propres racines, proches de la conquête, de l’agressivité en défense, et désormais tournées vers un peu plus de jeu à la main. Vous savez, le rugby moderne tourne aujourd’hui autour d’un rugby d’usure. On dit que nous sommes des montagnards du rugby et c’est un honneur. Notre histoire a voulu un jeu rigoureux et vaillant, et nous le revendiquons. Mais si nous parvenons depuis quelques années à aérer le jeu, nous voulons aller encore plus loin. Aujourd’hui, les défenses ont pris le pas sur les attaques. Et, stratégiquement, il est devenu quasiment impossible de marquer en première main.

Vous avez bien évidemment fantasmé sur l’équipe de France, non ?

N’avoir jamais été appelé n’est pas un problème. Mais n’avoir jamais porté physiquement le maillot bleu avec le coq est une autre histoire. J’aurais, oui, aimé jouer en équipe de France, comme tous les joueurs. Mais j’ai privilégié ma fidélité avec Castres alors que d’autres clubs auraient pu m’offrir cette chance. Le rugby, c’est aussi la grande et belle histoire des ces gens fidèles. Quand la valeur humaine est plus forte que tout...

Lien vers le commentaire
Invité Guest

Ouais ben ils devaient pas être forts en orthographe ceux qui ont pondus ça... Nos deux lignes sont fières et conquérantEs... Enfin moi je dis ça, je dis rien...

Lien vers le commentaire
Invité Xv-31

CASTRES FÊTE SON CENTENAIRE.

Fondé en 1906, le Castres Olympique célèbre aujourd’hui son centenaire. Au programme un match de gala à

17 heures entre les anciens de 1993, champions de France, parmi lesquels l’ancien All Black Gary Whetton, contre une sélections de joueurs ayant porté la tunique bleue et blanche. Auparavant, en hommage à l’ancien capitaine Francis Rui, décédé en septembre 2001, une tribune du stade Pierre-Antoine sera

inaugurée et portera son nom. Enfin repas spectacle le soir avec le quinze du centenaire qui sera dévoilé, suite

à un vote des lecteurs de la presse locale et aux décisions d’un jury.

K. B.

L'Equipe du 17 juin

:wacko:

Lien vers le commentaire
Invité Fatou(Castres)

Encore une fois, je suis désolée de voir que certains supporters castrais racontent de tels conneries sur votre forum.

Personne à Castres ne conteste les conditions particulières dans lequelles le C.O a récupéré le "titre" à Grenoble en 1993.

Ce dernier a certes été meilleurs que nous sur le terrain en finale mais nous n'y pouvons rien si la fédé et le club de Grenoble étaient en conflit à l'époque.

Je ne pense pas qu'une autre équipe aurait rendu le titre à son adversaire.

D'ailleurs, les grenoblois bien que victime d'une injustice ont accepté cette situation et ce n'est que quelques saisons plus tard que cette affaire est revenu sur le tapis.

Pour ce qui est de 1995, je ne connais pas non plus de castrais que se prennent pour les champions.

Les quelques énergumènes qui le prétendent car Soula se serait dopé sont une infime minorité car tout le monde sait qu'il soignait une rage de dent et que le produit incriminé n'a aucun effet réellement dopant.

Je vous serai gré de ne pas faire d'amalgame entre ces supporters chauvins que ne représentent qu'une minorité de nos couleurs et nos vrais supporters.

Hélas, les minoritaires sont souvent les plus bruillant et comme ils ne savent pas convaincrent les gens de vive voix, on les retrouve sur les forums.

Amitiés sportives et à l'année prochaine!

Lien vers le commentaire
Invité Invité_tropico

Tiens aucun rapport mais c'est pas "savoir" plutot que "etre" pour gré et donc je vous saurai gré au lieu de serai gré ?

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...