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itw novès et dossier ST MIDOL VERT


Invité perrot

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Invité perrot

salut à tous et ttes,

pr la première fois, j'ai acheté electroniquement le merdol vert histoire de savoir ce que guitou racontait. Je passe sur la tendance flicage du merdol pour vous livrer les articles. Vous allez vous régaler.

J'y vais ...

Midi Olympique _ Moins d’une semaine après cette défaite en finale, quel sentiment vous habite ?

Guy Novès _ Je n’ai pas revu le match. Un revers de ce genre ne se digère pas facilement. J’ai en tête la tragédie de la deuxième mi-temps. De ce

quart d’heure complètement loupé au cours duquel tout bascule. En fin de première mi-temps, personne n’aurait pu dire qui allait l’emporter.

Après, l’équipe vit un calvaire. Le titre nous échappe. Il y a comme une forme de résignation qui fait mal parce que tous les problèmes rencontrés cette saison ressurgissent à ce moment-là.

M. O. _ La chandelle sur laquelle Nicolas Brusque relance pour l’essai de Bobo paraît symptomatique. Jean Bouilhou etVincent Clerc sautent pour récupérer le ballon mais se gênent. Il y a comme une lacune dans le dispositif.

G. N. _ Ils n’ont pas sauté sur le ballon mais à côté du ballon. Ce n’est pas une lacune. La lacune aurait été de ne pas être à la retombée du ballon. Nous n’avons pas attendu la deuxième mi-temps de la finale pour nous rendre compte de nos problèmes.

M. O. _ Au cours de la finale, nous avons pu voir d’autres erreurs, d’autres approximations.

G. N. _ Oui. Mais pourquoi insiste-t-on sur nos manques aujourd’hui alors que l’on prenait notre jeu en référence en début de saison ? Ce sont les

mêmes joueurs.

M.O. _Vous avez l’air de trouver cela excessif !

G. N. _ Plus que ça. C’est un drame sportif que d’entendre cela. L’accent n’est aujourd’hui mis que sur le revers de la médaille alors que la presse

nous avait encensés. Je ne comprends pas. Entre-temps, une saison s’est écoulée, Toulouse a rencontré des difficultés prévues et non prévues. La période du Tournoi a, encore une fois, été très difficile à passer. Le travail que nous avions entrepris s’est tout à coup arrêté. Nous avons

accumulé les blessés : Servat, Baby, Garbajosa, Jeanjean, Human, Pelous. Malgré tous ces problèmes, les joueurs se sont accrochés. On a fait le dos rond pendant la mauvaise période. Notre rugby est remis en question car le travail n’est pas fait quand les joueurs sont absents. L’équipe termine première en Coupe d’Europe ; pour cela, il a fallu solliciter énormément les internationaux.Voilà une explication. Quand nous disposons des joueurs, l’équipe redevient efficace dans des secteurs laissés à l’abandon pendant trois mois.

M.O. _Vous perdez en quart de finale de Coupe d’Europe contre le Leinster qui ne semblait pas une équipe particulièrement redoutable.

G. N. _ Nous avons joué ce quart de finale dix jours après avoir récupéré les joueurs. Il faut être immédiatement performants. Certaines années, ça passe ; là, ce n’est pas passé. Ce match était à notre portée. Je constate que Toulouse est capable de gagner ou de perdre devant n’importe

quelle équipe du haut du tableau français ou européen. Nous venons de disputer trois finales de Coupe d’Europe en quatre ans. Personne n’a fait

aussi bien.

M. O. _ Une équipe de tête comme Toulouse est jugée sur les trois ou quatre matchs capitaux qu'elle dispute en fin de saison. Cette année, vous en avez laissé échapper deux chaque fois sur un score relativement lourd.

G. N. _ Je l’ai toujours dit : gagner une finale n’a rien à voir avec ce qui a pu se produire auparavant dans la saison. Pour savoir la qualité de

notre jeu, je me fie aux statistiques qui traduisent le comportement offensif ou défensif de l’équipe. Un match de phase finale, c’est une pièce

jetée en l’air.

M. O. _ Auparavant, ces matchs-là tournaient à l’avantage de Toulouse. Cela a changé.

G. N. _ Nous en gagnons beaucoup moins, c’est vrai. Mais autant que Biarritz et plus que Paris. Combien de fois ces deux équipes ont-elles été

championnes d’Europe ? Je plains Biarritz qui est encensé aujourd’hui comme nous à l’époque, mais sera un jour ou l’autre descendu.

M. O. _ On ne prête qu’aux riches…

G. N. _ J’ai le sentiment que la presse cherche à torpiller le travail d’unclub. Aujourd’hui, c’est nous et demain, ce sera un autre. Comment peut-on écrire que c’est la fin d’un règne, ou d’un cycle, alors que le club vient de jouer sa cinquième finale en quatre ans? Vous effacez tous ces résultats en disant que tout va mal. Je ne comprends pas ce toupet et cette audace. On ne nous passe rien.

M. O. _ Le journaliste critique mais signe ses papiers, il assume. Mais il ne faudrait pas oublier toutes ces critiques venues de gens qui n’assument pas mais hurlent avec les loups comme ce fut le cas samedi soir au Stade de France après votre défaite.

G. N. _ Que les gens s’expriment, c’est normal. Il ne faut pas confondre le mécontentement et la déception. Je comprends le sentiment de déception. Je trouve horrible les propos de ces gens du club qui n’ont de cesse de critiquer alors qu’ils ont été gavés de résultats et que leur présence au Stade ne sert qu’à faire avancer leurs affaires. Ils ont profité des succès et ne supportent pas lesdéfaites. À les entendre, une

défaite en finale devrait effacer tout d’un coup tout ce qui a été gagné.

M. O. _ C’est un peu la loi du genre : qui aime bien, châtie bien.

G. N. _ En sport, il n’y a aucune certitude. Même Ferrari n’est pas certain d’arriver en tête en fin de course.

M. O. _ Puisque nous en sommes aux chapitres des critiques, que répondez-vous à Fabien Galthié, Alain Penaud et Patrice Lagisquet

qui ont égratigné dernièrement le jeu du Stade ?

G. N. _ Ce qu’a dit Alain Penaud ne me touche pas. Il ne s’exprimait pas comme ça quand il était chez nous. Est-ce le fait d’avoir joué à Paris ? Il

vient de perdre une demi-finale, il est peut-être un peu déçu ; une rancoeur mal maîtrisée. Il va devenir entraîneur, il pourra ainsi donner des leçons à tout le monde.

M. O. _ Et Fabien Galthié ?

G. N. _ Je ne comprends pas qu’un jeune entraîneur qui a, ces deux dernières années, perdu deux finales et deux demi-finales, sans doute à

cause de sa gestion, se permette de donner une explication technique sur une autre équipe. Je le laisse avec sa conscience. Si jamais il

continue d’expliquer que ce sont les autres qui sont mauvais pour expliquer ses échecs, je pense que ce garçon aura besoin de quelques

années pour trouver la bonne cadence. Je constate seulement que le bilan du Stade français est moins bon que celui du Stade toulousain.

M. O. _ Et Patrice Lagisquet ?

G. N. _ Le travail de Biarritz est admirable sur les deux dernières saisons. Cette équipe a progressé. Elle a gagné deux titres et détient donc la vérité comme nous l’avons détenue auparavant. Je lui souhaite du courage parce que bientôt, il sera remis en question. Quand il dit préférer avoir un jeu stéréotypé, j’observe que ce jeu-là ne lui a jamais permis d’être champion d’Europe.

M. O. _ Toulouse a souffert devant cette saison. Son pack est moins robuste qu’auparavant. Qu’en dites-vous ?

G. N. _ C’est une réalité. Pour moi, ce pack a été admirable de volonté. On n’a pas attendu la finale pour dire qu’il était nécessaire de se renforcer en première,deuxième et troisième ligne.Voilà pourquoi nous avons recruté Salvatore Perugini, Patricio Albacete et Thierry Dusautoir.Ce constat a été fait très tôt.Idem pour Valentin Courrent qui permettra à Jean-Baptiste Elissalde de souffler.

M. O. _ On a l’impression que Toulouse n’est plus en mesure d’intégrer de jeunes joueurs issus du club ?

G. N. _ Le niveau de la Première Division n’a cessé de monter. Même les clubs de fin de tableau sont en mesure de rivaliser avec n’importe quelle équipe.Les jeunes, je n’en veux pour preuve que le cas de Maxime Médard, mettent plus de temps pour entrer dans le collectif. On les intègre,mais pas aussi vite qu’il y a quatre ou cinq ans.

M.O. _Vous avez pour habitude de regretter l’état dans lequel vous retrouvez vos joueurs après leTournoi, expliquant ainsi vos difficultés à retrouver une certaine cohésion. Pourtant, Toulouse n’est pas la seule équipe à vivre cela.

G. N. _ Vous vous trompez. À Biarritz, lesYachvili,Traille, Brusque, Gobelet,August, Couzinet, pour ne citer qu’eux, ont été laissés à leur club cet

hiver pour une raison ou pour une autre. L’équipe a pu mieux travailler pour préparer la phase éliminatoire.

M. O. _ Comme Toulouse donne à l’équipe de France toute une ligne d’attaque, ce phénomène n’est pas près de s’arrêter.

G. N. _ Depuis vingt ans, l’entraîneur de l’équipe de France se tourne vers le club le plus en forme. Il va donc être naturel maintenant d’aller

piocher à Biarritz.Toulouse vit cette tragédie depuis toujours. L’exemple de Florian Fritz est frappant, c’est même une double tragédie: quand nous

sommes allés le chercher à Bourgoin, il n’était que remplaçant. Il a donc été recruté « modestement ». Il est devenu chez nous un joueur

brillant,tout à coup hors de prix et capté par l’équipe de France.

M. O. _ On a l’impression que Toulouse se place toujours en victime. Que proposez-vous pour sortir de cette spirale ?

G. N. _ D’arrêter de faire jouer le même week-end l’équipe de France et le championnat. Cela cause du tort aux clubs et au XV de France. Les clubs font appel aux étrangers pour combler les trous. Et l’afflux d’étrangers appauvrit le vivier à certains postes. Le staff de l’équipe de France n’a pas le droit de se plaindre de cet état de choses, c’est lui qui induit cet appauvrissement.

M. O. _ Qu’est-ce que le Stade toulousain va remettre en question après la défaite de Biarritz ?

G. N. _ Tout.Toulouse va tout remettre en question. La même réflexion aurait été menée si Toulouse avait été champion. Nous allons revoir ce qui n’a pas marché de façon à avoir plus de ballons en touche, à disposer d’une mêlée stable, d’un bon jeu au pied, d’une défense plus efficace. Je vais réunir mon staff médical et le staff technique. Nous allons réfléchir à notre préparation physique et à une nouvelle gestion d’une semaine

d’entraînements. Ceux-ci seront plus fréquents, moins durs et plus précis afin de pallier tous ces problèmes qui sont des détails mais qui,

lorsqu’ils sont rajoutés les uns aux autres, font qu’on a perdu beaucoup trop de ballons à beaucoup trop d’endroits du terrain.

M. O. _ Dans certains secteurs comme la conquête ou la défense,Toulouse était numéro 1. Il ne l’est plus.

G. N. _ C’est vous qui le dites. Sans être numéro un, nous étions, samedi, en finale du championnat.Si on est numéro un partout, il n’y a plus de

joueurs à l’entraînement. Quand on est un peu moins numéro un,on a quand même des résultats.Nous avons été moins pénétrants car Isitolo

Maka et Fabien Pelous ont connu des problèmes de santé. Cela nous a obligés à mettre en place une autre stratégie.Au lieu de jouer dans la défense, nous avons plutôt essayé de passer par le jeu au pied. Cela ne nous a pas réussi, notamment sur la relance de Brusque.

M. O. _ Pourquoi avoir fait sortir Pelous en finale juste après la mi-temps ? Étiez-vous mécontent de son comportement ?

G. N. _ Non, il a fait ce que je lui ai demandé de faire. Fabien, à cause de blessures, n’a pas retrouvé son niveau. Le retrouvera-t-il pour le

Mondial ? Cela ne me regarde plus.

M. O. _ Des rumeurs ont couru sur le possible départ de Philippe Rougé-Thomas, votre coentraîneur (avec Serge Laïrle) à Perpignan.

Qu’en est-il ?

G. N. _ J’ai appelé l’AFP pour dire que cela n’était qu’un ramassis de mensonges. L’intéressé n’a jamais été contacté. Jusqu’à preuve du

contraire, il travaillera au Stade toulousain l’année prochaine.

M. O. _ Le staff sera-t-il remis en question ?

G. N. _ Oui, à commencer par moi. Nous serons jugés sur le contenu et sur la qualité de notre travail. Nous avons toujours fait cela. Certains

aimeraient aller plus loin… Quand on a démontré une certaine forme de compétence pendant un certain temps, on ne devient pas con du jour au

lendemain. Que des gens espèrent qu’on nous dégage, c’est la loi du milieu. C’est de la jalousie. Je ne me suis jamais permis de critiquer le jeu d’une équipe adverse.Tout ceci est excessif.Quand la bête est blessée,les chacals se montrent. Mais la bête blessée est encore dangereuse.Malheureusement pour eux,les chacals n’arriveront pas à s’approcher de la bête.Il leur faudra aller rogner des os ailleurs.

M. O. _ Blessé à une épaule, Frédéric Michalak ne partira pas en tournée. Pensez-vous que cela soit un mal pour un bien ?

G. N. _ « Fred » a besoin de se régénérer. Il lui a manqué de la fraîcheur en fin de saison. Il ressent de la lassitude. Il vit un échec momentané. Il n’a pas été épargné cette saison et n’a pas travaillé. Samedi, contre Biarritz, il s’est manqué en défense. Il ne lui reste plus qu’à reprendre la musculation et à se remettre au niveau physiquement. Je suis certain qu’il fera une belle Coupe du monde.

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Invité perrot
salut à tous et ttes,

pr la première fois, j'ai acheté electroniquement le merdol vert histoire de savoir ce que guitou racontait. Je passe sur la tendance flicage du merdol pour vous livrer les articles. Vous allez vous régaler.

J'y vais ...

Midi Olympique _ Moins d’une semaine après cette défaite en finale, quel sentiment vous habite ?

Guy Novès _ Je n’ai pas revu le match. Un revers de ce genre ne se digère pas facilement. J’ai en tête la tragédie de la deuxième mi-temps. De ce

quart d’heure complètement loupé au cours duquel tout bascule. En fin de première mi-temps, personne n’aurait pu dire qui allait l’emporter.

Après, l’équipe vit un calvaire. Le titre nous échappe. Il y a comme une forme de résignation qui fait mal parce que tous les problèmes rencontrés cette saison ressurgissent à ce moment-là.

M. O. _ La chandelle sur laquelle Nicolas Brusque relance pour l’essai de Bobo paraît symptomatique. Jean Bouilhou etVincent Clerc sautent pour récupérer le ballon mais se gênent. Il y a comme une lacune dans le dispositif.

G. N. _ Ils n’ont pas sauté sur le ballon mais à côté du ballon. Ce n’est pas une lacune. La lacune aurait été de ne pas être à la retombée du ballon. Nous n’avons pas attendu la deuxième mi-temps de la finale pour nous rendre compte de nos problèmes.

M. O. _ Au cours de la finale, nous avons pu voir d’autres erreurs, d’autres approximations.

G. N. _ Oui. Mais pourquoi insiste-t-on sur nos manques aujourd’hui alors que l’on prenait notre jeu en référence en début de saison ? Ce sont les

mêmes joueurs.

M.O. _Vous avez l’air de trouver cela excessif !

G. N. _ Plus que ça. C’est un drame sportif que d’entendre cela. L’accent n’est aujourd’hui mis que sur le revers de la médaille alors que la presse

nous avait encensés. Je ne comprends pas. Entre-temps, une saison s’est écoulée, Toulouse a rencontré des difficultés prévues et non prévues. La période du Tournoi a, encore une fois, été très difficile à passer. Le travail que nous avions entrepris s’est tout à coup arrêté. Nous avons

accumulé les blessés : Servat, Baby, Garbajosa, Jeanjean, Human, Pelous. Malgré tous ces problèmes, les joueurs se sont accrochés. On a fait le dos rond pendant la mauvaise période. Notre rugby est remis en question car le travail n’est pas fait quand les joueurs sont absents. L’équipe termine première en Coupe d’Europe ; pour cela, il a fallu solliciter énormément les internationaux.Voilà une explication. Quand nous disposons des joueurs, l’équipe redevient efficace dans des secteurs laissés à l’abandon pendant trois mois.

M.O. _Vous perdez en quart de finale de Coupe d’Europe contre le Leinster qui ne semblait pas une équipe particulièrement redoutable.

G. N. _ Nous avons joué ce quart de finale dix jours après avoir récupéré les joueurs. Il faut être immédiatement performants. Certaines années, ça passe ; là, ce n’est pas passé. Ce match était à notre portée. Je constate que Toulouse est capable de gagner ou de perdre devant n’importe

quelle équipe du haut du tableau français ou européen. Nous venons de disputer trois finales de Coupe d’Europe en quatre ans. Personne n’a fait

aussi bien.

M. O. _ Une équipe de tête comme Toulouse est jugée sur les trois ou quatre matchs capitaux qu'elle dispute en fin de saison. Cette année, vous en avez laissé échapper deux chaque fois sur un score relativement lourd.

G. N. _ Je l’ai toujours dit : gagner une finale n’a rien à voir avec ce qui a pu se produire auparavant dans la saison. Pour savoir la qualité de

notre jeu, je me fie aux statistiques qui traduisent le comportement offensif ou défensif de l’équipe. Un match de phase finale, c’est une pièce

jetée en l’air.

M. O. _ Auparavant, ces matchs-là tournaient à l’avantage de Toulouse. Cela a changé.

G. N. _ Nous en gagnons beaucoup moins, c’est vrai. Mais autant que Biarritz et plus que Paris. Combien de fois ces deux équipes ont-elles été

championnes d’Europe ? Je plains Biarritz qui est encensé aujourd’hui comme nous à l’époque, mais sera un jour ou l’autre descendu.

M. O. _ On ne prête qu’aux riches…

G. N. _ J’ai le sentiment que la presse cherche à torpiller le travail d’unclub. Aujourd’hui, c’est nous et demain, ce sera un autre. Comment peut-on écrire que c’est la fin d’un règne, ou d’un cycle, alors que le club vient de jouer sa cinquième finale en quatre ans? Vous effacez tous ces résultats en disant que tout va mal. Je ne comprends pas ce toupet et cette audace. On ne nous passe rien.

M. O. _ Le journaliste critique mais signe ses papiers, il assume. Mais il ne faudrait pas oublier toutes ces critiques venues de gens qui n’assument pas mais hurlent avec les loups comme ce fut le cas samedi soir au Stade de France après votre défaite.

G. N. _ Que les gens s’expriment, c’est normal. Il ne faut pas confondre le mécontentement et la déception. Je comprends le sentiment de déception. Je trouve horrible les propos de ces gens du club qui n’ont de cesse de critiquer alors qu’ils ont été gavés de résultats et que leur présence au Stade ne sert qu’à faire avancer leurs affaires. Ils ont profité des succès et ne supportent pas lesdéfaites. À les entendre, une

défaite en finale devrait effacer tout d’un coup tout ce qui a été gagné.

M. O. _ C’est un peu la loi du genre : qui aime bien, châtie bien.

G. N. _ En sport, il n’y a aucune certitude. Même Ferrari n’est pas certain d’arriver en tête en fin de course.

M. O. _ Puisque nous en sommes aux chapitres des critiques, que répondez-vous à Fabien Galthié, Alain Penaud et Patrice Lagisquet

qui ont égratigné dernièrement le jeu du Stade ?

G. N. _ Ce qu’a dit Alain Penaud ne me touche pas. Il ne s’exprimait pas comme ça quand il était chez nous. Est-ce le fait d’avoir joué à Paris ? Il

vient de perdre une demi-finale, il est peut-être un peu déçu ; une rancoeur mal maîtrisée. Il va devenir entraîneur, il pourra ainsi donner des leçons à tout le monde.

M. O. _ Et Fabien Galthié ?

G. N. _ Je ne comprends pas qu’un jeune entraîneur qui a, ces deux dernières années, perdu deux finales et deux demi-finales, sans doute à

cause de sa gestion, se permette de donner une explication technique sur une autre équipe. Je le laisse avec sa conscience. Si jamais il

continue d’expliquer que ce sont les autres qui sont mauvais pour expliquer ses échecs, je pense que ce garçon aura besoin de quelques

années pour trouver la bonne cadence. Je constate seulement que le bilan du Stade français est moins bon que celui du Stade toulousain.

M. O. _ Et Patrice Lagisquet ?

G. N. _ Le travail de Biarritz est admirable sur les deux dernières saisons. Cette équipe a progressé. Elle a gagné deux titres et détient donc la vérité comme nous l’avons détenue auparavant. Je lui souhaite du courage parce que bientôt, il sera remis en question. Quand il dit préférer avoir un jeu stéréotypé, j’observe que ce jeu-là ne lui a jamais permis d’être champion d’Europe.

M. O. _ Toulouse a souffert devant cette saison. Son pack est moins robuste qu’auparavant. Qu’en dites-vous ?

G. N. _ C’est une réalité. Pour moi, ce pack a été admirable de volonté. On n’a pas attendu la finale pour dire qu’il était nécessaire de se renforcer en première,deuxième et troisième ligne.Voilà pourquoi nous avons recruté Salvatore Perugini, Patricio Albacete et Thierry Dusautoir.Ce constat a été fait très tôt.Idem pour Valentin Courrent qui permettra à Jean-Baptiste Elissalde de souffler.

M. O. _ On a l’impression que Toulouse n’est plus en mesure d’intégrer de jeunes joueurs issus du club ?

G. N. _ Le niveau de la Première Division n’a cessé de monter. Même les clubs de fin de tableau sont en mesure de rivaliser avec n’importe quelle équipe.Les jeunes, je n’en veux pour preuve que le cas de Maxime Médard, mettent plus de temps pour entrer dans le collectif. On les intègre,mais pas aussi vite qu’il y a quatre ou cinq ans.

M.O. _Vous avez pour habitude de regretter l’état dans lequel vous retrouvez vos joueurs après leTournoi, expliquant ainsi vos difficultés à retrouver une certaine cohésion. Pourtant, Toulouse n’est pas la seule équipe à vivre cela.

G. N. _ Vous vous trompez. À Biarritz, lesYachvili,Traille, Brusque, Gobelet,August, Couzinet, pour ne citer qu’eux, ont été laissés à leur club cet

hiver pour une raison ou pour une autre. L’équipe a pu mieux travailler pour préparer la phase éliminatoire.

M. O. _ Comme Toulouse donne à l’équipe de France toute une ligne d’attaque, ce phénomène n’est pas près de s’arrêter.

G. N. _ Depuis vingt ans, l’entraîneur de l’équipe de France se tourne vers le club le plus en forme. Il va donc être naturel maintenant d’aller

piocher à Biarritz.Toulouse vit cette tragédie depuis toujours. L’exemple de Florian Fritz est frappant, c’est même une double tragédie: quand nous

sommes allés le chercher à Bourgoin, il n’était que remplaçant. Il a donc été recruté « modestement ». Il est devenu chez nous un joueur

brillant,tout à coup hors de prix et capté par l’équipe de France.

M. O. _ On a l’impression que Toulouse se place toujours en victime. Que proposez-vous pour sortir de cette spirale ?

G. N. _ D’arrêter de faire jouer le même week-end l’équipe de France et le championnat. Cela cause du tort aux clubs et au XV de France. Les clubs font appel aux étrangers pour combler les trous. Et l’afflux d’étrangers appauvrit le vivier à certains postes. Le staff de l’équipe de France n’a pas le droit de se plaindre de cet état de choses, c’est lui qui induit cet appauvrissement.

M. O. _ Qu’est-ce que le Stade toulousain va remettre en question après la défaite de Biarritz ?

G. N. _ Tout.Toulouse va tout remettre en question. La même réflexion aurait été menée si Toulouse avait été champion. Nous allons revoir ce qui n’a pas marché de façon à avoir plus de ballons en touche, à disposer d’une mêlée stable, d’un bon jeu au pied, d’une défense plus efficace. Je vais réunir mon staff médical et le staff technique. Nous allons réfléchir à notre préparation physique et à une nouvelle gestion d’une semaine

d’entraînements. Ceux-ci seront plus fréquents, moins durs et plus précis afin de pallier tous ces problèmes qui sont des détails mais qui,

lorsqu’ils sont rajoutés les uns aux autres, font qu’on a perdu beaucoup trop de ballons à beaucoup trop d’endroits du terrain.

M. O. _ Dans certains secteurs comme la conquête ou la défense,Toulouse était numéro 1. Il ne l’est plus.

G. N. _ C’est vous qui le dites. Sans être numéro un, nous étions, samedi, en finale du championnat.Si on est numéro un partout, il n’y a plus de

joueurs à l’entraînement. Quand on est un peu moins numéro un,on a quand même des résultats.Nous avons été moins pénétrants car Isitolo

Maka et Fabien Pelous ont connu des problèmes de santé. Cela nous a obligés à mettre en place une autre stratégie.Au lieu de jouer dans la défense, nous avons plutôt essayé de passer par le jeu au pied. Cela ne nous a pas réussi, notamment sur la relance de Brusque.

M. O. _ Pourquoi avoir fait sortir Pelous en finale juste après la mi-temps ? Étiez-vous mécontent de son comportement ?

G. N. _ Non, il a fait ce que je lui ai demandé de faire. Fabien, à cause de blessures, n’a pas retrouvé son niveau. Le retrouvera-t-il pour le

Mondial ? Cela ne me regarde plus.

M. O. _ Des rumeurs ont couru sur le possible départ de Philippe Rougé-Thomas, votre coentraîneur (avec Serge Laïrle) à Perpignan.

Qu’en est-il ?

G. N. _ J’ai appelé l’AFP pour dire que cela n’était qu’un ramassis de mensonges. L’intéressé n’a jamais été contacté. Jusqu’à preuve du

contraire, il travaillera au Stade toulousain l’année prochaine.

M. O. _ Le staff sera-t-il remis en question ?

G. N. _ Oui, à commencer par moi. Nous serons jugés sur le contenu et sur la qualité de notre travail. Nous avons toujours fait cela. Certains

aimeraient aller plus loin… Quand on a démontré une certaine forme de compétence pendant un certain temps, on ne devient pas con du jour au

lendemain. Que des gens espèrent qu’on nous dégage, c’est la loi du milieu. C’est de la jalousie. Je ne me suis jamais permis de critiquer le jeu d’une équipe adverse.Tout ceci est excessif.Quand la bête est blessée,les chacals se montrent. Mais la bête blessée est encore dangereuse.Malheureusement pour eux,les chacals n’arriveront pas à s’approcher de la bête.Il leur faudra aller rogner des os ailleurs.

M. O. _ Blessé à une épaule, Frédéric Michalak ne partira pas en tournée. Pensez-vous que cela soit un mal pour un bien ?

G. N. _ « Fred » a besoin de se régénérer. Il lui a manqué de la fraîcheur en fin de saison. Il ressent de la lassitude. Il vit un échec momentané. Il n’a pas été épargné cette saison et n’a pas travaillé. Samedi, contre Biarritz, il s’est manqué en défense. Il ne lui reste plus qu’à reprendre la musculation et à se remettre au niveau physiquement. Je suis certain qu’il fera une belle Coupe du monde.

la suite ...le superbe edito du merdol ... ils se régalent les journaux et je suis tombé dans le piège

L’ÉDITORIAL

Les grandes équipes...

de Jean-Roger Delsaud

Comment ne pas, à l’issue de cette finale pas comme les autres, se remémorer les propos du fameux capitaine néo-zélandais Wilson Whineray ? Une phrase aussi fameuse que son auteur et qui est désormais entrée dans la légende du sport. Au point que son usage déborde largement des seuls rivages du rugby. « Les grandes équipes ne meurent jamais », devait ainsi proclamer, le 19 août 1961, le pilier des All Blacks, à l’issue du troisième test de Christchurch perdu 32-3 par les Français en tournée. Lesquels encaissèrent ce jour-là cinq essais, quatre transformations et trois pénalités;soit,àunetransformation près,le « score » réussi par les Biarrots face aux Toulousains… Nous tentons d’expliquer, dans le dossier ci-après, les raisons de cette énorme contre-performance. Les responsables toulousains ne seront sans doute pas d’accord avec tous

les arguments avancés et on les comprend. Il n’est jamais agréable de reconnaître certaines erreurs même si les circonstances jouent parfois aussi un rôle déterminant. Mais il ne servirait à rien de se masquer le fond du problème ou les problèmes de fond. Comme on voudra.

S’il ne saurait être question de rayer d’un simple trait de plume tout le passé du Stade toulousain et la somme d’efforts consentis

pour faire de ce club l’un des grands d’Europe; s’il n’est pas dans notre propos de sombrer dans le catastrophisme et de voir l’horizon toulousain virer du rouge au noir au seul fait de cette défaite, on ne peut non plus évacuer celle-ci d’un simple effet de manche. Car des questions se posent bien. Parler de crise serait sans doute abusif, le Stade toulousain possédant bien les ressources (humaines, morales et autres) à même de lui permettre de franchir cet écueil. À condition de ne pas évacuer certains débats. Douloureux peut-être, mais nécessaires. Car si les grandes équipes ne meurent jamais, sil’on encroitWhineray,elles peuvent cependant s’étioler et s’enfermer dans des impasses pour peu que l’on laisse perdurer certains problèmes ; pour peu que les ego l’emportent sur le souci du collectif et que les luttes de pouvoir mettent quelques grains de

sable dans la machine. D’autres clubs prestigieux n’ont pas su, en d’autres temps, éviter de tomber dans ce genre d’impasse Le Stade toulousain y échappera-t-il ? On ose le croire car il a déjà franchi sans dommage, par le passé, le cap de quelques tempêtes. Dans des contextes beaucoup moins favorables qu’aujourd’hui. Et pour en terminer avec l’évocation de la célèbre phrase du capitaine des All Blacks, disons qu’elle pourrait s’appliquer également aux Biarrots. Eux que l’on annonçait moribonds au niveau du jeu et qui ont su redresser la barre lors de cette finale. Preuve

supplémentaire qu’en rugby, les vérités de la veille sont rarement celles du lendemain et que les hommes conservent toujours une place prépondérante dans les débats. VENDREDI 16 JUIN 2006

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Invité perrot

troisième article -

LE RECRUTEMENT LE JEU

Un huit et un talonneur en urgence

Médard, McMullen, Ledevedec, Nyanga et Menkarska, les nouveaux contrats pros du Stade toulousain en début de saison, auxquels sont venus s’ajouter Kunavore et McFarland par la suite, n’ont pas réussi, excepté Nyanga, à mettre les titulaires en concurrence. (Photo M. O. -Patrick Derewiany)

Pierre-Laurent GOU

Les Toulousains auront au moins tiré un enseignement de leur finale perdue : contrairement à ce qui était prévu, leur recrutement n’est pas fini. Depuis lundi, les recruteurs toulousains ont mis en branle leurs réseaux à la recherche de deux oiseaux rares : un talonneur et un troisième ligne centre. La fatigue affichée par Yannick Bru (lire ci-dessous), combinée à l’incertitude concernant l’avenir de William Servat, ont convaincu le staff de

l’utilité d’engager un deuxième (ou troisième) talonneur de haut niveau. Cette année, de nombreux spécimens étaient libres en début de marché : Blin, Terrain, Tiatia, Vigneau, Djoudi, entres autres. Problème : tous ont d’ores et déjà pris des engagements pour lasaison prochaine. À ’automne,

les Toulousains avaient failli réussir un joli coup en faisant signer Anton Oliver comme joker médical de William Servat. L’affaire avait été à deux doigts de se conclure mais finalement, c’est Slade McFarland qui était arrivé. Cette piste-là ne pourra pas non plus être réactivée, le numéro deux

des All Blacks étant sous contrat avec sa Fédération jusqu’à la Coupe du monde.

MAUVAISE PÊCHE Les Toulousains devraient pourtant se résoudre à se tourner vers une piste étrangère. L’Écossais Gordon

Bulloch leur a été proposé. Seulement, malgré ses 75 sélections avec le XV du Chardon, il ne devrait pas poser ses valises

dans la Ville rose. Autre demande expresse des Toulousains : un troisième ligne centre. Bon en demi-finale, Finau Maka s’est raté sur les bases du

poste, face au BO notamment, dans le jeu autour de la mêlée fermée. Pour suppléer Isitolo, qui part au Japon, les solutions « internes » ne sont pas légion. Si le cadet des frères Maka reste positionné à l’aile, les solutions Dusautoir, Albacete voire Pelous ou Servat, envisagées par Guy

Novès dans notre édition de lundi (Midol du 12 juin), peuvent dépanner au cas par cas mais pas s’inscrire dans la durée. En début de semaine, staff et dirigeants toulousains se sont réunis et ont convenu que l’engagement d’un spécialiste du poste s’imposait. Seulement, tout comme pour les talonneurs, les Toulousains arrivent bien tard sur le marché. Il y a quelques semaines, ils s’étaient renseignés sur le Clermontois Elvis Vermeulen, ou le Palois, en partance pour Castres, Alex Manta. Mais aujourd’hui, il est trop tard. Eux aussi ont décidé de leur avenir. Le berjallien Wessel Jooste leur aurait plu mais il vient tout juste de prolonger pour trois saisons son contrat avec le CSBJ. Visant un profil à la Isitolo Maka,

les jeunes espoirs français Chouly ou Faure auraient pu être notés sur les tablettes toulousaines mais étant sous contrat avec leur club

respectif, Brive et Castres, ils ne seront pas libérés. Là aussi, Toulouse devra se tourner vers l’étranger, en espérant que la pêche soit plus fructueuse que pour l’Irlandais Craig McCullen, arrivé à la dernière intersaison et qui ne sera pas conservé. Si la paire Labit-Isitolo Maka, dans un registre foncièrement différent, avait pallié l’arrêt d’Albert Cigagna, la gare Matabiau est toujours à la recherche d’un aiguilleur pour mettre le jeu du Stade toulousain sur les bons rails. ¦

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Invité perrot

quatrième article

UN CINQ DE DEVANT

Coup de barre ou début de déclin ?

Et si la victoire biarrote, samedi dernier au Stade de France, s’était décidée avant le coup d’envoi ? Au moment où les coachs biarrots faisaient preuve d’une grande audace en titularisant Thierry Dusautoir au détriment du capitaine Thomas Lièvremont, le staff technique toulousain restait quelque peu frileux en ne tentant pas le pari Romain Millo-Chluski. Et ce alors que, depuis plusieurs semaines, Fabien Pelous alignait

des prestations en demi-teinte eu égard à son statut de capitaine du XV de France. Les entraîneurs toulousains n’ont pas voulu prendre ce risque. On ne saura cependant jamais si celui-ci aurait permis de densifier et de dynamiser le pack rouge et noir.

PRÉPARATION Orphelins du Brennus depuis 2001, les jeunes Toulousains ont pour guide les capitaines Bru et Pelous, déjà là lors du titre de 1999. Plus que moyennes en finale, les performances du talonneur et du deuxième ligne apportent une partie de la réponse à la débâcle toulousaine. Une « humiliation », pour reprendre les mots du manager Guy Novès, presque prévisible, une semaine auparavant, tant la victoire face aux Parisiens apparaît, avec le recul, véritablement miraculeuse. À 32 ans, Fabien Pelous le reconnaît lui-même, il a effectué « une saison de m… ». Pourtant, suspendu neuf semaines à l’automne, absent pour cause de blessure à un genou au printemps, il n’a participé cette année qu’à une

quinzaine de matchs du Top 14. Il y a encore deux saisons, il tournait à plus de quarante matchs toutes compétitions confondues

sans afficher la moindre lassitude. Comment expliquer, en si peu de temps, cette différence de rendement ? La seule réponse du poids des ans paraît trop facile, alors prenons en considération ses deux coupures « forcées » qui l’ont, semble-t-il, déstabilisé dans sa préparation physique. Ayant rempilé pour deux ans avec Toulouse, il doit une revanche à ses supporters, surtout dans l’optique de la Coupe du monde. L’homme est trop orgueilleux pour finir sa carrière de cette façon. Guy Novès, mais aussi le staff du XV de France, l’attendent au tournant. En a-t-il les moyens ?

La tournée et le début de saison devraient nous éclairer. _ ÉMOUSSÉ Le casYannick Bru est plus complexe. Le talonneur toulousain a vécu une saison pleine. Trop pleine sans doute. La double blessure de William Servat, qui aura joué seulement quatre matchs cette année, et l’absence

de doublures -le joker médical Slade McFarland ou le jeune Virgile Lacombe ne présentaient pas les mêmes garanties que l’ex columérin -l’ont conforté comme seul et unique titulaire du poste.À 33 ans, il n’a eu que très peu l’occasion de souffler et a fini la saison vraiment émoussé. Dans le même ordre d’idées, l’Argentin Omar Hasan (35 ans), considéré comme la véritable poutre du pack, ou l’Irlandais Trevor Brennan (33 ans), n’ont

pas eu le rendement qui était le leur au cours des saisons précédentes. Omar Hasan ayant de plus été contraint d’aligner les matchs en traînant quelques petits bobos. Si l’expérience compte beaucoup à ces postes, on se rend compte que la fraîcheur physique est tout aussi primordiale. Il est grand temps que les Lacombe, Menkarska, Lamboley ou Millo-Chluski s’affranchissent pour devenir des titulaires à part entière. P.-L. G. ¦

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Invité perrot

Le jeu

Revenir au nerf de la guerre

Propos recueillis par Baptiste GAY

«Jeu de mains, jeu de Toulousains. » Le jeu de mots dont s’était servi l’équipementier stadiste voilà quelques années, a pris un sérieux coup derrière la casquette cette saison. De nombreux techniciens (Lagisquet, Galthié, Deylaud, Penaud…) en ont profité pour stigmatiser les failles

toulousaines : « Le talent des individualités ne masque plus les défaillances collectives. » De là à mettre un terme définitif à l’hégémonie stadiste ? L’histoire nous rappelle que par le passé, Toulouse s’est toujours relevé. En se penchant avec acuité sur les lacunes actuelles, l’ex-demi de mêlée du Stade toulousain, Jérôme Cazalbou, apporte un témoignage empreint de mesure. L’ÉVOLUTION DE LA MARQUE «Le référentiel du jeu de mouvement a déjà connu des évolutions par le passé. L’arrivée de Guy Novès a ainsi amené plus de rigueur défensive, d’application dans la

conservation, de jeu au pied, pour relancer la machine. Le coup d’arrêt actuel demande à ce qu’une nouvelle réflexion soit mise en place. Ce n’est pas la première fois que le Stade prend une claque. Je me rappelle que lors du cinglant revers de 1998 (défaite 39 à 3en demi-finale face au Stade français), les Parisiens nous avaient fait très mal au centre du terrain. En avaient découlé de nouvelles orientations dans les domaines de

la préparation physique, du recrutement de joueurs perforants ou la remise en cause d’une génération. Ce dernier point, je l’ai moi-même difficilement accepté. Avec le recul, on s’aperçoit toutefois que ce fut positif. »

LES POINTS NOIRS DU JEU ACTUEL

« Face à une organisation collective, les talents toulousains ont du mal à trouver des solutions. Du côté des avants, outre la saturation physique et mentale, les Toulousains n’ont pas les armes pour contrer techniquement les ballons portés structurés par leurs adversaires. En mêlée fermée le Stade n’a pas de numéro 8 de métier comme l’était encore Isitolo Maka. Si Finau Maka possède la puissance, il n’a ni le bagage technique pour s’en sortir seul derrière la mêlée, ni le recul tactique pour trouver des solutions face aux mêlées tournées dont les Biarrots ont abusé. En touche, lorsque le Stade est gêné, comme ce fut le cas contre le Leinster et au stade françaisas face au Leinster et au Stade

français, on ne sent pas de parade collective. On ne voit jamais d’alignements réduits. Pourtant les combinaisons variées existent. C’est plus la réflexion des joueurs à l’instant « T » qui pèche. Au niveau des trois-quarts, la priorité est donnée aux ballons de contre. Les adversaires l’ont

compris et ces munitions se font de plus en plus rares. Il faudrait remettre en place des lancements de jeu en première main. »

SPORT ET ENTREPRISE « Jeledis pour Toulouse mais cette réflexion peut être élargie à l’ensemble du rugby professionnel.

La logique économique semble l’emporter sur le sportif. Il faut qu’on prenne garde à ne pas se couper du nerf de la guerre : le jeu.Avant,il y avait moins de public mais celui-ci était plus connaisseur et donc plus critique, ce qui nous piquait au vif pour réagir. Aujourd’hui, à la fin des matchs, les joueurs sont confrontés à des partenaires économiques, des gens éloignés du jeu, plus élogieux que critiques. Au niveau du développement

structurel, le Stade toulousain a toujours été avant-gardiste. J’espère qu’il sera le premier à prendre ce problème en considération. »

S’OUVRIR POUR REBONDIR ? « Pour moi, il n’y a pas encore péril en la demeure. Si la saison prochaine est un échec, là il y aura danger.

Pour l’heure, la principale modification doit concerner le recrutement afin de donner plus de profondeur à l’effectif et de relancer la concurrence. L’arrivée d’un technicien extérieur pour donner un nouveau souffle ? Ce n’est ni le genre de la maison ni une nécessité immédiate mais tout est possible. Il y a quelques années, les yeux se sont écarquillés pour l’arrivée du premier joueur étranger, alors qui sait? » ¦

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Invité perrot

Éviter les guerres de succession

On le sait, les grands clubs ont toujours suscité bien des convoitises et parfois de sombres révolutions de palais. S’attribuer un peu de la gloire conquise sur le terrain fait en effet partie des faiblesses de la nature humaine. Jusqu’alors, le Stade toulousain a toujours su éviter ce genre de travers. Ou du moins les surmonter. Il est vrai que dans la période euphorique qu’a connue ce club tout au long des deux dernières

décennies, avec une accumulation de titres et d’honneurs sans précédent, il aurait été pour le moins bizarre que la crise surgisse. Tout baignait dans l’huile sportivement, les structures se bâtissaient et se peaufinaient progressivement, les partenaires se bousculaient pour venir accoler

leur nom à la réussite du Stade, et les dirigeants tenaient solidement les rênes dans la continuité d’une politique mise en place par leurs prédécesseurs. Une politique faisant la part belle aux gens issus du sérail et garants justement de la philosophie érigée en principe de vie.

Or depuis quelque temps, on sent sourdre quelques mécontentements. Critiques émises envers un pouvoir concentré dans un petit nombre de mains. Accusations concernant non pas une « chasse aux sorcières » mais, disons, la mise à l’écart de gens (anciens joueurs et autres) considérés comme des empêcheurs de diriger en rond. Critiques voilées, il est vrai, et jamais clairement exprimées sur la place publique. Que faut-il donc en penser ? Jalousies exprimées sous le manteau par des envieux désireux de s’approprier une part de gloire ? Critiques envers un système étroitement verrouillé? Allez savoir… Resteque,à l’heure de cette lourde défaite qui résonne comme un échec majeur, le Stade toulousain

doit une fois encore user de ses recettes éprouvées par le temps pour éviter une guerre de succession, de sécession. J.-R. D. ¦

L’AVENIR Évolution, et non révolution

Jean-Roger DELSAUD

Ne comptez pas sur les responsables toulousains pour sombrer dans le catastrophisme. Selon René Bouscatel, le président rouge et noir: « Nous avons fait une bonne saison, si ce n’est ces deux matchs ratés en quart de finale de la H Cup et en finale du championnat. Pour le reste, nous

terminons premiers de la phase de poule de la Coupe d’Europe, nous disputons la finale du championnat, je ne suis pas particulièrement inquiet. Nous sommes la seule équipe à être qualifiée pour les phases finales de la H Cup depuis le début de cette compétition ; nous avons disputé huit finales en treize ans et en avons remporté six. Quel club peut présenter un tel palmarès? Il ne s’agit pas de s’arrêter et de vivre sur ce seul

palmarès mais il est tout de même le reflet du travail effectué. » On l’a compris, il n’est pas question pour les responsables toulousains de bouleverser leur plan de marche. Et lorsque l’on évoque ces grincements de dents et critiques émises samedi soir par certains dirigeants réclamant, après la défaite, la tête du staff technique, René Bouscatel hausse le ton: « Quels dirigeants peuvent se permettre de dire cela? Je suis

le président et tant que je le resterai, c’est moi qui déciderai de ce genre de choses. Le staff technique a mon entière confiance et il n’est pas question de le changer. Cela fait treize ans que je travaille avec Guy Novès et Serge Laïrle, à part un intermède de deux ans pour ce dernier ; cela fait pratiquement aussi longtemps que Philippe Rougé-Thomas travaille dans la filière de formation du Stade et six années qu’il se trouve auprès de l’équipe première, nous fonctionnons en parfaite osmose et il n’y a aucune raison pour que cela change. Mais dès lors qu’il y a échec, il convient de tirer certaines leçons pour que cela ne se renouvelle pas. C’est ce que nous avons toujours fait, c’est ce que nous faisons systématiquement à

l’issue de chaque saison, quels que soient les résultats. »

_ UN STAFF PLUS ÉTOFFÉ ? « Si cela s’avère nécessaire, nous étofferons le staff technique, poursuit René Bouscatel. Nous évoluerons. Il y a quelques années nous avions deux entraîneurs, puis nous sommes passés à un entraîneur et deux adjoints, puis un manager général et deux entraîneurs. Nous avons su changer lorsque cela s’imposait pour accompagner les évolutions. Nous le ferons encore si besoin est mais nous en parlerons tous ensemble et nous déciderons cela en commun. Il n’y aura ni remise en cause des hommes ni du système qui est le nôtre, qui a montré son efficacité et que nous estimons foncièrement pérenne. » De quoi dédouaner notamment Serge Laïrle que l’on aurait pu penser visé par les critiques concernant le rendement du pack. Un Laïrle qui avait d’ailleurs souligné, depuis longtemps, la nécessité de renforcer son pack ;

une urgence rendue encore plus pressante par les blessures qui ont affecté le pack. Et si les responsables toulousains se sont depuis déjà plusieurs semaines, voire quelques mois, assurés de l’arrivée de Patricio Albacete, Salvatore Perugini et Thierry Dusautoir, ce n’est pas un hasard.

Quid alors des rumeurs faisant état des possibles arrivées d’Émile Ntamack et de Didier Lacroix auprès de l’équipe première ? Ils ne pourraient semble-t-il (éventuellement) s’intégrer qu’en complément du staff existant et reconduit dans ses fonctions.

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Invité perrot

the last one ...

UNE NOUVELLE POLITIQUE JEUNES

Les Toulousains n’ont-ils pas commis un péché d’orgueil en n’étoffant pas plus tôt leur groupe et en se contentant de vingt-neuf contrats pros au lieu des trente-

LA FORMATION

Pas de titre pour les jeunes

GrégoryLETORT

Ernest-Wallon, morne plaine. Pour le Stade toulousain, la saison 2005-2006 s’est achevée sur un cauchemar. Derrière l’humiliation de l’équipe

première en finale du Top 14 contre Biarritz, la bérézina fut totale. Les espoirs ? Deuxièmes de leur poule en saison régulière, ils ont été éliminés en quart de finale du championnat de France. Les Reichel et les Crabos, eux, respectivement 5e et 6ede leur poule, n’ont pas été plus loin qu’en

match de barrage. Il ne reste à constater que la plus grande performance fut à mettre au crédit des cadets A, battus en demi-finale contre Perpignan. Une performance qui dissimule une autre désillusion, puisque les cadets B ont explosé en barrage, contre Perpignan.

INTERROGATIONS Michel Marfaing, l’ancien ailier international aujourd’hui directeur du centre de formation, réfute pourtant les interrogations.Premier argument: nuancer la vérité du terrain. «Les cadets A se sont inclinés en demi-finale contre Perpignan et les

espoirs ont perdu en quarts contre Bourgoin, alors qu’ils menaient 20-18 à trois minutes de la fin du temps réglementaire. Le titre, c’était

bolise pas uniquement le niveau d’un centre de formation.

«Décevant ? Non, l’essentiel étant de former des jeunes, pas d’avoir des titres pour avoir des titres. Au niveau de la compétition, il manque quelque chose, mais sur la formation en elle-même, l’année est exceptionnelle puisque nous allons faire signer quatre contrats professionnels à des jeunes du centre de formation : Kunavore, Lacombe, Battut (prêté à Auch) et Montauriol. Notre but est de former au haut niveau, pas de conquérir des titres au niveau de l’association.» Certes, mais Perpignan, avec un titre Gaudermen, une finale pour les cadets A et trois contrats professionnels à ce jour, prouve que cela n’est pas incompatible. Et puis il y a la finale pour interroger. En 2001, pour le dernier titre,

Michalak, Poitrenaud, Jeanjean éclataient au plus haut niveau. En 2006, il n’y eut nulle nouvelle star du centre de formation. Seul

Virgile Lacombe, talonneur de 21 ans, est rentré en jeu… Ces manques, ce décalage entre terrain et statut, Toulouse ne peut les ignorer. Pour preuve, le club aux seize Brennus ne reste pas dans l’expectative. En 2006-2007, le Stade se prépare ainsi à revoir son système de formation en engageant une équipe Crabos B.

trois à trente-cinq que comptent les autres clubs? René Bouscatel réfute cette analyse: « Nous avons privilégié la qualité à la quantité, sachant aussi que nous avons donné du temps de jeu à une demi-douzaine de jeunes issus du centre de formation. Et si l’on prend en compte les quatre premiers contrats pros signés avec des jeunes de ce centre en cours de saison, cela fait tout de même un effectif suffisant. »

Restait enfin à évoquer le problème des équipes de jeunes dont aucune, pour la première fois depuis bien longtemps, n’a disputé une finale. Explications de René Bouscatel : « Dans notre formation, nous avons toujours privilégié la formation du sportif de haut niveau et non les résultats des équipes. Ce qui nous a amenés à surclasser les meilleurs éléments, d’où des conséquences quant à la maturité des formations que nous alignions. Nous nous sommes penchés sur ce problème et avons décidé désormais de ne pas sacrifier les résultats tout en conservant cette optique de la formation des joueurs de haut niveau. »

Ceux qui attendaient une révolution vont être déçus car le maître mot du Stade toulousain est, cette année encore, évolution

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A noter la superbe perspicassité du midol sur l'aricle du recrutement !

LEDEVEDEC n'a jamais signé pro

Modifié par Miss_ST
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Wawou, bravo Perrot !

Par contre, Novès a eu un moment d'absence.

M. O. _ Comme Toulouse donne à l’équipe de France toute une ligne d’attaque, ce phénomène n’est pas près de s’arrêter.

G. N. _ Depuis vingt ans, l’entraîneur de l’équipe de France se tourne vers le club le plus en forme. Il va donc être naturel maintenant d’aller

piocher à Biarritz.Toulouse vit cette tragédie depuis toujours. L’exemple de Florian Fritz est frappant, c’est même une double tragédie: quand nous

sommes allés le chercher à Bourgoin, il n’était que remplaçant. Il a donc été recruté « modestement ». Il est devenu chez nous un joueur

brillant,tout à coup hors de prix et capté par l’équipe de France.

A qui va t'il faire croire ça ?

Fritz était titulaire en moins de 21 ans, et tous les observateurs étaient impressionnés par ce joueur. J'AI dit que ce joueur serait international avant qu'il vienne à Toulouse. Avant même qu'on sache que Toulouse le voulait.

M. O. _ On a l’impression que Toulouse se place toujours en victime. Que proposez-vous pour sortir de cette spirale ?

G. N. _ D’arrêter de faire jouer le même week-end l’équipe de France et le championnat. Cela cause du tort aux clubs et au XV de France. Les clubs font appel aux étrangers pour combler les trous. Et l’afflux d’étrangers appauvrit le vivier à certains postes. Le staff de l’équipe de France n’a pas le droit de se plaindre de cet état de choses, c’est lui qui induit cet appauvrissement.

Et là, c'est de la mauvaise foi. S'il est vrai que le XV de France (et le calendrier) a sa part de responsabilité, le club porte également sa part de responsabilité.

Califano a joué dans les 50 matchs dans les années 95-96-97 (je sais plus exactement l'année). A t'on vu 10 étrangers dans le squad du ST ?

Le niveau a changé ? Oui. Mais "grâce" aux étrangers ? Pas plus que grâce aux jeunes, ou aux "joueurs de devoirs" qui progressent et sont au top à 30 ans.

Et Novès ferait mieux de regarder un peu sa PROPRE gestion. Certes, les blessures ont empêché de mieux faire tourner. Mais il avait l'occasion plusieurs fois de faire tourner son équipe à des postes où c'était possible. Et il ne l'a pas toujours fait. Excepté la 3e ligne, il ne l'a même jamais fait. Tout changement était lié aux blessures.

Et c'était pire l'année dernière.

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Pour le cas de F Fritz, tout le monde le connaissait, mais il indéniable que sa venue au ST lui a fait passer un cap.

F Fritz l'a reconnu lui meme dans une ITW donné au Mag du Stade sur TLT. Dans cette ITW il fait la comparaison entre ce qu'on lui demandait au CSBJ et ce qu'on lui demandait à Toulouse. Il ne faut quand meme pas oublié qu'il ne jouait pas au CSBJ et que Laporte n'en voulait pas. La route est longue entre le joueur espoir en devenir et le futur tres grand joueur. Combien se sont vu placés au firmament et combien sont retombés dans l'anonymat?

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Oui, il me semble qu'il était suspendu mais par le staff français parce qu'il avait un peu déconné :wacko: après un match en Ecosse je crois avec les -21.

Il avait été interdit de sélection pendant un an.

Modifié par Delph
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Invité Xv-31

Il a uriné sur la fille d'un dirigeant de la fédé ecossaise lors d'une troisième mi-temps. Laporte ne se déplaçant jamais ailleurs qu'à Jean Bouin, Gaillac et Bordeaux ne le connaissait même pas de nom.

L'excuse de sa suspension est bidon.

:wacko:

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Si l'avenir du 5 de devant, c'est Lacombe, Menkarska et Lamboley, on est mal barré... MDR

J'ai trouvé Lacombe excellent, et Lamboley nous fait une fin de saison qui te fera peut etre mentir.

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Lacombe est vraiment bien partis pour devenir un très bon, Lamboley on le connait déja et c'est du très bon, par contre, Mankarska ... j'ai du mal a juger et a le voir en titulaire en 1ere ligne ... Bon là, c'est bon il a fait sa 1ere année au stade, il doit etre bien formé et éduqué ST, en vera la saison prochaine après son rétablissement de son épaule, d'ici là, sa sera un étrangé si il faut ... : whist

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Invité prod2

menkarska vous fera beaucoup de bien avec une poutre au cul , sinon il manque trop de vice pour monter avec un soutiend leger ....

enfin , ce n est que mon avis :blink:

dans un autre pack ce devrait etre un client , il en a bouge du monde a auch , vous l avez pas recrute par hazard quand meme : whist

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Invité Guest

Tu n'as rien compris Pro D2,au ST depuis 4 ans les piliers n'ont pas une poutre au cul,mais une paille....tu saisis la différence!

Et l'un qui se réserve parce qu'il a mal au dos et ne pousse que quand son copain de Toulon est devant lui,et l'autre qui se réserve pour l'EDF et qui est fatigué quand il revient,et celui-ci qui pourrait faire reposer les copains et qui reste avec sa grand-mère en Italie,l'autre qui entraine les avants et qui ne gère rien au niveau des temps de jeu,.............Allez je vais voir l'équipe à Lemaire qui j'espère ne battra pas mes favoris espagnols!!

:blink::smile:

Pour Menskarska,je lui souhaite bonne chance,et surtout beaucoup de muscu!...Quand il arrivé il était aux portes de l'EDF,aujourd'hui après 1 an passé au ST,peu d'équipe en voudrait!

LE ST cimetière de piliers!!

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"Tout.Toulouse va tout remettre en question. La même réflexion aurait été menée si Toulouse avait été champion. Nous allons revoir ce qui n’a pas marché de façon à avoir plus de ballons en touche, à disposer d’une mêlée stable, d’un bon jeu au pied, d’une défense plus efficace. Je vais réunir mon staff médical et le staff technique. Nous allons réfléchir à notre préparation physique et à une nouvelle gestion d’une semaine

d’entraînements. Ceux-ci seront plus fréquents, moins durs et plus précis afin de pallier tous ces problèmes qui sont des détails mais qui,

lorsqu’ils sont rajoutés les uns aux autres, font qu’on a perdu beaucoup trop de ballons à beaucoup trop d’endroits du terrain"

bah voilà de quoi être un peu plus optimiste...

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troisième article -

LE RECRUTEMENT LE JEU

Un huit et un talonneur en urgence

Médard, McMullen, Ledevedec, Nyanga et Menkarska, les nouveaux contrats pros du Stade toulousain en début de saison, auxquels sont venus s’ajouter Kunavore et McFarland par la suite, n’ont pas réussi, excepté Nyanga, à mettre les titulaires en concurrence. (Photo M. O. -Patrick Derewiany)

Pierre-Laurent GOU

Les Toulousains auront au moins tiré un enseignement de leur finale perdue : contrairement à ce qui était prévu, leur recrutement n’est pas fini. Depuis lundi, les recruteurs toulousains ont mis en branle leurs réseaux à la recherche de deux oiseaux rares : un talonneur et un troisième ligne centre. La fatigue affichée par Yannick Bru (lire ci-dessous), combinée à l’incertitude concernant l’avenir de William Servat, ont convaincu le staff de

l’utilité d’engager un deuxième (ou troisième) talonneur de haut niveau. Cette année, de nombreux spécimens étaient libres en début de marché : Blin, Terrain, Tiatia, Vigneau, Djoudi, entres autres. Problème : tous ont d’ores et déjà pris des engagements pour lasaison prochaine. À ’automne,

les Toulousains avaient failli réussir un joli coup en faisant signer Anton Oliver comme joker médical de William Servat. L’affaire avait été à deux doigts de se conclure mais finalement, c’est Slade McFarland qui était arrivé. Cette piste-là ne pourra pas non plus être réactivée, le numéro deux

des All Blacks étant sous contrat avec sa Fédération jusqu’à la Coupe du monde.

MAUVAISE PÊCHE Les Toulousains devraient pourtant se résoudre à se tourner vers une piste étrangère. L’Écossais Gordon

Bulloch leur a été proposé. Seulement, malgré ses 75 sélections avec le XV du Chardon, il ne devrait pas poser ses valises

dans la Ville rose. Autre demande expresse des Toulousains : un troisième ligne centre. Bon en demi-finale, Finau Maka s’est raté sur les bases du

poste, face au BO notamment, dans le jeu autour de la mêlée fermée. Pour suppléer Isitolo, qui part au Japon, les solutions « internes » ne sont pas légion. Si le cadet des frères Maka reste positionné à l’aile, les solutions Dusautoir, Albacete voire Pelous ou Servat, envisagées par Guy

Novès dans notre édition de lundi (Midol du 12 juin), peuvent dépanner au cas par cas mais pas s’inscrire dans la durée. En début de semaine, staff et dirigeants toulousains se sont réunis et ont convenu que l’engagement d’un spécialiste du poste s’imposait. Seulement, tout comme pour les talonneurs, les Toulousains arrivent bien tard sur le marché. Il y a quelques semaines, ils s’étaient renseignés sur le Clermontois Elvis Vermeulen, ou le Palois, en partance pour Castres, Alex Manta. Mais aujourd’hui, il est trop tard. Eux aussi ont décidé de leur avenir. Le berjallien Wessel Jooste leur aurait plu mais il vient tout juste de prolonger pour trois saisons son contrat avec le CSBJ. Visant un profil à la Isitolo Maka,

les jeunes espoirs français Chouly ou Faure auraient pu être notés sur les tablettes toulousaines mais étant sous contrat avec leur club

respectif, Brive et Castres, ils ne seront pas libérés. Là aussi, Toulouse devra se tourner vers l’étranger, en espérant que la pêche soit plus fructueuse que pour l’Irlandais Craig McCullen, arrivé à la dernière intersaison et qui ne sera pas conservé. Si la paire Labit-Isitolo Maka, dans un registre foncièrement différent, avait pallié l’arrêt d’Albert Cigagna, la gare Matabiau est toujours à la recherche d’un aiguilleur pour mettre le jeu du Stade toulousain sur les bons rails. ¦

Petit problème quand même si Finau ne joue finalement pas 8... on va se retrouver avec un sureffectif en troisième ligne aile... bouilhou, lamboley, N'Yanga, Dussautoir et Finau Maka :blink:

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« Jeledis pour Toulouse mais cette réflexion peut être élargie à l’ensemble du rugby professionnel.

La logique économique semble l’emporter sur le sportif. Il faut qu’on prenne garde à ne pas se couper du nerf de la guerre : le jeu.Avant,il y avait moins de public mais celui-ci était plus connaisseur et donc plus critique, ce qui nous piquait au vif pour réagir. Aujourd’hui, à la fin des matchs, les joueurs sont confrontés à des partenaires économiques, des gens éloignés du jeu, plus élogieux que critiques. Au niveau du développement

structurel, le Stade toulousain a toujours été avant-gardiste. J’espère qu’il sera le premier à prendre ce problème en considération. »

Très intéressant... c'était mieux avant... mdr

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Invité Invité_tropico

Mais non les joueurs sont nuls, le staff est nul , l'entraineur incompetent, heureusement qu'on a ici de vrai connaisseurs pour apporter la lumiere à tous ces nuls.

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personne ici ne va apporter la lumière... qui nous lit au ST (joueurs, staff, etc...)? mdr

on refait juste le monde du rugby entre nous et on est parfois excessif... c'est humain...

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Invité Invité_tropico
Tu n'as rien compris Pro D2,au ST depuis 4 ans les piliers n'ont pas une poutre au cul,mais une paille....tu saisis la différence!

Et l'un qui se réserve parce qu'il a mal au dos et ne pousse que quand son copain de Toulon est devant lui,et l'autre qui se réserve pour l'EDF et qui est fatigué quand il revient,et celui-ci qui pourrait faire reposer les copains et qui reste avec sa grand-mère en Italie,l'autre qui entraine les avants et qui ne gère rien au niveau des temps de jeu,.............Allez je vais voir l'équipe à Lemaire qui j'espère ne battra pas mes favoris espagnols!!

:blink::smile:

Pour Menskarska,je lui souhaite bonne chance,et surtout beaucoup de muscu!...Quand il arrivé il était aux portes de l'EDF,aujourd'hui après 1 an passé au ST,peu d'équipe en voudrait!

LE ST cimetière de piliers!!

tu parles de ce genre d'exces ?

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Pour en revenir à Menkarska, on peut légitimement se poser quelques questions :

1- Comment un mec qui arrivait à tenir en mélée avec une équipe beaucoup plus faible face à toutes les grosses cylindrées du championnat puisse se faire enfoncer depuis qu'il est au ST ?

2- Lui a-t'on laissé du temps de jeu cette saison pour qu'il s'aguerrisse (758 minutes selon le site off du club soit 10 matchs plein, c'est peu)

3- On en parle comme un espoir mais à 25 ans est-ce toujours un espoir ?

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Comment un mec qui arrivait à tenir en mélée avec une équipe beaucoup plus faible face à toutes les grosses cylindrées du championnat puisse se faire enfoncer depuis qu'il est au ST ?

Facile, c'est un pilier droit, il a joué les 3/4 de ses matchs à gauche.

Quand on sait l'immmmmmmmmmmmense travail du pack toulousain dans les mêlées, on comprend très vite pourquoi Menkarska n'a pas été mis en valeur.

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Invité Invité_tropico

vu les blessures, il a du jouer à gauche et ensuite il a été blessé.

Je pense pas qu'on puisse vraiment lui repprocher de pas etre aussi bon à gauche qu'a droite vu que c'est pas son poste, ni de s'etre blessé, ensuite il avait dit dans une interview qu'a auch, son seul role était de pousser en mélée et donc de marcher le reste du match en attendant les mélées, là il doit jouer et il arrivait pas à tenir le rythme.

A mon avis menkarska connait un peu plus le boulot de pilier que nous autres, si il explique ca, c'est pas forcement idiot.

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Invité Kaori

Menkarska serait pas si mal s'il consentait un gros travail physique, et encore...

Regardez Hasan, Meeuws, Lecouls, Balan, Milloud, Scelzo, voire Freshwater, ils sont athlétiques, durs, c'est 115 120 Kg de muscles.

Aujourd'hui un pilier c'est ça, pas moins, il faut être dur, massif, fort, et endurant.

Il faut des qualités innées

Pour faire une salade au thon, il faut avoir du thon.

Dieu vous bénisse,

Kaori

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Donc si je résume (en caricaturant), le ST engage un joueur qui est trop léger, sait pas courir, n'a pas de soutien en mélée, et en plus on ne le fait pas jouer à son poste de prédilection. Ca, c'est du recrutement : whist

A croire que Rancoule ne l'a jamais vu jouer avant de l'engager :blink::smile:

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Invité Invité_frère maxence
Menkarska serait pas si mal s'il consentait un gros travail physique, et encore...

Regardez Hasan, Meeuws, Lecouls, Balan, Milloud, Scelzo, voire Freshwater, ils sont athlétiques, durs, c'est 115 120 Kg de muscles.

Aujourd'hui un pilier c'est ça, pas moins, il faut être dur, massif, fort, et endurant.

Il faut des qualités innées

Pour faire une salade au thon, il faut avoir du thon.

Dieu vous bénisse,

Kaori

que dire? amen... mdr

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Invité Invité_frère maxence
Donc si je résume (en caricaturant), le ST engage un joueur qui est trop léger, sait pas courir, n'a pas de soutien en mélée, et en plus on ne le fait pas jouer à son poste de prédilection. Ca, c'est du recrutement : whist

A croire que Rancoule ne l'a jamais vu jouer avant de l'engager :blink::smile:

le Sf a bien engagé saraméa... mdr

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Menkarska serait pas si mal s'il consentait un gros travail physique, et encore...

Regardez Hasan, Meeuws, Lecouls, Balan, Milloud, Scelzo, voire Freshwater, ils sont athlétiques, durs, c'est 115 120 Kg de muscles.

Aujourd'hui un pilier c'est ça, pas moins, il faut être dur, massif, fort, et endurant.

Il faut des qualités innées

Pour faire une salade au thon, il faut avoir du thon.

Dieu vous bénisse,

Kaori

Crenca : 103kg

Califano : 107 kg

Milloud : 110 kg

Marconnet : 110 kg

De Villiers : 105 kg

Menkarska : 105 kg

Attoub : 105 kg

Merci, au revoir.

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Invité Guest
Menkarska serait pas si mal s'il consentait un gros travail physique, et encore...

Regardez Hasan, Meeuws, Lecouls, Balan, Milloud, Scelzo, voire Freshwater, ils sont athlétiques, durs, c'est 115 120 Kg de muscles.

Aujourd'hui un pilier c'est ça, pas moins, il faut être dur, massif, fort, et endurant.

Il faut des qualités innées

Pour faire une salade au thon, il faut avoir du thon.

Dieu vous bénisse,

Kaori

Crenca : 103kg

Califano : 107 kg

Milloud : 110 kg

Marconnet : 110 kg

De Villiers : 105 kg

Menkarska : 105 kg

Attoub : 105 kg

Merci, au revoir.

Hello Strangler,

Je te trouve bien prompt à vouloir me quitter :blink:

Le poids est une chose, la masse musculaire en est une autre.

Si tu fais 105 KG sec c'est OK à la rigueur, mais si tu fais 105 KG avec une bouée à la taille, t'es mal barré.

De rien et à bientôt

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Invité Invité_tropico

Ouais "à la rigueur", il manque à tous ces mecs 15 kg pour faire la maille d'apres ton exceeeeeeeellente analyse.

Je dirais meme qu'il leur en manque 100, en dessous de 200kg un pilier ne vaut rien.

Pour les bouées, je crois pas que marconnet soit vraiment tout en muscle, portolan ne l'etait pas non plus et j'ai connu un bon paquet de piliers dont on voyait difficilement les abdos mais qui ne poussaient pas trop mal.

Bref comme l'a dis strangler, merci, et au revoir.

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Donc si je résume (en caricaturant), le ST engage un joueur qui est trop léger, sait pas courir, n'a pas de soutien en mélée, et en plus on ne le fait pas jouer à son poste de prédilection. Ca, c'est du recrutement : whist

A croire que Rancoule ne l'a jamais vu jouer avant de l'engager :smile::P

c'est un peu comme liebenberg au sf. :blink:

mon je déconne plutot hernandez en 10 :smile:

non je déconne galthié comme entraineur?

ah les cellules recrutement :blink:

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Invité Kaori
Ouais "à la rigueur", il manque à tous ces mecs 15 kg pour faire la maille d'apres ton exceeeeeeeellente analyse.

Je dirais meme qu'il leur en manque 100, en dessous de 200kg un pilier ne vaut rien.

Pour les bouées, je crois pas que marconnet soit vraiment tout en muscle, portolan ne l'etait pas non plus et j'ai connu un bon paquet de piliers dont on voyait difficilement les abdos mais qui ne poussaient pas trop mal.

Bref comme l'a dis strangler, merci, et au revoir.

Salut Tropico,

Avant toute chose je voudrais te remercier pour ton accueil chaleureux.

Je suis heureux de pouvoir échanger avec un autre client de ce forum.

En effet, ton post me paraît bien intéressant, voire même passionnant.

Outre tes grands talents d'analyste rugbystique, il est teinté de l' ironie acerbe qui ne sied qu' aux discours des grands intellectuels.

A le relire, je ressens même l'once de satisfaction qui a dû te parcourir lorsque tu as appuyé sur "envoyer", et j'en suis presque ému.

Bien sûr, je n'ose croire que tu déformes mes propos de la sorte afin de servir ton raisonnement.

En effet, un spécialiste de ta trempe sait parfaitement que le rugby a évolué et que ce qui était valable il y a 15 ans ne l'est plus forcément aujourd'hui, et ma modeste "analyse" n'était qu'un constat sur l'évolution des physiques des joueurs du poste, et ce constat laisse bien évidemment la place à des exceptions notables.

D'ailleurs, - pourquoi insister? -je suis certain que tu l'avais bien compris.

Enfin, ne te méprends sur ma démarche, je considère plus ton message comme une provocation amicale entre passionnés que comme une attaque sur la qualité de mon exceeeeeellente analyse.

A bientôt,

Kaori

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Y'a de l'ambiance ici... :blink:

Je crois surtout qu'il ne faut pas confondre poids, masse musculaire et force... Ce sont trois choses bien disctintes. On a déjà vu des pilars pas bien épais faire souffrir milles supplices à des vis à vis bien plus lourds, et même dotés d'une masse musculaire supérieure.

Rajouter là-dessus les qualités techniques (appuis, liaisons, entrées en mélée), et le travail des camarades qui poussent au c**, et on comprend vite que résumer les performances d'un pilier non seulement à son poids, mais aussi à sa masse musculaire, et bien c'est un peu court !

Et enfin, dans le rugby "moderne" (j'adore cette expression... :P ), le meilleur pilier du monde en mélée (très lourd Et très musclé, cela va de soit...:smile: ) qui ne se déplace pas, ne franchit pas, et ne plaque pas, il ne va pas jouer dans un grand club. Le ProD2 lui ouvre les bras... : whist

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Invité Invité_tropico
Y'a de l'ambiance ici... :blink:

Je crois surtout qu'il ne faut pas confondre poids, masse musculaire et force... Ce sont trois choses bien disctintes. On a déjà vu des pilars pas bien épais faire souffrir milles supplices à des vis à vis bien plus lourds, et même dotés d'une masse musculaire supérieure.

Rajouter là-dessus les qualités techniques (appuis, liaisons, entrées en mélée), et le travail des camarades qui poussent au c**, et on comprend vite que résumer les performances d'un pilier non seulement à son poids, mais aussi à sa masse musculaire, et bien c'est un peu court !

Et enfin, dans le rugby "moderne" (j'adore cette expression... :P ), le meilleur pilier du monde en mélée (très lourd Et très musclé, cela va de soit...:smile: ) qui ne se déplace pas, ne franchit pas, et ne plaque pas, il ne va pas jouer dans un grand club. Le ProD2 lui ouvre les bras... : whist

Enfin ! :blink:

Je commençais à me demander si tout le monde était attend de "papéite aigue" cette maladie qui consiste à devoir critiquer un club, un joueur ou un entraineur pour donner l'impression que l'on connait mieux et ou si on est pas dopé aux stéroides façon turbo 3/4 révés de laporte on ne peut pas jouer au rugby.

Il reste encore un peu de bonne parole à dispenser sur lamboley qui n'est pas trop leger pour le role qu'il a à jouer et vous aurez ma bénédiction mes freres :smile:

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Invité Kapri
Y'a de l'ambiance ici... :smile:

Je crois surtout qu'il ne faut pas confondre poids, masse musculaire et force... Ce sont trois choses bien disctintes. On a déjà vu des pilars pas bien épais faire souffrir milles supplices à des vis à vis bien plus lourds, et même dotés d'une masse musculaire supérieure.

Rajouter là-dessus les qualités techniques (appuis, liaisons, entrées en mélée), et le travail des camarades qui poussent au c**, et on comprend vite que résumer les performances d'un pilier non seulement à son poids, mais aussi à sa masse musculaire, et bien c'est un peu court !

Et enfin, dans le rugby "moderne" (j'adore cette expression... :crying: ), le meilleur pilier du monde en mélée (très lourd Et très musclé, cela va de soit...:lol: ) qui ne se déplace pas, ne franchit pas, et ne plaque pas, il ne va pas jouer dans un grand club. Le ProD2 lui ouvre les bras... : whist

Enfin ! :P

Je commençais à me demander si tout le monde était attend de "papéite aigue" cette maladie qui consiste à devoir critiquer un club, un joueur ou un entraineur pour donner l'impression que l'on connait mieux et ou si on est pas dopé aux stéroides façon turbo 3/4 révés de laporte on ne peut pas jouer au rugby.

Il reste encore un peu de bonne parole à dispenser sur lamboley qui n'est pas trop leger pour le role qu'il a à jouer et vous aurez ma bénédiction mes freres :P

Bravo! Bien envoyé :o

En fin des paroles sensées!

Dieu vous bénisse,

Kaori

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Invité perrot
Y'a de l'ambiance ici... :biggrin:

Je crois surtout qu'il ne faut pas confondre poids, masse musculaire et force... Ce sont trois choses bien disctintes. On a déjà vu des pilars pas bien épais faire souffrir milles supplices à des vis à vis bien plus lourds, et même dotés d'une masse musculaire supérieure.

Rajouter là-dessus les qualités techniques (appuis, liaisons, entrées en mélée), et le travail des camarades qui poussent au c**, et on comprend vite que résumer les performances d'un pilier non seulement à son poids, mais aussi à sa masse musculaire, et bien c'est un peu court !

Et enfin, dans le rugby "moderne" (j'adore cette expression... :lol: ), le meilleur pilier du monde en mélée (très lourd Et très musclé, cela va de soit...:smile: ) qui ne se déplace pas, ne franchit pas, et ne plaque pas, il ne va pas jouer dans un grand club. Le ProD2 lui ouvre les bras... : whist

d'autant plus si on regarde le talon que le BO est allé chercher et qui pèse ses 135 kg !

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d'autant plus si on regarde le talon que le BO est allé chercher et qui pèse ses 135 kg !

Son poids seul ne permet pas de présumer de ses performances... Mais le fait qu'il soit lourd ne veut pas dire non plus qu'il soit mauvais. :biggrin:

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