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Inteview de Galthié dans l'équipe


Maxence

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Je suis tombé par hasard sur l'équipe et cette interview de Galthier, où il parle de Toulouse.

Très intéressant. Il y a passé la majeure partie de sa jeunesse (c'est bon de le rappeler), a même été un fan de l'équipe 85-89, parle de "l'intelligence situationnelle", etc...

Je ne savais pas qu'il devait venir après la CDM de 2003...

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C'est encore mieux de l'appeler Galthié et non Galthier

A chaque fois je fais la faute... MDR

PS: essaie d'intervenir sur d'autres sujets que l'orthographe des noms propres... tu as l'air très calé! :smile:

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A chaque fois je fais la faute... MDR

PS: essaie d'intervenir sur d'autres sujets que l'orthographe des noms propres... tu as l'air très calé! :smile:

D'autant plus qu'il y a aussi un troisième ligne originaire d'Argenteuil qui s'appelle Galthier... Je crois qu'il joue pour les cistes (Leïleï, tu confirmes ?)

Sinon, l'un de mes profs de Lycée disait toujours qu'il n'y a pas de fautes d'orthographe sur les noms propres... : whist

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« Toulouse, c’estma culture »

FABIEN GALTHIÉ, l’entraîneur du Stade Français, dévoile ce qui le lie, et l’en éloigne, au Stade Toulousain, qui accueille Paris demain.

Toulousain il se revendique. « Je le suis plus, en tout cas, que la plupart des joueurs qui en portent le maillot aujourd’hui. » Entraîneur du Stade Français, Fabien Galthié n’en oublie pas moins son enfance et sa jeunesse, de collégien puis d’étudiant dans la Ville rose. Dans l’entretien qui suit, il raconte son admiration pour le Stade Toulousain et la rivalité qui l’a construit, après, en opposition à ce club.

SI JE VOUS DIS TOULOUSE…

– Ça me fait d’abord penser à mon enfance. J’ai vécu vingt ans dans cette ville. J’y ai été collégien, lycéen puis étudiant. En matière de rugby aussi, Toulouse, c’est ma culture. À l’université Paul-Sabathier, où j’ai fait sport études de 1989 à 1991, le professeur de rugby s’appelait Robert Bru, le “père” de la méthode toulousaine. En sélections de Haute-Garonne ou de

Midi-Pyrénées, je côtoyais des entraîneurs et des joueurs du Stade.

Mais, en tant que Columérin, on a quand même le sentiment que vous vous êtes construit contre le Stade Toulousain…

– Ça, c’est venu après. Colomiers est monté dans l’élite en 1988-1989, mais n’a commencé à jouer les premiers rôles qu’en 1992-1995 et là est née la rivalité entre les deux clubs. Ça s’est

tendu. Mais, pendant très longtemps, je n’ai éprouvé que de l’amitié et le sentiment de partager la même culture du jeu avec ce club. Gamin, j’étais un supporter convaincu. J’étais persuadé,

dans les années 85-89, que le Stade Toulousain, qui comptait très peu de sélectionnés – Charvet, Bonneval –, aurait fait mieux que l’équipe de France dans le Tournoi. Après, il y a eu mes années universitaires, les bringues du jeudi soir, après les matches, au “Rembrandt”, le bar que tenaient Santamans et Rougé-Thomas.

Pensez-vous que l’école du jeu est commune à Toulouse et à Colomiers ?

– … Oui. Nous avons tous baigné dans les mêmes principes, reçu l’enseignement des mêmes éducateurs. Après avoir entraîné les champions de France, Jean-Claude Skrela est venu entraîner les minimes de Colomiers…

Tout ce que vous venez de dire contredit vos déclarations après la demi-finale du Top 14, perdue

(12-9) face aux Toulousains…

– Quand j’ai dit qu’il n’y avait pas d’école toulousaine, rien que des individualités, c’était de l’humour déplacé. Je regrette d’autant plus ce que j’ai dit alors que ç’a été mal interprété. À chaud, j’étais terriblement déçu d’avoir perdu alors que nous avions dominé. À froid, je regrette.

Sur le fond, on peut comprendre qu’il y a une différence entre le Toulouse de votre adolescence

et celui d’aujourd’hui, bardé d’internationaux…

– Ce Toulouse avait de grands joueurs : Lopez à la mêlée… Cadieu, pour moi, c’était la référence en deuxième ligne… Maset, Janik, Cigagna en troisième… Mais ils n’étaient pas sélectionnés. Le Stade Toulousain d’aujourd’hui a gardé la culture de jeu née dans ces années fabuleuses, mais il a désormais beaucoup de très grands joueurs dans son effectif, qui peuvent faire la différence individuellement…

En tant qu’ancien Columérin, cela vous fait-il de la peine de voir Jauzion et Dusautoir en rouge et noir ?

– Dusautoir, je ne l’ai pas connu et il n’est resté qu’un an à Colomiers. Jauzion, en revanche, je connais très bien. Mais il faut rendre à Graulhet ce qui lui revient. Il a été formé là-bas. Il n’est venu à Colomiers qu’à dix-huit, dix-neuf ans pour suivre ses études. Je crois que le seul Columérin à être passé à Toulouse, c’est Stéphane Ougier. Il y a eu beaucoup plus de joueurs pour faire le chemin inverse. Après ces années 85-89, il y a eu une autre génération, au Stade Toulousain, de joueurs formés au club et qui y sont devenus internationaux. Mais, aujourd’hui, à part Michalak, Poitrenaud, Bru – même s’il est passé par Auch et Colomiers – et Bouilhou, les autres viennent d’ailleurs. C’est l’évolution du rugby.

Si vous partagez tant avec le Stade Toulousain, pourquoi avez-vous refusé de le rejoindre après la Coupe du monde 2003 ?

– Qui vous a dit ça ? J’ai donné ma parole, je ne dirai rien à ce sujet… Demandez à celui qui m’a contacté et à qui j’ai donné ma parole…

Votre président, Max Guazzini, entretient lui aussi une forte rivalité avec Toulouse…

– Je ne veux pas rentrer là-dedans. Pour mon enfance, et pour deux des plus beaux souvenirs de macarrière de joueur. En 1999, d’abord, pendant la Coupe du monde, quand j’ai fait ma rentrée en équipe de France, face aux Fidji. Il restait trente minutes à jouer quand je suis rentré. Il y avait mêlée sur le côté opposé et, tout le temps que j’ai traversé le terrain, le public du Stadium m’a donné de la force à travers ses encouragements. Cette force m’a porté ensuite jusqu’au bout. Je ne m’y attendais vraiment pas. Le deuxième, c’estquand nous avons battu Toulouse en Championnat avec Colomiers (saison 2000-2001). Le Stadium était plein, un mercredi soir. C’est resté longtemps le record d’affluence pour un match de phase régulière, avant qu’on le batte au Stade de France. Nous avons gagné 21-14, mais le respect des Toulousains et de leur public m’a marqué…

L’an dernier, Biarritz avait payé cher à Aguilera le fait de vous avoir battus en finale du précédent Championnat. Peut-on redouter le même genre de match à Toulouse ? (*)

– Je ne peux rien promettre car je ne maîtrise pas tout. L’an dernier, à Biarritz, rien n’était prémédité. Je n’avais même pas fait de discours d’avant match, tellement je sentais les joueurs prêts. Ils voulaient tous jouer ; je les sentais forts.

Votre avis sur les “sommets” galvaudés en Top 14 ?

– Dans la gestion d’une saison, il peut être dommageable de dépenser trop d’énergie, de risquer des blessés, dans des endroits où les points ne sont pas faciles à prendre. Et puis ces matches sont aussi l’occasion de lancer des joueurs dans le grand bain…

Cela veut-il dire que vous n’envisagez pas vraiment une sixième victoire demain ?

– Il faut d’abord envisager un match difficile. Les Toulousains seront forts ; ils ont l’habitude d’être présents aux grands rendez-vous. Ce match, même si on le joue très bien, on n’est pas sûrs

de le gagner.

Terminons sur votre apport au jeu du Stade Français. Ne lui avez-vous pas insufflé un peu d’esprit toulousain ?

– Notre jeu est un mélange d’organisation et d’adaptation. Il ne ressemble ni à celui de Toulouse ni à celui de Biarritz. Je crois qu’il faut, au départ, que le joueur sache où il va, pourquoi il y va et comment il va en repartir, en sachant ce qu’il va rencontrer dans son cheminement. Ça, c’est la stratégie et l’organisation. Nous avons des clefs, des repères sur plusieurs temps de jeu. Après, les choses prévues peuvent changer, il faut s’adapter. Le porteur du ballon, comme son soutien, doit être capable de prendre une initiative. Ça se rapproche de l’“intelligence

situationnelle”. Mais il ne faut pas oublier qu’à ce jeu, c’est mieux d’avoir le ballon et d’avancer avec et, quand tu ne l’as plus, de savoir le récupérer. »

(*) Le 17 septembre 2005, le Stade Français s’est imposé à Biarritz (14-7), lors

d’un match houleux, marqué par deux bagarres générales dans les dix premières minutes.

CHRISTIAN JAURENA

L'Equipe

:smile:

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Invité jauzy19

Quant aux joueurs qui ont débutés au plus haut niveau avec Toulouse et qui y sont encore aujourd'hui, il a juste oublié Servat, Lacombe, Lamboley, Millo, Montauriol, Ledevedec, Médard, Garbajosa, Baby.

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Il parle d'une génération de joueur , au Stade Toulousain, formés au club et qui y sont devenus internationaux

Millo et Lamboley par exemple, ont été formés à Massy (91) à l'inverse d'un Michalak formé au ST et joueur au ST.

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Ouais, enfin, si y a des tensions, c'est quand même de la faute à Galthié qui avait traité les toulousains de tous les noms après la demi finale : whist : whist : whist

Il fait son méa culpa.

Passons à autres choses...

Et puis Novès aurait surement réagit pareil à la place de Galthié

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Et puis Novès aurait surement réagit pareil à la place de Galthié

Euh...qu'avait dit Novès après la 1/2 finale 2005 de Bordeaux ??? Pas la même chose, et pourtant il y avait de quoi ce soir-là, autant que pour la 1/2 finale 2006...ça s'appelle l'expérience... :smile:

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Euh...qu'avait dit Novès après la 1/2 finale 2005 de Bordeaux ??? Pas la même chose, et pourtant il y avait de quoi ce soir-là, autant que pour la 1/2 finale 2006...ça s'appelle l'expérience... :smile:

En 2005, nous n'avions pas autant dominé le SF comme ils nous ont dominé cette année à Gerland.

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Parigot tête de veau
Ce qu'on peut constater, c'est qu'en demi, entre le SF et le ST, c'est toujours le moins bon qui l'emporte, et du coup c'est le BO qui est champion... :smile:

Excellent! Les Stades doivent donc terminer soit aux deux premières places soit aux troisième et quatrième.

Demain j'ai l'impression qu'ils vont enfin nous sortir ce grand match.

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Très bonne interview qui permet de calmer les (potentielles) tensions...

Sacre Galthie! Tout a fait ravi de savoir que le situationisme prend le dessus .... donc pas besoin de faire

un discour soporifique de motivation du style (parodique)...

Les joueurs révolutionnaires de tous les pays peuvent s’unir dans l’Internationale Situationiste pour

commencer à sortir de la préhistoire du Top14

Dés maintenant, nous proposons une organisation autonome des producteurs/consomateurs de ballons

de la nouvelle culture, indépendante des organisations qui existent en ce moment car nous leur dénions

la capacité d’organiser autre chose que l’aménagement du banc de touche.

L’objectif le plus urgent que nous fixons à notre jeux, au moment où il sort de sa phase expérimentale initiale pour une première campagne publique, est la prise de la ligne adverse. La bureaucratisation, unifiée à l’échelle du

terrain est un phénomène nouveau qui exprime la parenté profonde des systèmes d'attaque / défense

coexistants dans les 2 équipes, sur la base de la conservation éclectique du ballon et de la reproduction du passé.

La riposte de nos joueurs à ces conditions nouvelles doit être un nouveau type d’action.

Comme l’existence même de cette concentration directoriale du sport, localisée dans un seul lieu, favorise une mainmise par voie de putsch; et comme l’institution est parfaitement dépourvue de possibilité d’un usage sensé en dehors de notre perspective subversive, nous nous trouvons justiflés, devant nos contemporains, à

nous saisir du score .

Et nous l’aurons.

Nous sommes résolus à nous emparer du bonus même si ce n’était que pour peu de temps, car nous sommes

sûrs d’y faire promptement un ouvrage qui sera commente dans le Midol.

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"Il faut produire du jeu" et y croire.

La noblesse de ce sport se perd dans les méandres économico-physico-tactique.

cette année, on va lâcher les chevaux et la croyance en nos valeurs va faire tomber les packs les plus furieux car l'envie et l'adhésion d'un groupe à un projet et à une éthique de jeu à toujours fait la différence.

Malheureusement pour nous, Galthié a, à mon avis, un temps d'avance dans cette voie...

A suivre...

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Invité Invité

Sauf que notre "projet de jeu", ce jeu à la toulousaine est devenu désuet il y a bien longtemps.

Je pense que cette année supplémentaire sans changements profonds sera l'année de trop pour le Stade.

Il faut passer à autre chose, l'inspiration des nos trois-quarts ne fera plus jamais la différence sur d'autres joueurs de la même trempe.

On est en train de louper le bon wagon, on persiste et on risque fort de s'enliser en ne ressassant que le passé.

Du changement, vite!

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Une itw de ce genre, c'est ce qui est appréciable dans le rugby. Ses propos étaient durs après la défaite du SF en 1/2 même s'ils étaient justifiés car ils avaient perdu "à la toulousainne" (-> beaucoup de jeu) contre une équipe qui a joué "à la parisienne" (-> réaliste).

Le fait est qu'il a apporté justement du fond de jeu au SF, c'est le plus gros reproche que je lui fait, on va finir par ne plus avoir de raison de ne pas aimer le SF et beaucoup de mal a les battre !

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