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Coup d'Etat aux Fidji


strangler

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La presse française s'en fiche mais ça chauffe là bas.

Coup d'État à Fidji dans 18 h si le gouvernement ne plie pas

Agence France-Presse

Suva

Le chef de l'armée fidjienne, Voreqe Bainimarama, a une nouvelle fois jeudi menacé de renverser le gouvernment, donnant au premier ministre jusqu'à vendredi midi (19 h HNE jeudi) pour qu'il accède à l'ensemble de ses exigences.

«Je pense qu'il est plus que temps que nous sortions de cette impasse», a déclaré lors d'une conférence de presse le contre-amiral Bainimarama.

«Nous donnons au gouvernement jusqu'à vendredi après-midi pour qu'il satisfasse nos exigences. Il va s'agir d'une transition pacifique car nous ne nous attendons pas à une confrontation», a-t-il ajouté.

Les Australiens envisagent d'y envoyer des troupes. Le SU Agen a installé des caméras de surveillance pour éviter une éventuelle disparition d'un certain ressortissant habitué aux escapades.

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je crois que le coup d'etat a été 'annoncé officiel' hier non ?

(c'est vrai que personne n'en parle trop dans les media francais, on est bien trop occupé a parler de sego/sarko)

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on en parle dans MSN Actualités

Et dans Libé. Bon article, mais titre très mauvais, à mon humble avis...

Aux Fidji, des putschs au rythme des Coupes du monde de rugby

L'archipel du Pacifique-Sud, surtout connu sous nos latitudes, pour ses rugbymen, a connu mardi son quatrième coup d'Etat en moins de vingt ans • Cette fois, c'est le chef de l'armée qui a annoncé avoir pris le contrôle du pays •

Par T.H. (avec AFP, Reuters)

LIBERATION.FR : mardi 5 décembre 2006

Hormis tous les quatre ans, à l’occasion de la Coupe du monde de rugby, les îles Fidji ne font guère parler d’elles. Mais mardi matin, le chef de l’armée de cet archipel du Pacifique-Sud, le contre-amiral Voreqe Bainimarama, a annoncé avoir pris le contrôle du pays, à l’issue d’un coup d’Etat sans effusion de sang, le quatrième en moins de vingt ans. Ce putsch a été vivement dénoncé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Le contre-amiral a indiqué avoir suspendu certaines clauses de la Constitution et s’être arrogé le rôle de chef d’Etat, en lieu et place de l’actuel président Ratu Josefa Iloilo. Il a également annoncé avoir démis le Premier ministre, dont le domicile avait été encerclé par l’armée. Menacé de sanctions par la Nouvelle-Zélande, l’Australie et les Nations unies, il a immédiatement promis que l’armée n’assurerait qu’un «contrôle temporaire» sur le pays.

Le militaire a justifié le coup d’Etat par la nécessité de «renouer les relations raciales de plus en plus distendues dans notre pays multiculturel». Il dénonce depuis de longs mois la «corruption» du gouvernement et exigeait en particulier l’abandon d’un projet de loi amnistiant certains auteurs nationalistes du coup d’Etat de 2000 qui avait failli lui coûter la vie.

Le conflit entre le chef de l’armée et le Premier ministre s’inscrit dans les tensions récurrentes aux Fidji entre la minorité d’origine indienne et la majorité de souche indigène. Voreqe Bainimarama se présente comme un défenseur de la minorité ethnique indienne.

Le putsch militaire a été vivement condamné par les voisins des Fidji. Le Premier ministre australien, John Howard, a évoqué «un sérieux revers pour la démocratie», tout en indiquant qu’il avait refusé d’accéder à une demande d’intervention militaire du Premier ministre fidjien. La Nouvelle-Zélande a, de son côté, suspendu ses relations militaires avec l’archipel et banni le contre-amiral Bainimarama de l’île, où il a de la famille.

Source

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Guest Nameless
(c'est vrai que personne n'en parle trop dans les media francais, on est bien trop occupé a parler de sego/sarko)

Ou de l'adoption du petit africain par Madonna...pour les news un peu plus chics et hype

Name

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Alors apparement, le coup d'Etat n'est pas violent. Les soldats armés n'ont pas les armes chargés (selon les photographies, après, on sait pas trop). Ce qui est déjà ça.

Sinon, je pensais que c'était un commodore, et pas un contre amiral ?

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Pour ceux que ça intéresse :blink:

Fidji - Les putschistes répriment l'opposition

Reuters 09.12.06 | 10h18

Les militaires qui ont pris le pouvoir le 5 décembre aux Fidji sans effusion de sang ont prévenu samedi la population que quiconque critiquerait ouvertement le nouveau régime serait convoqué au siège de l'état-major à Suva, par la force le cas échéant. "L'armée souhaite que la période de transition se déroule dans le calme", a toutefois ajouté son porte-parole, le commandant Neumi Leweni. PLusieurs personnalités de cet archipel du Sud-Pacifique ont déjà été emmenés à la caserne de la reine Elizabeth où les militaires leur ont demandé de taire leurs critiques. La commission nationale des droits de l'homme a ouvert une enquête sur des informations faisant état de "traitements inhumains" infligés à une personne en état d'arrestation. L'opposition au putsch fomenté par l'amiral Frank Bainimarama grandit aux Fidji, où les chefs coutumiers et les églises l'ont déclaré illégal. Samedi, un exercice de tir non annoncé à l'avance à la caserne de la reine Elizabeth a déclenché une fausse alerte dans la population. L'armée a pris soin d'indiquer que le chef de l'armée était toujours aux commandes mais que pour des raisons de sécurité, il n'était pas possible de préciser l'endroit où il se trouvait. Le Premier ministre renversé, Laisenia Qarase, a invité la population à manifester pacifiquement son opposition aux putschistes. Il compte revenir la semaine prochaine dans la capitale, où il craint d'être arrêté. Enfin, la junte militaire a publié samedi une petite annonce dans la presse fidjienne pour recruter des candidats "dotés d'une personalité remarquable" à des postes ministériels au sein du futur gouvernement provisoire. Le coup d'Etat a été condamné par de nombreux pays dans le monde. L'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont décrété des sanctions économiques et militaires. Le Commonwealth a, quant à lui, suspendu les Fidji.

:whist:

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Alors apparement, le coup d'Etat n'est pas violent. Les soldats armés n'ont pas les armes chargés (selon les photographies, après, on sait pas trop). Ce qui est déjà ça.

Sinon, je pensais que c'était un commodore, et pas un contre amiral ?

Commodore étant un grade qui n'existe pas dans la Marine Nationale française, la traduction peut-être valable si commodore est le premier grade d'officier général aux Fidji.

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Commodore étant un grade qui n'existe pas dans la Marine Nationale française, la traduction peut-être valable si commodore est le premier grade d'officier général aux Fidji.

Le commodore est un "une étoile" ?

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Au fait Naulu (à moins que ça ne soit Vaki) était rentré il y a quelques jours aux Fidji pour un deuil familial non? Allez l'USAP va bien se faire un petit feuilleton encore façon retour éternellement décalé de Caucau mais avec la catalan's touch en plus (Dagrenat menace de démissionner si le commodore ne relache pas Naulu, tandis que Guach finance en douce la junte fidjienne...)

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Au fait Naulu (à moins que ça ne soit Vaki) était rentré il y a quelques jours aux Fidji pour un deuil familial non? Allez l'USAP va bien se faire un petit feuilleton encore façon retour éternellement décalé de Caucau mais avec la catalan's touch en plus (Dagrenat menace de démissionner si le commodore ne relache pas Naulu, tandis que Guach finance en douce la junte fidjienne...)

9a doit être Naulu, Vaki est tongien :crying:

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  • 4 weeks later...

Un p'tit suivi de l'actualité (je sais, ça fait 3 jours que l'info est sortie, mais c'est juste pour montrer que les journalistes font leur travail :blink: )

Aux Fidji, l'armée rend le pouvoir exécutif au président élu

LEMONDE.FR avec AFP | 04.01.07 | 10h07

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Le président fidjien, Ratu Josefa Iloilo, après sa prestation de serment, le 18 juillet 2000 à Suva, capitale des îles Fidji.

Le chef de l'armée fidjienne, Voreqe Bainimarama, auteur du coup d'Etat début décembre, a annoncé jeudi 4 janvier qu'il restituait le pouvoir exécutif au président élu, Ratu Josefa Iloilo.

"Je remets le pouvoir exécutif au président. Que Dieu bénisse Fidji", a déclaré le contre-amiral Bainimarama lors d'une conférence de presse. "Compte tenu des circonstances à l'époque [lors du coup d'Etat], j'avais pris ces décisions extra-constitutionnelles", a-t-il déclaré, précisant que l'armée allait continuer à soutenir l'esprit et la lettre de la Constitution. "J'aimerais remercier le président qui a apporté un énorme soutien à nos actions et qui continue de nous soutenir", a ajouté le contre-amiral Bainimarama.

"JE SOUTIENS PLEINEMENT LES ACTIONS DU CONTRE-AMIRAL"

Le président Iloilo s'est exprimé pour la première fois depuis les événements de décembre, défendant la légalité du coup d'Etat militaire et affirmant qu'il aurait agi de la même façon à la place du chef des armées. "Je soutiens pleinement les actions du contre-amiral qui a agi dans l'intérêt de la nation et, plus important encore, a garanti la Constitution", a déclaré Ratu Josefa Iloilo. Le président fidjien a également annoncé la formation d'un nouveau gouvernement intérimaire qui "faciliterait" l'octroi de l'immunité au chef de l'armée et à d'autres membres de l'armée. Jona Senilagakaki, un médecin civil qui avait été nommé premier ministre par Voreqe Bainimarama après le putsch, a démissionné jeudi. Selon la Constitution de Fidji, le président est nommé par le Grand Conseil des chefs (GCC), organe consultatif formé de leaders indigènes.

Le contre-amiral Bainimarama s'était autoproclamé président par intérim après avoir renversé le premier ministre, Laisenia Qarase, le 5 décembre à l'issue d'un coup d'Etat sans effusion de sang, le quatrième en moins de vingt ans dans le petit archipel du Pacifique Sud. Le putsch avait été largement condamné de par le monde et l'archipel avait été suspendu du Commonwealth, une association de 53 pays regroupant le Royaume-Uni et la plupart de ses anciennes colonies.

Voreqe Bainimarama a, en outre, appelé les 900 000 habitants de l'archipel, les pays voisins et la communauté internationale à soutenir Fidji et le président Iloilo."Nous avons confiance dans sa sagesse et pensons qu'il exercera son pouvoir exécutif avec détermination", a-t-il dit.

Le coup d'Etat du 5 décembre était intervenu au terme de plusieurs mois de bras de fer entre l'armée et le gouvernement nationaliste de Laisenia Qarase, notamment à propos d'un projet de loi d'amnistie qui aurait profité aux auteurs nationalistes du précédent putsch de mai 2000.

Le Monde.fr

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