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Pour Jeep


Guest mackey

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"vendredi 02 février 2007 à 10:47

Des fois, c'est pas un perforateur dont tu vas avoir besoin mais d'un sauteur, d'un gratteur voire d'un coureur.

Hors Chabal n'est aucun des 3...

"

:lol:

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J'ai pas tout compris au film mais bon de ressortir une déclaration hors de son contexte me gène un peu...

Je disais simplement que suivant les options tactiques du sélectionneur, tu ne choisis pas forcément un 3eme ligne pour sa force de pénétration mais que beaucoup d'autres point rentrent en ligne de compte (touche, mélée, défense etc...)

Sinon, pour appuyer mes dires, lire l'Equipe et le commentaire de Lagisquet

Ça se bouscule !

CHAQUE ENTRAÎNEUR aime bien justifier ses choix à grands coups de « complémentarité »,

« d’options stratégiques », de « forme du moment ». En fait, on pourrait parler de « feeling », « d’intuition », mais comment

utiliser ce type d’arguments pour écarter un joueur méritant ? L’objectivité, il n’y a que ça pour rester crédible. Ne parlons surtout

pas de subjectivité ou d’affectif. On ne pourramême plus se servir du « manque de temps de jeu » avec la jurisprudence Wilkinson qui nous a été assenée par la « Haute Cour d’Angleterre » du juge Ashton. Reste une dernière solution : attendre

la blessure insidieuse pour éviter le choix cornélien. Je ne souhaite cela à aucun des quarante joueurs présents à Marcoussis,

mais je me demande comment Bernard Laporte va éliminer des joueurs en troisième ligne pour n’en retenir que cinq ou six

dans sa liste pour la Coupe du monde ? En juin, on espérait que la triplette Betsen-Harinordoquy-Dusautoir allait convaincre face aux Boks, avec notamment Titi (Dusautoir) dans le rôle du perforateur. Pas de chance pour lui. C’est Rémy Martin qui rentre après dix minutes et qui joue les déménageurs de service. En novembre, en pleine sinistrose noire, un joueur se révèle : Elvis Vermeulen. Nous avons enfin trouvé ce numéro 8 qui avance même dans le gros temps et par vent de face, qui résiste au

plaquage et mobilise deux ou trois défenseurs. Février, Vermeulen n’est pas « dispo ». C’est la « der des ders de der » de Chabal. Même lui affirme que s’il ne saisit pas sa chance, « c’est foutu ». Résultat, une grosse présence dans le combat,

des interventions bienvenues dans des zones où sa puissance s’exprime enfin.

L’impression de voir un joueur libéré et, pour conclure, deux essais dans son style caractéristique. Pour peu que la dynamique enclenchée se confirme en Irlande, avec en plus une rotation de l’effectif, pour que la confiance s’étende à l’ensemble du

groupe, et je vous garantis que le dilemme va s’intensifier. Je résume. Deux troisième-ligne coureurs, gratteurs, joueurs de pointe : Betsen, Nyanga. Deux polyvalents 7-8, sauteurs, coureurs, champions de la bataille des airs : Harinordoquy, Bonnaire. Deux joueurs d’impact, énormes combattants, sauteurs occasionnels : Dusautoir, Martin. Deux numéros 8 de métier, puissants et perforants : Chabal, Vermeulen.

Maintenant, faites votre choix, en pensant à toutes les combinaisons possibles et à leur équilibre dans les différents domaines : conquête, défense, combat au sol, animation offensive, jeu aérien. Et éliminez deux ou trois candidats. Pointez-vous au Café des sports, lancez le débat. L’apéro va durer quelques heures. Franchement, je n’ai aucun mal à imaginer la prise de tête du staff de l’équipe de France, mais, là, je ne veux surtout pas jouer les conseillers. Sauf pour un joueur : Serge Betsen, qui est le Claude Makelele du rugby français. Mais à son sujet, je suis tout sauf objectif.

Edited by jeep
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