Guest XV-31 Posted March 9, 2007 Share Posted March 9, 2007 En l’absence de SylvainMarconnet, à l’aise à droite comme à gauche, les Français font profil bas. « ILl est capital d’avoir un pilier polyvalent, convient Jacques Brunel, l’adjoint de Bernard Laporte chargé de la préparation des avants. Et quand c’est un pilier comme Marconnet, excellent à gauche comme à droite, c’est un avantage qui peut être déterminant. » Seulement Marconnet est indisponible pour une période d’au moins cinq mois en raison d’une fracture du tibia gauche. En France, il n’y a pas d’équivalent. Le droitier catalan NicolasMas a ce profil mais pas la même expérience. Il émet des réserves : « On ne passe pas de droite à gauche sans un travail spécifique. Même si je peux jouer à gauche, j’y ai peu joué en club. Ce n’est pas le même état d’esprit et cela demande une période d’adaptation. » Toutefois, il semble plus facile pour un droitier de passer à gauche que l’inverse. C’est du moins ce que reconnaît Olivier Milloud, qui est entré à droite au cours de la Coupe du monde 2003 contre l’Écosse (et plus tôt dans la saison face à la Roumanie). « Cela fait quatre ans que je n’ai pas joué à droite et comme ça, de but en blanc, je ne m’en sens pas capable, même si aujourd’hui c’est plus sur l’anticipation et la technique que les mêlées se gagnent. Jouer à droite, c’est un boulot différent et il faut être très fort du dos. » Le Toulousain Jean-Baptiste Poux, qui peut assurer invariablement l’assise de la mêlée des deux côtés, précise : « Àdroite avec lesdeux épaules prises, c’est au niveau du blocage du dos que tout se passe alors qu’à gauche c’est plus une question de souplesse, de mobilité. Le plus délicat, c’est la prise de l’adversaire, car il faut passer le bras gauche par-dessous et ça peut déséquilibrer. » Pascal Ondarts, 42 sélections de 1986 à 1991, qui a joué indifféremment des deux côtés, ajoute que « pour être pilier droit, il faut être un vrai pilier ». Comprend qui veut, mais Pieter De Villiers, qui joua vingt minutes à gauche lors de sa deuxième sélection contre l’Argentine en quart de finale de la Coupe du monde 1999, est de cet avis : « Droitier, c’est un état d’esprit. C’est un poste qui demande aujourd’hui force, vitesse et endurance. Mais je ne tiens pas à jouer ailleurs. »Et Jacques Brunel de conclure : « Si Sylvain n’est pas là pour la Coupe du monde, il faudra deux droitiers et deux gauchers. » SERGE TYNELSKI L'Equipe du 09/03/07 Link to comment
strangler Posted March 9, 2007 Share Posted March 9, 2007 Euh, les piliers polyvalents, j'en connais peu dans le monde en fait. Y'a bien qu'en France qu'on en voit autant. Link to comment
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