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Usap 2008


Invité Xv-31

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Invité Xv-31

Percy Montgomery n’est pas la seule cible de l’USAP. A la recherche d’un arrière pour la saison prochaine, le club catalan s’intéresse aussi au Parisien Ignacio Corleto et au Sud-Africain Conrad Jantjes.

Qui sera le n°15 de l’USAP la saison prochaine?

Depuis le départ à Sale de Julien Laharrague et "l’invitation" faite à Manny Edmonds de se relancer ailleurs, malgré son année de contrat encore en cours, le club catalan chasse un arrière.

Si Edmonds rebondit (Agen, Bayonne, Sale?), Jérôme Porical resterait le seul arrière de métier de l’effectif. Le recrutement d’un arrière est donc une priorité. Un contrat d’un an a été proposé à Percy Montgomery. L’arrière des Sharks affiche un C.V de poids: 79 sélections avec les Springboks pour 612 points inscrits! Titulaire indiscutable avec l’Afrique du sud, Montgomery réalise de grosses prestations dans le Super 14. Les Sharks sont aujourd’hui seconds de la compétition des provinces de l’hémisphère sud. Doté d’un bon jeu au pied, gros buteur et joueur entreprenant, Montgomery est un candidat de référence. Sans aucun doute.

Corleto encore sous contrat à Paris…

Mais, son âge (33 ans) pose questions. Même si l’USAP peut légitimement s’appuyer sur les exemples de Raphaël Ibanez (33 ans) et Mike Catt (34 ans) pour démontrer qu’un joueur n’est pas fini à cet âge, on peut se poser la question de l’état de fraîcheur physique et mentale d’un Percy Montgomery après l’échéance Coupe du monde. C’est aussi pour cette raison que l’USAP limite à une année sa proposition de contrat. Et prospecte d’autres pistes. Dont une seconde en Afrique du sud. Pas à Durban mais du côté du Cap. Arrière des Stormers, Conrad Jantjes est également suivi par le staff catalan. Joueur de caractère, fort sur ses appuis, pouvant également évoluer à l’aile, Jantjes a l’avantage d’être plus jeune (27 ans, 1m83, 90kg). Dix fois sélectionné avec les Boks, Jantjes n’est pas assuré d’être dans le squad pour la coupe du monde. Ce qui serait un argument supplémentaire à un exil vers l’Europe.

Troisième cible catalane, Ignacio Corleto (31 ans, 1m85, 87kg). L’arrière argentin du Stade Français n’est plus à présenter. Après deux saisons à Narbonne (de 2000 à 2002), il muscle son palmarès à Paris. Double champion de France (2003 et 2004), il affiche 31 sélections avec les Pumas.

Fort d’un gros jeu au pied et de grosses qualités de relance, Corleto possède un registre complet, même s’il ne bute pas régulièrement.

Mais, il est barré au poste d’arrière à Paris par la merveille Juan Martin Hernandez. Il évolue désormais plus souvent à l’aile qu’en n°15. Le joueur n’est donc pas insensible aux contacts catalans. Gros problème, il possède encore deux années de contrat avec le club parisien qui ne semble pas vouloir le lâcher.

Surtout qu’Hernandez, lui aussi encore sous contrat (un an), reçoit des ponts d’or de l’Angleterre. Leicester lui aurait proposé 600.000 euros par saison, sur 3 ans! De l’avenir d’Hernandez à Paris pourrait donc dépendre le futur de Corleto. Une certitude, l’USAP s’est positionné. A suivre.

Thierry Bouldoire

http://www.lindependant.com

:smile:

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  • 2 weeks later...
Invité Xv-31

Edmonds: "Je suis un n°10 "

De retour ce soir à Brive après une longue absence, Manny Edmonds espère retrouver son niveau dans ce sprint final du Top 14, avant sans doute de quitter l’USAP. Le club ne compte plus sur lui à l’ouverture: son poste de prédilection…

Manny, vous voilà enfin à nouveau d’attaque pour reprendre la compétition?

Oui, j’ai pu faire cinquante-cinq minutes lors du match amical à Bayonne. Cela s’est bien passé physiquement parlant. Je n’ai eu aucun souci, si ce n’est quelques douleurs musculaires classiques après un match de reprise. Au niveau des jambes, je me sens bien, mais il faut que je me réhabitue au contact et au jeu. Cela fait quand même cinq mois que je n’ai pas joué. La bonne nouvelle, c’est que cette blessure à la cuisse m’a permis de vraiment remuscler la jambe que je m’étais cassée. C’est dur de revenir après une aussi grave blessure. J’espère que maintenant c’est fini et que les sept matches qui arrivent vont me permettre de retrouver mon niveau de 2004 pour les phases finales.

A un poste d’arrière qui n’est pas forcément votre tasse de thé?

Ce n’est pas le poste que je préfère, mais je peux me débrouiller. C’est d’ailleurs bizarre, car ici tout le monde a l’air de croire que c’est à l’arrière que j’ai le plus joué alors que les deux seuls matches que j’ai faits à ce poste, c’est avec l’Australie A face à France A. Mais ma carrière, c’est en 10 que je l’ai faite et c’est là aussi que je vois la suite. J’aime beaucoup toucher le ballon et à l’arrière, c’est sûr qu’il y en a moins. Maintenant pour le bien de l’équipe, je n’ai jamais posé de problèmes quand on m’a demandé de jouer en 15. Mais je suis un numéro10!

La trêve a été propice à tous les bruits. Savez-vous où vous serez l’an prochain?

Il me reste un an de contrat avec l’USAP, mais, il y a trois mois, j’étais en réunion avec le président et les entraîneurs où l’on m’a dit clairement que si je restais, ce serait pour jouer en 15 uniquement. Je me suis donc renseigné auprès d’autres équipes pour savoir si certaines souhaitaient m’accueillir comme numéro10. Toute ma vie professionnelle, c’est là que j’ai joué et c’est ma priorité de finir ma carrière à ce poste. Donc, ce sera à moi de faire mon choix, vu les circonstances (NDLR: Agen et Bayonne sont intéressés).

Il se dit aussi que votre priorité reste la France, car vous allez pouvoir bientôt obtenir la nationalité française?

C’est vrai, c’est ma cinquième saison et je vais pouvoir débuter le processus pour obtenir la nationalité française. C’est très important pour moi pour peut-être rester en France après ma carrière pour travailler dans autre chose que le rugby. Je veux donc continuer à jouer en France l’an prochain.

En attendant, il importe d’abord de bien finir cette saison où l’USAP aura sans doute besoin d’un grand Manny Edmonds pour aller au bout?

Pour des mecs comme Bernard Goutta dont la carrière mérite un immense respect, mais aussi pour d’autres qui vont quitter le club, il y a plein de raisons de tout faire pour bien finir et je suis très motivé pour cela.

Maintenant, cela ne va pas être facile, notamment face à des équipes qui jouent leur survie. Je me souviens très bien de notre défaite à Auch, il y a deux saisons où encore celle face à Montauban à Aimé-Giral cette année. Peut-être qu’inconsciemment nous ne sommes pas aussi prêts mentalement face à ces équipes-là. C’est pour ça que ce match à Brive est peut-être le plus important de la saison. Une victoire nous permettrait de repartir fort.

Les retrouvailles avec Biarritz à Aimé-Giral dans un mois risquent fort d’être décisives?

C’est sûr que ce sera un match avec plein de revanche dans l’air. L’an dernier, ils nous ont battus trois fois, dont notamment cette fameuse demi-finale qui nous a laissés que des regrets. Et puis il y a eu ce match bizarre à l’aller avec l’histoire Couzinet (le seconde ligne biarrot avait fracturé le nez de Hines d’un coup de poing).

Mais il ne faudra pas retomber dans nos travers. On sait désormais que ces matches, se jouent plus avec la tête qu’avec le coeur. Maintenant, il faut gagner quelque chose, on est passé près deux fois en 2003 et en 2004… Mais, ce sera encore plus dur cette fois car je trouve que le niveau du Top 14 s’est élevé et resserré.

Recueilli par Benoît Brazès

http://www.lindependant.com/

:blink:

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