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Finale De La Coupe De France Rugby 13


Cyril

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le 1er mai 2007, à 19H30 au stade Albert Domec de Carcassonne et devant les caméras de SPORT+, se déroulera la finale de la coupe de France DE RUGBY A XIII entre PIA et l'ASC.

C'est dans une indifférence médiatique totale que cet évènement qui passionne la planète treiziste va se dérouler. En effet, est-ce que les locaux encouragés par leur fabuleux public vont terrasser l'ogre catalan qui règne sur la ligue élite de rugby à 13 depuis 3 ans ? Ou bien, est-ce que la logique va l'emporter ? Bien malin qui peut l'affirmer....

En attendant, cela sera la fête de l'Autre Rugby, le rugby à XIII avec le Challenge Oustric et ses 1500 jeunes qui s'affronteront ce jour-là sur tous les terrains de Carcassonne avant de rejoindre le lieu de l'affrontement.

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Invité Xv-31

Carcassonne dans le remonte-pente

Son parcours est déroutant, atypique. A l’image d’un rugby à XIII à la croisée des chemins. En reconquête. Carcassonne s’apprête à jouer demain sa 23e finale de Coupe de France, 17 ans après son dernier succès face à Saint-Estève.

Après une trop longue traversée du désert. « On joue à domicile, on ne fuit pas nos responsabilités, on est en finale mais la Coupe n’a jamais été un objectif majeur » synthétise Patrick Albérola, coach de l’ASC.

Pour mieux gérer une pression palpable au pied de la Cité. « On ne va pas se contenter d’être en finale reprend Albérola. L’ASC a des atouts même si l’équipe est en reconstruction, face à une équipe sans doute plus mature. Notre jeu est ambitieux, il a fait ses preuves. On reste sur quatre succès de rang. »

L’ASC s’est installée depuis un mois sur une bonne dynamique mais à Domec, on n’a pas oublié que Pia a battu deux fois l’ASC en championnat. Sur un faible écart, certes, mais battu tout de même.

« Il faudra s’inspirer de notre dernière finale en 2004, certes perdue face à la grande UTC glisse Patrice Benausse, le capitaine audois. Pendant une heure, on maîtrise parfaitement notre sujet, pour ensuite ne plus trouver de solution pour franchir la ligne. Inhibé par l’enjeu. Si l’on parvient à faire jeu égal dans le combat, on doit pouvoir trouver des failles dans le bloc catalan, en attaque. On a un potentiel offensif qui peut faire la différence. »

Aux côtés de Benausse, les Banquet, Expert, Moly, Fauré, Azéma étaient là. Le noyau dur audois a les crocs. « On est morts de faim » coupe encore Patrick Albérola.

L’essentiel est toutefois ailleurs. Le treize carcassonne revit, renaît de ses cendres. Au bord du précipice, il y a huit mois, tout près de déposer le bilan, avec une ardoise de 200 000 €, soit un tiers du budget d’aujourd’hui. L’ASC, club-phare de la ville est dans le remonte-pente, clonant son voisin, Lézignan. « Sans copier le FCL, il fallait prôner l’union sacrée pour se relancer. Les anciens joueurs se devaient de revenir aux affaires martèle Yves Gibert, un des trois co-présidents, à la tête de la nouvelle ASC. Carcassonne a une culture treiziste, elle a besoin d’une grande équipe. »

Aimé Ourliac, son acolyte à la présidence va plus loin : « L’avenir du treize audois passera par une fusion des trois clubs-phare du département. On est en contact avec Limoux et Lézignan pour lancer le projet Super League et emboîter le pas des Dragons Catalans, dont l’effet est une évidence. Les Anglais sont demandeurs. Carcassonne a les structures pour les accueillir, elle est devenue une plate-forme d’envergure. Sur le plan économique, il y a un potentiel inexploité. »

Il ne faut pas se voiler la face, au pied de la Cité, le défi est énorme à relever. Jean Guilhem, le 3e mousquetaire des présidents, est d’un réalisme glacé. « On ne s’est jamais remis du régime de Vichy qui interdisait aux treizistes d’assouvir leur passion. On traîne toujours comme un boulet la finale de 1981 entre Villeneuve et le XIII Catalan qui n’a duré que deux minutes trente, écrabouillée par une énorme bagarre. Je sens que les médias reviennent enfin vers nous. Les télés ont besoin de nouvelles images que le treize peut leur apporter. Dans un jeu ambitieux, spectaculaire. La finale doit booster le mouvement, d’autant que les partenaires arrivent. Promagaz en tête. J’y crois, encore faut-il que tout le monde tire dans le même sens. »

Longtemps, le treize a vécu dans le conflit. Longtemps, il s’est confiné dans son périmètre interrégional autour de la Garonne, de l’Aude, du Vaucluse et de la Catalogne. Une ouverture est incontournable, mais à quel prix ?

Daniel JACO

http://www.midilibre.com/

:rolleyes:

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