Godfather Posté(e) 10 octobre 2023 Partager Posté(e) 10 octobre 2023 Aucune idée désolé 1 Lien vers le commentaire
olivier11 Posté(e) 13 octobre 2023 Partager Posté(e) 13 octobre 2023 (modifié) Si quelqu'un a cet article je le remercie d'avance https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Serie-la-france-du-rugby-5-5-toulouse-champion-de-la-formation/1425164 Modifié 13 octobre 2023 par olivier11 1 Lien vers le commentaire
Ardbeg Posté(e) 13 octobre 2023 Partager Posté(e) 13 octobre 2023 il y a 55 minutes, olivier11 a dit : Si quelqu'un à cet article je le remercie d'avance https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Serie-la-france-du-rugby-5-5-toulouse-champion-de-la-formation/1425164 Ce sera dans l'Equipe papier de demain. Si j'y pense je le mettrai. 1 1 Lien vers le commentaire
C’est un message populaire. Raphaelle Posté(e) 14 octobre 2023 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 14 octobre 2023 Il y a 12 heures, olivier11 a dit : Si quelqu'un a cet article je le remercie d'avance https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Serie-la-france-du-rugby-5-5-toulouse-champion-de-la-formation/1425164 Série la France du rugby (5/5) : Toulouse, champion de la formation Avec dix de ses joueurs parmi les 33 Bleus de la Coupe du monde, dont six formés au club, le Stade Toulousain s'impose comme la plus grande fabrique à champions de France. Une réussite qui découle d'une culture et d'un savoir-faire évolutif. Laurent Campistron à Toulouse mis à jour le 13 octobre 2023 à 19h09 Au mois de février, le Stade Toulousain aura un autre titre à défendre : celui de meilleur centre de formation du pays. Voilà deux éditions, depuis la saison 2020-2021, qu'il trône en tête de ce classement établi tous les ans par la Ligue nationale de rugby (LNR) selon des critères liés à la réussite sportive et scolaire des jeunes. Créée en 1988, la formation toulousaine a toujours pris une part prépondérante dans la réussite du club depuis trente-cinq ans. Il y a bien eu un coup de mou au début de la précédente décennie, quand les quotas de JIFF (joueurs issus des filières de formation) sur les feuilles de match n'existaient pas encore, et que la mode était plus au recrutement de vieilles gloires de l'hémisphère Sud qu'à la sollicitation de jeunes pousses du cru. Mais le retour de quelques anciens à la gouvernance du club en 2017 a sonné le réveil d'un vivier qui s'était juste assoupi. Aujourd'hui, la formation stadiste se porte très bien. La saison passée, les Espoirs et Crabos (juniors) du club ont été sacrés champions de France, tandis que les cadets A et B n'ont échoué qu'en finale. Six des dix internationaux français toulousains qui participent à la Coupe du monde (Julien Marchand, Cyril Baille, Dorian Aldegheri, Peato Mauvaka, François Cros, Thomas Ramos) ont aussi été formés au club, et ils auraient même pu être sept sans la blessure à un genou de Romain Ntamack. 10 Les dix Toulousains de la liste des 33 pour la Coupe du monde : Cyril Baille, Julien Marchand, Peato Mauvaka, Dorian Aldegheri, Thibaud Flament, François Cros, Anthony Jelonch, Antoine Dupont, Melvyn Jaminet, Thomas Ramos. « Dans les deux ou trois ans, on vise à ce que 70 % de notre effectif soit passé par la formation du club, confie l'ancien demi de mêlée Jérôme Cazalbou, aujourd'hui manager du haut niveau du club. Là, on doit être à 62 %. » Comment Toulouse obtient-il d'aussi bons résultats ? Un petit tour dans la fabrique à champions s'impose. Un recrutement régionalisé En matière de recrutement, le Stade Toulousain a une cible prioritaire : tous les gamins talentueux compris dans un cercle d'environ une heure de voiture autour de la Ville rose. « Ici, on a la chance d'avoir une région fertile en bons joueurs de rugby, observe l'ex-arrière international Émile Ntamack, désormais manager général de la formation rouge et noire. Du coup, on veut que le Stade Toulousain soit non seulement le club d'une ville, mais aussi celui d'une région. » Le club joue évidemment sur du velours. La plupart des mômes du coin rêvent de revêtir un jour ses couleurs. Mais encore faut-il les repérer assez tôt. C'est pour ça que le Stade a noué des partenariats avec plusieurs clubs des villages ou départements voisins identifiés comme de gros pourvoyeurs de joueurs prometteurs. Ils étaient six il y a vingt ans, ils sont quarante aujourd'hui, disséminés dans la Haute-Garonne, l'Ariège, le Gers, le Tarn, etc. « On dit aux clubs qu'on ne veut pas piller leur formation, mais juste avoir leurs pépites, c'est-à-dire un à deux mecs qui, de toute façon, ne resteront pas chez eux. » Michel Marfaing, directeur du centre de formation du Stade Toulousain « On s'engage à former leurs éducateurs à travers des journées à thèmes, explique l'ancien trois-quarts toulousain Michel Marfaing, directeur sportif du centre de formation depuis 1996. En contrepartie, ils nous envoient leurs meilleurs potentiels durant nos journées de détection. C'est du donnant-donnant. On dit aux clubs qu'on ne veut pas piller leur formation, mais juste avoir leurs pépites, c'est-à-dire un à deux mecs qui, de toute façon, ne resteront pas chez eux. Tout en sachant que si ces gamins-là percent, ces clubs-là percevront une indemnité de formation (RIF) à chaque fois qu'ils signeront un contrat pro. » Les jeunes du centre de formation. (F. Lancelot/L'Équipe) Malgré ce quadrillage, il arrive que Toulouse loupe quelques coups (Antoine Dupont au début, Grégory Alldritt, Pierre Bourgarit), mais c'est extrêmement rare. « Il peut ponctuellement nous arriver aussi d'aller chercher ailleurs la pépite qu'on ne trouve pas sur le terreau local », note Marfaing. Le club lorgne alors sur les effectifs des équipes de France des moins de 18 ans ou des moins de 20 ans. Ou encore sur l'étranger. « On a enrôlé un joueur comme Emmanuel Meafou (Australie, 2, 03 m, 145 kg) parce que c'est un profil physique qu'on ne trouve pas dans nos clubs partenaires, dit Cazalbou. Ni même en France. » Des joueurs capables de s'adapter Au Stade, l'ancien talonneur et préparateur physique Thierry Savio s'occupe aujourd'hui du développement et de la formation des première-ligne en lien direct avec Virgil Lacombe, l'entraîneur assistant des avants de l'équipe pro. Il décrit les profils recherchés : « Dans beaucoup de clubs, il faut être un pilier avant d'être un bon joueur, dit-il. Au Stade Toulousain, c'est l'inverse, il faut d'abord être un bon joueur avant d'être un pilier. Ici, presque tous nos "gros" ont joué à des postes différents au début. Ce sont des deuxième-ligne qui n'ont pas assez grandi, des troisième-ligne qui manquent un poil de vitesse, etc. » C'est ainsi que l'ouvreur Cyril Baille est devenu pilier gauche ou que le numéro 8 Julien Marchand est passé talonneur. À l'aise ballon en main, ces joueurs se sont ensuite vraiment spécialisés à leur poste actuel à partir de la catégorie Crabos. « Chez nous, les critères qui sont déclinés du plus haut niveau jusqu'en bas, c'est prise d'initiative, vitesse et adaptation permanente. » Michel Marfaing C'est la même chose pour les autres postes, où les joueurs choisis doivent s'intégrer dans un rugby de mouvement capable de s'exprimer dans le désordre. « Chez nous, les critères qui sont déclinés du plus haut niveau jusqu'en bas, c'est prise d'initiative, vitesse et adaptation permanente, explique Marfaing. Je dis aux éducateurs : faites-leur bouffer du ballon, arrêtez de taper dans des boucliers. Les mômes ne doivent pas être enfermés dans un carcan où on prévoit trois ou quatre phases de jeu à l'avance. Bien sûr, comme on n'est pas cons non plus, on prépare deux phases de jeu. Mais dans ces deux phases de jeu-là, il faut qu'il y ait une adaptation permanente à la réaction de l'adversaire. Chaque éducateur doit donc avoir en permanence deux ballons avec lui. À chaque fois qu'il y a un blocage, hop ! un autre ballon est éjecté de l'autre côté, et ça repart avec du rythme. » Une émulation permanente Si vous assistez un jour à un entraînement du Stade Toulousain, il est probable que vous n'arriverez pas à mettre un nom sur de nombreuses têtes. C'est normal, car à Toulouse, les pros s'entraînent au quotidien avec les meilleurs espoirs du club, pas toujours reconnaissables. C'est comme ça depuis cinq ans. « Ainsi, ces jeunes se confrontent en permanence à l'exigence des pros, relève Émile Ntamack. Ça leur permet de s'évaluer et de peut-être s'imaginer devenir pros à leur tour, à condition de comprendre le travail qu'il leur reste à accomplir. » « J'ai des Espoirs qui sont montés cette saison faire des entraînements face à la première et qui se sont retrouvés à pousser en mêlée face au pilier droit double champion du monde All Black Owen Franks (recruté comme joker Coupe du monde), ajoute Savio. Ils avaient les yeux qui clignotaient. Se confronter à ce qui se fait de mieux en France et même dans le monde, forcément, ça te tire vers le haut. » « La philosophie n'est pas seulement de jouer, c'est aussi de mettre des challenges partout, dans les jeux, dans l'animation, dans les skills. » Emile Ntamack, patron des filières de jeunes du Stade Toulousain Cette émulation transpire du moindre exercice sur le terrain. Ntamack, encore : « La philosophie n'est pas seulement de jouer, c'est aussi de mettre des challenges partout, dans les jeux, dans l'animation, dans les skills. Sur un jeu de passes, par exemple, on va regarder si le geste est bon, puis on va y mettre plus de vitesse, puis on va voir qui va tomber le ballon, qui va être le maillon faible. On va se challenger pour que chacun se dise : "Moi, je n'ai pas envie d'être le maillon faible". » Tout ça donne des joueurs de caractère, des compétiteurs qui haïssent la défaite, des gars qui seront très rapidement capables de s'étalonner en Top 14, notamment lors des périodes de doublons, lorsque les internationaux ne sont pas là. « Ici, on leur donne du temps de jeu, même s'ils se font un peu casser la gueule au début », remarque Savio. La transmission des anciens Du président Didier Lacroix au manager Ugo Mola, en passant par le recruteur Christophe Guiter, Cazalbou, Ntamack, Marfaing, Savio et beaucoup d'autres, tous les postes à responsabilité ou presque du Stade sont occupés par d'anciens joueurs de la maison. L'avantage ? « C'est plus facile de se rentrer dans la gueule quand on n'est pas d'accord », répond Marfaing. « Ça aide aussi à avoir un même langage auprès des joueurs », ajoute Cazalbou. « Et puis, qui de mieux pour enseigner de façon optimale un certain rugby que des garçons qui l'ont pratiqué ? », interroge Ntamack. Personne, probablement. La réussite du système tient aussi au fait que les entraîneurs des Espoirs (Jerome Kaino, David Mélé et Sam Lacombe) officient également auprès des pros. Un nouveau cap a même été franchi cette saison avec la création d'un pôle performance qui assurera un lien permanent entre l'équipe une, le centre de formation et l'Association (moins de 14, 16 et 18 ans). « Ça passera parfois par la présence des entraîneurs pros auprès des éducateurs des catégories inférieures sur les entraînements, mais aussi par celle de nos joueurs pros qui viendront au contact des jeunes à haut potentiel Crabos et cadets pour faire des séances communes et travailler de la technique individuelle de poste, explique Cazalbou. Ça permettra à nos pros de s'exercer au métier d'entraîneur, certains le deviendront peut-être plus tard, et de connaître aussi les jeunes qui chercheront à leur piquer leur place. Ça les aidera à rester en éveil. » L'idée générale de ce pôle est aussi de décliner une même philosophie de jeu du groupe élite aux cadets A, avec notamment des annonces identiques. « On aimerait que nos jeunes servent un peu de laboratoire sur certains lancements, précise Cazalbou. C'est plus facile avec les Espoirs, mais on ne s'interdit pas de faire entrer les plus jeunes dans ce processus. » Fabriquer des joueurs et des hommes Valérie Vischi-Serraz, directrice du centre de formation du Stade Toulousain, trente-cinq ans d'ancienneté au club, expose sur son bureau un pavé de 100 pages qui correspond au cahier des charges du club vis-à-vis de ses jeunes. Car au-delà d'essayer d'en faire de futurs champions, Toulouse doit s'évertuer à en faire des hommes, notamment via des études appropriées. « Notre objectif est de permettre au joueur de faire les études qui correspondent à ses aspirations, explique-t-elle. Comme il y a 34 joueurs au centre qui ont entre 17 et 23 ans, il existe donc 34 projets. Aujourd'hui, plus de 60 % d'entre eux font des études supérieures. » Le club a noué des partenariats avec la plupart des facs et écoles de la région, pour que les horaires de cours n'empiètent pas sur ceux des entraînements. Il a même conçu en interne une école technique privée dans laquelle il distille notamment des cours de langue aux joueurs étrangers et propose un BTS de management des unités commerciales. Le fonctionnement global de cette formation a un coût (environ 2 M€, masse salariale et cotisations sociales comprises), mais les résultats sont au rendez-vous. « Il y a un slogan que j'aime énormément dans notre club, c'est : Jouer nous fera toujours grandir, observe Vischi-Serraz. Ça symbolise la culture de ce club et de cette génération qui en a pris les commandes en 2017. C'est-à-dire que par le rugby, ici, on peut devenir président du club, entraîneur, manager, chef d'entreprise, ingénieur et même président de la Ligue. » 3 17 Lien vers le commentaire
Ardbeg Posté(e) 14 octobre 2023 Partager Posté(e) 14 octobre 2023 il y a 32 minutes, Raphaelle a dit : Série la France du rugby (5/5) : Toulouse, champion de la formation Avec dix de ses joueurs parmi les 33 Bleus de la Coupe du monde, dont six formés au club, le Stade Toulousain s'impose comme la plus grande fabrique à champions de France. Une réussite qui découle d'une culture et d'un savoir-faire évolutif. Laurent Campistron à Toulouse mis à jour le 13 octobre 2023 à 19h09 Au mois de février, le Stade Toulousain aura un autre titre à défendre : celui de meilleur centre de formation du pays. Voilà deux éditions, depuis la saison 2020-2021, qu'il trône en tête de ce classement établi tous les ans par la Ligue nationale de rugby (LNR) selon des critères liés à la réussite sportive et scolaire des jeunes. Créée en 1988, la formation toulousaine a toujours pris une part prépondérante dans la réussite du club depuis trente-cinq ans. Il y a bien eu un coup de mou au début de la précédente décennie, quand les quotas de JIFF (joueurs issus des filières de formation) sur les feuilles de match n'existaient pas encore, et que la mode était plus au recrutement de vieilles gloires de l'hémisphère Sud qu'à la sollicitation de jeunes pousses du cru. Mais le retour de quelques anciens à la gouvernance du club en 2017 a sonné le réveil d'un vivier qui s'était juste assoupi. Aujourd'hui, la formation stadiste se porte très bien. La saison passée, les Espoirs et Crabos (juniors) du club ont été sacrés champions de France, tandis que les cadets A et B n'ont échoué qu'en finale. Six des dix internationaux français toulousains qui participent à la Coupe du monde (Julien Marchand, Cyril Baille, Dorian Aldegheri, Peato Mauvaka, François Cros, Thomas Ramos) ont aussi été formés au club, et ils auraient même pu être sept sans la blessure à un genou de Romain Ntamack. 10 Les dix Toulousains de la liste des 33 pour la Coupe du monde : Cyril Baille, Julien Marchand, Peato Mauvaka, Dorian Aldegheri, Thibaud Flament, François Cros, Anthony Jelonch, Antoine Dupont, Melvyn Jaminet, Thomas Ramos. « Dans les deux ou trois ans, on vise à ce que 70 % de notre effectif soit passé par la formation du club, confie l'ancien demi de mêlée Jérôme Cazalbou, aujourd'hui manager du haut niveau du club. Là, on doit être à 62 %. » Comment Toulouse obtient-il d'aussi bons résultats ? Un petit tour dans la fabrique à champions s'impose. Un recrutement régionalisé En matière de recrutement, le Stade Toulousain a une cible prioritaire : tous les gamins talentueux compris dans un cercle d'environ une heure de voiture autour de la Ville rose. « Ici, on a la chance d'avoir une région fertile en bons joueurs de rugby, observe l'ex-arrière international Émile Ntamack, désormais manager général de la formation rouge et noire. Du coup, on veut que le Stade Toulousain soit non seulement le club d'une ville, mais aussi celui d'une région. » Le club joue évidemment sur du velours. La plupart des mômes du coin rêvent de revêtir un jour ses couleurs. Mais encore faut-il les repérer assez tôt. C'est pour ça que le Stade a noué des partenariats avec plusieurs clubs des villages ou départements voisins identifiés comme de gros pourvoyeurs de joueurs prometteurs. Ils étaient six il y a vingt ans, ils sont quarante aujourd'hui, disséminés dans la Haute-Garonne, l'Ariège, le Gers, le Tarn, etc. « On dit aux clubs qu'on ne veut pas piller leur formation, mais juste avoir leurs pépites, c'est-à-dire un à deux mecs qui, de toute façon, ne resteront pas chez eux. » Michel Marfaing, directeur du centre de formation du Stade Toulousain « On s'engage à former leurs éducateurs à travers des journées à thèmes, explique l'ancien trois-quarts toulousain Michel Marfaing, directeur sportif du centre de formation depuis 1996. En contrepartie, ils nous envoient leurs meilleurs potentiels durant nos journées de détection. C'est du donnant-donnant. On dit aux clubs qu'on ne veut pas piller leur formation, mais juste avoir leurs pépites, c'est-à-dire un à deux mecs qui, de toute façon, ne resteront pas chez eux. Tout en sachant que si ces gamins-là percent, ces clubs-là percevront une indemnité de formation (RIF) à chaque fois qu'ils signeront un contrat pro. » Les jeunes du centre de formation. (F. Lancelot/L'Équipe) Malgré ce quadrillage, il arrive que Toulouse loupe quelques coups (Antoine Dupont au début, Grégory Alldritt, Pierre Bourgarit), mais c'est extrêmement rare. « Il peut ponctuellement nous arriver aussi d'aller chercher ailleurs la pépite qu'on ne trouve pas sur le terreau local », note Marfaing. Le club lorgne alors sur les effectifs des équipes de France des moins de 18 ans ou des moins de 20 ans. Ou encore sur l'étranger. « On a enrôlé un joueur comme Emmanuel Meafou (Australie, 2, 03 m, 145 kg) parce que c'est un profil physique qu'on ne trouve pas dans nos clubs partenaires, dit Cazalbou. Ni même en France. » Des joueurs capables de s'adapter Au Stade, l'ancien talonneur et préparateur physique Thierry Savio s'occupe aujourd'hui du développement et de la formation des première-ligne en lien direct avec Virgil Lacombe, l'entraîneur assistant des avants de l'équipe pro. Il décrit les profils recherchés : « Dans beaucoup de clubs, il faut être un pilier avant d'être un bon joueur, dit-il. Au Stade Toulousain, c'est l'inverse, il faut d'abord être un bon joueur avant d'être un pilier. Ici, presque tous nos "gros" ont joué à des postes différents au début. Ce sont des deuxième-ligne qui n'ont pas assez grandi, des troisième-ligne qui manquent un poil de vitesse, etc. » C'est ainsi que l'ouvreur Cyril Baille est devenu pilier gauche ou que le numéro 8 Julien Marchand est passé talonneur. À l'aise ballon en main, ces joueurs se sont ensuite vraiment spécialisés à leur poste actuel à partir de la catégorie Crabos. « Chez nous, les critères qui sont déclinés du plus haut niveau jusqu'en bas, c'est prise d'initiative, vitesse et adaptation permanente. » Michel Marfaing C'est la même chose pour les autres postes, où les joueurs choisis doivent s'intégrer dans un rugby de mouvement capable de s'exprimer dans le désordre. « Chez nous, les critères qui sont déclinés du plus haut niveau jusqu'en bas, c'est prise d'initiative, vitesse et adaptation permanente, explique Marfaing. Je dis aux éducateurs : faites-leur bouffer du ballon, arrêtez de taper dans des boucliers. Les mômes ne doivent pas être enfermés dans un carcan où on prévoit trois ou quatre phases de jeu à l'avance. Bien sûr, comme on n'est pas cons non plus, on prépare deux phases de jeu. Mais dans ces deux phases de jeu-là, il faut qu'il y ait une adaptation permanente à la réaction de l'adversaire. Chaque éducateur doit donc avoir en permanence deux ballons avec lui. À chaque fois qu'il y a un blocage, hop ! un autre ballon est éjecté de l'autre côté, et ça repart avec du rythme. » Une émulation permanente Si vous assistez un jour à un entraînement du Stade Toulousain, il est probable que vous n'arriverez pas à mettre un nom sur de nombreuses têtes. C'est normal, car à Toulouse, les pros s'entraînent au quotidien avec les meilleurs espoirs du club, pas toujours reconnaissables. C'est comme ça depuis cinq ans. « Ainsi, ces jeunes se confrontent en permanence à l'exigence des pros, relève Émile Ntamack. Ça leur permet de s'évaluer et de peut-être s'imaginer devenir pros à leur tour, à condition de comprendre le travail qu'il leur reste à accomplir. » « J'ai des Espoirs qui sont montés cette saison faire des entraînements face à la première et qui se sont retrouvés à pousser en mêlée face au pilier droit double champion du monde All Black Owen Franks (recruté comme joker Coupe du monde), ajoute Savio. Ils avaient les yeux qui clignotaient. Se confronter à ce qui se fait de mieux en France et même dans le monde, forcément, ça te tire vers le haut. » « La philosophie n'est pas seulement de jouer, c'est aussi de mettre des challenges partout, dans les jeux, dans l'animation, dans les skills. » Emile Ntamack, patron des filières de jeunes du Stade Toulousain Cette émulation transpire du moindre exercice sur le terrain. Ntamack, encore : « La philosophie n'est pas seulement de jouer, c'est aussi de mettre des challenges partout, dans les jeux, dans l'animation, dans les skills. Sur un jeu de passes, par exemple, on va regarder si le geste est bon, puis on va y mettre plus de vitesse, puis on va voir qui va tomber le ballon, qui va être le maillon faible. On va se challenger pour que chacun se dise : "Moi, je n'ai pas envie d'être le maillon faible". » Tout ça donne des joueurs de caractère, des compétiteurs qui haïssent la défaite, des gars qui seront très rapidement capables de s'étalonner en Top 14, notamment lors des périodes de doublons, lorsque les internationaux ne sont pas là. « Ici, on leur donne du temps de jeu, même s'ils se font un peu casser la gueule au début », remarque Savio. La transmission des anciens Du président Didier Lacroix au manager Ugo Mola, en passant par le recruteur Christophe Guiter, Cazalbou, Ntamack, Marfaing, Savio et beaucoup d'autres, tous les postes à responsabilité ou presque du Stade sont occupés par d'anciens joueurs de la maison. L'avantage ? « C'est plus facile de se rentrer dans la gueule quand on n'est pas d'accord », répond Marfaing. « Ça aide aussi à avoir un même langage auprès des joueurs », ajoute Cazalbou. « Et puis, qui de mieux pour enseigner de façon optimale un certain rugby que des garçons qui l'ont pratiqué ? », interroge Ntamack. Personne, probablement. La réussite du système tient aussi au fait que les entraîneurs des Espoirs (Jerome Kaino, David Mélé et Sam Lacombe) officient également auprès des pros. Un nouveau cap a même été franchi cette saison avec la création d'un pôle performance qui assurera un lien permanent entre l'équipe une, le centre de formation et l'Association (moins de 14, 16 et 18 ans). « Ça passera parfois par la présence des entraîneurs pros auprès des éducateurs des catégories inférieures sur les entraînements, mais aussi par celle de nos joueurs pros qui viendront au contact des jeunes à haut potentiel Crabos et cadets pour faire des séances communes et travailler de la technique individuelle de poste, explique Cazalbou. Ça permettra à nos pros de s'exercer au métier d'entraîneur, certains le deviendront peut-être plus tard, et de connaître aussi les jeunes qui chercheront à leur piquer leur place. Ça les aidera à rester en éveil. » L'idée générale de ce pôle est aussi de décliner une même philosophie de jeu du groupe élite aux cadets A, avec notamment des annonces identiques. « On aimerait que nos jeunes servent un peu de laboratoire sur certains lancements, précise Cazalbou. C'est plus facile avec les Espoirs, mais on ne s'interdit pas de faire entrer les plus jeunes dans ce processus. » Fabriquer des joueurs et des hommes Valérie Vischi-Serraz, directrice du centre de formation du Stade Toulousain, trente-cinq ans d'ancienneté au club, expose sur son bureau un pavé de 100 pages qui correspond au cahier des charges du club vis-à-vis de ses jeunes. Car au-delà d'essayer d'en faire de futurs champions, Toulouse doit s'évertuer à en faire des hommes, notamment via des études appropriées. « Notre objectif est de permettre au joueur de faire les études qui correspondent à ses aspirations, explique-t-elle. Comme il y a 34 joueurs au centre qui ont entre 17 et 23 ans, il existe donc 34 projets. Aujourd'hui, plus de 60 % d'entre eux font des études supérieures. » Le club a noué des partenariats avec la plupart des facs et écoles de la région, pour que les horaires de cours n'empiètent pas sur ceux des entraînements. Il a même conçu en interne une école technique privée dans laquelle il distille notamment des cours de langue aux joueurs étrangers et propose un BTS de management des unités commerciales. Le fonctionnement global de cette formation a un coût (environ 2 M€, masse salariale et cotisations sociales comprises), mais les résultats sont au rendez-vous. « Il y a un slogan que j'aime énormément dans notre club, c'est : Jouer nous fera toujours grandir, observe Vischi-Serraz. Ça symbolise la culture de ce club et de cette génération qui en a pris les commandes en 2017. C'est-à-dire que par le rugby, ici, on peut devenir président du club, entraîneur, manager, chef d'entreprise, ingénieur et même président de la Ligue. » C'est aussi pour ça qu'on aime ce club. 7 Lien vers le commentaire
Dede11 Posté(e) 14 octobre 2023 Partager Posté(e) 14 octobre 2023 Il y a 3 heures, Raphaelle a dit : Série la France du rugby (5/5) : Toulouse, champion de la formation Avec dix de ses joueurs parmi les 33 Bleus de la Coupe du monde, dont six formés au club, le Stade Toulousain s'impose comme la plus grande fabrique à champions de France. Une réussite qui découle d'une culture et d'un savoir-faire évolutif. Laurent Campistron à Toulouse mis à jour le 13 octobre 2023 à 19h09 Au mois de février, le Stade Toulousain aura un autre titre à défendre : celui de meilleur centre de formation du pays. Voilà deux éditions, depuis la saison 2020-2021, qu'il trône en tête de ce classement établi tous les ans par la Ligue nationale de rugby (LNR) selon des critères liés à la réussite sportive et scolaire des jeunes. Créée en 1988, la formation toulousaine a toujours pris une part prépondérante dans la réussite du club depuis trente-cinq ans. Il y a bien eu un coup de mou au début de la précédente décennie, quand les quotas de JIFF (joueurs issus des filières de formation) sur les feuilles de match n'existaient pas encore, et que la mode était plus au recrutement de vieilles gloires de l'hémisphère Sud qu'à la sollicitation de jeunes pousses du cru. Mais le retour de quelques anciens à la gouvernance du club en 2017 a sonné le réveil d'un vivier qui s'était juste assoupi. Aujourd'hui, la formation stadiste se porte très bien. La saison passée, les Espoirs et Crabos (juniors) du club ont été sacrés champions de France, tandis que les cadets A et B n'ont échoué qu'en finale. Six des dix internationaux français toulousains qui participent à la Coupe du monde (Julien Marchand, Cyril Baille, Dorian Aldegheri, Peato Mauvaka, François Cros, Thomas Ramos) ont aussi été formés au club, et ils auraient même pu être sept sans la blessure à un genou de Romain Ntamack. 10 Les dix Toulousains de la liste des 33 pour la Coupe du monde : Cyril Baille, Julien Marchand, Peato Mauvaka, Dorian Aldegheri, Thibaud Flament, François Cros, Anthony Jelonch, Antoine Dupont, Melvyn Jaminet, Thomas Ramos. « Dans les deux ou trois ans, on vise à ce que 70 % de notre effectif soit passé par la formation du club, confie l'ancien demi de mêlée Jérôme Cazalbou, aujourd'hui manager du haut niveau du club. Là, on doit être à 62 %. » Comment Toulouse obtient-il d'aussi bons résultats ? Un petit tour dans la fabrique à champions s'impose. Un recrutement régionalisé En matière de recrutement, le Stade Toulousain a une cible prioritaire : tous les gamins talentueux compris dans un cercle d'environ une heure de voiture autour de la Ville rose. « Ici, on a la chance d'avoir une région fertile en bons joueurs de rugby, observe l'ex-arrière international Émile Ntamack, désormais manager général de la formation rouge et noire. Du coup, on veut que le Stade Toulousain soit non seulement le club d'une ville, mais aussi celui d'une région. » Le club joue évidemment sur du velours. La plupart des mômes du coin rêvent de revêtir un jour ses couleurs. Mais encore faut-il les repérer assez tôt. C'est pour ça que le Stade a noué des partenariats avec plusieurs clubs des villages ou départements voisins identifiés comme de gros pourvoyeurs de joueurs prometteurs. Ils étaient six il y a vingt ans, ils sont quarante aujourd'hui, disséminés dans la Haute-Garonne, l'Ariège, le Gers, le Tarn, etc. « On dit aux clubs qu'on ne veut pas piller leur formation, mais juste avoir leurs pépites, c'est-à-dire un à deux mecs qui, de toute façon, ne resteront pas chez eux. » Michel Marfaing, directeur du centre de formation du Stade Toulousain « On s'engage à former leurs éducateurs à travers des journées à thèmes, explique l'ancien trois-quarts toulousain Michel Marfaing, directeur sportif du centre de formation depuis 1996. En contrepartie, ils nous envoient leurs meilleurs potentiels durant nos journées de détection. C'est du donnant-donnant. On dit aux clubs qu'on ne veut pas piller leur formation, mais juste avoir leurs pépites, c'est-à-dire un à deux mecs qui, de toute façon, ne resteront pas chez eux. Tout en sachant que si ces gamins-là percent, ces clubs-là percevront une indemnité de formation (RIF) à chaque fois qu'ils signeront un contrat pro. » Les jeunes du centre de formation. (F. Lancelot/L'Équipe) Malgré ce quadrillage, il arrive que Toulouse loupe quelques coups (Antoine Dupont au début, Grégory Alldritt, Pierre Bourgarit), mais c'est extrêmement rare. « Il peut ponctuellement nous arriver aussi d'aller chercher ailleurs la pépite qu'on ne trouve pas sur le terreau local », note Marfaing. Le club lorgne alors sur les effectifs des équipes de France des moins de 18 ans ou des moins de 20 ans. Ou encore sur l'étranger. « On a enrôlé un joueur comme Emmanuel Meafou (Australie, 2, 03 m, 145 kg) parce que c'est un profil physique qu'on ne trouve pas dans nos clubs partenaires, dit Cazalbou. Ni même en France. » Des joueurs capables de s'adapter Au Stade, l'ancien talonneur et préparateur physique Thierry Savio s'occupe aujourd'hui du développement et de la formation des première-ligne en lien direct avec Virgil Lacombe, l'entraîneur assistant des avants de l'équipe pro. Il décrit les profils recherchés : « Dans beaucoup de clubs, il faut être un pilier avant d'être un bon joueur, dit-il. Au Stade Toulousain, c'est l'inverse, il faut d'abord être un bon joueur avant d'être un pilier. Ici, presque tous nos "gros" ont joué à des postes différents au début. Ce sont des deuxième-ligne qui n'ont pas assez grandi, des troisième-ligne qui manquent un poil de vitesse, etc. » C'est ainsi que l'ouvreur Cyril Baille est devenu pilier gauche ou que le numéro 8 Julien Marchand est passé talonneur. À l'aise ballon en main, ces joueurs se sont ensuite vraiment spécialisés à leur poste actuel à partir de la catégorie Crabos. « Chez nous, les critères qui sont déclinés du plus haut niveau jusqu'en bas, c'est prise d'initiative, vitesse et adaptation permanente. » Michel Marfaing C'est la même chose pour les autres postes, où les joueurs choisis doivent s'intégrer dans un rugby de mouvement capable de s'exprimer dans le désordre. « Chez nous, les critères qui sont déclinés du plus haut niveau jusqu'en bas, c'est prise d'initiative, vitesse et adaptation permanente, explique Marfaing. Je dis aux éducateurs : faites-leur bouffer du ballon, arrêtez de taper dans des boucliers. Les mômes ne doivent pas être enfermés dans un carcan où on prévoit trois ou quatre phases de jeu à l'avance. Bien sûr, comme on n'est pas cons non plus, on prépare deux phases de jeu. Mais dans ces deux phases de jeu-là, il faut qu'il y ait une adaptation permanente à la réaction de l'adversaire. Chaque éducateur doit donc avoir en permanence deux ballons avec lui. À chaque fois qu'il y a un blocage, hop ! un autre ballon est éjecté de l'autre côté, et ça repart avec du rythme. » Une émulation permanente Si vous assistez un jour à un entraînement du Stade Toulousain, il est probable que vous n'arriverez pas à mettre un nom sur de nombreuses têtes. C'est normal, car à Toulouse, les pros s'entraînent au quotidien avec les meilleurs espoirs du club, pas toujours reconnaissables. C'est comme ça depuis cinq ans. « Ainsi, ces jeunes se confrontent en permanence à l'exigence des pros, relève Émile Ntamack. Ça leur permet de s'évaluer et de peut-être s'imaginer devenir pros à leur tour, à condition de comprendre le travail qu'il leur reste à accomplir. » « J'ai des Espoirs qui sont montés cette saison faire des entraînements face à la première et qui se sont retrouvés à pousser en mêlée face au pilier droit double champion du monde All Black Owen Franks (recruté comme joker Coupe du monde), ajoute Savio. Ils avaient les yeux qui clignotaient. Se confronter à ce qui se fait de mieux en France et même dans le monde, forcément, ça te tire vers le haut. » « La philosophie n'est pas seulement de jouer, c'est aussi de mettre des challenges partout, dans les jeux, dans l'animation, dans les skills. » Emile Ntamack, patron des filières de jeunes du Stade Toulousain Cette émulation transpire du moindre exercice sur le terrain. Ntamack, encore : « La philosophie n'est pas seulement de jouer, c'est aussi de mettre des challenges partout, dans les jeux, dans l'animation, dans les skills. Sur un jeu de passes, par exemple, on va regarder si le geste est bon, puis on va y mettre plus de vitesse, puis on va voir qui va tomber le ballon, qui va être le maillon faible. On va se challenger pour que chacun se dise : "Moi, je n'ai pas envie d'être le maillon faible". » Tout ça donne des joueurs de caractère, des compétiteurs qui haïssent la défaite, des gars qui seront très rapidement capables de s'étalonner en Top 14, notamment lors des périodes de doublons, lorsque les internationaux ne sont pas là. « Ici, on leur donne du temps de jeu, même s'ils se font un peu casser la gueule au début », remarque Savio. La transmission des anciens Du président Didier Lacroix au manager Ugo Mola, en passant par le recruteur Christophe Guiter, Cazalbou, Ntamack, Marfaing, Savio et beaucoup d'autres, tous les postes à responsabilité ou presque du Stade sont occupés par d'anciens joueurs de la maison. L'avantage ? « C'est plus facile de se rentrer dans la gueule quand on n'est pas d'accord », répond Marfaing. « Ça aide aussi à avoir un même langage auprès des joueurs », ajoute Cazalbou. « Et puis, qui de mieux pour enseigner de façon optimale un certain rugby que des garçons qui l'ont pratiqué ? », interroge Ntamack. Personne, probablement. La réussite du système tient aussi au fait que les entraîneurs des Espoirs (Jerome Kaino, David Mélé et Sam Lacombe) officient également auprès des pros. Un nouveau cap a même été franchi cette saison avec la création d'un pôle performance qui assurera un lien permanent entre l'équipe une, le centre de formation et l'Association (moins de 14, 16 et 18 ans). « Ça passera parfois par la présence des entraîneurs pros auprès des éducateurs des catégories inférieures sur les entraînements, mais aussi par celle de nos joueurs pros qui viendront au contact des jeunes à haut potentiel Crabos et cadets pour faire des séances communes et travailler de la technique individuelle de poste, explique Cazalbou. Ça permettra à nos pros de s'exercer au métier d'entraîneur, certains le deviendront peut-être plus tard, et de connaître aussi les jeunes qui chercheront à leur piquer leur place. Ça les aidera à rester en éveil. » L'idée générale de ce pôle est aussi de décliner une même philosophie de jeu du groupe élite aux cadets A, avec notamment des annonces identiques. « On aimerait que nos jeunes servent un peu de laboratoire sur certains lancements, précise Cazalbou. C'est plus facile avec les Espoirs, mais on ne s'interdit pas de faire entrer les plus jeunes dans ce processus. » Fabriquer des joueurs et des hommes Valérie Vischi-Serraz, directrice du centre de formation du Stade Toulousain, trente-cinq ans d'ancienneté au club, expose sur son bureau un pavé de 100 pages qui correspond au cahier des charges du club vis-à-vis de ses jeunes. Car au-delà d'essayer d'en faire de futurs champions, Toulouse doit s'évertuer à en faire des hommes, notamment via des études appropriées. « Notre objectif est de permettre au joueur de faire les études qui correspondent à ses aspirations, explique-t-elle. Comme il y a 34 joueurs au centre qui ont entre 17 et 23 ans, il existe donc 34 projets. Aujourd'hui, plus de 60 % d'entre eux font des études supérieures. » Le club a noué des partenariats avec la plupart des facs et écoles de la région, pour que les horaires de cours n'empiètent pas sur ceux des entraînements. Il a même conçu en interne une école technique privée dans laquelle il distille notamment des cours de langue aux joueurs étrangers et propose un BTS de management des unités commerciales. Le fonctionnement global de cette formation a un coût (environ 2 M€, masse salariale et cotisations sociales comprises), mais les résultats sont au rendez-vous. « Il y a un slogan que j'aime énormément dans notre club, c'est : Jouer nous fera toujours grandir, observe Vischi-Serraz. Ça symbolise la culture de ce club et de cette génération qui en a pris les commandes en 2017. C'est-à-dire que par le rugby, ici, on peut devenir président du club, entraîneur, manager, chef d'entreprise, ingénieur et même président de la Ligue. » Cela fait 2 M€ du budget, avec en plus le stade, les boutiques, les ... Comme quoi comparer le budget des clubs ne veut rien dire, sauf pour le RCT avec sa fabrique à champion, et il est interdit de rigoler. 2 Lien vers le commentaire
GuyNess Posté(e) 14 octobre 2023 Partager Posté(e) 14 octobre 2023 y a la formation mais aussi la transmission et la stabilité staff & effectif quand le ST lance un jeune il est deja dans le moule puisque depuis cadet il a les principes enseignés par un ancien du club Devant des clubs qui changent de staff chaque année et/ou qui n'ont aucune continuite entre les jeunes et les pros on gardera un temps d'avance 6 Lien vers le commentaire
Godfather Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 (modifié) C'est le retour des Espoirs ce week-end ! Un petit point intersaison s'impose : DEPARTS ARRIVEES PAS D'INFOS NOM ANNEE CLUBS NOM ANNEE CLUBS / CATEGORIES NOM ANNEE SITUATION ALASSET 2003 FC Villefranches ALARY 2006 CRABOS - 01/24 COURTIES 2002 ? BAINIVALU 2001 Provence Rugby BEFFARA 2005 CRABOS EDOUARD EDOUARZI 2004 ? CHANET 2004 Castres Olympique BERGES 2005 CRABOS MURRAY 2004 ? CRAMONT 2000 PRO BOUNIOL 2005 CRABOS DE BEUKELAER 2003 SU Agen CAUBLOT 2005 CRABOS DESCAMPS 2002 Rouen NR CONDON 2003 AUSTRALIE GEST 2002 Blagnac Rugby CROS 2005 CRABOS IDRISSI 2004 Racing 92 DAROQUE 2005 CRABOS MALLEZ 2001 Provence Rugby DAUGUET 2004 SC ALBI MORLEY 2003 TBD DELPY 2003 BLAGNAC RUIZ ARMENGOL 2003 Blagnac Rugby DOORNENBAL 2005 CRABOS STEYN 2004 Provence Rugby DUPLEIX 2005 CRABOS SZARZEWSKI 2004 TBD IBANEZ 2005 CRABOS LLAVERIA 2006 CRABOS - 01/24 MEGHERBI 2005 CRABOS MEKENESE 2005 CRABOS MOLA 2005 CRABOS ORTAL 2005 CRABOS PICHARDIE 2005 CRABOS RICHARDIS 2005 CRABOS ROUX 2005 CRABOS SORIANO 2004 DOUBLE LICENCE TOLOFUA 2005 CRABOS VAASEN 2005 CRABOS VARENNE 2005 CRABOS VIDOT 2003 AS LAVAUR VIGNÈRES 2005 CRABOS "01/24" : Crabos qui devront attendre janvier 2024 pour jouer en Espoirs Modifié 10 novembre 2023 par Godfather 8 Lien vers le commentaire
Godfather Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Effectif officiel sans les quelques interrogations (Courties, Edouard Edouarzi et Murray) : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1xYPZPHMpXh5-17r7ywyyB9THZt3HPQt_mwPMcUNaUXk/edit?usp=sharing 6 Lien vers le commentaire
Godfather Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 (modifié) Preview de la poule 2023-2024 : PREVIEW POULE 1 - 2023-2024 RESULTATS ESPOIRS 2022-2023 EQUIPES POULE QUALIFICATION PHASES FINALES Pts J G N P + - +/- BO BD Bilan vs ST Stade Toulousain 1 1er Champion 67 18 13 1 4 667 315 352 10 3 Dom Ext US Colomiers 2 2ème 1/4 de finale 58 18 13 0 5 446 315 131 2 4 X X RC Toulonnais 2 4ème 1/4 de finale 47 18 10 0 8 380 357 23 3 4 X X USA Perpignan 1 7ème X 39 18 8 0 10 383 404 -21 4 3 22-10 45-10 Castres Olympique 2 5ème X 38 18 8 0 10 366 380 -14 1 5 X X FC Grenoble 2 8ème X 34 18 7 0 11 325 453 -128 3 3 X X US Oyonnax 2 7ème X 34 18 7 0 11 401 471 -70 3 3 X X Racing Club Narbonnais 2 9ème X 33 18 7 0 11 381 515 -134 1 4 X X Montpellier Herault Rugby 1 8ème X 28 18 6 0 12 350 511 -161 0 4 41-8 43-15 Provence Rugby Accession (poule de 6) 1er Finale Accession 36 10 8 0 2 267 142 125 4 0 X X RESULTATS CRABOS 2022-2023 EQUIPES PHASE 1 (poule de 6) PHASE 2 (poule de 6) PHASES FINALES Pts J G N P + - +/- BO BD Bilan vs ST Stade Toulousain 1er 1er Champion 88 20 18 0 2 636 265 371 8 1 Dom Ext FC Grenoble 2ème 2ème 1/2 de finale 80 20 16 3 1 499 236 263 1 0 X X Montpellier Herault Rugby 1er 3ème X 69 20 13 1 6 494 283 211 3 3 X X USA Perpignan 2ème 3ème X 63 20 12 0 8 387 248 139 0 3 X X US Colomiers 2ème 2ème 1/4 de finale 62 20 13 1 6 418 373 45 2 1 33-11 / 16-14 40-10 / 32-6 RC Toulonnais 1er 5ème X 54 20 11 0 9 301 283 18 2 1 25-14 36-3 Provence Rugby 3ème 4ème X 51 20 9 1 10 398 380 18 0 2 X X Castres Olympique 3ème 6ème X 41 20 7 1 12 325 397 -72 1 3 24-14 34-14 US Oyonnax 3ème 6ème X 34 20 6 0 14 378 523 -145 0 2 X X Racing Club Narbonnais 4ème 2ème (challenge) X 58 20 12 0 8 472 366 106 2 1 X X "EQUIPES": En rouge les équipes n'ayant pas évolué au plus haut niveau (Reichel Elite et Championnat de France Crabos) "BILAN vs ST" : Les résultats en rouges signifie une défaite face au Stade Toulousain et inversement pour les résultats en vert Modifié 10 novembre 2023 par Godfather 4 Lien vers le commentaire
titoulouse Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Sacré boulot, merci. Une idée des Crabos qui montent avec le plus de potentiel ?Je parle sans avoir vu jouer les Crabos mais je me dis qu'Alary 2006 avec 20 matchs en Crabos l'an dernier et buteur, il doit avoir un truc. Recrutement extérieur très limité et très local au final. Lien vers le commentaire
sass40 Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 C est étonnant que l on ne sache pas ce qu est devenu Courties? N est plus Espoirs? Bon joueur pourtant Lien vers le commentaire
estabousi Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Surpris par le départ d'Idrissi vers le Racing, je l'avais trouvé vraiment intéressant ce joueur. 1 Lien vers le commentaire
sass40 Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Il y a 10 heures, Godfather a dit : Effectif officiel sans les quelques interrogations (Courties, Edouard Edouarzi et Murray) : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1xYPZPHMpXh5-17r7ywyyB9THZt3HPQt_mwPMcUNaUXk/edit?usp=sharing Super interessant mais des abreviations m'echappent: TBD (Swarzeski) et CDF? Merci Lien vers le commentaire
estabousi Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 il y a une heure, sass40 a dit : Super interessant mais des abreviations m'echappent: TBD (Swarzeski) et CDF? Merci Je dirais TBD : To Be Defined ==> A définir, à préciser et CDF : Centre De Formation. 1 Lien vers le commentaire
Godfather Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Il y a 2 heures, estabousi a dit : Je dirais TBD : To Be Defined ==> A définir, à préciser et CDF : Centre De Formation. Exact Lien vers le commentaire
Dede11 Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Il y a 15 heures, Godfather a dit : C'est le retour des Espoirs ce week-end ! Un petit point intersaison s'impose : DEPARTS ARRIVEES PAS D'INFOS NOM ANNEE CLUBS NOM ANNEE CLUBS / CATEGORIES NOM ANNEE SITUATION ALASSET 2003 FC Villefranches ALARY 2006 CRABOS - 01/24 COURTIES 2002 ? BAINIVALU 2001 Provence Rugby BEFFARA 2005 CRABOS EDOUARD EDOUARZI 2004 ? CHANET 2004 Castres Olympique BERGES 2005 CRABOS MURRAY 2004 ? CRAMONT 2000 PRO BOUNIOL 2005 CRABOS DE BEUKELAER 2003 SU Agen CAUBLOT 2005 CRABOS DESCAMPS 2002 Rouen NR CONDON 2003 AUSTRALIE GEST 2002 Blagnac Rugby CROS 2005 CRABOS IDRISSI 2004 Racing 92 DAROQUE 2005 CRABOS MALLEZ 2001 Provence Rugby DAUGUET 2004 SC ALBI MORLEY 2003 TBD DELPY 2003 BLAGNAC RUIZ ARMENGOL 2003 Blagnac Rugby DOORNENBAL 2005 CRABOS STEYN 2004 Provence Rugby DUPLEIX 2005 CRABOS SZARZEWSKI 2004 TBD IBANEZ 2005 CRABOS LLAVERIA 2006 CRABOS - 01/24 MEGHERBI 2005 CRABOS MEKENESE 2005 CRABOS MOLA 2005 CRABOS ORTAL 2005 CRABOS PICHARDIE 2005 CRABOS RICHARDIS 2005 CRABOS ROUX 2005 CRABOS SORIANO 2004 DOUBLE LICENCE TOLOFUA 2005 CRABOS VAASEN 2005 CRABOS VARENNE 2005 CRABOS VIDOT 2003 AS LAVAUR VIGNÈRES 2005 CRABOS "01/24" : Crabos qui devront attendre janvier 2024 pour jouer en Espoirs Ibanez et Mola, un rapport avec les grands ? Lien vers le commentaire
sauce Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid0W2wjXtEzbD8qJb5EjcCBmjXPAHFr868s1yTUtAkcq62nvHutD1Lke2JBB66zpWi9l&id=100057268697164 Lien vers le commentaire
Coccinelle Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Il y a 2 heures, Dede11 a dit : Ibanez et Mola, un rapport avec les grands ? Roméo Mola, fils de... Tolofua Siale, frère de... Déjà chez les espoirs on a Lacroix Mateo, fils de.. Pour ibanez je ne sais pas. Lien vers le commentaire
Julien81 Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 il y a 7 minutes, Coccinelle a dit : Roméo Mola, fils de... Tolofua Siale, frère de... Déjà chez les espoirs on a Lacroix Mateo, fils de.. Pour ibanez je ne sais pas. Si si,le fils de.. 1 Lien vers le commentaire
thorvic Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 il y a 51 minutes, sauce a dit : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid0W2wjXtEzbD8qJb5EjcCBmjXPAHFr868s1yTUtAkcq62nvHutD1Lke2JBB66zpWi9l&id=100057268697164 Elle donne envie de regarder le match cette compo ! Delpy, Gourgues et Remue en 10-12-15 j'ai envie de les voir, de même pour ce pack. Vous savez si les match des espoir sur Twitch sont accessible en Replay ? 1 Lien vers le commentaire
sauce Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Si on suit la logique de la saison dernière.. Lien vers le commentaire
Garbajauzion Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Il y a 12 heures, sass40 a dit : C est étonnant que l on ne sache pas ce qu est devenu Courties? N est plus Espoirs? Bon joueur pourtant Il travaille dans les assurances maintenant 3 Lien vers le commentaire
Dede11 Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 (modifié) Il y a 4 heures, Coccinelle a dit : Roméo Mola, fils de... Tolofua Siale, frère de... Déjà chez les espoirs on a Lacroix Mateo, fils de.. Pour ibanez je ne sais pas. Très belle chanson de Brel, de mémoire Fils de bourgeois ou fils d’apôtre Tous les enfants sont comme les vôtres Fils de César ou fils de rien Tous les enfants sont comme le tien. Ce n'est qu'après, longtemps après ..... Modifié 10 novembre 2023 par Dede11 1 Lien vers le commentaire
Godfather Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Il y a 3 heures, thorvic a dit : Elle donne envie de regarder le match cette compo ! Delpy, Gourgues et Remue en 10-12-15 j'ai envie de les voir, de même pour ce pack. Vous savez si les match des espoir sur Twitch sont accessible en Replay ? Oui 1 Lien vers le commentaire
Godfather Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Il y a 4 heures, sauce a dit : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid0W2wjXtEzbD8qJb5EjcCBmjXPAHFr868s1yTUtAkcq62nvHutD1Lke2JBB66zpWi9l&id=100057268697164 Solide mais avec quelques enseignements/surprises du je pense au fait que Narbonne c'est sensée être une opposition limitée: Celian Pouzelgues qui poursuit son passage à l'aile alors que je le voyais revenir au centre avec le départ d'Eto et le passage chez les pros de Costes. Il a un gabarit supérieur à Vignères et proche d'un Depoortere (1m90 / 93kg). Lucas Vignères préféré à Hugo Pichardie (peut être entrain de préparer les échéances internationales avec l'Espagne U20) qui était pourtant l'un des fers de lance des Crabos. Intéressant de voir comment il va vivre le changement de dimension physique car il est assez longiligne pour le poste de centre (1m87 / 88kg). Laribeau titulaire alors qu'on a Reihles, Varenne ou Bertrand ça montre je pense que le staff pense que le match devrait tourner en faveur des Toulousains puisque ce dernier est en double licence donc pas un premier choix. Silae Tolofua en 8 c'est à suivre de très près car le Stade n'a pas de 8 désigné contrairement aux années précédentes avec Ntamack et Castro-Ferreira. J'ai pas souvenir de l'avoir beaucoup vu évolué à ce poste mais malgré un gabarit "modeste" c'est un sacré phénomène physique, notamment sur l'homme, mais son avenir semble plutôt ce dessinée en 3ème ligne aile avec potentiellement la possibilité d'évoluer en 2ème ligne en fonction de l'évolution du gabarit. Ted Condon titulaire d'entrée. C'est un projet pour amener un nouveau profil à la Vergé (2m04 / 133kg). Il a été international chez les équipes de jeunes donc le potentiel est à surveiller même si il a fallut passer par une grosse phase d'athlétisation de ce que j'ai entendu dire (et qui se poursuit toujours). Simon Daroque (2005 - International U18) titulaire et sans 9 remplaçant ça voudrait dire qu'un joueur titulaire pourrait prendre ce rôle en cours de match et je pense que ce pourrait être Galtier. Delpy titulaire à ce niveau ça devrait faire des dégats. On parle quand même d'un garçons qui sort d'une saison où il a été élu meilleur Espoirs de National face à des garçons qui sont soit des révélations de PRO D2 (Adam Vargas) ou des internationaux qui ont disputés la dernière CDM (Joris Moura - Portugal - Ex U20 FRANCE) Le pack est très très solide avec une sacrée qualité technique. 7 Lien vers le commentaire
GuyNess Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Pour Ibanez il revient au club ? ce serait une super nouvelle concernant sa santé Lien vers le commentaire
Godfather Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 Il y a 13 heures, estabousi a dit : Surpris par le départ d'Idrissi vers le Racing, je l'avais trouvé vraiment intéressant ce joueur. Je suis aussi très surpris après la concurrence est rude malgré sa polyvalence : À l'ouverture : Retière, Delpy, Gourgues, Matias Remue, Berges et Alary Au centre : Gourgues, Pouzelgues, F. Remue, Vignères, Pichardie, Vaasen, Alary voir Costes Le Racing 92 offrait peut être plus de garanties au niveau du temps de jeu. Lien vers le commentaire
Godfather Posté(e) 10 novembre 2023 Partager Posté(e) 10 novembre 2023 (modifié) à l’instant, GuyNess a dit : Pour Ibanez il revient au club ? ce serait une super nouvelle concernant sa santé Pas le même. Lui c'est un 2005 qui sera en double licence avec Blagnac Rugby. Ce n'est pas l'ancien 3ème ligne aile. Modifié 10 novembre 2023 par Godfather 2 2 Lien vers le commentaire
C’est un message populaire. Godfather Posté(e) 11 novembre 2023 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 11 novembre 2023 (modifié) LES QUESTIONS DE LA SAISON Quelle N°8 pour la saison à venir ? En l'absence de Castro-Ferreira et Ntamack qui semble s'imposer dans l'effectif pro, l'une des grandes questions de cette saison au niveau de l'effectif c'est qui va évoluer en numéro 8 sachant qu'il ne semble pas avoir un candidat 100% naturel (bien que) pour la saison à venir ? Léo Labarthe : l'évidence ? Pour moi le candidat idéal après son retour de blessure et vue la construction de l'effectif (Portat, Condon, Tehoiri, Descube voir Vergé) est Léo Labarthe. Il est formé à ce poste jusqu'au Espoirs où il a évolué majoritairement en 2ème ligne et un peu en 3ème ligne aile. Il a le gabarit (1m95 / 111kg) et possède de grosse qualité de porteur de balle. Il faut qu'il arrive à battre le signe indien au niveau des blessures (2 blessures aux genoux en 3 ans et demi) car le potentiel est très haut. Il aurait d'ailleurs du être avec l'EDF championne du monde U20 sans sa blessure en fin de saison de dernière. 2022-2023 : 10 matchs (9 titulaires) - 1 essais Enzo Moreau : l'explosion surprise ou choix par défaut ? Déjà présent l'année dernière, Enzo Moreau faisait partie de la rotation en 3ème ligne évoluant entre le poste de 3ème ligne aile et de 3ème ligne centre. Il a pour lui de connaître le poste et d'avoir été titulaire occasionnellement à ce poste la saison dernière. Il est très actif et possède un beau volume de jeu. Joueur hargneux, il possède cependant des défauts qui me font penser que pour l'instant il est en dessous des autres candidats. Il est un peu sous dimensionner pour le poste et son manque de puissance n'est pas compensé par une technique au-dessus de la moyenne contrairement à d'autres candidats. 2022-2023 : 16 matchs (5 titulaires) - 2 essais Clément Sentubéry : un joueur complet pour une surprise avec un profil différent ? Il sera le capitaine des Espoirs et joue gros cette année puisqu'il rentre dans sa dernière année Espoir et espère décrocher un contrat pro et ses premières feuilles de matchs avec les pros. 3ème ligne doté d'une intelligence de jeu et d'une technique individuelle au-dessus de la moyenne, il a un gabarit pour évoluer chez les pros (1m91 / 103kg) en 3ème ligne aile dans un profil à la Cros mais qui pourrait lui permettre de jouer 8 chez les Espoirs sans problème dans un profil à la Sowerby. Gros volume de jeu défensive et excellent joueur de liaison avants / 3/4. Pas forcément un gros porteur de balle à la Labarthe mais un joueur qui trouve toujours de l'avancée. 2022-2023 : 13 matchs (13 titulaires) - 1 essais Sialevailea Tolofua : un potentiel physique et athlétique au service d'un repositionnement ? Hypothétiquement le plus gros potentiel des 2005 derrière Gourgues. Une présence et une domination physique énorme en Crabos l'année dernière. Il évoluait plutôt en 6 la saison dernière et parfois en deuxième ligne sur les catégories inférieurs. Il présente toutefois le potentiel physique et athlétique pour peut-être évolué en 8 dans le futur. C'est un pari qui ne coûte pas grand chose à tenter. Personnellement je le vois plus devenir un 3ème ligne aile mais vu la génétique des Tolofua on va voir comment ce dernier évolue physiquement déjà cette année et depuis l'intersaison. Si il suit la courbe des Tolofua (avant que Sele ne découvre les soirées) on a potentiellement un sacré potentiel physique en devenir. 2022-2023 : 12 matchs (11 titulaires) - 6 essais Modifié 11 novembre 2023 par Godfather 1 9 Lien vers le commentaire
Coccinelle Posté(e) 11 novembre 2023 Partager Posté(e) 11 novembre 2023 Il y a 7 heures, Godfather a dit : Pas le même. Lui c'est un 2005 qui sera en double licence avec Blagnac Rugby. Ce n'est pas l'ancien 3ème ligne aile. Des nouvelles de "l'ancien" ? Il n'avait pas du arrêter suite à de gros gros problèmes de santé ? Lien vers le commentaire
C’est un message populaire. Ecco2ST Posté(e) 11 novembre 2023 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 11 novembre 2023 @Godfatherconfirme donc que Condon a un profil a la Vergé. C'est plutôt intéressant comme information. 10 Lien vers le commentaire
Godfather Posté(e) 11 novembre 2023 Partager Posté(e) 11 novembre 2023 Il y a 6 heures, Ecco2ST a dit : @Godfatherconfirme donc que Condon a un profil a la Vergé. C'est plutôt intéressant comme information. Salaud j'avais pas fait gaffe ! 3 Lien vers le commentaire
Ecco2ST Posté(e) 11 novembre 2023 Partager Posté(e) 11 novembre 2023 il y a 2 minutes, Godfather a dit : Salaud j'avais pas fait gaffe ! Fait exprès ou pas en tout cas ça m'a bien fait rire. J'en profite pour te remercier pour toutes les infos sur les espoirs 1 3 Lien vers le commentaire
C’est un message populaire. Godfather Posté(e) 11 novembre 2023 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 11 novembre 2023 (modifié) LES QUESTIONS DE LA SAISON Quelle rotation au poste N°10 pour la saison à venir ? Au poste de numéro 10, il y aura pléthore de candidat derrière Retière contrairement aux saisons passées. Qui sont les joueurs derrière Edgar à pouvoir espérer avoir du temps de jeu à ce poste ? Valentin Delpy : Plus qu'une doublure Il est clairement arrivée avec l'ambition de passer chez les pros dans un futur proche. Il fait partie de ces joueurs qui sont passés entre les mailles des filets des centre de formation. Pour moi il part même avec de l'avance sur Retière (preuve en est son match en TOP 14) quand il sera avec les Espoirs. On devrait le voir toutefois le voir avec parcimonie puisqu'il évoluera en parallèle avec Blagnac. Possibilité de le revoir en TOP 14 lors du VI Nations. 2022-2023 : 17 matchs (12 titulaires) - 71 points (0 essai - 17 pénalités - 10 transformations) (NATIONALE) Kalvin Gourgues : Au nom de la polyvalence Pas besoin de le présenter plus que de mesure. Il pourra être amener à jouer en 10 en fonction des performances et des rotations. Je le préfère largement au centre ou à l'arrière personnellement. 2022-2023 : 8 matchs (7 titulaires) / 4 matchs (4 titulaires) - 31 points (4 essais) / 8 points (0 essai) (ESPOIRS / CRABOS) Paul Berges : gros buteur mais petit gabarit Il était le numéro 10 titulaire des Crabos jusqu'à sa blessure à quelques journées de la fin de la phase 2. Ouvreur gestionnaire et excellent buteur, il va devoir prouver qu'il peut survivre à ce niveau physiquement lui est dotée d'un tout petit gabarit (1m77 /74kg) pour l'instant. Il semble être celui qui part le plus loin surtout avec la future arrivée d'Alary. 2022-2023 : 13 matchs (12 titulaires) - 82 points (1 essai - 7 pénalités - 28 transformations) Thomas Alary : le plus gros potentiel des 2006 ? Titulaire indiscutable la saison dernière sur les gros matchs au poste de centre, celui qui est capable d'évoluer en ouvreur, centre et arrière, est actuellement le numéro 10 titulaire des Crabos. En feu en ce début de saison avec déjà 4 essais en 3 matchs, il confirme ces talents de buteur avec déjà 25 points inscrit au pied (même si la réussite est inférieur à celle de Berges). Attention à sa défense aussi qui est pas toujours la meilleure. Il devrait arriver en 2ème partie d'année comme Gourgues la saison passée. Il pourrait être une des belles surprises de la seconde partie de saison. Il est potentiellement à l'instant T le plus gros potentiel de la classe 2006 avec Jérémy Nemor, Nathan Llaveria, Roméo Martin Bonnard et Marceau Marzullo 2022-2023 : 20 matchs (14 titulaires) - 108 points (4 essai - 11 pénalités - 26 transformations) Modifié 11 novembre 2023 par Godfather 11 Lien vers le commentaire
RaimonNTada Posté(e) 11 novembre 2023 Partager Posté(e) 11 novembre 2023 Merci godfather, pour toutes ces informations. C’est toujours un vrai plaisir de te lire. 1 3 Lien vers le commentaire
Beau-jeu-laid Posté(e) 11 novembre 2023 Partager Posté(e) 11 novembre 2023 Le 10/11/2023 à 18:50, Coccinelle a dit : Roméo Mola, fils de... Tolofua Siale, frère de... Déjà chez les espoirs on a Lacroix Mateo, fils de.. Pour ibanez je ne sais pas. Ça pose un vrai problème cet entre soit dans le rugby... Et je parle pas spécialement de ces 3 joueurs. Par exemple, l'an dernier le fils du Tsar a pris la place d'un joueur qui aurait pu performer. Le 10/11/2023 à 23:58, Godfather a dit : Ted Condon titulaire d'entrée. C'est un projet pour amener un nouveau profil à la Vergé (2m04 / 133kg). Il a été international chez les équipes de jeunes donc le potentiel est à surveiller même si il a fallut passer par une grosse phase d'athlétisation de ce que j'ai entendu dire (et qui se poursuit toujours). Après Steyn, on va chercher Condon. Ça montre qu'il y a vraiment une pénurie a ce poste. Par contre au niveau du profil, c'est étonnant puisque Vergé et Brennan ont déjà des profils assez similaires... Si ça peut être la même réussite que Meafou ce serait parfait. Les Australiens semblent avoir une belle disposition pour produire des grands 2L. Le 11/11/2023 à 00:22, Godfather a dit : Je suis aussi très surpris après la concurrence est rude malgré sa polyvalence : À l'ouverture : Retière, Delpy, Gourgues, Matias Remue, Berges et Alary Au centre : Gourgues, Pouzelgues, F. Remue, Vignères, Pichardie, Vaasen, Alary voir Costes Le Racing 92 offrait peut être plus de garanties au niveau du temps de jeu. C'est étonnant ce départ car il me semble qu'il était arrivé l'an dernier. Les contrats des espoirs les lient aux clubs où ils peuvent partir quand ils veulent ? Les transferts chez les espoirs ça existe ? 1 Lien vers le commentaire
estabousi Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 Le premier match de la saison des espoirs, c'est maintenant, face à Narbonne et c'est ici que ça se passe : https://www.twitch.tv/stadetoulousainrugby Avec du son cette saison 1 Lien vers le commentaire
estabousi Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 La compo : 1-Larribeau, 2-Lacombre, 3-Hawkes, 4-Portat, 5-Condon, 6-Jouanny, 7-Sentuberry (Cap), 8-Tolofua, 9-Daroque, 10-Delpy, 11-Galtier, 12-Gourgues, 13-Vignères, 14-Pouzelgues, 15-M.remue 16-Caublot, 17-Varenne, 18-Tehoiri, 19-Moreau, 20-Salhi, 21-Ben Alla, 22-Soriano, 23-Fenuafanote 2 Lien vers le commentaire
Beau-jeu-laid Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 La qualité est invisible chez moi C'est pareil pour tout le monde ? 1 Lien vers le commentaire
estabousi Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 Ca a fonctionné 1min... 3 à 0 pour le Stade apparemment Lien vers le commentaire
Beau-jeu-laid Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 à l’instant, estabousi a dit : Ca a fonctionné 1min... 3 à 0 pour le Stade apparemment Ok Là c'est la catastrophe donc j'abandonne. Vraiment dommage ! Lien vers le commentaire
delacaravelle Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 (modifié) ça marche chez moi. 10/0 pour ST beau maillot vintage à bandes, ça change des maillots pro jaune dégueulasse Modifié 12 novembre 2023 par delacaravelle 1 Lien vers le commentaire
delacaravelle Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 17/0. pour éviter les coupures, faut désactiver la latence basse dans paramètres/avancé/options sinon vous êtes des gros nuls Lien vers le commentaire
Beau-jeu-laid Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 Le 3 chevelu il met jamais la tête dans les rucks Il va se placer avec les arrières, c'est bizarre. Lien vers le commentaire
estabousi Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 il y a 12 minutes, delacaravelle a dit : 17/0. pour éviter les coupures, faut désactiver la latence basse dans paramètres/avancé/options sinon vous êtes des gros nuls Je n'ai pas trouvé Edit : Ok, j'ai trouvé Lien vers le commentaire
delacaravelle Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 il y a 2 minutes, estabousi a dit : Je n'ai pas trouvé Edit : Ok, j'ai trouvé bon ben t'es moins nul que les autres (à qui on peut dire qu'il y a 31/0) Lien vers le commentaire
estabousi Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 à l’instant, delacaravelle a dit : bon ben t'es moins nul que les autres (à qui on peut dire qu'il y a 31/0) Toutafé avec 4 essais inscrits pour le moment. Le premier par Tolofua et le 4ème par Remue. Pour les autres, je ne les ai pas vus... Lien vers le commentaire
Beau-jeu-laid Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 il y a 1 minute, delacaravelle a dit : bon ben t'es moins nul que les autres (à qui on peut dire qu'il y a 31/0) J'ai trouvé mais ça beugue toujours... Vraiment le stade doit investir par ce que la c'est indigne de la stature du club ! Lien vers le commentaire
delacaravelle Posté(e) 12 novembre 2023 Partager Posté(e) 12 novembre 2023 il y a 1 minute, estabousi a dit : Toutafé avec 4 essais inscrits pour le moment. Le premier par Tolofua et le 4ème par Remue. Pour les autres, je ne les ai pas vus... je ne connais pas trop vos espoirs... mais la coupe de cheveux de votre 3 doit être un hommage à la coupe du monde, non ? 1 Lien vers le commentaire
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