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Le Topic Des Espoirs Et Des Jeunes


jauzy19

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il y a 32 minutes, Raphaelle a dit :

Série la France du rugby (5/5) : Toulouse, champion de la formation

 

Avec dix de ses joueurs parmi les 33 Bleus de la Coupe du monde, dont six formés au club, le Stade Toulousain s'impose comme la plus grande fabrique à champions de France. Une réussite qui découle d'une culture et d'un savoir-faire évolutif.

 

Laurent Campistron à Toulouse

mis à jour le 13 octobre 2023 à 19h09

 

Au mois de février, le Stade Toulousain aura un autre titre à défendre : celui de meilleur centre de formation du pays. Voilà deux éditions, depuis la saison 2020-2021, qu'il trône en tête de ce classement établi tous les ans par la Ligue nationale de rugby (LNR) selon des critères liés à la réussite sportive et scolaire des jeunes.

Créée en 1988, la formation toulousaine a toujours pris une part prépondérante dans la réussite du club depuis trente-cinq ans. Il y a bien eu un coup de mou au début de la précédente décennie, quand les quotas de JIFF (joueurs issus des filières de formation) sur les feuilles de match n'existaient pas encore, et que la mode était plus au recrutement de vieilles gloires de l'hémisphère Sud qu'à la sollicitation de jeunes pousses du cru. Mais le retour de quelques anciens à la gouvernance du club en 2017 a sonné le réveil d'un vivier qui s'était juste assoupi.

Aujourd'hui, la formation stadiste se porte très bien. La saison passée, les Espoirs et Crabos (juniors) du club ont été sacrés champions de France, tandis que les cadets A et B n'ont échoué qu'en finale. Six des dix internationaux français toulousains qui participent à la Coupe du monde (Julien Marchand, Cyril Baille, Dorian Aldegheri, Peato Mauvaka, François Cros, Thomas Ramos) ont aussi été formés au club, et ils auraient même pu être sept sans la blessure à un genou de Romain Ntamack.

 

10

Les dix Toulousains de la liste des 33 pour la Coupe du monde :
Cyril Baille, Julien Marchand, Peato Mauvaka, Dorian Aldegheri, Thibaud Flament, François Cros, Anthony Jelonch, Antoine Dupont, Melvyn Jaminet, Thomas Ramos.

 

« Dans les deux ou trois ans, on vise à ce que 70 % de notre effectif soit passé par la formation du club, confie l'ancien demi de mêlée Jérôme Cazalbou, aujourd'hui manager du haut niveau du club. Là, on doit être à 62 %. » Comment Toulouse obtient-il d'aussi bons résultats ? Un petit tour dans la fabrique à champions s'impose.

Un recrutement régionalisé

En matière de recrutement, le Stade Toulousain a une cible prioritaire : tous les gamins talentueux compris dans un cercle d'environ une heure de voiture autour de la Ville rose. « Ici, on a la chance d'avoir une région fertile en bons joueurs de rugby, observe l'ex-arrière international Émile Ntamack, désormais manager général de la formation rouge et noire. Du coup, on veut que le Stade Toulousain soit non seulement le club d'une ville, mais aussi celui d'une région. »

Le club joue évidemment sur du velours. La plupart des mômes du coin rêvent de revêtir un jour ses couleurs. Mais encore faut-il les repérer assez tôt. C'est pour ça que le Stade a noué des partenariats avec plusieurs clubs des villages ou départements voisins identifiés comme de gros pourvoyeurs de joueurs prometteurs. Ils étaient six il y a vingt ans, ils sont quarante aujourd'hui, disséminés dans la Haute-Garonne, l'Ariège, le Gers, le Tarn, etc.

« On dit aux clubs qu'on ne veut pas piller leur formation, mais juste avoir leurs pépites, c'est-à-dire un à deux mecs qui, de toute façon, ne resteront pas chez eux. »

Michel Marfaing, directeur du centre de formation du Stade Toulousain

 

« On s'engage à former leurs éducateurs à travers des journées à thèmes, explique l'ancien trois-quarts toulousain Michel Marfaing, directeur sportif du centre de formation depuis 1996. En contrepartie, ils nous envoient leurs meilleurs potentiels durant nos journées de détection. C'est du donnant-donnant. On dit aux clubs qu'on ne veut pas piller leur formation, mais juste avoir leurs pépites, c'est-à-dire un à deux mecs qui, de toute façon, ne resteront pas chez eux. Tout en sachant que si ces gamins-là percent, ces clubs-là percevront une indemnité de formation (RIF) à chaque fois qu'ils signeront un contrat pro. »

Les jeunes du centre de formation. (F. Lancelot/L'Équipe)

Malgré ce quadrillage, il arrive que Toulouse loupe quelques coups (Antoine Dupont au début, Grégory Alldritt, Pierre Bourgarit), mais c'est extrêmement rare. « Il peut ponctuellement nous arriver aussi d'aller chercher ailleurs la pépite qu'on ne trouve pas sur le terreau local », note Marfaing. Le club lorgne alors sur les effectifs des équipes de France des moins de 18 ans ou des moins de 20 ans. Ou encore sur l'étranger. « On a enrôlé un joueur comme Emmanuel Meafou (Australie, 2, 03 m, 145 kg) parce que c'est un profil physique qu'on ne trouve pas dans nos clubs partenaires, dit Cazalbou. Ni même en France. »

 

Des joueurs capables de s'adapter

Au Stade, l'ancien talonneur et préparateur physique Thierry Savio s'occupe aujourd'hui du développement et de la formation des première-ligne en lien direct avec Virgil Lacombe, l'entraîneur assistant des avants de l'équipe pro. Il décrit les profils recherchés : « Dans beaucoup de clubs, il faut être un pilier avant d'être un bon joueur, dit-il. Au Stade Toulousain, c'est l'inverse, il faut d'abord être un bon joueur avant d'être un pilier. Ici, presque tous nos "gros" ont joué à des postes différents au début. Ce sont des deuxième-ligne qui n'ont pas assez grandi, des troisième-ligne qui manquent un poil de vitesse, etc. »

C'est ainsi que l'ouvreur Cyril Baille est devenu pilier gauche ou que le numéro 8 Julien Marchand est passé talonneur. À l'aise ballon en main, ces joueurs se sont ensuite vraiment spécialisés à leur poste actuel à partir de la catégorie Crabos.

 

« Chez nous, les critères qui sont déclinés du plus haut niveau jusqu'en bas, c'est prise d'initiative, vitesse et adaptation permanente. »

Michel Marfaing

 

C'est la même chose pour les autres postes, où les joueurs choisis doivent s'intégrer dans un rugby de mouvement capable de s'exprimer dans le désordre.

« Chez nous, les critères qui sont déclinés du plus haut niveau jusqu'en bas, c'est prise d'initiative, vitesse et adaptation permanente, explique Marfaing. Je dis aux éducateurs : faites-leur bouffer du ballon, arrêtez de taper dans des boucliers. Les mômes ne doivent pas être enfermés dans un carcan où on prévoit trois ou quatre phases de jeu à l'avance. Bien sûr, comme on n'est pas cons non plus, on prépare deux phases de jeu. Mais dans ces deux phases de jeu-là, il faut qu'il y ait une adaptation permanente à la réaction de l'adversaire. Chaque éducateur doit donc avoir en permanence deux ballons avec lui. À chaque fois qu'il y a un blocage, hop ! un autre ballon est éjecté de l'autre côté, et ça repart avec du rythme. »

 

Une émulation permanente

Si vous assistez un jour à un entraînement du Stade Toulousain, il est probable que vous n'arriverez pas à mettre un nom sur de nombreuses têtes. C'est normal, car à Toulouse, les pros s'entraînent au quotidien avec les meilleurs espoirs du club, pas toujours reconnaissables. C'est comme ça depuis cinq ans. « Ainsi, ces jeunes se confrontent en permanence à l'exigence des pros, relève Émile Ntamack. Ça leur permet de s'évaluer et de peut-être s'imaginer devenir pros à leur tour, à condition de comprendre le travail qu'il leur reste à accomplir. »

 

« J'ai des Espoirs qui sont montés cette saison faire des entraînements face à la première et qui se sont retrouvés à pousser en mêlée face au pilier droit double champion du monde All Black Owen Franks (recruté comme joker Coupe du monde), ajoute Savio. Ils avaient les yeux qui clignotaient. Se confronter à ce qui se fait de mieux en France et même dans le monde, forcément, ça te tire vers le haut. »

 

« La philosophie n'est pas seulement de jouer, c'est aussi de mettre des challenges partout, dans les jeux, dans l'animation, dans les skills. »

Emile Ntamack, patron des filières de jeunes du Stade Toulousain

 

Cette émulation transpire du moindre exercice sur le terrain. Ntamack, encore : « La philosophie n'est pas seulement de jouer, c'est aussi de mettre des challenges partout, dans les jeux, dans l'animation, dans les skills. Sur un jeu de passes, par exemple, on va regarder si le geste est bon, puis on va y mettre plus de vitesse, puis on va voir qui va tomber le ballon, qui va être le maillon faible. On va se challenger pour que chacun se dise : "Moi, je n'ai pas envie d'être le maillon faible". »

Tout ça donne des joueurs de caractère, des compétiteurs qui haïssent la défaite, des gars qui seront très rapidement capables de s'étalonner en Top 14, notamment lors des périodes de doublons, lorsque les internationaux ne sont pas là. « Ici, on leur donne du temps de jeu, même s'ils se font un peu casser la gueule au début », remarque Savio.

 

La transmission des anciens

Du président Didier Lacroix au manager Ugo Mola, en passant par le recruteur Christophe Guiter, Cazalbou, Ntamack, Marfaing, Savio et beaucoup d'autres, tous les postes à responsabilité ou presque du Stade sont occupés par d'anciens joueurs de la maison. L'avantage ? « C'est plus facile de se rentrer dans la gueule quand on n'est pas d'accord », répond Marfaing. « Ça aide aussi à avoir un même langage auprès des joueurs », ajoute Cazalbou. « Et puis, qui de mieux pour enseigner de façon optimale un certain rugby que des garçons qui l'ont pratiqué ? », interroge Ntamack. Personne, probablement.

La réussite du système tient aussi au fait que les entraîneurs des Espoirs (Jerome Kaino, David Mélé et Sam Lacombe) officient également auprès des pros. Un nouveau cap a même été franchi cette saison avec la création d'un pôle performance qui assurera un lien permanent entre l'équipe une, le centre de formation et l'Association (moins de 14, 16 et 18 ans).

 

« Ça passera parfois par la présence des entraîneurs pros auprès des éducateurs des catégories inférieures sur les entraînements, mais aussi par celle de nos joueurs pros qui viendront au contact des jeunes à haut potentiel Crabos et cadets pour faire des séances communes et travailler de la technique individuelle de poste, explique Cazalbou. Ça permettra à nos pros de s'exercer au métier d'entraîneur, certains le deviendront peut-être plus tard, et de connaître aussi les jeunes qui chercheront à leur piquer leur place. Ça les aidera à rester en éveil. »

L'idée générale de ce pôle est aussi de décliner une même philosophie de jeu du groupe élite aux cadets A, avec notamment des annonces identiques. « On aimerait que nos jeunes servent un peu de laboratoire sur certains lancements, précise Cazalbou. C'est plus facile avec les Espoirs, mais on ne s'interdit pas de faire entrer les plus jeunes dans ce processus. »

 

Fabriquer des joueurs et des hommes

Valérie Vischi-Serraz, directrice du centre de formation du Stade Toulousain, trente-cinq ans d'ancienneté au club, expose sur son bureau un pavé de 100 pages qui correspond au cahier des charges du club vis-à-vis de ses jeunes. Car au-delà d'essayer d'en faire de futurs champions, Toulouse doit s'évertuer à en faire des hommes, notamment via des études appropriées. « Notre objectif est de permettre au joueur de faire les études qui correspondent à ses aspirations, explique-t-elle. Comme il y a 34 joueurs au centre qui ont entre 17 et 23 ans, il existe donc 34 projets. Aujourd'hui, plus de 60 % d'entre eux font des études supérieures. »

Le club a noué des partenariats avec la plupart des facs et écoles de la région, pour que les horaires de cours n'empiètent pas sur ceux des entraînements. Il a même conçu en interne une école technique privée dans laquelle il distille notamment des cours de langue aux joueurs étrangers et propose un BTS de management des unités commerciales. Le fonctionnement global de cette formation a un coût (environ 2 M€, masse salariale et cotisations sociales comprises), mais les résultats sont au rendez-vous.

« Il y a un slogan que j'aime énormément dans notre club, c'est : Jouer nous fera toujours grandir, observe Vischi-Serraz. Ça symbolise la culture de ce club et de cette génération qui en a pris les commandes en 2017. C'est-à-dire que par le rugby, ici, on peut devenir président du club, entraîneur, manager, chef d'entreprise, ingénieur et même président de la Ligue. »

C'est aussi pour ça qu'on aime ce club.:wub:

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Il y a 3 heures, Raphaelle a dit :

Série la France du rugby (5/5) : Toulouse, champion de la formation

 

Avec dix de ses joueurs parmi les 33 Bleus de la Coupe du monde, dont six formés au club, le Stade Toulousain s'impose comme la plus grande fabrique à champions de France. Une réussite qui découle d'une culture et d'un savoir-faire évolutif.

 

Laurent Campistron à Toulouse

mis à jour le 13 octobre 2023 à 19h09

 

Au mois de février, le Stade Toulousain aura un autre titre à défendre : celui de meilleur centre de formation du pays. Voilà deux éditions, depuis la saison 2020-2021, qu'il trône en tête de ce classement établi tous les ans par la Ligue nationale de rugby (LNR) selon des critères liés à la réussite sportive et scolaire des jeunes.

Créée en 1988, la formation toulousaine a toujours pris une part prépondérante dans la réussite du club depuis trente-cinq ans. Il y a bien eu un coup de mou au début de la précédente décennie, quand les quotas de JIFF (joueurs issus des filières de formation) sur les feuilles de match n'existaient pas encore, et que la mode était plus au recrutement de vieilles gloires de l'hémisphère Sud qu'à la sollicitation de jeunes pousses du cru. Mais le retour de quelques anciens à la gouvernance du club en 2017 a sonné le réveil d'un vivier qui s'était juste assoupi.

Aujourd'hui, la formation stadiste se porte très bien. La saison passée, les Espoirs et Crabos (juniors) du club ont été sacrés champions de France, tandis que les cadets A et B n'ont échoué qu'en finale. Six des dix internationaux français toulousains qui participent à la Coupe du monde (Julien Marchand, Cyril Baille, Dorian Aldegheri, Peato Mauvaka, François Cros, Thomas Ramos) ont aussi été formés au club, et ils auraient même pu être sept sans la blessure à un genou de Romain Ntamack.

 

10

Les dix Toulousains de la liste des 33 pour la Coupe du monde :
Cyril Baille, Julien Marchand, Peato Mauvaka, Dorian Aldegheri, Thibaud Flament, François Cros, Anthony Jelonch, Antoine Dupont, Melvyn Jaminet, Thomas Ramos.

 

« Dans les deux ou trois ans, on vise à ce que 70 % de notre effectif soit passé par la formation du club, confie l'ancien demi de mêlée Jérôme Cazalbou, aujourd'hui manager du haut niveau du club. Là, on doit être à 62 %. » Comment Toulouse obtient-il d'aussi bons résultats ? Un petit tour dans la fabrique à champions s'impose.

Un recrutement régionalisé

En matière de recrutement, le Stade Toulousain a une cible prioritaire : tous les gamins talentueux compris dans un cercle d'environ une heure de voiture autour de la Ville rose. « Ici, on a la chance d'avoir une région fertile en bons joueurs de rugby, observe l'ex-arrière international Émile Ntamack, désormais manager général de la formation rouge et noire. Du coup, on veut que le Stade Toulousain soit non seulement le club d'une ville, mais aussi celui d'une région. »

Le club joue évidemment sur du velours. La plupart des mômes du coin rêvent de revêtir un jour ses couleurs. Mais encore faut-il les repérer assez tôt. C'est pour ça que le Stade a noué des partenariats avec plusieurs clubs des villages ou départements voisins identifiés comme de gros pourvoyeurs de joueurs prometteurs. Ils étaient six il y a vingt ans, ils sont quarante aujourd'hui, disséminés dans la Haute-Garonne, l'Ariège, le Gers, le Tarn, etc.

« On dit aux clubs qu'on ne veut pas piller leur formation, mais juste avoir leurs pépites, c'est-à-dire un à deux mecs qui, de toute façon, ne resteront pas chez eux. »

Michel Marfaing, directeur du centre de formation du Stade Toulousain

 

« On s'engage à former leurs éducateurs à travers des journées à thèmes, explique l'ancien trois-quarts toulousain Michel Marfaing, directeur sportif du centre de formation depuis 1996. En contrepartie, ils nous envoient leurs meilleurs potentiels durant nos journées de détection. C'est du donnant-donnant. On dit aux clubs qu'on ne veut pas piller leur formation, mais juste avoir leurs pépites, c'est-à-dire un à deux mecs qui, de toute façon, ne resteront pas chez eux. Tout en sachant que si ces gamins-là percent, ces clubs-là percevront une indemnité de formation (RIF) à chaque fois qu'ils signeront un contrat pro. »

Les jeunes du centre de formation. (F. Lancelot/L'Équipe)

Malgré ce quadrillage, il arrive que Toulouse loupe quelques coups (Antoine Dupont au début, Grégory Alldritt, Pierre Bourgarit), mais c'est extrêmement rare. « Il peut ponctuellement nous arriver aussi d'aller chercher ailleurs la pépite qu'on ne trouve pas sur le terreau local », note Marfaing. Le club lorgne alors sur les effectifs des équipes de France des moins de 18 ans ou des moins de 20 ans. Ou encore sur l'étranger. « On a enrôlé un joueur comme Emmanuel Meafou (Australie, 2, 03 m, 145 kg) parce que c'est un profil physique qu'on ne trouve pas dans nos clubs partenaires, dit Cazalbou. Ni même en France. »

 

Des joueurs capables de s'adapter

Au Stade, l'ancien talonneur et préparateur physique Thierry Savio s'occupe aujourd'hui du développement et de la formation des première-ligne en lien direct avec Virgil Lacombe, l'entraîneur assistant des avants de l'équipe pro. Il décrit les profils recherchés : « Dans beaucoup de clubs, il faut être un pilier avant d'être un bon joueur, dit-il. Au Stade Toulousain, c'est l'inverse, il faut d'abord être un bon joueur avant d'être un pilier. Ici, presque tous nos "gros" ont joué à des postes différents au début. Ce sont des deuxième-ligne qui n'ont pas assez grandi, des troisième-ligne qui manquent un poil de vitesse, etc. »

C'est ainsi que l'ouvreur Cyril Baille est devenu pilier gauche ou que le numéro 8 Julien Marchand est passé talonneur. À l'aise ballon en main, ces joueurs se sont ensuite vraiment spécialisés à leur poste actuel à partir de la catégorie Crabos.

 

« Chez nous, les critères qui sont déclinés du plus haut niveau jusqu'en bas, c'est prise d'initiative, vitesse et adaptation permanente. »

Michel Marfaing

 

C'est la même chose pour les autres postes, où les joueurs choisis doivent s'intégrer dans un rugby de mouvement capable de s'exprimer dans le désordre.

« Chez nous, les critères qui sont déclinés du plus haut niveau jusqu'en bas, c'est prise d'initiative, vitesse et adaptation permanente, explique Marfaing. Je dis aux éducateurs : faites-leur bouffer du ballon, arrêtez de taper dans des boucliers. Les mômes ne doivent pas être enfermés dans un carcan où on prévoit trois ou quatre phases de jeu à l'avance. Bien sûr, comme on n'est pas cons non plus, on prépare deux phases de jeu. Mais dans ces deux phases de jeu-là, il faut qu'il y ait une adaptation permanente à la réaction de l'adversaire. Chaque éducateur doit donc avoir en permanence deux ballons avec lui. À chaque fois qu'il y a un blocage, hop ! un autre ballon est éjecté de l'autre côté, et ça repart avec du rythme. »

 

Une émulation permanente

Si vous assistez un jour à un entraînement du Stade Toulousain, il est probable que vous n'arriverez pas à mettre un nom sur de nombreuses têtes. C'est normal, car à Toulouse, les pros s'entraînent au quotidien avec les meilleurs espoirs du club, pas toujours reconnaissables. C'est comme ça depuis cinq ans. « Ainsi, ces jeunes se confrontent en permanence à l'exigence des pros, relève Émile Ntamack. Ça leur permet de s'évaluer et de peut-être s'imaginer devenir pros à leur tour, à condition de comprendre le travail qu'il leur reste à accomplir. »

 

« J'ai des Espoirs qui sont montés cette saison faire des entraînements face à la première et qui se sont retrouvés à pousser en mêlée face au pilier droit double champion du monde All Black Owen Franks (recruté comme joker Coupe du monde), ajoute Savio. Ils avaient les yeux qui clignotaient. Se confronter à ce qui se fait de mieux en France et même dans le monde, forcément, ça te tire vers le haut. »

 

« La philosophie n'est pas seulement de jouer, c'est aussi de mettre des challenges partout, dans les jeux, dans l'animation, dans les skills. »

Emile Ntamack, patron des filières de jeunes du Stade Toulousain

 

Cette émulation transpire du moindre exercice sur le terrain. Ntamack, encore : « La philosophie n'est pas seulement de jouer, c'est aussi de mettre des challenges partout, dans les jeux, dans l'animation, dans les skills. Sur un jeu de passes, par exemple, on va regarder si le geste est bon, puis on va y mettre plus de vitesse, puis on va voir qui va tomber le ballon, qui va être le maillon faible. On va se challenger pour que chacun se dise : "Moi, je n'ai pas envie d'être le maillon faible". »

Tout ça donne des joueurs de caractère, des compétiteurs qui haïssent la défaite, des gars qui seront très rapidement capables de s'étalonner en Top 14, notamment lors des périodes de doublons, lorsque les internationaux ne sont pas là. « Ici, on leur donne du temps de jeu, même s'ils se font un peu casser la gueule au début », remarque Savio.

 

La transmission des anciens

Du président Didier Lacroix au manager Ugo Mola, en passant par le recruteur Christophe Guiter, Cazalbou, Ntamack, Marfaing, Savio et beaucoup d'autres, tous les postes à responsabilité ou presque du Stade sont occupés par d'anciens joueurs de la maison. L'avantage ? « C'est plus facile de se rentrer dans la gueule quand on n'est pas d'accord », répond Marfaing. « Ça aide aussi à avoir un même langage auprès des joueurs », ajoute Cazalbou. « Et puis, qui de mieux pour enseigner de façon optimale un certain rugby que des garçons qui l'ont pratiqué ? », interroge Ntamack. Personne, probablement.

La réussite du système tient aussi au fait que les entraîneurs des Espoirs (Jerome Kaino, David Mélé et Sam Lacombe) officient également auprès des pros. Un nouveau cap a même été franchi cette saison avec la création d'un pôle performance qui assurera un lien permanent entre l'équipe une, le centre de formation et l'Association (moins de 14, 16 et 18 ans).

 

« Ça passera parfois par la présence des entraîneurs pros auprès des éducateurs des catégories inférieures sur les entraînements, mais aussi par celle de nos joueurs pros qui viendront au contact des jeunes à haut potentiel Crabos et cadets pour faire des séances communes et travailler de la technique individuelle de poste, explique Cazalbou. Ça permettra à nos pros de s'exercer au métier d'entraîneur, certains le deviendront peut-être plus tard, et de connaître aussi les jeunes qui chercheront à leur piquer leur place. Ça les aidera à rester en éveil. »

L'idée générale de ce pôle est aussi de décliner une même philosophie de jeu du groupe élite aux cadets A, avec notamment des annonces identiques. « On aimerait que nos jeunes servent un peu de laboratoire sur certains lancements, précise Cazalbou. C'est plus facile avec les Espoirs, mais on ne s'interdit pas de faire entrer les plus jeunes dans ce processus. »

 

Fabriquer des joueurs et des hommes

Valérie Vischi-Serraz, directrice du centre de formation du Stade Toulousain, trente-cinq ans d'ancienneté au club, expose sur son bureau un pavé de 100 pages qui correspond au cahier des charges du club vis-à-vis de ses jeunes. Car au-delà d'essayer d'en faire de futurs champions, Toulouse doit s'évertuer à en faire des hommes, notamment via des études appropriées. « Notre objectif est de permettre au joueur de faire les études qui correspondent à ses aspirations, explique-t-elle. Comme il y a 34 joueurs au centre qui ont entre 17 et 23 ans, il existe donc 34 projets. Aujourd'hui, plus de 60 % d'entre eux font des études supérieures. »

Le club a noué des partenariats avec la plupart des facs et écoles de la région, pour que les horaires de cours n'empiètent pas sur ceux des entraînements. Il a même conçu en interne une école technique privée dans laquelle il distille notamment des cours de langue aux joueurs étrangers et propose un BTS de management des unités commerciales. Le fonctionnement global de cette formation a un coût (environ 2 M€, masse salariale et cotisations sociales comprises), mais les résultats sont au rendez-vous.

« Il y a un slogan que j'aime énormément dans notre club, c'est : Jouer nous fera toujours grandir, observe Vischi-Serraz. Ça symbolise la culture de ce club et de cette génération qui en a pris les commandes en 2017. C'est-à-dire que par le rugby, ici, on peut devenir président du club, entraîneur, manager, chef d'entreprise, ingénieur et même président de la Ligue. »

Cela fait 2 M€ du budget, avec en plus le stade, les boutiques, les ...

 

Comme quoi comparer le budget des clubs ne veut rien dire, sauf pour le RCT avec sa fabrique à champion, et il est interdit de rigoler.

  • Haha 2
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y a la formation mais aussi la transmission et la stabilité staff & effectif

quand le ST lance un jeune il est deja dans le moule puisque depuis cadet il a les principes enseignés par un ancien du club

Devant des clubs qui changent de staff chaque année et/ou qui n'ont aucune continuite entre les jeunes et les pros

on gardera un temps d'avance

 

  • Upvote 6
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  • 4 weeks later...

C'est le retour des Espoirs ce week-end ! Un petit point intersaison s'impose

 

DEPARTS ARRIVEES PAS D'INFOS
NOM ANNEE CLUBS NOM ANNEE CLUBS / CATEGORIES NOM ANNEE SITUATION
ALASSET 2003 FC Villefranches ALARY 2006 CRABOS - 01/24 COURTIES 2002 ?
BAINIVALU 2001 Provence Rugby BEFFARA 2005 CRABOS EDOUARD EDOUARZI 2004 ?
CHANET 2004 Castres Olympique BERGES 2005 CRABOS MURRAY 2004 ?
CRAMONT 2000 PRO BOUNIOL 2005 CRABOS      
DE BEUKELAER 2003 SU Agen CAUBLOT 2005 CRABOS      
DESCAMPS 2002 Rouen NR CONDON 2003 AUSTRALIE      
GEST 2002 Blagnac Rugby CROS 2005 CRABOS      
IDRISSI 2004 Racing 92 DAROQUE 2005 CRABOS      
MALLEZ 2001 Provence Rugby DAUGUET 2004 SC ALBI      
MORLEY 2003 TBD DELPY 2003 BLAGNAC      
RUIZ ARMENGOL 2003 Blagnac Rugby DOORNENBAL 2005 CRABOS      
STEYN 2004 Provence Rugby DUPLEIX 2005 CRABOS      
SZARZEWSKI 2004 TBD IBANEZ 2005 CRABOS      
      LLAVERIA 2006 CRABOS - 01/24      
      MEGHERBI 2005 CRABOS      
      MEKENESE 2005 CRABOS      
      MOLA 2005 CRABOS      
      ORTAL 2005 CRABOS      
      PICHARDIE 2005 CRABOS      
      RICHARDIS 2005 CRABOS      
      ROUX 2005 CRABOS      
      SORIANO 2004 DOUBLE LICENCE      
      TOLOFUA 2005 CRABOS      
      VAASEN 2005 CRABOS      
      VARENNE 2005 CRABOS      
      VIDOT 2003 AS LAVAUR      
      VIGNÈRES 2005 CRABOS      

 

"01/24" :  Crabos qui devront attendre janvier 2024 pour jouer en Espoirs

Modifié par Godfather
  • Merci 8
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Preview de la poule 2023-2024 : 

 

PREVIEW POULE 1 - 2023-2024
RESULTATS ESPOIRS 2022-2023
EQUIPES POULE QUALIFICATION PHASES FINALES Pts J G N P + - +/- BO BD Bilan vs ST
Stade Toulousain 1 1er Champion 67 18 13 1 4 667 315 352 10 3 Dom Ext
US Colomiers 2 2ème 1/4 de finale 58 18 13 0 5 446 315 131 2 4 X X
RC Toulonnais 2 4ème 1/4 de finale 47 18 10 0 8 380 357 23 3 4 X X
USA Perpignan 1 7ème X 39 18 8 0 10 383 404 -21 4 3 22-10 45-10
Castres Olympique 2 5ème X 38 18 8 0 10 366 380 -14 1 5 X X
FC Grenoble 2 8ème X 34 18 7 0 11 325 453 -128 3 3 X X
US Oyonnax 2 7ème X 34 18 7 0 11 401 471 -70 3 3 X X
Racing Club Narbonnais 2 9ème X 33 18 7 0 11 381 515 -134 1 4 X X
Montpellier Herault Rugby 1 8ème X 28 18 6 0 12 350 511 -161 0 4 41-8 43-15
Provence Rugby Accession (poule de 6) 1er Finale Accession 36 10 8 0 2 267 142 125 4 0 X X
RESULTATS CRABOS 2022-2023
EQUIPES PHASE 1 (poule de 6) PHASE 2 (poule de 6) PHASES FINALES Pts J G N P + - +/- BO BD Bilan vs ST
Stade Toulousain 1er 1er Champion 88 20 18 0 2 636 265 371 8 1 Dom Ext
FC Grenoble 2ème 2ème 1/2 de finale 80 20 16 3 1 499 236 263 1 0 X X
Montpellier Herault Rugby

1er

3ème X 69 20 13 1 6 494 283 211 3 3 X X
USA Perpignan 2ème 3ème X 63 20 12 0 8 387 248 139 0 3 X X
US Colomiers 2ème 2ème 1/4 de finale 62 20 13 1 6 418 373 45 2 1 33-11 / 16-14 40-10 / 32-6
RC Toulonnais 1er 5ème X 54 20 11 0 9 301 283 18 2 1 25-14 36-3
Provence Rugby 3ème 4ème X 51 20 9 1 10 398 380 18 0 2 X X
Castres Olympique 3ème 6ème X 41 20 7 1 12 325 397 -72 1 3 24-14 34-14
US Oyonnax 3ème 6ème X 34 20 6 0 14 378 523 -145 0 2 X X
Racing Club Narbonnais 4ème 2ème (challenge) X 58 20 12 0 8 472 366 106 2 1 X X

 

"EQUIPES": En rouge les équipes n'ayant pas évolué au plus haut niveau (Reichel Elite et Championnat de France Crabos)

"BILAN vs ST" : Les résultats en rouges signifie une défaite face au Stade Toulousain et inversement pour les résultats en vert

Modifié par Godfather
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Sacré boulot, merci.

 

Une idée des Crabos qui montent avec le plus de potentiel ?Je parle sans avoir vu jouer les Crabos mais je me dis qu'Alary 2006 avec 20 matchs en Crabos l'an dernier et buteur, il doit avoir un truc. 

 

Recrutement extérieur très limité et très local au final.

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il y a une heure, sass40 a dit :

Super interessant mais des abreviations m'echappent: TBD (Swarzeski) et CDF?

Merci

Je dirais TBD : To Be Defined ==> A définir, à préciser et CDF : Centre De Formation.

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Il y a 2 heures, estabousi a dit :

Je dirais TBD : To Be Defined ==> A définir, à préciser et CDF : Centre De Formation.

Exact

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Il y a 15 heures, Godfather a dit :

C'est le retour des Espoirs ce week-end ! Un petit point intersaison s'impose

 

DEPARTS ARRIVEES PAS D'INFOS
NOM ANNEE CLUBS NOM ANNEE CLUBS / CATEGORIES NOM ANNEE SITUATION
ALASSET 2003 FC Villefranches ALARY 2006 CRABOS - 01/24 COURTIES 2002 ?
BAINIVALU 2001 Provence Rugby BEFFARA 2005 CRABOS EDOUARD EDOUARZI 2004 ?
CHANET 2004 Castres Olympique BERGES 2005 CRABOS MURRAY 2004 ?
CRAMONT 2000 PRO BOUNIOL 2005 CRABOS      
DE BEUKELAER 2003 SU Agen CAUBLOT 2005 CRABOS      
DESCAMPS 2002 Rouen NR CONDON 2003 AUSTRALIE      
GEST 2002 Blagnac Rugby CROS 2005 CRABOS      
IDRISSI 2004 Racing 92 DAROQUE 2005 CRABOS      
MALLEZ 2001 Provence Rugby DAUGUET 2004 SC ALBI      
MORLEY 2003 TBD DELPY 2003 BLAGNAC      
RUIZ ARMENGOL 2003 Blagnac Rugby DOORNENBAL 2005 CRABOS      
STEYN 2004 Provence Rugby DUPLEIX 2005 CRABOS      
SZARZEWSKI 2004 TBD IBANEZ 2005 CRABOS      
      LLAVERIA 2006 CRABOS - 01/24      
      MEGHERBI 2005 CRABOS      
      MEKENESE 2005 CRABOS      
      MOLA 2005 CRABOS      
      ORTAL 2005 CRABOS      
      PICHARDIE 2005 CRABOS      
      RICHARDIS 2005 CRABOS      
      ROUX 2005 CRABOS      
      SORIANO 2004 DOUBLE LICENCE      
      TOLOFUA 2005 CRABOS      
      VAASEN 2005 CRABOS      
      VARENNE 2005 CRABOS      
      VIDOT 2003 AS LAVAUR      
      VIGNÈRES 2005 CRABOS      

 

"01/24" :  Crabos qui devront attendre janvier 2024 pour jouer en Espoirs

Ibanez et Mola, un rapport avec les grands ?

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Il y a 2 heures, Dede11 a dit :

Ibanez et Mola, un rapport avec les grands ?

Roméo Mola, fils de...

Tolofua Siale, frère  de...

Déjà chez les espoirs on a Lacroix Mateo, fils de..

Pour ibanez je ne sais pas. 

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il y a 51 minutes, sauce a dit :

Elle donne envie de regarder le match cette compo ! 

 

Delpy, Gourgues et Remue en 10-12-15 j'ai envie de les voir, de même pour ce pack. 

 

Vous savez si les match des espoir sur Twitch sont accessible en Replay ? 

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Il y a 12 heures, sass40 a dit :

C est étonnant que l on ne sache pas ce qu est devenu Courties?

N est plus Espoirs?

Bon joueur pourtant

 

Il travaille dans les assurances maintenant 

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Il y a 4 heures, Coccinelle a dit :

Roméo Mola, fils de...

Tolofua Siale, frère  de...

Déjà chez les espoirs on a Lacroix Mateo, fils de..

Pour ibanez je ne sais pas. 

Très belle chanson de Brel, de mémoire

 

Fils de bourgeois ou fils d’apôtre

Tous les enfants sont comme les vôtres

Fils de César ou fils de rien

Tous les enfants sont comme le tien.

 

Ce n'est qu'après, longtemps après .....

Modifié par Dede11
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Il y a 3 heures, thorvic a dit :

Elle donne envie de regarder le match cette compo ! 

 

Delpy, Gourgues et Remue en 10-12-15 j'ai envie de les voir, de même pour ce pack. 

 

Vous savez si les match des espoir sur Twitch sont accessible en Replay ? 

Oui

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Il y a 4 heures, sauce a dit :

Solide mais avec quelques enseignements/surprises du je pense au fait que Narbonne c'est sensée être une opposition limitée

  • Celian Pouzelgues qui poursuit son passage à l'aile alors que je le voyais revenir au centre avec le départ d'Eto et le passage chez les pros de Costes. Il a un gabarit supérieur à Vignères et proche d'un Depoortere (1m90 / 93kg). 
  • Lucas Vignères préféré à Hugo Pichardie (peut être entrain de préparer les échéances internationales avec l'Espagne U20) qui était pourtant l'un des fers de lance des Crabos. Intéressant de voir comment il va vivre le changement de dimension physique car il est assez longiligne pour le poste de centre (1m87 / 88kg). 
  • Laribeau titulaire alors qu'on a Reihles, Varenne ou Bertrand ça montre je pense que le staff pense que le match devrait tourner en faveur des Toulousains puisque ce dernier est en double licence donc pas un premier choix. 
  • Silae Tolofua en 8 c'est à suivre de très près car le Stade n'a pas de 8 désigné contrairement aux années précédentes avec Ntamack et Castro-Ferreira. J'ai pas souvenir de l'avoir beaucoup vu évolué à ce poste mais malgré un gabarit "modeste" c'est un sacré phénomène physique, notamment sur l'homme, mais son avenir semble plutôt ce dessinée en 3ème ligne aile avec potentiellement la possibilité d'évoluer en 2ème ligne en fonction de l'évolution du gabarit. 
  • Ted Condon titulaire d'entrée. C'est un projet pour amener un nouveau profil à la Vergé (2m04 / 133kg). Il a été international chez les équipes de jeunes donc le potentiel est à surveiller même si il a fallut passer par une grosse phase d'athlétisation de ce que j'ai entendu dire (et qui se poursuit toujours).
  • Simon Daroque (2005 - International U18) titulaire et sans 9 remplaçant ça voudrait dire qu'un joueur titulaire pourrait prendre ce rôle en cours de match et je pense que ce pourrait être Galtier.
  • Delpy titulaire à ce niveau ça devrait faire des dégats. On parle quand même d'un garçons qui sort d'une saison où il a été élu meilleur Espoirs de National face à des garçons qui sont soit des révélations de PRO D2 (Adam Vargas) ou des internationaux qui ont disputés la dernière CDM (Joris Moura - Portugal - Ex U20 FRANCE)
  • Le pack est très très solide avec une sacrée qualité technique.
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Il y a 13 heures, estabousi a dit :

Surpris par le départ d'Idrissi vers le Racing, je l'avais trouvé vraiment intéressant ce joueur.

Je suis aussi très surpris après la concurrence est rude malgré sa polyvalence :

  • À l'ouverture : Retière, Delpy, Gourgues, Matias Remue, Berges et Alary
  • Au centre : Gourgues, Pouzelgues, F. Remue, Vignères, Pichardie, Vaasen, Alary voir Costes

Le Racing 92 offrait peut être plus de garanties au niveau du temps de jeu.

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à l’instant, GuyNess a dit :

Pour Ibanez il revient au club ?

ce serait une super nouvelle concernant sa santé 

Pas le même. Lui c'est un 2005 qui sera en double licence avec Blagnac Rugby. Ce n'est pas l'ancien 3ème ligne aile.

Modifié par Godfather
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Il y a 7 heures, Godfather a dit :

Pas le même. Lui c'est un 2005 qui sera en double licence avec Blagnac Rugby. Ce n'est pas l'ancien 3ème ligne aile.

Des nouvelles de "l'ancien" ? Il n'avait pas du arrêter suite à de gros gros problèmes de santé ?

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Le 10/11/2023 à 18:50, Coccinelle a dit :

Roméo Mola, fils de...

Tolofua Siale, frère  de...

Déjà chez les espoirs on a Lacroix Mateo, fils de..

Pour ibanez je ne sais pas. 

 

Ça pose un vrai problème cet entre soit dans le rugby...

Et je parle pas spécialement de ces 3 joueurs.

 

Par exemple, l'an dernier le fils du Tsar a pris la place d'un joueur qui aurait pu performer.

 

Le 10/11/2023 à 23:58, Godfather a dit :
  • Ted Condon titulaire d'entrée. C'est un projet pour amener un nouveau profil à la Vergé (2m04 / 133kg). Il a été international chez les équipes de jeunes donc le potentiel est à surveiller même si il a fallut passer par une grosse phase d'athlétisation de ce que j'ai entendu dire (et qui se poursuit toujours).

 

Après Steyn, on va chercher Condon.

Ça montre qu'il y a vraiment une pénurie a ce poste.

Par contre au niveau du profil, c'est étonnant puisque Vergé et Brennan ont déjà des profils assez similaires...

 

Si ça peut être la même réussite que Meafou ce serait parfait.

Les Australiens semblent avoir une belle disposition pour produire des grands 2L.

 

Le 11/11/2023 à 00:22, Godfather a dit :

Je suis aussi très surpris après la concurrence est rude malgré sa polyvalence :

  • À l'ouverture : Retière, Delpy, Gourgues, Matias Remue, Berges et Alary
  • Au centre : Gourgues, Pouzelgues, F. Remue, Vignères, Pichardie, Vaasen, Alary voir Costes

Le Racing 92 offrait peut être plus de garanties au niveau du temps de jeu.

 

C'est étonnant ce départ car il me semble qu'il était arrivé l'an dernier.

Les contrats des espoirs les lient aux clubs où ils peuvent partir quand ils veulent ?

Les transferts chez les espoirs ça existe ?

 

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La compo :

1-Larribeau, 2-Lacombre, 3-Hawkes, 4-Portat, 5-Condon, 6-Jouanny, 7-Sentuberry (Cap), 8-Tolofua, 9-Daroque, 10-Delpy, 11-Galtier, 12-Gourgues, 13-Vignères, 14-Pouzelgues, 15-M.remue

16-Caublot, 17-Varenne, 18-Tehoiri, 19-Moreau, 20-Salhi, 21-Ben Alla, 22-Soriano, 23-Fenuafanote 

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ça marche chez moi. 10/0 pour ST

beau maillot vintage à bandes, ça change des maillots pro jaune dégueulasse

Modifié par delacaravelle
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17/0. pour éviter les coupures, faut désactiver la latence basse dans paramètres/avancé/options

sinon vous êtes des gros nuls

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il y a 12 minutes, delacaravelle a dit :

17/0. pour éviter les coupures, faut désactiver la latence basse dans paramètres/avancé/options

sinon vous êtes des gros nuls

Je n'ai pas trouvé :Neutral:

 

Edit : Ok, j'ai trouvé

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il y a 2 minutes, estabousi a dit :

Je n'ai pas trouvé :Neutral:

 

Edit : Ok, j'ai trouvé

bon ben t'es moins nul que les autres (à qui on peut dire qu'il y a 31/0)

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à l’instant, delacaravelle a dit :

bon ben t'es moins nul que les autres (à qui on peut dire qu'il y a 31/0)

Toutafé avec 4 essais inscrits pour le moment. Le premier par Tolofua et le 4ème par Remue. Pour les autres, je ne les ai pas vus...

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il y a 1 minute, delacaravelle a dit :

bon ben t'es moins nul que les autres (à qui on peut dire qu'il y a 31/0)

 

J'ai trouvé mais ça beugue toujours...

Vraiment le stade doit investir par ce que la c'est indigne de la stature du club !

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il y a 1 minute, estabousi a dit :

Toutafé avec 4 essais inscrits pour le moment. Le premier par Tolofua et le 4ème par Remue. Pour les autres, je ne les ai pas vus...

je ne connais pas trop vos espoirs... mais la coupe de cheveux de votre 3 doit être un hommage à la coupe du monde, non ?

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