Aller au contenu

Laporte (Ex)-Président de la FFR


Mahatma

Messages recommandés

Il y a 4 heures, Bota a dit :

Ca me rappelle un dessin du Canard Enchainé sur François Fillon sur l'affaire Pénélope : "Mais Mr le juge puisque je vous dis qu'elle n'a rien fait"  :lol:

  • Haha 4
Lien vers le commentaire
il y a 38 minutes, smiticks a dit :

Ca me rappelle un dessin du Canard Enchainé sur François Fillon sur l'affaire Pénélope : "Mais Mr le juge puisque je vous dis qu'elle n'a rien fait"  :lol:

Je ne vois pas en quoi ça te fait marrer, c'est juste la vérité.. Penelope n'avait effectivement rien fait. 

Lien vers le commentaire
il y a 1 minute, papé a dit :

Je ne vois pas en quoi ça te fait marrer, c'est juste la vérité.. Penelope n'avait effectivement rien fait. 

 

Elle avait le droit à la paresse et d'un revenu sans rien faire

Lien vers le commentaire
il y a 6 minutes, papé a dit :

Je ne vois pas en quoi ça te fait marrer, c'est juste la vérité.. Penelope n'avait effectivement rien fait. 

euhhh désolé si tu n'as pas compris la touche d'humour...

Lien vers le commentaire
il y a 22 minutes, papé a dit :

Ha, bon, je n'ai toujours rien compris ! 🤔🤔

ben le fait qu'elle n'avait rien fait étant justement le problème, le proclamer en défense est justement assez risible :chuis:

  • Upvote 2
Lien vers le commentaire
il y a 32 minutes, erilac a dit :

ben le fait qu'elle n'avait rien fait étant justement le problème, le proclamer en défense est justement assez risible :chuis:

Bien sûr qu'elle n'avait jamais rien fait, donc son mari a été honnête, ce qui n'est pas le cas de Laporte. Les 2 cas sont totalement différents voire opposés. 

 De plus Fillon n'a jamais dit qu'elle n'avait rien fait, c'est un dessin humoristique du conard enchaîné. 

Lien vers le commentaire
il y a une heure, papé a dit :

Bien sûr qu'elle n'avait jamais rien fait, donc son mari a été honnête, ce qui n'est pas le cas de Laporte. Les 2 cas sont totalement différents voire opposés. 

 De plus Fillon n'a jamais dit qu'elle n'avait rien fait, c'est un dessin humoristique du conard enchaîné. 

Ah putain, ce n'est pas que tu n'avais pas compris, c'est que tu es filloniste :chuis:

Fillon, Laporte même combat, juste des gens qui pensent uniquement à leur gueule et qui pensent que les règles sont faites pour les autres :clin

  • Upvote 6
Lien vers le commentaire

Si certains avaient encore des doutes ....

 

90% des clubs ont participé et 51%, en dépit de l'appareil FFR mis à contribution - y compris les coups de fil d'un président soi-disant en retrait .

 

car, en réalité, ce sont Serge Simon et Christian Dullin qui tirent les ficelles, aidés par Laurent Gabbanini

 

 

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/florian-grill-que-le-comite-directeur-de-la-ffr-se-reveille-du-cauchemar-qu-ils-nous-font-vivre-20230131?fbclid=IwAR3sw6-DRM7FeaTvhK6YMviWGenb852BjT053-ead0XOXwbBUQvVlk_jN7Q

Modifié par Bota
  • Merci 3
Lien vers le commentaire
Il y a 16 heures, erilac a dit :

Ah putain, ce n'est pas que tu n'avais pas compris, c'est que tu es filloniste :chuis:

Fillon, Laporte même combat, juste des gens qui pensent uniquement à leur gueule et qui pensent que les règles sont faites pour les autres :clin

Ils auraient dû travailler ensemble. B)

  • Haha 1
Lien vers le commentaire
Il y a 3 heures, Bota a dit :

Les commentaires d'anonymes suite à l'article sont pas piqués des hannetons.:(

  • Vomit 1
Lien vers le commentaire
grand schtroumpf 83
Il y a 2 heures, RaimonNTada a dit :

Les commentaires d'anonymes suite à l'article sont pas piqués des hannetons.:(

Mouais. Y'a aussi un beau tissu de conneries dans les réponses de l'interview. Ça a pas l'air de beaucoup gêner le journaliste 

Lien vers le commentaire
il y a une heure, grand schtroumpf 83 a dit :

Mouais. Y'a aussi un beau tissu de conneries dans les réponses de l'interview. Ça a pas l'air de beaucoup gêner le journaliste 

Un journaliste ça pose des questions, ça n'écoute pas les réponses...:smile:

Tapie avait bien compris cela et c'est pour cela qu'il assénait des HENAURMITéS à la Télé surtout.. tout passait... je dirais même plus, plus c'est gros plus ça passe...

Lien vers le commentaire
Il y a 2 heures, grand schtroumpf 83 a dit :

Mouais. Y'a aussi un beau tissu de conneries dans les réponses de l'interview. Ça a pas l'air de beaucoup gêner le journaliste 


Le chevalier S Laporte is back 

 

mais c est vrai quoi quel bel homme ce Bernie - je note que l article de MB qui l inverse souligne que sans Laporte les stades seraient vides ne t a pas fait réagir sur le vide des réponses….

Modifié par Ju69
  • Haha 1
  • Upvote 1
Lien vers le commentaire
grand schtroumpf 83
Il y a 1 heure, Ju69 a dit :


Le chevalier S Laporte is back 

 

mais c est vrai quoi quel bel homme ce Bernie - je note que l article de MB qui l inverse souligne que sans Laporte les stades seraient vides ne t a pas fait réagir sur le vide des réponses….

Ah mais moi, contrairement à vous, je vois les conneries de tous les côtés et le message de Boudjellal est un sommet de stupidité (comme la plupart du temps) La différence, c'est que lui, c'est plus ou moins sensé être un billet d'humeur voire humoristique et qu'il y a dégun en face.

Après, j'avais pas vu qu'on en avait parlé ici mais je te confirme que parler de stades vides alors que la grande majorité des places sont déjà vendues, c'est le niveau superieur au mec avec les dents qui rayent le parquet qui ose dire que le poste de président ne l'intéresse pas et que c'est pour ça qu'il a démissionné.

Lien vers le commentaire
grand schtroumpf 83
il y a une heure, Gabi a dit :

Lesquels ?

Tu crois que je te vois pas venir? Le méchant avocat de BL vient donner sa leçon et il sera lynché...

Mais bon, moi je m'en fous alors je vais quand même répondre alors qu'il te suffisait de lire son interview.

Dès la première question, il parle d'un déni de démocratie. Il y aurait eu un référendum sur le départ de l'équipe Laporte. J'ai peut être mal suivi mais pour moi, il ne s'agissait que d'un référendum sur le choix de Patrick Buisson comme président par intérim.

Puis comme dit Boudjellal, avec toute la merde qui a été déversée sur Bernie,  51- 49, on a vu pire comme camouflet.  Macron et Borne, ils en sont à 70 30 et pour l'instant...

 

Ensuite, il nous parle du risque d'une cohabitation entre un président qui inaugure les chrysanthèmes avec son comité directeur contre lui..  pas compris comment c'est possible vu que les Laporte boys sont largement majoritaires 

 

Puis il nous explique qu'il en a ranapéter d'être président et que la preuve, c'est qu'il a démissionné. C'est clair que tous les supporters de Laporte allaient voter pour lui...

 

Et pour finir, il fait comme les autres d'en face, il nous met la coupe du monde dans l'histoire...

Comme quoi la sécurité de celle ci serait menacée parce que le comité directeur ne démissionné pas sous la pression de la ministre. C'est peut être pas aussi con que les stades vides de Boudjellal mais  quand même bien ridicule.  Même la théorie de Galthié (et l'équipe de France par conséquence)  déstabilisé par le départ de Laporte était plus crédible 

Lien vers le commentaire
il y a 58 minutes, grand schtroumpf 83 a dit :

Tu crois que je te vois pas venir? Le méchant avocat de BL vient donner sa leçon et il sera lynché...

Mais bon, moi je m'en fous alors je vais quand même répondre alors qu'il te suffisait de lire son interview.

Dès la première question, il parle d'un déni de démocratie. Il y aurait eu un référendum sur le départ de l'équipe Laporte. J'ai peut être mal suivi mais pour moi, il ne s'agissait que d'un référendum sur le choix de Patrick Buisson comme président par intérim.

Puis comme dit Boudjellal, avec toute la merde qui a été déversée sur Bernie,  51- 49, on a vu pire comme camouflet.  Macron et Borne, ils en sont à 70 30 et pour l'instant...

 

Ensuite, il nous parle du risque d'une cohabitation entre un président qui inaugure les chrysanthèmes avec son comité directeur contre lui..  pas compris comment c'est possible vu que les Laporte boys sont largement majoritaires 

 

Puis il nous explique qu'il en a ranapéter d'être président et que la preuve, c'est qu'il a démissionné. C'est clair que tous les supporters de Laporte allaient voter pour lui...

 

Et pour finir, il fait comme les autres d'en face, il nous met la coupe du monde dans l'histoire...

Comme quoi la sécurité de celle ci serait menacée parce que le comité directeur ne démissionné pas sous la pression de la ministre. C'est peut être pas aussi con que les stades vides de Boudjellal mais  quand même bien ridicule.  Même la théorie de Galthié (et l'équipe de France par conséquence)  déstabilisé par le départ de Laporte était plus crédible 

OK, c'est ton point de vue et je le respecte. :flo:

 

Je suis d'accord avec toi sur le chantage de la CdM (dans un sens comme dans l'autre). Quelquesoit le président de la fédé, elle aura lieu et sera bien organisée.

 

D'accord aussi avec toi sur le coup du président fantoche : vu que le nouveau président sera forcement issu du comité directeur et que toute l'opposition a démissionné, je ne vois pas comment il peut se retrouver à inaugurer des chrysanthèmes
 

Après, je pense vraiment que c'est éthiquement, politiquement et médiatiquement intenable pour les membres actuels du comité directeur de rester. Ca serait bien plus simple qu'ils démissionnent (puis se représentent s'ils le souhaitent). Ca résoudrait tous les problèmes.

Le pire est que, comme tu dis, l'équipe de Laporte a encore la moitié de soutien parmi les clubs donc ils peuvent très bien reprendre le pouvoir la tête haute et sans discussion.

Les clubs de rugby aiment se faire mal : ils ont réélus Laporte et ses copains alors qu'il avait déjà ses casseroles au cul. Donc pourquoi pas voter aussi pour lui une fois condamnée.

Modifié par Gabi
  • Upvote 2
Lien vers le commentaire
Il y a 10 heures, grand schtroumpf 83 a dit :

Tu crois que je te vois pas venir? Le méchant avocat de BL vient donner sa leçon et il sera lynché...

Mais bon, moi je m'en fous alors je vais quand même répondre alors qu'il te suffisait de lire son interview.

Dès la première question, il parle d'un déni de démocratie. Il y aurait eu un référendum sur le départ de l'équipe Laporte. J'ai peut être mal suivi mais pour moi, il ne s'agissait que d'un référendum sur le choix de Patrick Buisson comme président par intérim.

Puis comme dit Boudjellal, avec toute la merde qui a été déversée sur Bernie,  51- 49, on a vu pire comme camouflet.  Macron et Borne, ils en sont à 70 30 et pour l'instant...

 

Ensuite, il nous parle du risque d'une cohabitation entre un président qui inaugure les chrysanthèmes avec son comité directeur contre lui..  pas compris comment c'est possible vu que les Laporte boys sont largement majoritaires 

 

Puis il nous explique qu'il en a ranapéter d'être président et que la preuve, c'est qu'il a démissionné. C'est clair que tous les supporters de Laporte allaient voter pour lui...

 

Et pour finir, il fait comme les autres d'en face, il nous met la coupe du monde dans l'histoire...

Comme quoi la sécurité de celle ci serait menacée parce que le comité directeur ne démissionné pas sous la pression de la ministre. C'est peut être pas aussi con que les stades vides de Boudjellal mais  quand même bien ridicule.  Même la théorie de Galthié (et l'équipe de France par conséquence)  déstabilisé par le départ de Laporte était plus crédible 

Je partage tous tes arguments.

En gros Laporte et Grill doivent être pourris. De toute façon, pour briguer un mandat dans un panier de crabes, ils faut être soit-même un crabe.

Je n'en vois pas un qui va réellement travailler pour le bien du Rugby, pour le bien commun.

Aucune confiance dans l'intégrité morale de Laporte et de Grill.

 

Mais avec une toute petite différence, toute petite, pour le moment celui qui a fait preuve de plus de pourridudes c'est bien Laporte et depuis pas mal d'années.

 

Et ne me parle pas de condamnation réelle, on connait tous les joies de la justice, mais non elle n'est pas aux services des puissants, La Fontaine nous a trompé.

Lien vers le commentaire
grand schtroumpf 83
Il y a 11 heures, Gabi a dit :

OK, c'est ton point de vue et je le respecte. :flo:

 

Je suis d'accord avec toi sur le chantage de la CdM (dans un sens comme dans l'autre). Quelquesoit le président de la fédé, elle aura lieu et sera bien organisée.

 

D'accord aussi avec toi sur le coup du président fantoche : vu que le nouveau président sera forcement issu du comité directeur et que toute l'opposition a démissionné, je ne vois pas comment il peut se retrouver à inaugurer des chrysanthèmes
 

Après, je pense vraiment que c'est éthiquement, politiquement et médiatiquement intenable pour les membres actuels du comité directeur de rester. Ca serait bien plus simple qu'ils démissionnent (puis se représentent s'ils le souhaitent). Ca résoudrait tous les problèmes.

Le pire est que, comme tu dis, l'équipe de Laporte a encore la moitié de soutien parmi les clubs donc ils peuvent très bien reprendre le pouvoir la tête haute et sans discussion.

Les clubs de rugby aiment se faire mal : ils ont réélus Laporte et ses copains alors qu'il avait déjà ses casseroles au cul. Donc pourquoi pas voter aussi pour lui une fois condamnée.

Il n'est pas exclu qu'ils puissent gagner en effet mais c'est pas le scénario le plus probable. Du coup, ils n'ont aucun intérêt à prendre le risque vu qu'ils sont en place et que personne ne peut les déloger.

Bien sûr, il ne s'accrochent pas à leur poste pour la gloire, le pognon et les places gratuites a la coupe du monde en super VIP mais bien entendu pour le bien du rugby et des petits clubs de village qui seraient détruits par la prise de pouvoir des arrivistes grillardins.

Ça aura au moins servi à quelque chose, toutes ces histoires: j'ai appris le mot grillardin.

  • Upvote 1
Lien vers le commentaire
Il y a 16 heures, grand schtroumpf 83 a dit :

Dès la première question, il parle d'un déni de démocratie. Il y aurait eu un référendum sur le départ de l'équipe Laporte. J'ai peut être mal suivi mais pour moi, il ne s'agissait que d'un référendum sur le choix de Patrick Buisson comme président par intérim.

 

Ce sont les déclarations de Buisson et de Martinez qui ont mis l'Equipe Laporte dans la balance dans l'élection .

 "Buisson avait quant à lui indiqué que le référendum servirait aussi à « revalider le comité directeur » et « qu'en cas de non on passerait certainement à des élections »."

Si tu impliques tout le monde , tu peux pas derrière dire , a ben non c'est un vote contre une seule personne *

 

Il y a 16 heures, grand schtroumpf 83 a dit :

Ensuite, il nous parle du risque d'une cohabitation entre un président qui inaugure les chrysanthèmes avec son comité directeur contre lui..  pas compris comment c'est possible vu que les Laporte boys sont largement majoritaires 

 

 

Parceque dans tout les cas il y aura des elections en juin , a la fin de l'interim . Et que il risque d'y avoir une  cohabitation largement plus compliqué après , vu la tactique employé par le clan Laporte .

 

Il y a 16 heures, grand schtroumpf 83 a dit :

Et pour finir, il fait comme les autres d'en face, il nous met la coupe du monde dans l'histoire...

Comme quoi la sécurité de celle ci serait menacée parce que le comité directeur ne démissionné pas sous la pression de la ministre. C'est peut être pas aussi con que les stades vides de Boudjellal mais  quand même bien ridicule

 

Parceque tu penses que le conflit actuel à la tête de la FFR , les différents scandales a répétitions du directement ou indirectement à Laporte , n'ont aucune chance de jouer sur le sportif ?

Quand tu vois a quel point un victoire a la CDM se joue sur des details .

Sans compter que , a pas vouloir assainir maintenant , on est pas a l'abri de voir encore des affaires ressurgir (ou des nouvelles apparaitre )  en pleine CDM . Et franchement a ton avis il vaut mieux que la CDM soit consacré au sportif , ou qu'on parle des affaires pendant 1 mois et qu'on passe pour des pompes  ? Parce les médias étrangers ( entre autre ) ne se gêneront pas pour faire leurs choux gras .

 

Il y a 18 heures, grand schtroumpf 83 a dit :

c'est plus ou moins sensé être un billet d'humeur voire humoristique

 

Ca aussi ca reste un soucis du clan Laporte coté media ( donc Moscato et mourad )

 

Prendre parti excuser et minimiser les actes de Laporte , railler et insulter les autres parties en faisant passe ça pour de l'humour  .

Modifié par Bota
  • Upvote 5
Lien vers le commentaire

Le plus gros soucis, c'est que World Rugby n'apprécie pas du tout cette m... au sein de la FFR.

Vous la sentez venir la sod...arbitrale contre les sudaf ou l'Irlande en 1/4 ?

  • Triste 1
  • Upvote 2
Lien vers le commentaire

Dans les coulisses du très peu démocratique comité directeur de la FFR

Battu au référendum qu'il a lui-même organisé, le bureau fédéral va maintenant désigner son nouveau champion pour succéder temporairement à Bernard Laporte. Celui-ci sera validé par ce qui reste du comité directeur, vidé de son opposition et des représentants de la LNR démissionnaires.

 

 

Bernard Laporte a démissionné, la semaine dernière, de son poste de président de la Fédération française de rugby. (E.Garnier/L'Equipe)

Frédéric Bernès et Renaud Bourel mis à jour le 1 février 2023 à 00h14
ma liste
commenter
réagir
 
 
 

C'est ce mercredi qu'Alexandre Martinez devrait ravir le titre d'employé de la semaine de la Fédération française de rugby, laissé libre par Patrick Buisson. Remarquez, pour lui, la chose sera bien plus aisée : quand le vice-président en charge du rugby amateur s'est heurté au mur d'un vote référendaire lui ayant refusé jeudi le rang de président délégué (51,06 % de vote contre), le trésorier, lui, ne devrait courir aucun risque. Il devrait proposer sa candidature à ses amis du bureau fédéral, qui n'en seront pas surpris vu qu'ils l'ont échafaudée de concert avec lui depuis trois jours. Et vendredi, il devrait la soumettre à ces mêmes amis, qui devront l'adouber, cette fois en comité directeur, devenu depuis les onze démissions de vendredi l'autre nom du bureau fédéral (celle de Bernard Laporte étant la douzième). Lui, un ou une autre, la mécanique sera de toute façon la même.

Les clubs amateurs disent non à Patrick Buisson comme président délégué de la FFR

Ainsi va la vie démocratique à la FFR. Les neuf élus de l'opposition ont démissionné, les deux représentants de la Ligue aussi, laissant l'institution sans contre-pouvoir ni légitimité étant donné que le dernier président élu (Bernard Laporte, en 2016 puis en 2020) a dû se résoudre à tirer les conséquences de ses cinq condamnations pénales pour corruption, trafic d'influence ou prise illégale d'intérêts. Il ne manquait que cela au rugby français : le parti unique, le petit monde de l'entre-soi.

Même entre eux, la pluralité des points de vue est perçue comme une haute trahison. Ces derniers jours, et même juste après le résultat du référendum, plusieurs coalisés, et non des moindres, s'étaient fait une raison : il fallait s'en remettre à une élection générale. Aussitôt, les plus radicaux du premier rang, avec à leur tête Serge Simon, leur imposèrent le silence, d'un ton menaçant. Cette élection générale dans un délai de six semaines est pourtant prévue par les statuts de la FFR (article 15). Les ex-colistiers de Laporte aiment se draper dans les statuts ; mais ça dépend lesquels. L'article 15 est devenu tellement repoussant pour eux que le secrétaire général, Christian Dullin, osa déclarer au micro de France Bleu Isère, lundi, que « si nous démissionnions, il n'y aurait plus personne pour gérer le rugby français pendant six mois ».

La ministre des Sports a appelé à une démission collective

Destinée à faire peur dans les chaumières, cette énormité n'a aucune chance d'arriver, justement parce que l'article 15 prévoit qu'en cas d'une démission d'au moins une majorité des membres du comité directeur (soit 19), un bureau provisoire de sept personnes se voit alors charger de gérer les affaires courantes et d'organiser dans un délai de six semaines une assemblée générale devant élire un nouveau comité directeur. Ce qui nous emmènerait à une élection générale d'ici à fin mars-début avril, après le Tournoi et bien avant la Coupe du monde (8 septembre-28 octobre). C'est cette voie que réclame la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

Mais la ministre, « on s'en moque », a déclaré sans aucune gêne Alain Doucet dans le Figaro. Non content d'offenser son autorité de tutelle, il osa une comparaison plus que déplacée avec l'affaire Martini dans le handball (condamné à un an de prison avec sursis pour corruption de mineur et enregistrement d'images pédopornographiques et démissionnaire de son poste de président de la LNH).

La sale affaire Bruno Martini, condamné pour « corruption de mineur et enregistrement d'images pédopornographiques»

« Le quorum du comité directeur est préservé, indique-t-on à la FFR pour justifier de cette posture. La gouvernance peut être assurée jusqu'au nouveau temps démocratique, prévu au mois de juin 2023 (lors de l'assemblée générale à Lille). » Personne ne songe à leur confisquer à tout jamais le pouvoir, simplement de repasser par une élection quasiment cathartique. C'est aussi le sens de la pétition intitulée : « Sortir de la crise : le comité directeur de la FFR doit démissionner ! » et qui avait recueilli mardi soir près de 3 000 signatures.

 

« C'est l'option la plus claire, la plus respectueuse de l'expression des clubs, a insisté la ministre des Sports lundi dans un entretien à Midi Olympique. L'intérêt du rugby devrait suffire à les faire bouger, mais les intérêts personnels entrent aussi en ligne de compte. » Effectivement, ceux qui veulent sauver ce comité directeur, ou ce qu'il en reste, veulent d'abord se sauver eux-mêmes. Sauver aussi certains avantages. C'est ainsi que ces dernières heures s'engagèrent des tractations serrées pour savoir qui pourrait inviter qui en week-end à Rome, sans Daho mais pour aller voir le quinze de France qui y lance son Tournoi (dimanche, 16 heures).

Amélie Oudéa-Castéra appelle à une démission collective du comité directeur de la FFR

Avant de choisir les antipasti, ils voudront choisir un président par intérim en vertu de l'article 21. Martinez a longtemps hésité, pas complètement à l'aise et conscient qu'il est un candidat de troisième choix, après Simon, dérouté par le comité d'éthique, et Buisson. Pas évident d'être à l'aise quand on a perdu un référendum qu'on avait décidé soi-même de dramatiser, promettant « le chaos », exerçant un double chantage à l'effondrement (celui de l'équipe de France et celui de la Coupe du monde). Une semaine de campagne supplémentaire et on n'aurait sans doute pas coupé à la menace d'une invasion de sauterelles tueuses sur tous les terrains de rugby en cas de victoire du « non ». Peut-être même qu'Antoine Dupont n'aurait plus su faire une passe.

Le référendum a invalidé « un système de gouvernance avec un président en retrait et un président délégué » selon la FFR

Quelques jours avant le vote, dans Midi Olympique, Martinez déclarait : « Les clubs comprennent l'importance de ce référendum. Ils doivent décider si oui ou non ils souhaitent maintenir la paix et la sérénité [...], si l'équipe dirigeante élue, qui n'a rien à se reprocher, peut continuer à mener cette action jusqu'à la fin de son mandat. » Buisson avait quant à lui indiqué que le référendum servirait aussi à « revalider le comité directeur » et « qu'en cas de non on passerait certainement à des élections ». Serait-on passé de la FFR des gros pardessus à celle de la veste réversible, qu'on retourne toujours du bon côté ? Aujourd'hui, interrogé sur ces déclarations, le pouvoir en place parle de « mots tronqués » (sic), « d'interprétation caduque » au prétexte que l'un comme l'autre avaient également déclaré, dans d'autres entretiens, qu'en cas de vote négatif un second référendum aurait lieu. Ce qui n'arriva pas davantage. Ce qu'on ignorait tous, et que Laurent Gabbanini, le directeur général de la FFR, a eu la délicatesse de révéler juste après le dépouillement, c'est que « la consultation était consultative et non prescriptive ; c'était une forme de référendum qu'on écoute ou pas ». Ce sera pas.

Bernard Laporte démissionne de son poste de président de la Fédération française de rugby

« Puisque vous n'avez rien à vous reprocher, puisque vous faites valoir que votre bilan est positif, pourquoi auriez-vous à redouter qu'il y ait des élections ? les interroge madame Oudéa-Castéra. Ils ont toujours fait bloc avec Bernard Laporte et il est un peu étrange de voir, aujourd'hui qu'il démissionne, le bureau se désolidariser. » À leurs yeux, le référendum a invalidé « un système de gouvernance avec un président en retrait et un président délégué », rien de plus.

Comme l'a répété Christian Dullin sur France Bleu Isère, tout ce qui s'est passé dans cette Fédération n'était rien d'autre que « les affaires d'un homme ». C'est pourtant ce bureau qui a décidé de payer aussi bien les avocats de la FFR, partie civile en septembre, et ceux de leur président. C'est ce même bureau, alors que rien ne l'y obligeait, qui a signé collectivement une lettre de soutien à Laporte à la veille du procès devant la 32e chambre, en toute connaissance du dossier. Ils possédaient depuis longtemps le rapport de l'IGJS qui aurait dû les alerter. Tout comme le témoignage de deux de leurs salariés du service juridique concernant l'affaire de la commission d'appel. Pour eux, le nuage radioactif s'est arrêté à la frontière délimitée par le bureau de Bernard Laporte.

Selon les informations de L'Équipe, les membres du collectif d'opposition Ovale Ensemble, dont les neuf élus au comité directeur de la FFR ont démissionné vendredi, ont transmis mardi au Parquet national financier un courrier d'alerte « relatif à des faits susceptibles de revêtir une qualification pénale, commis par les organes dirigeants de notre Fédération ».


L'objet de ce signalement concerne le remboursement des frais de défense avancés en faveur de Bernard Laporte par l'institution au titre de la protection fonctionnelle. Au procès de septembre devant la 32e chambre correctionnelle de Paris, la FFR avait missionné et rétribué deux avocats pour plaider sa défense (une partie civile fort décriée), tout en s'acquittant des honoraires des avocats de ceux (Laporte et Simon) dont elle avait quelque raison de penser qu'ils étaient les auteurs dudit préjudice. En octobre, nous avions révélé que s'agissant de M. Laporte, la FFR avait accepté le principe d'un prix forfaitaire de 90 000 € HT.

Or, Ovale Ensemble mentionne qu'aucune restitution n'est intervenue depuis la date du délibéré, le 13 décembre dernier, ce qui pourrait constituer un abus de confiance. Le collectif d'opposition signale également l'existence depuis 2017 d'autres prises en charge par la FFR de frais de défense concernant M. Laporte, pour des montants substantiels, dont il faudrait déterminer s'ils ont été guidés par l'intérêt social de la Fédération ou par l'intérêt personnel de M. Laporte. Un courrier de mise en demeure a parallèlement été adressé Alexandre Martinez, en sa qualité de trésorier de la FFR. Par ailleurs, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la représsion des fraudes pourrait prochainement être saisie d'une affaire portant sur un marché informatique à la FFR.

Modifié par Bota
  • Merci 3
  • Vomit 3
Lien vers le commentaire

C'est quand même énorme .

 

Morceaux choisis

 

Christian Dullin, osa déclarer au micro de France Bleu Isère, lundi, que « si nous démissionnions, il n'y aurait plus personne pour gérer le rugby français pendant six mois ».

 

Ces derniers jours, et même juste après le résultat du référendum, plusieurs coalisés, et non des moindres, s'étaient fait une raison : il fallait s'en remettre à une élection générale. Aussitôt, les plus radicaux du premier rang, avec à leur tête Serge Simon, leur imposèrent le silence, d'un ton menaçant.

 

Mais la ministre, « on s'en moque », a déclaré sans aucune gêne Alain Doucet dans le Figaro.

 

Non content d'offenser son autorité de tutelle, il osa une comparaison plus que déplacée avec l'affaire Martini dans le handball

 

C'est pourtant ce bureau qui a décidé de payer aussi bien les avocats de la FFR ...... En octobre, nous avions révélé que s'agissant de M. Laporte, la FFR avait accepté le principe d'un prix forfaitaire de 90 000 € HT.

 

Or, Ovale Ensemble mentionne qu'aucune restitution n'est intervenue depuis la date du délibéré, le 13 décembre dernier,

 

 

 

 

 

  • Upvote 1
Lien vers le commentaire
Il y a 3 heures, stadeli a dit :

Le plus gros soucis, c'est que World Rugby n'apprécie pas du tout cette m... au sein de la FFR.

Vous la sentez venir la sod...arbitrale contre les sudaf ou l'Irlande en 1/4 ?

Ha quand même !!! J’avais l’impression d’alerter dans le vide (comme d’hab mais ce n’est pas une raison :smile:) et je rajouterai pas que ces 2 éventuels adversaires. Voyons déjà le tournoi. 

Lien vers le commentaire
Il y a 6 heures, grand schtroumpf 83 a dit :

Il n'est pas exclu qu'ils puissent gagner en effet mais c'est pas le scénario le plus probable. Du coup, ils n'ont aucun intérêt à prendre le risque vu qu'ils sont en place et que personne ne peut les déloger.

Bien sûr, il ne s'accrochent pas à leur poste pour la gloire, le pognon et les places gratuites a la coupe du monde en super VIP mais bien entendu pour le bien du rugby et des petits clubs de village qui seraient détruits par la prise de pouvoir des arrivistes grillardins.

Ça aura au moins servi à quelque chose, toutes ces histoires: j'ai appris le mot grillardin.

Barbecue en Afrikaner ?

Lien vers le commentaire
Il y a 4 heures, stadeli a dit :

Le plus gros soucis, c'est que World Rugby n'apprécie pas du tout cette m... au sein de la FFR.

Vous la sentez venir la sod...arbitrale contre les sudaf ou l'Irlande en 1/4 ?

Évidemment...

Modifié par Julien81
Lien vers le commentaire
Il y a 3 heures, Bota a dit :

Dans les coulisses du très peu démocratique comité directeur de la FFR

Battu au référendum qu'il a lui-même organisé, le bureau fédéral va maintenant désigner son nouveau champion pour succéder temporairement à Bernard Laporte. Celui-ci sera validé par ce qui reste du comité directeur, vidé de son opposition et des représentants de la LNR démissionnaires.

 

 

Bernard Laporte a démissionné, la semaine dernière, de son poste de président de la Fédération française de rugby. (E.Garnier/L'Equipe)

Frédéric Bernès et Renaud Bourel mis à jour le 1 février 2023 à 00h14
ma liste
commenter
réagir
 
 
 

C'est ce mercredi qu'Alexandre Martinez devrait ravir le titre d'employé de la semaine de la Fédération française de rugby, laissé libre par Patrick Buisson. Remarquez, pour lui, la chose sera bien plus aisée : quand le vice-président en charge du rugby amateur s'est heurté au mur d'un vote référendaire lui ayant refusé jeudi le rang de président délégué (51,06 % de vote contre), le trésorier, lui, ne devrait courir aucun risque. Il devrait proposer sa candidature à ses amis du bureau fédéral, qui n'en seront pas surpris vu qu'ils l'ont échafaudée de concert avec lui depuis trois jours. Et vendredi, il devrait la soumettre à ces mêmes amis, qui devront l'adouber, cette fois en comité directeur, devenu depuis les onze démissions de vendredi l'autre nom du bureau fédéral (celle de Bernard Laporte étant la douzième). Lui, un ou une autre, la mécanique sera de toute façon la même.

Les clubs amateurs disent non à Patrick Buisson comme président délégué de la FFR

Ainsi va la vie démocratique à la FFR. Les neuf élus de l'opposition ont démissionné, les deux représentants de la Ligue aussi, laissant l'institution sans contre-pouvoir ni légitimité étant donné que le dernier président élu (Bernard Laporte, en 2016 puis en 2020) a dû se résoudre à tirer les conséquences de ses cinq condamnations pénales pour corruption, trafic d'influence ou prise illégale d'intérêts. Il ne manquait que cela au rugby français : le parti unique, le petit monde de l'entre-soi.

Même entre eux, la pluralité des points de vue est perçue comme une haute trahison. Ces derniers jours, et même juste après le résultat du référendum, plusieurs coalisés, et non des moindres, s'étaient fait une raison : il fallait s'en remettre à une élection générale. Aussitôt, les plus radicaux du premier rang, avec à leur tête Serge Simon, leur imposèrent le silence, d'un ton menaçant. Cette élection générale dans un délai de six semaines est pourtant prévue par les statuts de la FFR (article 15). Les ex-colistiers de Laporte aiment se draper dans les statuts ; mais ça dépend lesquels. L'article 15 est devenu tellement repoussant pour eux que le secrétaire général, Christian Dullin, osa déclarer au micro de France Bleu Isère, lundi, que « si nous démissionnions, il n'y aurait plus personne pour gérer le rugby français pendant six mois ».

La ministre des Sports a appelé à une démission collective

Destinée à faire peur dans les chaumières, cette énormité n'a aucune chance d'arriver, justement parce que l'article 15 prévoit qu'en cas d'une démission d'au moins une majorité des membres du comité directeur (soit 19), un bureau provisoire de sept personnes se voit alors charger de gérer les affaires courantes et d'organiser dans un délai de six semaines une assemblée générale devant élire un nouveau comité directeur. Ce qui nous emmènerait à une élection générale d'ici à fin mars-début avril, après le Tournoi et bien avant la Coupe du monde (8 septembre-28 octobre). C'est cette voie que réclame la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

Mais la ministre, « on s'en moque », a déclaré sans aucune gêne Alain Doucet dans le Figaro. Non content d'offenser son autorité de tutelle, il osa une comparaison plus que déplacée avec l'affaire Martini dans le handball (condamné à un an de prison avec sursis pour corruption de mineur et enregistrement d'images pédopornographiques et démissionnaire de son poste de président de la LNH).

La sale affaire Bruno Martini, condamné pour « corruption de mineur et enregistrement d'images pédopornographiques»

« Le quorum du comité directeur est préservé, indique-t-on à la FFR pour justifier de cette posture. La gouvernance peut être assurée jusqu'au nouveau temps démocratique, prévu au mois de juin 2023 (lors de l'assemblée générale à Lille). » Personne ne songe à leur confisquer à tout jamais le pouvoir, simplement de repasser par une élection quasiment cathartique. C'est aussi le sens de la pétition intitulée : « Sortir de la crise : le comité directeur de la FFR doit démissionner ! » et qui avait recueilli mardi soir près de 3 000 signatures.

 

« C'est l'option la plus claire, la plus respectueuse de l'expression des clubs, a insisté la ministre des Sports lundi dans un entretien à Midi Olympique. L'intérêt du rugby devrait suffire à les faire bouger, mais les intérêts personnels entrent aussi en ligne de compte. » Effectivement, ceux qui veulent sauver ce comité directeur, ou ce qu'il en reste, veulent d'abord se sauver eux-mêmes. Sauver aussi certains avantages. C'est ainsi que ces dernières heures s'engagèrent des tractations serrées pour savoir qui pourrait inviter qui en week-end à Rome, sans Daho mais pour aller voir le quinze de France qui y lance son Tournoi (dimanche, 16 heures).

Amélie Oudéa-Castéra appelle à une démission collective du comité directeur de la FFR

Avant de choisir les antipasti, ils voudront choisir un président par intérim en vertu de l'article 21. Martinez a longtemps hésité, pas complètement à l'aise et conscient qu'il est un candidat de troisième choix, après Simon, dérouté par le comité d'éthique, et Buisson. Pas évident d'être à l'aise quand on a perdu un référendum qu'on avait décidé soi-même de dramatiser, promettant « le chaos », exerçant un double chantage à l'effondrement (celui de l'équipe de France et celui de la Coupe du monde). Une semaine de campagne supplémentaire et on n'aurait sans doute pas coupé à la menace d'une invasion de sauterelles tueuses sur tous les terrains de rugby en cas de victoire du « non ». Peut-être même qu'Antoine Dupont n'aurait plus su faire une passe.

Le référendum a invalidé « un système de gouvernance avec un président en retrait et un président délégué » selon la FFR

Quelques jours avant le vote, dans Midi Olympique, Martinez déclarait : « Les clubs comprennent l'importance de ce référendum. Ils doivent décider si oui ou non ils souhaitent maintenir la paix et la sérénité [...], si l'équipe dirigeante élue, qui n'a rien à se reprocher, peut continuer à mener cette action jusqu'à la fin de son mandat. » Buisson avait quant à lui indiqué que le référendum servirait aussi à « revalider le comité directeur » et « qu'en cas de non on passerait certainement à des élections ». Serait-on passé de la FFR des gros pardessus à celle de la veste réversible, qu'on retourne toujours du bon côté ? Aujourd'hui, interrogé sur ces déclarations, le pouvoir en place parle de « mots tronqués » (sic), « d'interprétation caduque » au prétexte que l'un comme l'autre avaient également déclaré, dans d'autres entretiens, qu'en cas de vote négatif un second référendum aurait lieu. Ce qui n'arriva pas davantage. Ce qu'on ignorait tous, et que Laurent Gabbanini, le directeur général de la FFR, a eu la délicatesse de révéler juste après le dépouillement, c'est que « la consultation était consultative et non prescriptive ; c'était une forme de référendum qu'on écoute ou pas ». Ce sera pas.

Bernard Laporte démissionne de son poste de président de la Fédération française de rugby

« Puisque vous n'avez rien à vous reprocher, puisque vous faites valoir que votre bilan est positif, pourquoi auriez-vous à redouter qu'il y ait des élections ? les interroge madame Oudéa-Castéra. Ils ont toujours fait bloc avec Bernard Laporte et il est un peu étrange de voir, aujourd'hui qu'il démissionne, le bureau se désolidariser. » À leurs yeux, le référendum a invalidé « un système de gouvernance avec un président en retrait et un président délégué », rien de plus.

Comme l'a répété Christian Dullin sur France Bleu Isère, tout ce qui s'est passé dans cette Fédération n'était rien d'autre que « les affaires d'un homme ». C'est pourtant ce bureau qui a décidé de payer aussi bien les avocats de la FFR, partie civile en septembre, et ceux de leur président. C'est ce même bureau, alors que rien ne l'y obligeait, qui a signé collectivement une lettre de soutien à Laporte à la veille du procès devant la 32e chambre, en toute connaissance du dossier. Ils possédaient depuis longtemps le rapport de l'IGJS qui aurait dû les alerter. Tout comme le témoignage de deux de leurs salariés du service juridique concernant l'affaire de la commission d'appel. Pour eux, le nuage radioactif s'est arrêté à la frontière délimitée par le bureau de Bernard Laporte.

Selon les informations de L'Équipe, les membres du collectif d'opposition Ovale Ensemble, dont les neuf élus au comité directeur de la FFR ont démissionné vendredi, ont transmis mardi au Parquet national financier un courrier d'alerte « relatif à des faits susceptibles de revêtir une qualification pénale, commis par les organes dirigeants de notre Fédération ».


L'objet de ce signalement concerne le remboursement des frais de défense avancés en faveur de Bernard Laporte par l'institution au titre de la protection fonctionnelle. Au procès de septembre devant la 32e chambre correctionnelle de Paris, la FFR avait missionné et rétribué deux avocats pour plaider sa défense (une partie civile fort décriée), tout en s'acquittant des honoraires des avocats de ceux (Laporte et Simon) dont elle avait quelque raison de penser qu'ils étaient les auteurs dudit préjudice. En octobre, nous avions révélé que s'agissant de M. Laporte, la FFR avait accepté le principe d'un prix forfaitaire de 90 000 € HT.

Or, Ovale Ensemble mentionne qu'aucune restitution n'est intervenue depuis la date du délibéré, le 13 décembre dernier, ce qui pourrait constituer un abus de confiance. Le collectif d'opposition signale également l'existence depuis 2017 d'autres prises en charge par la FFR de frais de défense concernant M. Laporte, pour des montants substantiels, dont il faudrait déterminer s'ils ont été guidés par l'intérêt social de la Fédération ou par l'intérêt personnel de M. Laporte. Un courrier de mise en demeure a parallèlement été adressé Alexandre Martinez, en sa qualité de trésorier de la FFR. Par ailleurs, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la représsion des fraudes pourrait prochainement être saisie d'une affaire portant sur un marché informatique à la FFR.

 

Heureusement qu'il y a L'Equipe (je ne pensais pas écrire cela un jour...).

 

Laporte a du être sacrément c.n avec eux pour qu'ils soient aussi offensifs !

  • Upvote 2
Lien vers le commentaire
il y a 26 minutes, Zuzu31 a dit :

 

Heureusement qu'il y a L'Equipe (je ne pensais pas écrire cela un jour...).

 

Laporte a du être sacrément c.n avec eux pour qu'ils soient aussi offensifs !

 

En effet, sur ce sujet ils n'ont pas lâché l'affaire, si vous en avez marre - comme moi - de moscato, en voiture, vous pouvez écouter les 3 épisodes du podcast fait par l'Equipe sur cette affaire.

 

Même si on n'en apprend pas bien plus que ce que l'on connait déjà des faits, la genèse et l'enchainement de l'enquête journalistique sont très intéressantes.

 

https://www.lequipe.fr/collection/podcasts/serie/laffaire-laporte-altrad/

 

  • J'aime 1
  • Merci 4
Lien vers le commentaire
il y a 43 minutes, Zuzu31 a dit :

 

Heureusement qu'il y a L'Equipe (je ne pensais pas écrire cela un jour...).

 

Laporte a du être sacrément c.n avec eux pour qu'ils soient aussi offensifs !

 

Ou il doit etre entouré de copaings au Midol , pour que cela soit si peu suivi de leur côté .

 

Parceque pour un journal, une affaire comme ca qui touche une fede et qui s enchaîne , ca doit faire presque systématiquement la une ( dans la section du sport concerné au moins )

Lien vers le commentaire
Il y a 8 heures, Bota a dit :


L'objet de ce signalement concerne le remboursement des frais de défense avancés en faveur de Bernard Laporte par l'institution au titre de la protection fonctionnelle. Au procès de septembre devant la 32e chambre correctionnelle de Paris, la FFR avait missionné et rétribué deux avocats pour plaider sa défense (une partie civile fort décriée), tout en s'acquittant des honoraires des avocats de ceux (Laporte et Simon) dont elle avait quelque raison de penser qu'ils étaient les auteurs dudit préjudice. En octobre, nous avions révélé que s'agissant de M. Laporte, la FFR avait accepté le principe d'un prix forfaitaire de 90 000 € HT.

Or, Ovale Ensemble mentionne qu'aucune restitution n'est intervenue depuis la date du délibéré, le 13 décembre dernier, ce qui pourrait constituer un abus de confiance. Le collectif d'opposition signale également l'existence depuis 2017 d'autres prises en charge par la FFR de frais de défense concernant M. Laporte, pour des montants substantiels, dont il faudrait déterminer s'ils ont été guidés par l'intérêt social de la Fédération ou par l'intérêt personnel de M. Laporte. Un courrier de mise en demeure a parallèlement été adressé Alexandre Martinez, en sa qualité de trésorier de la FFR. Par ailleurs, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la représsion des fraudes pourrait prochainement être saisie d'une affaire portant sur un marché informatique à la FFR.

 

 

Comment imaginer aller jusqu'à la CDM avec ce comité directeur au commande et toutes ses histoires financières d'arrangement entre amis qui ne manqueront pas de sortir au pire des moments ?

Au moins Martinez, le trésorier de la FFR ne pourra pas se défausser de sa responsabilité, Laporte n'a pu agir à son insu.

Je pense que comme pour Laporte, à l'usure, le comité directeur n'aura plus d'autres options que de démissionner., c'est juste que çà prendra encore du temps.

 

Lien vers le commentaire
Il y a 16 heures, Zuzu31 a dit :

 

Heureusement qu'il y a L'Equipe (je ne pensais pas écrire cela un jour...).

 

Laporte a du être sacrément c.n avec eux pour qu'ils soient aussi offensifs !

 

C'est un la dernière lettre de complaisant.  :flowers:

Lien vers le commentaire
il y a 53 minutes, Zuzu31 a dit :

 

il y a 21 minutes, smiticks a dit :

Martinez va payer la chambre.... la chambre sera t elle garnie ? :yes:

 

 

Martinez a oublié de récupérer le chéquier de la FFR :p

Lien vers le commentaire
il y a 35 minutes, sauce a dit :

L équipe publie de plus en plus d articles dont il faut être abonné pour les lire ( a l’instar de nombreux autres site : figaro . Point . Monde . Etc)

 

mais la casi totalité des articles de l équipe portant sur l EDF est disponible gratuitement… tant mieux 

 

L équipe a la FFR en ligne de mire …

Modifié par No troll
  • Upvote 2
Lien vers le commentaire
DarkSideOfTheMaul
il y a 39 minutes, No troll a dit :

L équipe publie de plus en plus d articles dont il faut être abonné pour les lire ( a l’instar de nombreux autres site : figaro . Point . Monde . Etc)

 

mais la casi totalité des articles de l équipe portant sur l EDF est disponible gratuitement… tant mieux 

 

L équipe a la FFR en ligne de mire …

Ca attire le chaland, valide le statut des journalistes, et in fine tu payes pour lire du M'Bappé... :sorcerer:

  • Upvote 4
Lien vers le commentaire
Il y a 8 heures, DarkSideOfTheMaul a dit :

Ca attire le chaland, valide le statut des journalistes, et in fine tu payes pour lire du M'Bappé... :sorcerer:

Moi, ça me va, je ne lis pas du M'Bappé.:yes:

Lien vers le commentaire

Et l’article d’aujourd’hui sur Galthié et Laporte dit que Laporte pourrait finalement être à la coupe du monde en tant que super consultant auprès de Galthié, d’où sa présence à Cap-Breton ….incroyable..

désolé, je ne sais transmettre l’article 

  • Vomit 3
Lien vers le commentaire

Fabien Galthié, la vie sans Bernard Laporte, ex-président de la Fédération

 

Le sélectionneur de l'équipe de France doit désormais apprendre à fonctionner sans l'homme qui l'a nommé, démissionnaire de son poste de président de la FFR. Une tâche qu'il surmonte à ce jour avec flegme.

 

À Capbreton (Landes), vendredi, où l'équipe de France prépare son match d'ouverture du Tournoi face à l'Italie, dimanche, Bernard Laporte a passé du temps avec l'équipe de France. Et c'est bien l'une des premières fois que son nom circulait au sein de la sélection. Faut dire que le sort de l'ex-patron de la Fédé, condamné le 13 décembre dernier pour corruption, trafic d'influence ou prise illégale d'intérêts (il a fait appel), et démissionnaire de son poste de président de la FFR la semaine passée, après le « non » des clubs majoritairement adressé par référendum à Patrick Buisson, le candidat qu'il avait proposé comme président délégué, est quasiment tabou. Son cas agite le monde du rugby français, mais chez les Bleus, c'est l'omerta.

 

Aujourd'hui, une indifférence de façade

 

Parmi les joueurs, seul le deuxième-ligne Thibaud Flament s'est risqué à un avis très pondéré : « Ça ne nous impacte pas trop. Bernard est un personnage qu'on apprécie tous au sein du groupe. On attend de voir ce qui se passe. » Au sein du staff, c'est pareil. Peu de mots sur le tumulte fédéral de Marcoussis, comme si les entraîneurs, davantage préoccupés par le passage sur le terrain d'un jeu de dépossession à un jeu de repossession, avaient volontairement décidé de créer une bulle anti-nuisances autour d'eux pour préserver la sérénité des joueurs.

 

Le sélectionneur Galthié, déjà peu expressif derrière ses grosses lunettes, ne laisse rien transparaître non plus à tous ceux qui le croisent, aux abords du stade d'entraînement comme au cours de ses footings matinaux autour du lac d'Hossegor. Ses proches confient qu'il ne parle jamais du chaos de la Fédé, que seul l'avenir de la sélection et les temps de jeu de ses joueurs en club l'obsèdent. L'homme est pourtant forcément touché. Laporte et lui, c'est une histoire de plus de vingt ans. Qui démarra au début des années 2000 quand Laporte fit de Galthié le premier n°9 titulaire de son mandat de sélectionneur (face aux Gallois, en février 2000), puis son capitaine lors de la tournée de juin 2001 en Afrique du Sud. Ensemble, ils remportèrent le Six Nations 2002, avec Grand Chelem à la clé, et n'échouèrent qu'en demi-finales de la Coupe du monde 2003 face à l'Angleterre (7-24).

 

Hier, un soutien réciproque

 

Depuis, les deux hommes avancent de concert, l'un se portant au soutien de l'autre dès que le besoin s'en fait sentir, et vice-versa. Galthié aurait pu prendre ombrage de son statut de second choix au moment de sa nomination à la tête des Bleus, en 2019, après que Laporte, déjà président, eut préalablement lancé une consultation auprès des clubs pour savoir s'ils étaient prêts ou pas (et ils ne l'étaient pas !) à s'enticher d'un sélectionneur étranger après le Mondial 2019. Mais il attendait ce poste depuis si longtemps que sa joie a instantanément étouffé toute velléité de vexation. Il y a aussi ce titre honorifique de meilleur entraîneur de l'année passée que Galthié pouvait légitimement espérer au regard du Grand Chelem 2022 et de cette série en cours de 13 victoires d'affilée. Un trophée qui lui a finalement échappé au profit de Wayne Smith, le sélectionneur des Néo-Zélandaises, championnes du monde en novembre dernier.

Laporte était encore vice-président de World Rugby à ce moment-là, et Galthié aurait sans doute espéré qu'il influe davantage sur l'issue du vote. Mais ces petites contrariétés n'ont en rien altéré la relation qui unit les deux hommes. Le sélectionneur a brisé la bulle sanitaire installée autour des Bleus en plein Tournoi 2021, après la découverte d'un cluster ? Laporte vole aussitôt à son secours sur RMC : « Fabien m'a dit qu'il avait respecté le protocole et je le crois. Je lui ai posé la question, il m'a dit non, et j'ai confiance en lui. »

 

Laporte est impliqué dans des affaires qui menacent son poste à la Fédé ? Galthié dit du bien de lui à la moindre occase, comme dans la foulée de la prolongation de son contrat de sélectionneur jusqu'en 2027 : « Je le remercie pour sa confiance, pour son estime. C'est un grand président. Je dirais même qu'il a une posture de roi. » On se souvient aussi de cette conférence de presse lunaire qui a suivi la victoire des Bleus contre l'Afrique du Sud (30-26), le 12 novembre dernier. Galthié avait interrompu le jeu des questions-réponses pour prendre en direct un appel de son président, alors au soutien des Féminines en plein Mondial néo-zélandais. Cette scène d'un sélectionneur associant devant témoins son président à un succès d'envergure avait quelque chose de théâtral qui ressemblait à une main tendue à un mois du verdict du 13 décembre pour le procès Altrad-Laporte.

 

Demain, continuer à gagner

 

Ces dernières semaines, les affaires ont fini par séparer les deux hommes. Galthié accuse le coup, mais pas au point de lier son destin à celui de son fidèle protecteur, comme il l'avait laissé entendre en septembre 2020, juste avant les élections à la présidence de la Fédération. Souvenez-vous. « Avec Bernard, nous avons un lien très fort, confiait-il à Midi Olympique. Je lui dois beaucoup. Il m'a fait confiance pour remettre l'équipe de France sur le bon chemin. La question (de travailler avec un autre) ne se pose pas pour le moment, mais elle pourrait se poser après les élections. »

Aujourd'hui, cette question se pose à nouveau après la démission de Laporte. Mais la donne a changé. Galthié a fait ses preuves à la tête de la sélection. Surtout, il y a ce Mondial (du 8 septembre au 28 octobre) qui se profile et que les Bleus aborderont en favoris. Difficile d'imaginer l'ancien Columérin se retirer maintenant. « En décembre, pendant la tempête, Bernard m'a demandé deux choses, disait d'ailleurs le sélectionneur à Pays-de-Belvès (Dordogne), le 10 janvier. Un, de continuer à tracer notre route, et deux, de commencer à préparer le mandat d'après, jusqu'en 2027. On garde cette vision, on veut garder cette continuité. » « Fabien est un homme convaincu, ajoute son ami Max Guazzini, ancien président du Stade Français (1992-2011). Il est focalisé sur cet objectif de gagner la Coupe du monde. Il a été barré pendant de longues années pour prendre ce rôle de sélectionneur. Aujourd'hui, il n'a qu'un objectif : gagner ! »

 

Galthié sait que son poste n'est pas menacé, même en cas d'élection future d'un président issu d'un autre camp. Florian Grill, le leader d'Ovale ensemble, le collectif incarnant l'opposition, l'a d'ailleurs rassuré sur ce point ces derniers jours : « Nous n'avons quasiment jamais eu d'aussi bons résultats, aucune raison de changer le sélectionneur. Il faut surtout le laisser faire, le préserver. » En fait, c'est plus la vie sans son mentor qui doit inquiéter Galthié. D'ailleurs, une idée un poil farfelue bruissait de quelques conversations entre initiés ces derniers jours. Et si Laporte devenait super consultant dans le staff des Bleus pour la Coupe du monde ? Une sorte d'adjoint (vraiment) pas comme les autres, comme l'était Galthié dans le staff de Jacques Brunel pendant le Mondial 2019 au Japon ? Vendredi, la présence de l'ex-patron à Capbreton n'était sûrement pas fortuite. Les ponts sont loin d'être coupés.

  • Merci 4
  • Vomit 4
Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...