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ST : le doublé et la formation


Gabi

La part de la formation dans le doublé  

65 members have voted

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Ce forum a un devoir moral de concurrencer les sondages de Rugbyrama. En voici donc un.

 

Pour vous aider à répondre à cette question existentielle, voici les définitions 

- Sont considérés comme formés au club, les joueurs français arrivés au ST avant 18 ans inclus.

- Le nombre de joueurs sera la moyenne sur les 5 matchs victorieux de phases finales. Pour info, contre le Racing, il y en avait 11.

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gronounours

Celui-là, il devait te démanger depuis un bon moment ... :chuis:

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à l’instant, gronounours a dit :

Celui-là, il devait te démanger depuis un bon moment ... :chuis:

 

C'est juste une question comme une autre... :whist:

Sinon, j'avais pensé à : "en quelle année le ST connaîtra sa prochaine défaite ?" mais Rugbyrama l'a déjà publié. :(

 

Ceci dit, quand on lit la presse française, on s’aperçoit que le supporter toulousain est finalement trop humble. Il a pourtant une réputation de melon à tenir.  :P

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????

 

Faut laisser le salami tranquille une petite semaine, tu risques ecchymoses, boursouflures et autres œdèmes... C'est pour ton bien ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 ou plus

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il y a 3 minutes, Papalou a dit :

Est-ce Kaino a été formé au ST ou pas ? Je ne me rappelle plus à quel âge il est arrivé.

 

Il est né à la Grave comme la moitié des toulousains, tu écoutes son accent, ça ne laisse pas de doute que c'est un pur toulousain

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le zèbre aux courges
Il y a 1 heure, Gabi a dit :

Ce forum a un devoir moral de concurrencer les sondages de Rugbyrama. En voici donc un.

 

Pour vous aider à répondre à cette question existentielle, voici les définitions 

- Sont considérés comme formés au club, les joueurs français arrivés au ST avant 18 ans inclus.

- Le nombre de joueurs sera la moyenne sur les 5 matchs victorieux de phases finales. Pour info, contre le Racing, il y en avait 11.

Tu parles bien en tant que titulaire Au coup d'envoi?

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il y a 7 minutes, le zèbre aux courges a dit :

Tu parles bien en tant que titulaire Au coup d'envoi?

Ben non sinon il n'y en aurait pas eu 11 contre le Racing :wacko:

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Je tiens à signaler un cas d'hérésie sur le Rugbynistere : je vous laisse juger et puisse le bras vengeur de la Sainte Église Rouge et Noire frapper les mécréants. 

 "Mais s'il brille sous le maillot toulousain - avec lequel il a découvert le niveau professionnel - Lucas Tauzin n'a pas été formé dans la Ville rose. Comme un Gaël Fickou débauché à Toulon en son temps, l'ancien Bleuet a été recruté à l'âge de 18 ans." 

Edited by Neophyte
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tire-bouchon

recruté est un bien grand mot.

Il jouait à StSever et Mont de Marsan a refusé de le prendre en formation.

Seul Bayonne avait jeté un oeuil. Il est parti à Toulouse car c' était le seul club qui tenait à le recevoir.

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Guest chomelaregle
il y a 22 minutes, Neophyte a dit :

Je tiens à signaler un cas d'hérésie sur le Rugbynistere : je vous laisse juger et puisse le bras vengeur de la Sainte Église Rouge et Noire frapper les mécréants. 

 "Mais s'il brille sous le maillot toulousain - avec lequel il a découvert le niveau professionnel - Lucas Tauzin n'a pas été formé dans la Ville rose. Comme un Gaël Fickou débauché à Toulon en son temps, l'ancien Bleuet a été recruté à l'âge de 18 ans." 

 

Anculé de raciste !

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le zèbre aux courges
Il y a 9 heures, Gabi a dit :

- Sont considérés comme formés au club, les joueurs français arrivés au ST avant 18 ans inclus.

 

Selon la jurisprudence bamba il faut avoir intégré le stade toulousain moins de 2 ans après avoir commencé le rugby pour y avoir été formé  :)

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Il y a 9 heures, le zèbre aux courges a dit :

Tu parles bien en tant que titulaire Au coup d'envoi?

Non, sur la feuille de match. 

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il y a 54 minutes, le zèbre aux courges a dit :

Selon la jurisprudence bamba il faut avoir intégré le stade toulousain moins de 2 ans après avoir commencé le rugby pour y avoir été formé  ?

 

Bamba est un pur produit de la formation Toulousaine car comme 90% des joueurs de rugby c'est en regardant les matchs du Stade Toulousain sur sa télévision qu'il a progressé et fait

évolué sa technique!!

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le zèbre aux courges
il y a 22 minutes, Gabi a dit :

Non, sur la feuille de match. 

Je plaisantais bien sûr. Par contre ramos qui n'était pas assez bon pour jouer au stade toulousain, qui est parti se former à Colomiers et est revenu après 18 ans à Toulouse est-il formé à Toulouse? À contrario guitoune qui ne savait pas jouer au rugby avant d'arriver chez vous surtout au centre et qui est maintenant un crack est-il formé à Toulouse?

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il y a 9 minutes, le zèbre aux courges a dit :

Je plaisantais bien sûr. Par contre ramos qui n'était pas assez bon pour jouer au stade toulousain, qui est parti se former à Colomiers et est revenu après 18 ans à Toulouse est-il formé à Toulouse? À contrario guitoune qui ne savait pas jouer au rugby avant d'arriver chez vous surtout au centre et qui est maintenant un crack est-il formé à Toulouse?

Comme dit Erilac juste au-dessus, le vrai critère de formation devrait être : "a t'il eu la télé quand il était enfant ?"

Si oui alors il a été formé au ST.

Si non alors il est fidjien et a donc été formé par l'ASM.

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Il y a 1 heure, Gabi a dit :

Comme dit Erilac juste au-dessus, le vrai critère de formation devrait être : "a t'il eu la télé quand il était enfant ?"

Si oui alors il a été formé au ST.

Si non alors il est fidjien et a donc été formé par l'ASM.

 

Ils ont la télé en Aveyron ?

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il y a 3 minutes, Papalou a dit :

Ils ont la télé en Aveyron ?

Oui, ils captent l'analogique en noir et blanc.

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Il y a 1 heure, Gabi a dit :

Oui, ils captent l'analogique en noir et blanc.

 

Et avec le décalage technologique, ils en sont à la finale La Voulte - Montferrand...

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gronounours
il y a 3 minutes, diogene a dit :

 

Et avec le décalage technologique, ils en sont à la finale La Voulte - Montferrand...

 

L'avantage c'est que, même sans connaitre le résultat, on peut leur dire qui a gagné ...

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il y a 40 minutes, gronounours a dit :

 

L'avantage c'est que, même sans connaitre le résultat, on peut leur dire qui a gagné ...

 

tu es vilain car ce n'était pas si évident à l'époque (1970). Ce n'est en effet que notre 3ème finale perdue après celles de 1936 et 1937 (contre Narbonne et Vienne), celle avec le plus petit score également : 3-0.

 

Donc on eut pu penser que l'issue de celle là était alors considérable comme plus incertaine que celle des ...7 autres qui ont suivi avant la faille spatio-temporelle de 2010.

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Amusant ...

 

Perso ce qui me plait c'est que dans ce rugby moins dans l'affrontement physique, il y a plus de place pour les "jeunes" et/ou les gabarits moins énormes. Ces vingt dernières années, c'était bien souvent le problème de la difficulté de passer la marche avec les pros ou l'engagement physique était même (et l'est toujours) dangereux pour un gabarit plus léger.

 

Pourvu que ça dure ... on se dit que finalement si la majorité des équipes de top 14 faisaient de même (je parle de locaux, pas de fidjiens ...) on n'aurait pas trop a s'inquiéter pour l'équipe de France.

Edited by rimram31
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Il y a 7 heures, erilac a dit :

 

Bamba est un pur produit de la formation Toulousaine car comme 90% des joueurs de rugby c'est en regardant les matchs du Stade Toulousain sur sa télévision qu'il a progressé et fait

évolué sa technique!!

 

En fait, c'est à ce moment là que c'est devenu un personne respectable avec des valeurs et une bonne éducation.

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Il y a 2 heures, rimram31 a dit :

Amusant ...

 

Perso ce qui me plait c'est que dans ce rugby moins dans l'affrontement physique, il y a plus de place pour les "jeunes" et/ou les gabarits moins énormes. Ces vingt dernières années, c'était bien souvent le problème de la difficulté de passer la marche avec les pros ou l'engagement physique était même (et l'est toujours) dangereux pour un gabarit plus léger.

 

Pourvu que ça dure ... on se dit que finalement si la majorité des équipes de top 14 faisaient de même (je parle de locaux, pas de fidjiens ...) on n'aurait pas trop a s'inquiéter pour l'équipe de France.

 

Oui puis l'excuse avant, "il a 23 ans, on le couve", ne tiens plus en effet

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Vil & Preux

Adishatz les amis

 

Noves nous a  expliqué qu'il est impossible de faire le doublé ! Il faut lâcher le match face à l'USAP

 

Je vous laisse les amis, mon chat il a faim

 

Pierre V

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il y a une heure, Colza Nostra a dit :

Je pense que vous pouvez envisager le triplé même.

Avec le trophée Bouscatel , le plus dur est fait . Maintenant il reste 2 petites compet de 2nd zone ..

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Il y a 6 heures, Vil & Preux a dit :

Adishatz les amis

 

Noves nous a  expliqué qu'il est impossible de faire le doublé ! Il faut lâcher le match face à l'USAP

 

Je vous laisse les amis, mon chat il a faim

 

Pierre V

 

Pour défendre Novés, même si je sais qu’il exagérait en disant ça, il y a quand même pas mal de chose qui ont changé depuis 10 ans et ces paroles:

- les effectifs se sont sacrement renforcés, ce qui permet de mieux, et plus, faire tourner. 

- les phases finales de top14 et la finale de hcup ne se jouent plus 3 week-end de suite. 

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Il y a 7 heures, RMP a dit :

Pour défendre Novés, même si je sais qu’il exagérait en disant ça, il y a quand même pas mal de chose qui ont changé depuis 10 ans et ces paroles:

- les effectifs se sont sacrement renforcés, ce qui permet de mieux, et plus, faire tourner. 

- les phases finales de top14 et la finale de hcup ne se jouent plus 3 week-end de suite. 

Et je dirais un 3e point : Le RCT Laportien n'avait quasiment aucun international (alors que Novés récupérait une douzaine de cadres rincés par le Tournoi).

 

Mais c'est surtout le 2e point (le calendrier) qui a tout changé : lors de la fameuse impasse en demi en 2010, le ST devait jouer 5 matchs de phases finales consécutifs !! Impossible de mettre 5 fois l'équipe-type.

Ça aurait été le même calendrier en 2014, Laporte (qui avait une équipe-type très figée) n'aurait sûrement jamais fait le doublé. Pour lui,  il suffisait de ne gagner "que" 3 matchs (ce qui reste une magnifique performance).

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Tu oublies aussi qu'on a un pharmacien que depuis cette année.:clin:P

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il y a 4 minutes, capitole46 a dit :

Tu oublies aussi qu'on a un pharmacien que depuis cette année.:clin:P

Pas besoin de pharmacien chez nous vu qu'on n'a quasiment pas d'équipe-type, que notre equipe change tout le temps, que même le remplaçant du remplaçant donne satisfaction.

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tire-bouchon

En plus il joue 1/2 de mêlée, si mes souvenirs sont bons !

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  • 3 weeks later...
Il y a 1 heure, Gabi a dit :

11 joueurs formés au club pour la demi contre le Leinster.

La moyenne reste donc à 11.

 

 

C'est tout ?

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tire-bouchon

c'est vrai, ce ne fait pas beaucoup par rapport au Lou.

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Il y a 6 heures, Gabi a dit :

11 joueurs formés au club pour la demi contre le Leinster.

La moyenne reste donc à 11.

 

 

Et en titulaires ?

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Ugo Mola, l'entraîneur  principal du Stade Toulousain, lors du match de Top 14 contre Lyon, le 17 mars 2019.
Ugo Mola, l'entraîneur principal du Stade Toulousain, lors du match de Top 14 contre Lyon, le 17 mars 2019. — R. Gabalda / AFP

RUGBY

Stade Toulousain: Des galères au rugby champagne... Comment Ugo Mola est devenu la référence des entraîneurs français

MIS À JOUR LE 19/04/19 À 10H21

Après des débuts compliqués au Stade Toulousain, Ugo Mola a posé sa patte sur l’actuel leader du Top 14, qui disputera dimanche une demi-finale de Champions Cup au Leinster

  • L’entraîneur du Stade Toulousain Ugo Mola est à la tête de l’équipe la plus excitante du moment.
  • La carrière du technicien de 45 ans n’a pourtant pas toujours été couronnée de succès.
  • Guy Novès, que Mola a remplacé à Toulouse, vante les mérites d'« une tête bien pleine » et souligne « sa force de caractère ».

L’entraîneur français du moment, c’est lui. Ugo Mola marche sur l’eau avec le Stade Toulousain cette saison. Aussi séduisants qu'efficaces, les Rouge et Noir se baladent en Top 14 et viseront une place en finale de Coupe d’Europe, dimanche sur les terres du Leinster, le tenant du titre irlandais.

La semaine dernière, Régis Sonnes, son « second » depuis l’été dernier chez les Rouge et Noir, faisait le panégyrique de l’ancien arrière ou ailier international aux douze sélections. « Il a de grosses qualités intellectuelles et va très vite, dans les prises de décision, le management. C’est brillant. Il prend très souvent les bonnes décisions. » Sonnes lui prédisait même un avenir en Bleu. Mais ça, c’était avant le feuilleton Galthié.

Après le quart de finale de Champions Cupgagné le 31 mars au Racing 92 (21-22), son joueur Maxime Médard saluait quant à lui « un choix fort qui montre qu’Ugo est un grand entraîneur, qui grandit avec son équipe ». Après le carton rouge reçu par l’ouvreur Zack Holmes, Mola et son staff n’avaient pas hésité à sortir un troisième ligne (François Cros) par un trois-quarts (Sébastien Bézy). Et, même à 14 contre 15, Toulouse, fidèle à son credo, avait continué à envoyer du jeu sur le synthétique de Nanterre. Avec succès…

« Champion » ou « gros con », la dure vie d’entraîneur

« Vous faites des paris, ça réussit, vous passez pour un champion, observait Mola mardi en conférence de presse. Quand vous perdez, vous passez pour un gros con. C’est la vie de tout entraîneur. » L'ancien joueur formé au Stade Toulousain, triple champion de France (1994, 95, 96) et champion d’Europe (1996) en Rouge et Noir, sait de quoi il parle.

Son retour au bercail sur le banc, à l’été 2015, n’a pas été tout de suite couronné de succès. Doux euphémisme. Avant le quart de finale européen chez le Racing 92, le Stade n’avait gagné aucun des trois matchs de phases finales disputés sous sa houlette. S'il avait entamé son déclin après le 19e Bouclier de Brennus, en 2012, le club le plus titré de France avait touché le fond voici deux ans, en terminant douzième du Top 14. Du jamais vu depuis 1976.

Le 6 juillet 2015 lors de ses premiers pas comme entraîneur du Stade Toulousain, devant Fabien Pelous, alors directeur sportif. Le 6 juillet 2015 lors de ses premiers pas comme entraîneur du Stade Toulousain, devant Fabien Pelous, alors directeur sportif. - Nicolas Stival / 20 Minutes

« Quand on a connu la réussite au Stade Toulousain, on doit se poser 1.000 questions dans ces situations, observe Guy Novès. C’est là que la gouvernance du club, avec Didier Lacroix [président depuis l'été 2017] a su l’accompagner. » L’idole du peuple Rouge et Noir a choisi lui-même son successeur avant de prendre le relais de Philippe Saint-André chez les Bleus.

« J’ai pensé en premier à Ugo. Il aurait très bien pu travailler avec Yannick Bru, mais Yannick était occupé par l’équipe de France. J’en ai parlé à René Bouscatel [le président d’alors] qui était à fond pour ce choix-là et s’est occupé du dossier. »

A ce moment-là, Mola dirigeait Albi en Pro D2 et affichait un pedigree relativement modeste, avec des passages à Mazamet (Fédérale 2, 2005-2006), Castres (2006-07) et Brive (2008-2012)…

« Il avait une expérience de joueur, il connaissait la maison par cœur, justifie Novès. Comme Yoann Huget, il a évolué ailleurs [à Dax puis à Castres] avant de revenir. Il a pu côtoyer d’autres clubs, voir d’autres façons de travailler et faire la synthèse. Cela a mis un peu de temps, le temps de mettre sa patte, de repartir sur une nouvelle génération. Il a su profiter de l’arrivée de jeunes joueurs talentueux, grâce au travail de Valérie Vischi-Serraz et Michel Marfaing [directrice générale et directeur sportif du centre de formation] ainsi que de tous les éducateurs. »

Le scud d’Albacete

D’abord, il a fallu accompagner vers la sortie une génération glorieuse, mais largement trentenaire, qui l’a parfois eu mauvaise. Avant de quitter les Sept-Deniers au printemps 2017, le deuxième ligne Patricio Albacete avait ainsi sorti la sulfateuse contre son coach : « Le costume était peut-être trop grand pour lui, avait griffé le Puma dans L’Equipe. Il n’avait pas les épaules pour reprendre un groupe comme ça. »

« Sortir 23 ou 24 joueurs en l’espace de deux saisons, on savait que ça n’allait pas être anodin, ni sans conséquence », confiait Mola fin mars à 20 Minutes. Julien Raynaud a observé ça de loin. Enfin, pas de si loin que ça, puisque l’ancien troisième ligne de 31 ans, reconverti dans l'immobilier, travaille à Albi et Toulouse. En 2014-2015, il était le capitaine du club tarnais, surprenant demi-finaliste de Pro D2 sous la houlette de Mola.

« En une seule saison, il avait réussi des prouesses avec un tout petit budget. Si on n’avait pas eu autant de blessés dans un effectif restreint, je pense qu’on aurait même pu monter en Top 14. »

Au sortir de deux années sans banc, mais dans un fauteuil de consultant sur Canal+, l’actuel Toulousain maniait management « à l’ancienne » et volonté de jouer. « Après ses discours d’avant-match, on avait tous envie d’aller au feu, se rappelle Raynaud. Il était très exigeant, nous demandait beaucoup d’engagement mais il était aussi tout sauf restrictif en termes de jeu. Si dans nos cinq mètres, il y avait un décalage à jouer, il fallait y aller ! Quand il est parti, ça a été un coup dur, même si j’étais très content pour lui. »

Albi, la saison charnière

Selon l’ancien flanker, son passage au SCA (le club est aujourd’hui en Fédérale 1) a relancé la carrière d’entraîneur du natif de Sainte-Foy-la-Grande, en Gironde. « Pour lui, cela a été la saison du renouveau. Quand il est arrivé dans notre club, il était encore très, très marqué par la fin de son aventure à Brive. » Fronde de joueurs, embrouille au sein du staff et relégation en Pro D2 au printemps 2012 pour finir… La Corrèze n’est pas toujours le petit paradis bucolique chanté par Trois Cafés Gourmands.

L'aventure briviste d'Ugo Mola s'est terminée par une relégation en Pro D2, à l'été 2012. L'aventure briviste d'Ugo Mola s'est terminée par une relégation en Pro D2, à l'été 2012. - P. Rodriguez / Sipa

Ragaillardi par ses prouesses tarnaises, Mola n’a donc pas hésité à changer d’univers pour retrouver le Stade Toulousain, malgré les appels du pied de Toulon. « Je pense qu’au début, il s’est posé la question de sa légitimité après Guy Novès, analyse Raynaud. Ce n’était pas le vrai Ugo. » Avec un CV de coach bien plus léger que le palmarès de nombreux cadres Rouge et Noir, la mission n’a pas été aisée.

Mais après l’annus horribilis de 2017, Toulouse a remonté la pente, avec un savant mélange de cadres motivés et de jeunes affamés, à l’image de Romain Ntamack. « L’an dernier, je n’avais qu’une hâte, jouer tous les week-ends, se souvient l’ouvreur ou centre prodige de 19 ans. Ugo a fait le choix de me couver un peu, comme il l’a fait avec d’autres jeunes. Au début, on ne le comprend pas trop, puis on se dit que c’était la bonne solution. »

Avec le XV de France contre la Namibie, lors de la Coupe du monde 1999. Avec le XV de France contre la Namibie, lors de la Coupe du monde 1999. - J.-L. Gautreau / AFP

Une démarche qui ne surprend pas Guy Novès. « Lorsque je l’avais comme joueur [jusqu’en 1996], j’avais déjà cerné cette tête bien pleine, qui lui donne cette capacité à s’adapter. La victoire, c’est toujours facile. Mais il faut avoir la force de caractère pour digérer les échecs. »

Loué après avoir été éreinté, Mola adopte un discours philosophe. « J’ai la faiblesse de penser que je ne suis pas plus mauvais ou bien meilleur qu’il y a deux ou trois ans. » Simplement mieux placé pour accrocher enfin un premier titre à son palmarès, et dépoussiérer celui du Stade Toulousain.

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Saint Thomas ST
il y a une heure, Gabi a dit :

Moins.

Et combien de blessés / juste de retour de blessure ? ☝️

 

Et oui. Pas de changement significatif donc. Le T6N est passé par là. 

Edited by Saint Thomas ST
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il y a 3 minutes, tropézien a dit :

Oui, vous perdez en 1/2 contre le CO et ça vous fait un doublé jaunard.

 

J'allais poster la même chose.

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Il y a 2 heures, tropézien a dit :

Oui, vous perdez en 1/2 contre le CO et ça vous fait un doublé jaunard.

 

Pauvre naze.

Le doublé jaunard, on l'a fait en 2015.

Défaite en finale HCup et défaite en finale Top 14.

 

Ou en 1994, défaite en finale du championnat et du Du Manoir !

 

Ça c'est stylé ! 

Perdre 2 demi finale la même saison, je suis sûr que plein d'équipe l'ont fait ! 

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il y a 41 minutes, brayaud's a dit :

 

Pauvre naze.

Le doublé jaunard, on l'a fait en 2015.

Défaite en finale HCup et défaite en finale Top 14.

 

La Stade Français aussi en 2005. A jamais les seconds, même dans la lose. :yay

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Il y a 1 heure, tire-bouchon a dit :

kesskila le supporter du Racing.

 

Pour info, RCV ça veut dire Rugby Club Vannetais, pas Racing Club Vannetais.

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Il y a 1 heure, Papalou a dit :

 

La Stade Français aussi en 2005. A jamais les seconds, même dans la lose. :yay

 

Il n'y avait pas eu prolongations en plus, pour les 2 ?

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