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Préparation Equipe de France


Raphaelle

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On va avoir 4 matchs de préparation, l'annonce de la liste des 33, des infos, des blessés :(, des nouveaux.

De quoi faire un topic séparé pour l'EdF et garder l'autre pour les autres équipes. 

 

Sans remonter au début de la prépa, on a :

 

La liste des 42 joueurs du stage actuel :

 

Piliers : Baille, Wardi, Gros, Atonio, Aldegheri, Bamba, Falatea.

Talonneurs : Marchand, Mauvaka, Bourgarit.

Deuxième ligne : Woki, Flament, R. Taofifenua, Willemse, Chalureau, Verhaeghe.

Troisième ligne : Alldritt, Ollivon, Cros, Macalou, Boudehent, Cretin, Tanga.

Demi de mêlée : Dupont, Lucu, Couilloud, Serin.

Demis d’ouverture : Ntamack, Jalibert, Hastoy.

Centres : Fickou, Danty, Moefana, Vincent, Gailleton.

Ailiers-arrières : Penaud, Villière, Ramos, Jaminet, Dumortier, Bielle-Biarrey, Dulin.

 

Willemse ménagé, Cros blessé mais qui va mieux, Taofifenua nouveau blessé, on attend l'évolution de la blessure.

Edited by Raphaelle
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La compo de l'Écosse
Kinghorn - Graham, Jones, Tuipulotu, Van der Merwe - Russell (cap.), White - Watson, Dempsey, M. Fagerson- Gilchrist, R. Gray - Z. Fagerson, Ashman, Schoeman

Remplaçants : Cherry, Bhatti, Nel, Cummings, Darge, Horne, Redpath, Ollie Smith
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Je ne savais plus combien de talonneurs étaient dans les 42. Je pensais qu'il y en avait 4. 

Si ils ne sont que 3 cela explique la présence obligatoire d'un toulousain,  et donc de Mauvaka.

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Ça fait une belle équipe, quand même !

Un peu jeune et léger derrière mais plutôt complémentaire devant. 

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Ramos aime ça :shaun:

 

C'est vrai aussi que quand on faisait un 6-2 sur le banc (6 avants, 2 trois-quarts), par exemple, on préférait laisser Brice à la disposition de La Rochelle plutôt que de le faire venir deux ou trois jours à Marcoussis. Vous savez très bien qu'il n'y a pas forcément de place pour un arrière sur un banc à 6-2.

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L'article en entier 

 

Fabien Galthié à deux jours d'Ecosse-France : « Tous les joueurs peuvent venir chercher le maillot »

 

Le sélectionneur Fabien Galthié a commenté ce jeudi midi ses choix de composition d'équipe pour le premier match de préparation de l'été face à l'Écosse, samedi, à Murrayfield. Une rencontre où les cadres seront laissés au repos et où la plupart des titulaires devront marquer des points pour espérer figurer dans la liste finale des trente-trois.

L.C.mis à jour le 3 août 2023 à 15h38
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Boudehent-Gailleton-Bielle-Biarrey, trois bizuths pour démarrer

« Vingt ans pour Émilien (Gailleton) et Louis (Bielle-Biarrey), c'est très jeune. Vingt-trois ans pour Paul (Boudehent), c'est un peu plus âgé, mais quel que soit leur âge, je trouve que ces jeunes ne se posent pas tellement de questions. Chacun a un parcours particulier. Il y a peu plus de maturité pour Paul, peut-être, en plus d'un parcours avec La Rochelle qui l'a poussé vers les sommets.

 

Quant à Louis et Émilien, même s'ils sont jeunes, ça fait pratiquement un an qu'ils travaillent avec nous. Leur présence ici n'est donc pas une surprise, elle répond plutôt à une cohérence. Cette formule d'entraînements à quarante-deux nous permet de faire matcher les meilleurs joueurs français du moment entre eux. Alors, même s'ils sont jeunes, Émilien et Louis sont préparés. On les a même sortis de la compétition phare qui était la Coupe du monde des moins de 20 ans parce qu'ils matchaient très bien avec nous. [...] Pour le moment, on attend d'eux qu'ils amènent leur insouciance de la jeunesse et leur potentiel de joueur de rugby. Ça suffira. »

« Pour nous, cette liste du 21 août n'est donc pas une finalité, [...] Vous pouvez très bien démarrer une Coupe du monde dans votre salon devant la télévision et disputer le dernier match, c'est-à-dire la finale

 

 
 
 
Fabien Galthié et le staff des Bleus. (A. Réau/L'Équipe)
 
Fabien Galthié et le staff des Bleus. (A. Réau/L'Équipe)

 

 

L'Écosse, premier crash-test pour les joueurs en balance

« En fait, il y a soixante joueurs qui préparent cette Coupe du monde. Certains ne sont pas là, puisqu'on n'en a que quarante-deux avec nous, mais ils se préparent quand même tout seuls ou avec leur club. Ils se tous engagés à être prêts s'ils devaient être appelés. Après, parmi les 42, il n'y en aura effectivement que 33 qui seront annoncés le 21 août.

Mais en fait, ce n'est pas une finalité, pas un ''cut''. Si on regarde toutes les Coupes du monde passées, on voit bien qu'avec quatre matches de préparation, quatre matches de qualification au premier tour et trois matches de phase finale, il se passe toujours des événements qu'on ne peut pas imaginer aujourd'hui. Nous savons qu'il y aura des modifications liées aux blessures.

Pour nous, cette liste du 21 août n'est donc pas une finalité, c'est un non-événement. Tout est possible. Vous pouvez très bien démarrer une Coupe du monde dans votre salon devant la télévision et disputer le dernier match, c'est-à-dire la finale. C'est déjà arrivé (Jean-Marc Doussain en 2011). Il n'y a pas de règles. Les neuf joueurs qui ne feront pas partie des trente-trois ont de fortes possibilités de rentrer dans la compétition. [...] C'est pour ça qu'on demandera à tous les joueurs qui seront sur la pelouse samedi à Murrayfield de vivre l'instant présent. On leur dit : ''Soyez heureux de vivre ce moment, profitez du merveilleux, parce qu'ici on vous offre le merveilleux.'' Tous les joueurs peuvent venir chercher le maillot. Il est dans le vestiaire, il est accroché. »

« C'est vrai qu'on a le sentiment que les règles du jeu ont évolué, que les équipes peuvent davantage tenir le ballon devant la défense »

 

 
 
 

Brice Dulin, titulaire et capitaine : la conséquence d'un jeu tourné vers plus de possession ?

« Aujourd'hui, c'est vrai qu'on a le sentiment que les règles du jeu ont évolué, que les équipes peuvent davantage tenir le ballon devant la défense. Ce qui n'empêche pas qu'il faut trouver la bonne alternance et savoir poser le ballon quand on l'a là où il y a de l'espace, et ça peut être devant comme derrière. Est-ce que cette évolution a un impact sur notre composition d'équipe aujourd'hui ? On fait attention à tout, donc on le prend en compte. Mais on prend aussi en compte la forme des joueurs à l'instant T.

Si Brice a été absent en sélection pendant environ deux ans, c'est soit parce qu'il était blessé, soit parce que la dynamique était plus en faveur de Melvyn (Jaminet) ou de Thomas (Ramos), qui enchaînaient énormément de victoires à ce poste d'arrière.

C'est vrai aussi que quand on faisait un 6-2 sur le banc (6 avants, 2 trois-quarts), par exemple, on préférait laisser Brice à la disposition de La Rochelle plutôt que de le faire venir deux ou trois jours à Marcoussis. Vous savez très bien qu'il n'y a pas forcément de place pour un arrière sur un banc à 6-2. Là, en l'occurrence, on a fait un 5-3 et la forme du moment fait que Brice est venu chercher le maillot dans le vestiaire, en même temps que le capitanat. Brice dispose aussi de cette spécificité d'être gaucher. Pour l'occupation du terrain, notamment pour chercher des espaces, il apporte donc une forme de jeu au pied différente. »

 

« Depuis quatre ans, quelle que soit la composition d'équipe, on parvient à matcher »

 

 
 
 

L'Écosse avec ses meilleurs joueurs

« L'Écosse a un mois de régénération et de préparation d'avance sur nous, elle a même commencé à jouer des matches (victoire contre l'Italie, 25-13). Elle aligne contre nous sa meilleure équipe du moment, c'est-à-dire celle de la cinquième meilleure nation du monde. Notre équipe de France va donc jouer un sommet de rugby. On se prépare au chaos, à la difficulté, mais notre équipe a quand même des atouts à faire valoir. Depuis quatre ans, quelle que soit la composition d'équipe, on parvient à matcher. Donc on va matcher. On est très heureux d'avoir quatre matches de préparation car ça nous met dans le jus. Ça fait bouger le groupe, ça nous met sous pression, dans l'inconfort. On ne veut pas être dans le confort. Le haut niveau, c'est le chaos. »

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Ce qui est étonnant, ce n'est pas la présence de Dulin, c'est qu'il soit capitaine !! :o

 

Il ne l'a jamais été de sa carrière il me semble.

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Il y a 4 heures, Gabi a dit :

Ce qui est étonnant, ce n'est pas la présence de Dulin, c'est qu'il soit capitaine !! :o

 

Il ne l'a jamais été de sa carrière il me semble.

Sa présence aussi :yes:

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Vil & Preux
Il y a 15 heures, Coccinelle a dit :

Je ne savais plus combien de talonneurs étaient dans les 42. Je pensais qu'il y en avait 4. 

Si ils ne sont que 3 cela explique la présence obligatoire d'un toulousain,  et donc de Mauvaka.

 

Marchand fait parti des joueurs supplémentaires; il est du voyage en Ecosse contrairement aux autres cadres qui ont leur week end off.

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Il y a 10 heures, Bota a dit :

 

MC Allew 🤣🤣🤣

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tire-bouchon
Il y a 1 heure, Ardbeg a dit :

Sa présence aussi :yes:

C' est parce qu'il est vieux ! :a0:

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il y a 13 minutes, Les Minimes a dit :

J'ai pas capté Boudehent et Bielle Biarrey.

Boudehent c'est sûrement pour la relative ressemblance physique avec l'acteur. 

Pour Bielle Barrey par contre j'ai pas la réf. 

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Il y a 4 heures, Pantang17 a dit :

Boudehent c'est sûrement pour la relative ressemblance physique avec l'acteur. 

Pour Bielle Barrey par contre j'ai pas la réf. 

Peut-être que Bielle Barrey fait des phrases à rallonges pompeuses à souhait et qui ne disent pas grand chose ?

Boudehent c'est pour sa mâchoire carrée comme Pelous, la mâchoire type d'un dopé.

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delacaravelle

bizarre, Boudehent me fait penser au coureur des 12 travaux... ; type statue grecque

b830306b-387a.jpg

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il y a 22 minutes, delacaravelle a dit :

bizarre, Boudehent me fait penser au coureur des 12 travaux... ; type statue grecque

b830306b-387a.jpg

C'est plutôt Fouyssac

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delacaravelle
il y a 8 minutes, capitole46 a dit :

C'est plutôt Fouyssac

non parce que Fouyssac est tout le temps blessé, il ne court plus depuis bien longtemps

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Il m est arrivé presque pareil ...

 

A 35 ans mon père m'a foutu dehors ....

 

 

rugbyrama.fr
 

XV de France / Coupe du monde rugby 2023 - Paul Willemse : "À 16 ans, mon père m’a foutu dehors"

Arnaud Beurdeley
10–12 minutes

Ses blessures à répétition, ses doutes, ses performances en demi-teinte lors du dernier Tournoi, Paul Willemse n’a occulté aucun sujet au cours de cet entretien. Avec beaucoup de franchise et de lucidité, il s’est confié comme rarement, livrant au passage quelques épisodes méconnus de sa vie personnelle avec une émotion non feinte. Mais toujours avec le sourire.

Vous avez été ménagé la semaine dernière sur les débuts d’entraînements, comment se portent vos ischios ?

Tout va bien. Si j’ai été ménagé, c’est juste par précaution. Il n’y a rien de grave. Si l’on excepte les courbatures normales d’une préparation très intense, je me sens très bien.

Avant la préparation, vous aviez confié être un peu inquiet par rapport à la gestion de votre poids durant la préparation. Qu’en est-il ?

La santé, le poids, ce sont des choses que je peux contrôler. Je voulais donc mettre tout en œuvre pour ne pas avoir de souci. Je ne suis pas parti en vacances pour pouvoir bien me préparer avant le stage à Monaco. Je me suis entraîné quatre ou cinq jours par semaine, justement pour ne pas avoir de mauvaise surprise avec mes ischios et être à mon poids de forme. Et heureusement que j’ai fait ce choix.

Pourquoi ?

Parce que je voulais arriver au stage de Monaco à mon poids de forme, entre 126 et 127 kilos. J’étais un peu comme un boxeur durant cette période (rires).

Après une saison 2021-2022 exceptionnelle avec le XV de France, vous avez semblé marquer le pas, notamment dans le Tournoi 2023. Partagez-vous ce sentiment ?

Vous savez, les tâches effectuées sur un terrain par un deuxième ligne, ça ne se voit pas forcément. Un plaquage, un ruck ou un déblayage, ça se voit beaucoup moins qu’une percée de dix mètres. Moi, j’aime les ballons portés, les mêlées… C’est ma priorité. Et si je peux faire quelques extras, tant mieux. C’est ce qui s’est passé notamment dans le Tournoi des 6 Nations 2022. Malheureusement, cette année, j’ai été contrarié par mes ischios. J’ai quand même subi quatre déchirures en un an. À chaque nouvelle rechute, je perdais confiance. Sur le terrain, j’avais ça dans un coin de la tête. Je me disais : "Il faut que ça tienne, il faut que ça tienne." Et dans le Tournoi, ça n’a pas loupé : ça a craqué lors du quatrième match et je n’ai pas pu jouer le dernier contre le pays de Galles.

Avez-vous craint de rater cette préparation de la Coupe du monde à cause de ces blessures à répétition ?

Oui, j’y ai pensé. Je n’ai pas beaucoup joué la saison dernière. Ni avec le MHR, ni avec les Bleus puisque j’ai raté la tournée de novembre. Je voulais absolument revenir pendant le Tournoi. J’ai fait le maximum… Mais ça a été compliqué. Heureusement, aujourd’hui, je me sens vraiment bien. Jamais ma masse grasse n’a été si bonne (rires).

Avez-vous adapté votre alimentation pour atteindre ce résultat ?

J’ai surtout été plus strict ! J’ai sacrifié mes vacances. De toute façon, je n’avais pas besoin de souffler, je n’avais pas beaucoup joué (sourire). Je ne voulais pas arriver à Monaco en me disant : "Oh la la, je dois perdre du poids." Parce que mon poids a forcément une influence sur mes blessures, j’en suis persuadé. Quand je faisais 135 kilos, je me levais le matin, j’avais mal partout. Bref, aujourd’hui, j’ai vraiment l’esprit tranquille.

Le staff des Bleus vous avait-il sensibilisé sur cette question ?

Au tout début, oui. Aujourd’hui, ce n’est plus un sujet.

Vraiment ?

Quand je suis arrivé en équipe de France, je pesais 135 kilos. Là, c’était un vrai sujet. Fabien (Galthié) avait été très bon avec moi. Je lui avais posé la question : "Combien veux-tu que je pèse ?" Il m’avait alors regardé bizarrement et m’avait répondu : "Et toi, quel poids veux-tu faire ?" Il avait ajouté : "Tant que tu peux faire tout ce qu’on te demande en restant à 135 kilos, ne change pas. Mais si tu penses que ce sera plus facile pour toi en perdant du poids, alors fais-le." C’est la première fois qu’un entraîneur ne m’a pas donné un objectif bien précis à ce sujet. En fait, il m’a fait comprendre que c’était ma responsabilité, pas la sienne. Ça a été un vrai déclic. Et je regrette de ne pas avoir fait ces efforts plus tôt dans ma carrière.

Vous êtes identifié comme un joueur "premium" au sein du XV de France. Pourtant, vous allez disputer ce premier match contre l’Écosse, réservé aux joueurs qui doivent prouver qu’ils peuvent avoir leur place dans la liste des "33". Comment le vivez-vous ?

Aucun souci avec ça. Je n’ai quasiment pas joué la saison dernière, j’ai besoin de temps de jeu. Et puis, comme il y a beaucoup de jeunes dans cette équipe, je vais apporter mon expérience. Pour moi, c’est le scénario parfait.

Pendant plusieurs mois, il y a eu le feuilleton "Emmanuel Meafou en équipe de France". Comment l’avez-vous vécu ?

Ce qui m’a agacé, c’est qu’à mon arrivée en Bleu, il y avait eu beaucoup de critiques parce qu’on disait qu’il y avait un nouveau joueur étranger en équipe de France. Or, pour le cas d’Emmanuel Meafou, tout le monde semblait s’enthousiasmer. Ça, ça m’a énervé. Je l’ai mal vécu. Mais pour le reste, aucun souci. Les meilleurs joueurs doivent jouer en équipe de France. Après, attention, le Top 14, ce n’est pas le niveau international. Je sais de quoi je parle et je sais les efforts que j’ai faits pour adapter mon poids à ce niveau-là.

Romain Taofifenua est blessé pour trois semaines et ne pourra pas jouer avant l’annonce de la liste des 33 joueurs retenus pour le Mondial. La blessure est-elle quelque chose qui vous hante en ce moment ?

Tous les joueurs ont ça dans un coin de la tête. Si un mec fait une blague en disant : "J’espère que personne ne va se péter cette après-midi", tout le monde change de tête. On n’a pas envie de rigoler avec ça. C’est vrai toute l’année, mais c’est encore plus vrai juste avant une Coupe du monde. Si tu la rates, tu dois encore attendre quatre ans. Si ça devait m’arriver, je ne sais pas où je serais dans quatre ans. J’ai bientôt 31 ans…

Parlez-vous de vos bobos facilement ?

Je m’intéresse beaucoup aux sports de combat comme le MMA par exemple. J’y apprends beaucoup de choses. Je me souviens avoir lu un témoignage d’un combattant de MMA qui expliquait qu’il fallait mieux parler facilement de ses blessures pour s’ôter un poids de la tête. Avant cette lecture, je préférais cacher mes douleurs. Mais c’était toujours présent au fond de moi. Aujourd’hui, je préfère jouer l’esprit totalement libéré.

Aimez-vous chercher des solutions dans d’autres sports ?

Oui et je vais vous donner un exemple. Je crois que je suis un garçon gentil, plutôt calme. Sauf que dans le rugby, ça ne m’aidait pas. J’ai vite compris que sur un terrain il fallait être un peu con, un peu méchant. Au début, je n’y arrivais pas. Ce n’était pas moi. Et en lisant différents témoignages, j’ai commencé à voir le rugby comme un spectacle. Aujourd’hui, pour moi, un match c’est comme un film. Et je suis un acteur qui doit performer (sic). J’aime faire mal sur un terrain alors que ce n’est pas moi dans la vie de tous les jours.

Est-ce un travail mental que vous faites tous les jours ?

Oui, mais là encore, je m’inspire de ce qui se fait dans les sports de combat. J’ai lu notamment comment Tyson Fury a réussi à battre Wladimir Klitschko en 2015. Quelques années plus tôt, avec d’autres jeunes boxeurs, il avait fait un stage dans le centre d’entraînement de Klitschko. Un vieil entraîneur américain qui travaillait avec Klitschko lui avait dit : "Tu sais que Wladimir est le roi du sauna, montre-lui le respect. Il aime sortir le dernier après que tout le monde soit parti." Fury a raconté qu’il savait que pour devenir le meilleur boxeur du monde, il devait réussir à rester plus longtemps dans le sauna que Klitschko. C’est ce qu’il a fait et quelques années plus tard, il l’a battu. Cette histoire m’a marqué très fortement.

À ce point ?

Oui, parce qu’il a toujours fallu que je me batte pour réussir. J’ai grandi à Pretoria avec le rêve de jouer pour les Bulls. Seulement, à 16 ans, mon père m’a foutu dehors parce qu’il s’est remarié avec une nouvelle femme. Je suis donc parti vivre avec ma mère en Namibie. J’ai cru à la fin de mon rêve de rugbyman aux Bulls. J’avais 16 ans et j’étais un peu désespéré. Je jouais dans un club en Namibie sans trop y croire. Et puis, un jour, nous sommes partis en stage à Pretoria. Nous avons donc fait la visite du stade des Bulls où il y a un long tunnel pour entrer sur la pelouse. Quand je suis arrivé à l’entrée, je me suis arrêté. Je n’ai pas pu aller plus loin. J’avais trop d’émotions en moi.

Pourquoi ?

Parce que mon rêve, c’était d’entrer sur cette pelouse avec les maillots des Bulls sur les épaules. Pas en simple visiteur. J’ai donc fait le tour et pris un autre chemin sans rien dire à personne pour entrer sur la pelouse. Pour moi, c’était impossible de faire autrement. Et quatre ans plus tard, j’ai finalement réalisé ce rêve en empruntant ce tunnel avec le maillot des Bulls.

Qu’est ce qui vous a finalement permis de réaliser ce rêve quatre ans plus tard ?

La volonté et la force de croire en mes rêves, comme Tyson Fury. Je vous raconte une anecdote. Après cette saison en Namibie, j’ai réussi à entrer dans une école à Johannesbourg, ce qui m’a permis de jouer pour les Lions. Seulement, j’ai été obligé de mentir à ma mère. En fait, mon internat était du lundi au vendredi. J’ai dit à ma mère que c’était sept jours sur sept. Sinon, elle ne m’aurait pas laissé partir.

Comment faisiez-vous le week-end ?

Je dormais à droite, à gauche. Chez des copains… Je me débrouillais comme je pouvais. Mes parents n’étaient pas riches et je savais que le rugby était ma seule chance dans la vie. Ça m’a donné une force immense. Au départ, le rugby n’était qu’un rêve. Mais quand j’ai eu des difficultés avec mon père, c’est devenu un objectif. Sans le rugby, j’aurais basculé du mauvais côté de la vie. Et aujourd’hui, je suis là, en équipe de France avec un nouvel objectif : jouer et gagner la Coupe du monde.

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Trillo de retour aux commentaires à la TV c'est sympa aussi. Kayser aussi est plutôt bon en terme de consultant.

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à l’instant, Kana a dit :

Ah mais le début du match c’est pas 16h05… TF1, escroc !

16H15

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à l’instant, Kana a dit :

Couilloud/Jalibert c’est leur 1er matché ensemble non ?

Non ils ont joué ensemble en Australie et au Japon

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il y a 1 minute, Godfather a dit :

Non ils ont joué ensemble en Australie et au Japon

Super si c’est notre charnière remplaçante, ils ont des automatismes :yes:

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à l’instant, Ecco2ST a dit :

Heureusement qu'il reste 1 mois avant la coupe du monde car je ne reconnais pas la moitié des joueurs de l'équipe de France.

Pas la peine de retenir ces noms, ils seront pas souvent sur la pelouse :yes:

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L'arbitrage sur les mêlées un jour faudra le clarifier. Là Schoeman il gagne l'impact mais prend la pression donc lâche sa liaison pour repasser en dessous de Bamba mais perd quand même du terrain avec un Bamba qui décale ses appuies. 

Edited by Godfather
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à l’instant, Kana a dit :

La passe de Jalibert j’ai tremblé

Disons qu'elle était forte 

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Aie LBB

Le fait que ce soit un match de préparation, je pense que ça a joué, sont pas là poir déséquilibrer le match.

Edited by Kana
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Très bel essai.

Vu la faiblesse au centre (pour différentes raisons), Gailleton va être une bénédiction à ce poste pour l'EdF.

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Biele Biaray très bien en attaque mais 2 fautes de défense dont un plaquage haut qui aurait pu faire carton 

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Clairement identifié une faille dans le second rideau écossais avec ce 2ème jeu au pied axial derrière ruck.

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à l’instant, Godfather a dit :

Qu’est-ce qu’il va vite LBB !

Oui mais j’espère que ça va pas être un Penaud bis, on a besoin d’avoir de bons défenseurs sur les ailes pas seulement du talent offensif.

donc j’espère qu’ils vont lui faire bosser la défense

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