De Retour De Vacances ...

[Invité Invité_perrot]

Bonjour à tous,

De retour de vacances que j'espère avoir été bonnes pour vous toutes et tous, je plonge tranquillement dans la nouvelle saison qui approche.

Si quelqu'un peut me résumer l'actualité du stade depuis fin juin, ça serait super sympa !

Amitiés stadistes.

P.S : ci-dessous article paru aujourd'hui dans le monde

Du rugby d'élite au crime passionnel, la tragique déchéance de Marc Cécillon

LE MONDE | 16.08.05 | 13h28 • Mis à jour le 16.08.05 | 13h28

LYON correspondance

Le discernement de Marc Cécillon, ancien international de rugby âgé de 46 ans, était "altéré" lorsqu'il a tué sa femme avec une arme à feu. Onze mois après les faits, les experts psychiatres Pierre Barlet et Pierre Lamothe sont parvenus à cette conclusion dans le rapport qu'ils ont remis, le 7 juillet, au juge d'instruction Raphaël Vincent. Une expertise psychologique de Raphaël Loiselot va dans le même sens, évoquant "une personnalité limite" .

C'est dire si l'ancienne vedette du rugby français, sélectionné 46 fois en équipe nationale, 5 fois capitaine, n'était plus que l'ombre de lui-même, le 7 août 2004. A minuit, il était arrivé dans une soirée donnée en l'honneur d'une équipe de juniors à Saint-Savin (Isère), le village de son enfance. Il avait sorti de la ceinture de son bermuda un revolver 357 magnum, s'était dirigé vers sa femme, Chantal, mère de leurs deux enfants, et avait tiré à cinq reprises. Ce gaillard de 1,92 mètre pour 110 kg avait été maîtrisé à grand-peine par des convives. Plusieurs heures après, son alcoolémie s'élevait encore à 2,35 grammes.

L'alcool avait envahi son existence. Une dépendance "purement psychologique" , qui a libéré "des pulsions agressives et violentes" , écrivent les experts.

A Bourgoin-Jallieu ­ ville du nord de l'Isère qui abrite le club où il termina sa carrière ­, on ne comptait plus ses frasques. Embringué dans des bagarres, tombant dans un talus, "Marco" avait encore frappé, disait-on sans se soucier de cette déchéance. Dans les pires moments, seul son père parvenait à le raisonner. Signe d'un respect de l'autorité constamment manifesté par le joueur.

ÉCHECS ET MALENTENDUS

L'instruction menée en un an par le juge Vincent a révélé les failles intimes de Marc Cécillon. A travers une vingtaine de témoignages, de son ancien instituteur au gotha du rugby, les enquêteurs ont découvert comment cet enfant, plus grand que les autres, se faisait malmener sans répliquer dans la cour de l'école, à l'époque où il devait porter un cache sur l'oeil pour soigner une déficience visuelle.

Unique garçon d'une famille de quatre enfants, il prit sa revanche grâce au rugby en suivant son père, chauffeur routier, lui-même joueur émérite. Il commença à manier le ballon ovale à 7 ans. Sélectionné en équipe régionale cadets, international juniors à 17 ans, il rejoignit Bourgoin-Jallieu et décrocha sa première sélection chez les Bleus en 1988.

Sa scolarité fut moins réussie : après une sixième de transition, il s'inscrivit en CAP de pâtisserie. Ouvrier durant huit ans, il passa par le bataillon de Joinville en 1982, et bénéficia d'un poste de moniteur de sport. Il gagnait alors 10 000 francs par mois, un salaire qu'il doublera en fin de carrière.

En 1995, il mit un terme à sa carrière internationale. Cinq ans plus tard, il quitta l'équipe de Bourgoin-Jallieu avant de passer deux saisons au club voisin de Beaurepaire, en deuxième division, puis de s'arrêter définitivement fin 2003.

Sa reconversion fut marquée par les échecs et les malentendus. Le commerce de prêt-à-porter créé avec son épouse ferma en 1999. A Bourgoin-Jallieu, on le nommait "ambassadeur" du club. Un titre honorifique sans réelle consistance pour celui qui espérait "faire partie du staff" . Il se contenta d'un poste de moniteur de sport dans les écoles primaires à 9 500 francs par mois. Il ne trouvait plus sa place dans le monde sportif qui fut toute son existence. Des amis lui dégotèrent une activité de représentant en pelouse synthétique "pour rester un peu sur le terrain" .

LA PEUR DE "N'ÊTRE PLUS RIEN"

Selon les experts, "la dissipation des mirages" de la notoriété l'a renvoyé à une fragilité originelle, à l'angoisse "de n'être plus rien" . Il a essayé de masquer ces troubles par "un mécanisme de défense archaïque du déni" , mais l'alcool les a aggravés. Ses proches décrivent une césure entre le Cécillon silencieux, introverti, guerrier respectueux des règles, et l'imprévisible Marc des comptoirs.

Louée pour sa fidélité, sa femme Chantal, qu'il a épousée en 1980, commençait à le craindre. Sans raison, il se montrait d'une jalousie maladive, jusqu'à la suivre. "Elle se réfugiait parfois chez sa mère, mais personne n'aurait imaginé une telle issue ", confie un proche. Un mois avant le drame, elle s'était renseignée pour envisager une séparation. "Elle savait que ça serait difficile, déclare Me Xavier Rodamel, avocat constitué partie civile pour les enfants et les parents de Chantal. Elle avait toujours été droite et correcte, dévouée à l'éducation de ses deux filles, gérant les affaires du couple. Nous ne souhaitons pas le procès d'une star déchue, nous voulons préserver la mémoire d'une victime."

"La fragilité de sa personnalité, l'évidente dépression, l'alcoolo-dépendance... Ces facteurs devront être pris en compte pour juger Marc Cécillon, dit Me Richard Zelmati, son avocat. La gloire avait estompé ses souffrances originelles. Quand tout s'est effondré, il a supprimé la personne qu'il aimait le plus, il a tué par amour."

Me Zelmati entend aborder les conditions de la reconversion de Marc Cécillon : "Ce n'est pas parce que c'est une star qu'on doit justifier son geste, mais il faut s'interroger sur l'accompagnement des grands sportifs. Plus ils sont hauts, plus dure est la chute. Tout le monde s'est réveillé un peu tard."

Le procès, prévu en 2006 devant les assises de l'Isère, devra faire la lumière sur la destinée de celui qui, à la prison Saint-Joseph, à Lyon, conseille l'équipe de rugby de l'administration pénitentiaire. Comme si l'Ovalie ne devait jamais cesser de hanter son existence brisée.

Richard Schittly

[Maxence]

Bah voilà une bonne nouvelle

[beto8]

de retour de vacances egalement.

bonjour à la petite famille.

[Saint Pierre]

de retour aussi !

apres les vacances et le pc chez monsieur le docteur je reviens d'un grand "aller le stade " pour cette année.

[Invité Tilosach (en vacances)]

Je profite d'un accès furtif à internet pour vous passer un petit bonjour.

Après l'ile de Ré, la campagne bordelaise: pas question de parler rugby. Mais ce n'est pas plus mal après tout.

J'ai quand meme pu voir que nos protégés avaient bien répondu présent pour le 1er match du championnat