Aller au contenu

Top 14 : Barrage : Stade Toulousain - CO .


Hugogo

Messages recommandés

Il y a 2 heures, Raphaelle a dit :

https://www.ladepeche.fr/article/2018/05/17/2799533-stade-toulousain-ramos-et-kolbe-avec-medard-ou-huget.html

 

Reste la 3è ligne, quel 8 et comment va Elstad ?

 

Edit : CocoDie, tu peux pas ignorer la mise en forme quand tu copies ? (il y a qu'à cliqué en bas de ton post avant d'envoyer, il est quand même vachement bien fait ce forum :clin) Sinon Tire-Bouchon va encore jeter ses lunettes et comme quand tu les as jetées, tu ne vois plus rien, il va en racheter : à ce rythme il va se ruiner !

 

La mise en forme a du te perturber, parce qu'il est ecrit

"Tout sera ensuite une question d'équilibrage puisque Elstadt, Madaule, Fa'asalele, voire Kunatani postulent."

Lien vers le commentaire
il y a 2 minutes, GuyNess a dit :

 

La mise en forme a du te perturber, parce qu'il est ecrit

"Tout sera ensuite une question d'équilibrage puisque Elstadt, Madaule, Fa'asalele, voire Kunatani postulent."

Non, j'ai lu l'article sur le site de la Dépêche :clin

Postulent : on en connait d'autres des postules qui n'étaient jamais prêts ! 

Là il faut plus que postuler, il faut qu'il ait tous ses moyens : un Fa'aselele en pleine forme et un Esltadt pas complètement parce que blessé avant, la question se pose.

  • Upvote 1
Lien vers le commentaire

Si certains n'ont pas eu leur sésame :

 

"

En raison d'un retour de places, des billets pour le match de barrage face au Castres Olympique(samedi 19 mai à 16h15) seront disponibles à la vente ce jeudi 17 mai à partir de midi, exclusivement sur la billetterie en ligne officielle : billetterie.stadetoulousain.fr"

 

 

Retour de places venant de Castres? Avec le foin qu'ils ont fait car ils n'en avaient que 2500??

  • Confus 1
Lien vers le commentaire
Ponts jumeaux
il y a une heure, Mat a dit :

C'est peut être parce que le livreur de billet n'a jamais trouvé Castres ?!  :yes:

 

Pourtant, on sait désormais depuis l'interview de l'entraîneur de l' USM qu'il y a une "gare à Castres"

Lien vers le commentaire
Il y a 2 heures, Raphaelle a dit :

Non, j'ai lu l'article sur le site de la Dépêche :clin

Postulent : on en connait d'autres des postules qui n'étaient jamais prêts ! 

Là il faut plus que postuler, il faut qu'il ait tous ses moyens : un Fa'aselele en pleine forme et un Esltadt pas complètement parce que blessé avant, la question se pose.

 

D'après l'Instagram de je sais plus qui, Elstadt court "allègrement" autour de la table de ping pong mais avec un beau strap au niveau du genoux :original:

  • Merci 1
Lien vers le commentaire
Il y a 3 heures, Tropico a dit :

T'as bouffé dans ton resto ?

 

Jamais de la vie malheureux ! Tu crois que le proprio de Mcdo bouffe des big mac ???

Modifié par tropézien
Lien vers le commentaire
Saint Thomas ST
il y a une heure, tropézien a dit :

 

 Peut-être que tout simplement les personnes de la commission n’aiment pas les gros. 

 

Grossophobe ! 

 

J'ai le droit, ça vient d'être consacré dans le Petit (Gros...) Robert ! :P

https://parismatch.be/actualites/societe/142806/la-grossophobie-enfin-une-realite-pour-le-petit-robert

 

  • Haha 1
Lien vers le commentaire
il y a 7 minutes, Tropico a dit :

Alors j'ai bossé pour lui à faire la compta de tous les macdos pour envoyer ca format US

un midi le big boss, pas le mec qui gere un macdo, celui qui gere la olding qui en possede 18, vient me voir et me dit "allez je t'invite au restaurant"

bon, je revais de michelin

il m'a amené au macdo et il a voulu me faire gouter a tout

j'avais les larmes aux yeux

 

Tu te répètes, tu nous l'avais déjà racontée.

  • Upvote 2
Lien vers le commentaire
il y a 3 minutes, Papalou a dit :

 

Tu te répètes, tu nous l'avais déjà racontée.

J'allai le dire, mais en fait la fois d'avant c'était Stofe! :yes:

  • Haha 2
Lien vers le commentaire
il y a une heure, capitole46 a dit :

J'allai le dire, mais en fait la fois d'avant c'était Stofe! :yes:

Stofe et Tropico doivent être des collègues alors. :blush:

Lien vers le commentaire

selon le Midol, incertitude sur Doussain et Pointud (en cas de pbs, ils seraient remplacés par Meric et Neti, tout juste de retour de blessure :()

Lien vers le commentaire
Saint Thomas ST
Il y a 11 heures, Raphaelle a dit :

selon le Midol, incertitude sur Doussain et Pointud (en cas de pbs, ils seraient remplacés par Meric et Neti, tout juste de retour de blessure :()

 

Le retour le plus notable...celui du public ! 3e guichets fermés consécutivement...

Effets de l'idée que la Bodega géante #Midol(#Fonzie?)

 

Et belle itw de Piula, il confirme ce que disait Mola sur le stage en Andorre qui a soudé le groupe.

Extrait ci-dessous

 

Dans quel état d’esprit retrouvez-vous les phases finales ?

Que du bonheur. L’année dernière a été dure, on a touché le fond. Quand tu tombes en bas, tu ne peux que viser plus haut. C’est ce qui nous anime. Ce club n’était pas habitué à cette situation, il y avait une grosse pression et chacun en a pris conscience, s’est investi pour le ramener à sa place. Les recrues ont apporté leur fraîcheur. Ce fut un moteur de ce groupe. On a retrouvé des vrais joueurs du Stade toulousain, qui ont la passion. Sans ça, tu n’avances pas.

à titre personnel, vous le faites en réalisant une grosse fin de saison…

Je dis toujours que mes coéquipiers me font avancer. Si je sens tout le monde investi, le reste vient naturellement. J’ai vraiment eu cette sensation durant le stage en Andorre (début février, N.D.L.R.). Le début de saison s’était bien passé mais, à partir de ce moment-là, on a compris qu’on pouvait aller loin, tous ensemble. Le groupe a tourné la page du passé et atteint petit à petit le niveau où il mérite d’être.

Ugo Mola voit ce stage comme un déclic…

Oui, il n’était pas axé sur le rugby mais la cohésion et l’humain. C’est la première fois que je vis un stage pareil. Avant d’être des joueurs, nous sommes des hommes. Cela a fini de me libérer et je crois que ces discussions ont offert à chacun l’obsession de servir l’équipe. Nous sommes tous dans la même aventure et mon esprit est tourné vers le bouclier. Des cadres comme Mama (Maestri), Jean-Marc (Doussain) ou Flo (Fritz) vont nous quitter et il s’agit de les récompenser pour ce qu’ils ont apporté à ce club. Je le dis d’autant mieux que je suis quelqu’un de toujours heureux, dans les bons et les mauvais moments. La vie est trop courte pour se plaindre. Alors imaginez quand on gagne. Pour moi, la victoire est un virus. Quand je l’attrape, je veux que les autres l’attrapent aussi.

Est-ce pour cela que le staff considère aussi Iosefa Tekori ou vous comme des leaders ?

C’est notre attitude de mecs des îles (rires). Je souris et reste tranquille tout le temps car, si vous êtes négatif, ça rejaillit sur les autres. J’aime regonfler le moral de mes partenaires. « Joe », c’est mon grand frère, on se connaît depuis la Nouvelle-Zélande (ils étaient à Auckland ensemble), on a le même mode de vie et notre rôle est d’aider tout le monde. Pour nous, la vie est une chance et on agit dans une équipe comme dans une famille. Si tu donnes tout à côté de moi, ne t’inquiète pas, je donnerai tout aussi.

Cet aspect très décontracté dénote

de votre image de guerrier sur le terrain…

Le rugby, c’est mon métier, ma passion et, comme je l’ai dit, mon obsession. Quand j’entre sur un terrain, je ne me dis jamais que je vais perdre. Non, je veux gagner et montrer aux autres que je suis là pour combattre avec eux. Mais ce n’est pas incompatible avec mon caractère. Avant la réception de La Rochelle, Flo a dit une phrase qui m’a marqué : « Personne n’est mort sur un terrain de Top 14. » Il a raison. Cela veut dire qu’on peut partir à la guerre sur un match mais on ne joue pas notre vie. Il y a peu de gens qui ont le privilège de faire ce métier. Si je ne suis pas capable de donner le meilleur, il y a un mec à Blagnac ou à Colomiers qui voudra prendre ma place. Il y en a aussi qui se lèvent chaque matin à 5 heures pour aller bosser. Moi, j’ai la belle vie et je ne l’oublie jamais.

Cette saison, vous avez marqué 2 essais en Top 14 - autant que sur les cinq dernières - et 2 en sélection. Votre jeu a-t-il évolué ?

Ugo effectue régulièrement des entretiens individuels et ils ont été décisifs. Il me connaît depuis un moment, m’a toujours assuré de sa confiance et était persuadé que je pouvais apporter davantage. J’ai toujours pensé à servir mes coéquipiers et lui m’a répété que je pouvais leur être utile en pensant peut-être un peu plus à moi, en touchant plus de ballons. Je respecte les consignes mais je participe plus qu’avant et je pense avoir augmenté mon volume de jeu.

Modifié par Saint Thomas ST
  • Merci 5
  • Upvote 1
Lien vers le commentaire
il y a 6 minutes, GuyNess a dit :

tu pourrais soigner la mise en forme :chuis: 

j'ai jeté mes lunettes, tu crois que la compagne de Tire-Bouchon m'en payera d'autres ?

Lien vers le commentaire
il y a 28 minutes, Gabi a dit :

Stofe et Tropico doivent être des collègues alors. :blush:

Oui, je les ai vu acheter des maillots du SF, main dans la main.:blush:

Lien vers le commentaire
Saint Thomas ST
il y a 12 minutes, Raphaelle a dit :

j'ai jeté mes lunettes, tu crois que la compagne de Tire-Bouchon m'en payera d'autres ?

 

Z'inquiétez pas, avec la réforme Buszyn/Macron le "RAC zéro" optique  est .... en marche

 

(c'est plutôt au MIdol d'améliorer sa mise en forme, on n'a pas tous un préparateur physique :clin

Modifié par Saint Thomas ST
  • Haha 1
Lien vers le commentaire
Il y a 1 heure, Saint Thomas ST a dit :

 

Et belle itw de Piula, il confirme ce que disait Mola sur le stage en Andorre qui a soudé le groupe.

 

 

Super interview ! Ca fait du bien de lire ça !

 On voit qu'il est conscient de ce que le ST représente, même s'il n'est pas là depuis longtemps et qu'il n'est pas originaire du coin...

Et puis effectivement, il a progressé cette saison. Et ça se voit particulièrement depuis 3-4 mois. Donc ça correspond parfaitement à ce qu'il dit.

Moi je l'aurais bien mis titulaire, à moins qu'Elstadt soit à 100%...

  • Upvote 2
Lien vers le commentaire
Il y a 1 heure, Saint Thomas ST a dit :

 

Le retour le plus notable...cele du public ! 3e guichets fermés consécutivement...

Effets de l'idée que la Bodega géante #Midol(#Fonzie?)

 

Et belle itw de Piula, il confirme ce que disait Mola sur le stage en Andorre qui a soudé le groupe.

Extrait ci-dessous

 

Dans quel état d’esprit retrouvez-vous les phases finales ?

Que du bonheur. L’année dernière a été dure, on a touché le fond. Quand tu tombes en bas, tu ne peux que viser plus haut. C’est ce qui nous anime. Ce club n’était pas habitué à cette situation, il y avait une grosse pression et chacun en a pris conscience, s’est investi pour le ramener à sa place. Les recrues ont apporté leur fraîcheur. Ce fut un moteur de ce groupe. On a retrouvé des vrais joueurs du Stade toulousain, qui ont la passion. Sans ça, tu n’avances pas.

à titre personnel, vous le faites en réalisant une grosse fin de saison…

Je dis toujours que mes coéquipiers me font avancer. Si je sens tout le monde investi, le reste vient naturellement. J’ai vraiment eu cette sensation durant le stage en Andorre (début février, N.D.L.R.). Le début de saison s’était bien passé mais, à partir de ce moment-là, on a compris qu’on pouvait aller loin, tous ensemble. Le groupe a tourné la page du passé et atteint petit à petit le niveau où il mérite d’être.

Ugo Mola voit ce stage comme un déclic…

Oui, il n’était pas axé sur le rugby mais la cohésion et l’humain. C’est la première fois que je vis un stage pareil. Avant d’être des joueurs, nous sommes des hommes. Cela a fini de me libérer et je crois que ces discussions ont offert à chacun l’obsession de servir l’équipe. Nous sommes tous dans la même aventure et mon esprit est tourné vers le bouclier. Des cadres comme Mama (Maestri), Jean-Marc (Doussain) ou Flo (Fritz) vont nous quitter et il s’agit de les récompenser pour ce qu’ils ont apporté à ce club. Je le dis d’autant mieux que je suis quelqu’un de toujours heureux, dans les bons et les mauvais moments. La vie est trop courte pour se plaindre. Alors imaginez quand on gagne. Pour moi, la victoire est un virus. Quand je l’attrape, je veux que les autres l’attrapent aussi.

Est-ce pour cela que le staff considère aussi Iosefa Tekori ou vous comme des leaders ?

C’est notre attitude de mecs des îles (rires). Je souris et reste tranquille tout le temps car, si vous êtes négatif, ça rejaillit sur les autres. J’aime regonfler le moral de mes partenaires. « Joe », c’est mon grand frère, on se connaît depuis la Nouvelle-Zélande (ils étaient à Auckland ensemble), on a le même mode de vie et notre rôle est d’aider tout le monde. Pour nous, la vie est une chance et on agit dans une équipe comme dans une famille. Si tu donnes tout à côté de moi, ne t’inquiète pas, je donnerai tout aussi.

Cet aspect très décontracté dénote

de votre image de guerrier sur le terrain…

Le rugby, c’est mon métier, ma passion et, comme je l’ai dit, mon obsession. Quand j’entre sur un terrain, je ne me dis jamais que je vais perdre. Non, je veux gagner et montrer aux autres que je suis là pour combattre avec eux. Mais ce n’est pas incompatible avec mon caractère. Avant la réception de La Rochelle, Flo a dit une phrase qui m’a marqué : « Personne n’est mort sur un terrain de Top 14. » Il a raison. Cela veut dire qu’on peut partir à la guerre sur un match mais on ne joue pas notre vie. Il y a peu de gens qui ont le privilège de faire ce métier. Si je ne suis pas capable de donner le meilleur, il y a un mec à Blagnac ou à Colomiers qui voudra prendre ma place. Il y en a aussi qui se lèvent chaque matin à 5 heures pour aller bosser. Moi, j’ai la belle vie et je ne l’oublie jamais.

Cette saison, vous avez marqué 2 essais en Top 14 - autant que sur les cinq dernières - et 2 en sélection. Votre jeu a-t-il évolué ?

Ugo effectue régulièrement des entretiens individuels et ils ont été décisifs. Il me connaît depuis un moment, m’a toujours assuré de sa confiance et était persuadé que je pouvais apporter davantage. J’ai toujours pensé à servir mes coéquipiers et lui m’a répété que je pouvais leur être utile en pensant peut-être un peu plus à moi, en touchant plus de ballons. Je respecte les consignes mais je participe plus qu’avant et je pense avoir augmenté mon volume de jeu.

 

Ce mec est incontestablement un leader actuel dans le groupe et sera un leader important lors de la saison prochaine, cet interview en atteste. Il avait d'ailleurs été nommé capitaine sur 1 ou 2 matchs du Challenge, alors que des mecs présents au club depuis plus longtemps étaient aussi sur le pelouse. 

De très bonne augure alors qu'on va perdre beaucoup de joueurs importants à ce niveau à l'intersaison.

 

 

  • Upvote 1
Lien vers le commentaire

On va les exploser comme en 2010 !

Ce qui nous manquait le plus ,c'est la confiance en soi , et en notre jeu  !

La grande leçon de Novès , c'était la confiance qu'il donnait à chaque joueur , et il était sûr de son système de jeu que l'on pratiquait de la 1ére à la 80 éme minute ,parfois ce n'était pas une réussite , mais presque toujours ça marchait !

Lien vers le commentaire

L'Equipe

Ugo Mola : Le repêché d’orgueil

 

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIALLAURENT CAMPISTRON

Après un début de mandat délicat, l’entraîneur du Stade Toulousain a su redresser la barre. Mais il sait qu’il lui faudra gagner un titre, ou pas loin, pour clouer le bec aux sceptiques.

 

Éreinté par les critiques et blessé dans sa fierté la saison passée, l’entraîneur toulousain a su rester droit dans ses bottes pour remettre son équipe à flot. Le voilà revenu en grâce, même si sa personnalité continue de diviser.

 

TOULOUSE – Il y a tout juste un an, presque jour pour jour, Ugo Mola croulait sous les attaques. Entraîneur de la première équipe toulousaine à ne pas atteindre la phase finale du Top 14 depuis perpète, architecte en chef d’une pauvre formation classée douzième du Championnat, il se faisait découper par certains de ses propres joueurs ou adjoints. « Le costume était peut-être trop grand pour lui, assénait notamment le deuxième-ligne argentin Pato Albacete. Il n’avait pas les épaules pour reprendre un groupe comme ça ». « Il fallait très tôt rentrer dans la gueule des joueurs, remettre un peu d’autorité, ajoutait le coach des trois-quarts d’alors Jean-Baptiste Élissalde. On a fait du ménagement, pas du management, du social participatif alors qu’il fallait de l’autorité et du paternalisme.»

En gros, pour beaucoup, l’ancien arrière ou ailier international (45 ans, 12 sél.) s’était planté dans la gestion des hommes. Il avait voulu responsabiliser des joueurs qui, jusque-là, n’avaient pratiquement connu que le mode de fonctionnement directif et ferme de son prédécesseur, l’omnipotent Guy Novès. Le contraste était probablement trop important, la transition trop brutale.

 

Mola aurait pu contre-attaquer, mais il s’est tu, réservant sa riposte pour plus tard. Probablement parce qu’il savait que passer après l’icône Novès, plus gros palmarès du rugby français et européen, l’exposerait immanquablement au jeu cruel des comparaisons. Et que ses précédentes et mitigées expériences d’entraîneur à Castres (2006-2007), Brive (2008-2012) et Albi (2014-2015, Pro D2) ne lui conféraient pas la légitimité nécessaire pour crier à l’injustice au regard d’une saison passée aussi catastrophique.

« Il a été touché par les critiques, mais il ne l’a pas montré, observe son ami argentin Mauricio Reggiardo, l’actuel entraîneur d’Agen. Il a juste fermé sa gueule et s’est remis à bosser. Dans un cycle d’entraîneur, j’ai toujours pensé qu’il fal- lait attendre la fin de la troisième année avant de porter un jugement. Parce que la première saison, tu hérites d’un groupe que tu n’as pas choisi. La deuxième, tu renouvelles une partie de ton effectif. Et, la troisième, tu fais avec les anciens que tu as choisi de garder, les jeunes que tu as lancés et les nouveaux que tu as souhaité recruter. Bref, tu es enfin à la tête de TON groupe.»

La fin de la troisième année ? Mola est en plein dedans. Et son équipe, troisième de la saison régulière, s’apprête à défier Castres en barrages à Ernest-Wallon. Le sursaut est considérable. Bien sûr, le technicien a surfé sur le rajeunissement opportun de l’effectif, l’enthousiasme communicatif transmis à toutes les strates du club par un président tout neuf (Didier Lacroix), l’excellence d’un recrutement très pertinent (Kolbe, Faumuina, Dupont, Holmes, Ramos, Mjekevu…) et ce désintérêt passager de l’équipe de France à l’égard de ses joueurs qui a eu la double conséquence de lui offrir un effectif presque au complet au moment des doublons, tout en piquant dans leur orgueil quelques talents revanchards (Maestri, Huget, Médard…).

Mais il a su aussi persévérer dans ce jeu de mouvement et d’attaque hérité de ses années de joueur du Stade (1990-1996) et profondément ancré dans son ADN. « Au Stade Toulousain, il faut gagner, mais sur- tout bien jouer pour reconquérir notre public, générer des émotions, nous disait-il en début de saison. Je ne lâcherai pas, car j’ai des mecs incroyables. Ils doivent prendre conscience de leur talent et se lâcher. Le club retrouvera les hautes marches du Top 14, j’en suis certain. Je mets ma main à couper que cette génération gagnera. » « Ugo est un attaquant, ajoute Reggiardo. Il ne sera jamais “petit bras”.»

“Un entraîneur n’est pas là pour être aimé, mais pour être respecté

 

MAURICIO REGGIARDO, ENTRAÎNEUR D’AGEN

Reggiardo et Mola ont noué de solides liens d’amitié durant leurs huit années passées ensemble au CO (1997-2005), à la fin de leur carrière de joueur. Des relations qui ne se sont jamais distendues depuis. À tel point que la femme de Mola est même la marraine d’un des fils de Reggiardo. « Ugo, c’est la famille, dit l’Argentin. Peu de chose nous oppose. Ah si ! Il est beau gosse et moi pas. Il est aussi beaucoup plus fashion que moi (rires) !»

Mola parle et présente bien, c’est vrai.

Trop ?

Possible. Car le langage châtié et parfois professoral qui faisait sa force du temps où il jouait les consultants pour Canal + (2012-2014) lui donne parfois un petit côté arrogant, opportuniste, calculateur ou trop sûr de lui qui ne passe pas toujours très bien dans un milieu plus prompt à s’amouracher des accents chantants et des propos fleuris.

Alors, si l’entraîneur ne prête pas trop à débat, l’homme divise. Certains l’aiment, louant son intelligence et son caractère bien trempé. D’autres le détestent, devinant parfois dans ses belles arabesques verbales des louvoiements contrôlés, destinés à soigner son image, à se dédouaner de certaines responsabilités ou à accroître sa cote de popularité auprès des puissants et du grand public. Le bonhomme a ainsi hérité de surnoms pas toujours flatteurs. À Castres, il était « le fils de Revol », sous-entendu le fayot de service, à cause de sa grande proximité supposée avec le président du club. À Toulouse, la saison passée, il était « Ego » Mola pour une partie du vestiaire qui l’estimait incapable de reconnaître ses erreurs et de se remettre en question. « Un entraîneur n’est pas là pour être aimé, mais pour être respecté», souligne Reggiardo.

Mola s’y emploie. Même s’il lui faudra probablement gagner un titre ou pas loin pour moucher les sceptiques et espérer une reconnaissance plus affirmée de ses pairs. La phase finale qui se profile pourrait accélérer le processus. L’entraîneur la suivra des tribunes. La faute à une suspension héritée de propos virulents tenus à l’encontre de l’arbitre Mathieu Raynal, à la fin d’un match face au Racing. Le jour du verdict, Mola avait pu s’expliquer avec les membres de la commission de discipline. Mais cette fois-là, son bagout était resté vain. ‘

 

ENBREF

45 ans. Entraîneur du Stade Toulousain.

⬛ 6 novembre 1999 : en finale de la Coupe du monde, il s'incline avec les Bleus face à l'Australie (35-12), sa 12e et dernière sélection.

⬛ 2005 : il prend sa retraite de joueur après huit saisons à Castres... où il reviendra un an plus tard, comme entraîneur des arrières.

  • Merci 5
Lien vers le commentaire
Invité chomelaregle
Il y a 12 heures, Saint Thomas ST a dit :

 

Le retour le plus notable...celui du public ! 3e guichets fermés consécutivement...

Effets de l'idée que la Bodega géante #Midol(#Fonzie?)

 

Et belle itw de Piula, il confirme ce que disait Mola sur le stage en Andorre qui a soudé le groupe.

Extrait ci-dessous

 

Dans quel état d’esprit retrouvez-vous les phases finales ?

Que du bonheur. L’année dernière a été dure, on a touché le fond. Quand tu tombes en bas, tu ne peux que viser plus haut. C’est ce qui nous anime. Ce club n’était pas habitué à cette situation, il y avait une grosse pression et chacun en a pris conscience, s’est investi pour le ramener à sa place. Les recrues ont apporté leur fraîcheur. Ce fut un moteur de ce groupe. On a retrouvé des vrais joueurs du Stade toulousain, qui ont la passion. Sans ça, tu n’avances pas.

à titre personnel, vous le faites en réalisant une grosse fin de saison…

Je dis toujours que mes coéquipiers me font avancer. Si je sens tout le monde investi, le reste vient naturellement. J’ai vraiment eu cette sensation durant le stage en Andorre (début février, N.D.L.R.). Le début de saison s’était bien passé mais, à partir de ce moment-là, on a compris qu’on pouvait aller loin, tous ensemble. Le groupe a tourné la page du passé et atteint petit à petit le niveau où il mérite d’être.

Ugo Mola voit ce stage comme un déclic…

Oui, il n’était pas axé sur le rugby mais la cohésion et l’humain. C’est la première fois que je vis un stage pareil. Avant d’être des joueurs, nous sommes des hommes. Cela a fini de me libérer et je crois que ces discussions ont offert à chacun l’obsession de servir l’équipe. Nous sommes tous dans la même aventure et mon esprit est tourné vers le bouclier. Des cadres comme Mama (Maestri), Jean-Marc (Doussain) ou Flo (Fritz) vont nous quitter et il s’agit de les récompenser pour ce qu’ils ont apporté à ce club. Je le dis d’autant mieux que je suis quelqu’un de toujours heureux, dans les bons et les mauvais moments. La vie est trop courte pour se plaindre. Alors imaginez quand on gagne. Pour moi, la victoire est un virus. Quand je l’attrape, je veux que les autres l’attrapent aussi.

Est-ce pour cela que le staff considère aussi Iosefa Tekori ou vous comme des leaders ?

C’est notre attitude de mecs des îles (rires). Je souris et reste tranquille tout le temps car, si vous êtes négatif, ça rejaillit sur les autres. J’aime regonfler le moral de mes partenaires. « Joe », c’est mon grand frère, on se connaît depuis la Nouvelle-Zélande (ils étaient à Auckland ensemble), on a le même mode de vie et notre rôle est d’aider tout le monde. Pour nous, la vie est une chance et on agit dans une équipe comme dans une famille. Si tu donnes tout à côté de moi, ne t’inquiète pas, je donnerai tout aussi.

Cet aspect très décontracté dénote

de votre image de guerrier sur le terrain…

Le rugby, c’est mon métier, ma passion et, comme je l’ai dit, mon obsession. Quand j’entre sur un terrain, je ne me dis jamais que je vais perdre. Non, je veux gagner et montrer aux autres que je suis là pour combattre avec eux. Mais ce n’est pas incompatible avec mon caractère. Avant la réception de La Rochelle, Flo a dit une phrase qui m’a marqué : « Personne n’est mort sur un terrain de Top 14. » Il a raison. Cela veut dire qu’on peut partir à la guerre sur un match mais on ne joue pas notre vie. Il y a peu de gens qui ont le privilège de faire ce métier. Si je ne suis pas capable de donner le meilleur, il y a un mec à Blagnac ou à Colomiers qui voudra prendre ma place. Il y en a aussi qui se lèvent chaque matin à 5 heures pour aller bosser. Moi, j’ai la belle vie et je ne l’oublie jamais.

Cette saison, vous avez marqué 2 essais en Top 14 - autant que sur les cinq dernières - et 2 en sélection. Votre jeu a-t-il évolué ?

Ugo effectue régulièrement des entretiens individuels et ils ont été décisifs. Il me connaît depuis un moment, m’a toujours assuré de sa confiance et était persuadé que je pouvais apporter davantage. J’ai toujours pensé à servir mes coéquipiers et lui m’a répété que je pouvais leur être utile en pensant peut-être un peu plus à moi, en touchant plus de ballons. Je respecte les consignes mais je participe plus qu’avant et je pense avoir augmenté mon volume de jeu.

 

Très beau respect de la mise en page du journal dans ce C/C, j'aime beaucoup. 

Lien vers le commentaire
tire-bouchon

Cyril si tu continues à autoriser n' importe quoi sur ce forum Afflelou va te foutre un procés au cul.

ça te changera de la bicyclette. :P

Lien vers le commentaire
Saint Thomas ST
il y a 34 minutes, tire-bouchon a dit :

Cyril si tu continues à autoriser n' importe quoi sur ce forum Afflelou va te foutre un procés au cul.

ça te changera de la bicyclette:P

 

c'est la même chose, dans les deux cas il faut ménager sa monture :clin

 

  • Haha 2
Lien vers le commentaire
il y a 9 minutes, stadeli a dit :

Interview de Ramos, je lui trouve une belle maturité pour son age.

https://www.ladepeche.fr/article/2018/05/18/2800228-thomas-ramos-buter-toute-une-mecanique.html

En fait, Ramos (sur les conseils de Skréla), c'est l'anti-Wilko.

Tant qu'il bute bien, il ne s'entraine surtout pas. J'adore !! :nuke:

 

Il n'a jamais craqué sur les matchs serrés et les pénalités à enjeu de toute la saison. Il nous a rapporté énormément de points. Peut-être la différence entre finir 3e et non qualifié qui sait...

Modifié par Gabi
  • Upvote 1
Lien vers le commentaire
il y a 57 minutes, stadeli a dit :

Interview de Ramos, je lui trouve une belle maturité pour son age.

https://www.ladepeche.fr/article/2018/05/18/2800228-thomas-ramos-buter-toute-une-mecanique.html

Oui, il dit bien, dans le Midol il me semble, que son année à Colomiers y est pour beaucoup. Il a beaucoup joué, s'est retrouvé leader. 

Marfing dit qu'il sera un très bon 10 mais c'est trop tôt, il doit mûrir encore et c'est très bien à l'arrière. 

  • Upvote 1
Lien vers le commentaire

Le Midol : en utilisant la commande en bas quand on colle un texte "coller en texte brut" :clin

 

thomas ramos - arrière de toulouse attaché à ses racines tarnaises, le natif de mazamet est un amoureux du stade toulousain depuis toujours. un club qu’il a rejoint à 15 ans mais où son éclosion a pris de temps que prévu. après un passage décisif en pro d2, il va aujourd’hui affronter le meilleur ennemi de son enfance au bout d’une saison qui l’a propulsé valeur sûre du haut niveau.

 

Par Jérémy FADAT

jeremy.fadat@midi-olympique.fr

Il y a un honneur familial à défendre. La galaxie des Ramos trouve ses origines à Mazamet, gros village tarnais de 10 000 habitants, distant de seulement vingt kilomètres de Castres et ses 41 000 pensionnaires. Imaginez que pour Thomas, qui a porté le maillot de sa bourgade natale jusqu’à 15 ans, le duel contre le CO fut longtemps le match de l’année. « C’était particulier car nous étions le petit club face à la grande ville, se souvient-il. Il y avait de la rivalité entre Castrais et Mazamétains. On essayait d’avoir plus de joueurs qu’eux en sélection du Tarn. » Son père Robert, qui fut son éducateur et entraîneur durant toute l’école de rugby, en sourit : « Je me rappelle que l’année où les Mazamétains avaient été plus nombreux, il y a même eu un article là-dessus dans la presse locale. » L’arrière croise toujours le chemin des Castrais mais sous la tunique du Stade toulousain désormais. Rendez-vous encore singulier ? « Surtout quand on va là-bas car j’ai ma famille et mes copains dans les parages. Après, je n’ai jamais joué à Castres, donc je ne peux pas dire que j’ai plus envie de gagner contre cette équipe que contre une autre. » Même s’il finit par avouer : « Bon, en tant que mazamétain, je préfère l’emporter plutôt que perdre comme ce fut le cas déjà deux fois cette saison… »

 

Voilà qui n’étonne absolument pas l’ancien ailier Michel Marfaing, responsable du centre de formation toulousain qui a vu éclore le talent de Ramos : « Thomas est très attaché à ses racines. Même quand il avait signé chez nous, il revenait régulièrement à Mazamet, allait voir les matchs de son ancien club. Comme je suis de Pamiers, on se branchait pas mal là-dessus ! Avec les Castrais, cela n’a jamais été le grand amour, je sentais bien qu’il ne fallait pas s’incliner quand on les affrontait. » Et cette année, les proches se sont fait gentiment chambrer après les deux revers. à commencer par le grand-père sur le marché et lors des repas entre amis. « Il a pris quelques réflexions, rigole le petit-fils. Maman aussi, au boulot. » Et le paternel d’expliquer : « Nous sommes entourés de supporters du CO. »

 

Ramos : « Le CO m’avait contacté »

En réalité, Thomas Ramos aurait pu enfiler le maillot de Castres à l’adolescence. Il raconte : « J’étais parti au pole espoirs de Jolimont, à Toulouse et j’avais la possibilité de rester dans mon club, à Mazamet. à cette époque, le CO m’avait contacté mais je préférais effectuer une dernière saison avec mes potes… » Cette même année, il est repéré par le Stade toulousain. « Au départ, y signer n’était pas du tout une évidence. Mais des responsables stadistes sont venus voir mes parents sur un match de la sélection Midi-Pyrénées. Dès qu’ils m’ont proposé de venir, c’est devenu une évidence. » Car, à l’instar d’Antoine Dupont, l’intéressé était un fan des Rouge et Noir. « Je regardais les matchs à la télé, c’était un rêve d’y jouer. » Ce que confirme le papa : « Tous les ans, je l’emmenais voir jouer le Stade toulousain à Castres. Thomas attendait les joueurs à la sortie des vestiaires pour avoir un autographe de Michalak et de toute cette génération. Cela nous fait bizarre de voir qu’il est aujourd’hui entraîné par Clément Poitrenaud qu’il adorait quand il était jeune. » C’est donc en cadets qu’il rejoint Ernest-Wallon. « Honnêtement, on ne s’attendait pas du tout à ça, reprend Robert Ramos. Il avait des qualités, comme d’autres jeunes, mais de là à dire qu’il ferait un tel parcours… » Et Marfaing de lister les raisons qui l’ont poussé à miser sur lui : « J’ai découvert un garçon timide et réservé mais qui avait d’énormes points forts sur le terrain. C’est le genre de joueur dont je dis qu’il pue le rugby, dans le style d’un Michalak, par exemple. Il avait la vitesse, l’opportunisme près des lignes et cette faculté à gagner systématiquement ses duels. Dès ses premières années au club, on a perçu un très gros potentiel offensif. »

Le « père éducateur » sur la même longueur d’ondes : « Il s’est vite positionné en 10 avant de passer en 15 à Jolimont. Il visait les intervalles et avait déjà une belle vision du jeu pour son âge. » L’appel du large et le goût pour l’attaque. « Dans les catégories jeunes, il y a plus d’espaces, donc j’aimais prendre les trous, note le fiston. Mais au bout de deux entraînements avec les pros, on se rend vite compte qu’ils ne sont pas les mêmes. Quand on en voit un et qu’on ramasse le bras d’un Tekori ou d’un Johnston, ça fait un peu plus mal (rires). » Pour autant, lui reste clairement porté par l’envie de déplacer le ballon et de s’infiltrer dans les défenses adverses. Il est même le deuxième meilleur franchisseur toulousain derrière Cheslin Kolbe et a déjà inscrit 6 essais cette saison. « Je ne possède pas un gabarit qui permet de péter dans les gros, ironise-t-il. Moins je me fais toucher, mieux je me porte, c’est ma philosophie. Puis, derrière, on a un jeu qui offre cette possibilité. »

 

Marfaing : « Ce n’est pas qu’un buteur ! »

Voilà qui tient pourtant du paradoxe. Actuel deuxième meilleur réalisateur du championnat (après avoir remporté ce classement en Pro D2 l’an passé), Thomas Ramos -qui tourne à près de 85 % de réussite face aux poteaux- est souvent réduit à sa faculté à enchaîner pénalités et transformations. Ce qui fait pousser un coup de gueule à Marfaing : « J’en ai marre d’entendre ça. Ce n’est pas qu’un buteur ! C’est une grande qualité chez lui mais on ne l’a pas repéré grâce à son jeu au pied. Je le répète mais sa qualité première est sa capacité à remporter les duels n’importe où sur le pré. » S’il prend davantage de recul sur la question, l’homme de 22 ans refuse cette étiquette de machine à taper : « J’espère que je ne joue pas que pour ça. On peut dire que je suis un buteur, ça ne me dérange pas car, évidemment, ça fait partie de mes caractéristiques et c’est peut-être ce qui me permet d’avoir davantage de temps de jeu que d’autres. Mais je crois aussi que j’arrive à faire quelques différences dans le jeu. »

Donc, à atteindre le niveau auquel il était attendu depuis plusieurs années. « Au Stade toulousain, il a gravi les échelons, indique Marfaing. Dans toutes ces catégories, il était clairement au-dessus sur l’aspect offensif mais on a davantage insisté sur celui défensif afin qu’il franchisse un cap. » Pourtant, malgré des aptitudes évidentes pour évoluer un jour au plus haut niveau, la progression de Ramos se voit lourdement freinée sur la dernière marche. En trois saisons, entre 2013 et 2016, il n’aligne que six apparitions en Top 14, pour une seule titularisation… « Si je suis venu au Stade toulousain, c’est pour essayer d’y évoluer en tant que joueur professionnel, révèle-t-il. Quand on est jeune et qu’on intègre un effectif professionnel assez tôt, on s’attend à percer tout de suite. » Ce n’est pas le cas pour lui, obligé de migrer vers Colomiers la saison dernière, en Pro D2, pour (re) lancer sa carrière naissante. Un prêt qui va s’avérer déterminant.

 

L’exil salvateur à colomiers

Indiscutable au sein de l’équipe à la Colombe, il s’impose comme un leader de jeu, au point d’être élu meilleur joueur du championnat et de taper dans l’œil de Fabien Galthié qui voulait l’attirer à Toulon. Une hypothèse à laquelle s’est catégoriquement opposé le président toulousain Didier Lacroix. Ramos choisit finalement de revenir dans son club formateur, Ugo Mola en fait un de ses hommes de base et son artilleur privilégié. « Finalement, la meilleure chose qui me soit arrivée est justement de ne pas avoir percé immédiatement et de rencontrer des difficultés, avec une forte concurrence, confesse-t-il. Je n’avais pas encore le niveau. Je suis encore plus fier aujourd’hui de pouvoir être titulaire à l’arrière dans une équipe comme le Stade, plutôt qu’avoir tout eu sur un plateau. Je suis parti en Pro D2 pour m’aguerrir et cela m’a fait évoluer, m’a permis de revenir avec davantage de confiance en moi. »

Michel Marfaing a pu le constater : « Le passage à Colomiers lui a fait le plus grand bien. Chez les espoirs ici, il était au-dessus du lot mais n’était pas encore prêt pour le Top 14. » Et son papa de reprendre : « Il a pu s’épanouir, a gagné en maturité et en assurance. » En clair, c’est durant cette saison d’exil que Ramos s’est affirmé, jusqu’à déplacer Maxime Médard sur l’aile à son retour. « Quand on est là tous les jours, qu’on s’entraîne puis qu’on redescend en espoirs le week-end, on a beau réaliser de bons matchs, les mecs en font aussi en équipe première, raconte-t-il. Pour en sortir un et le remplacer par un jeune, c’est dur. Quand je suis revenu, mon image avait un peu changé, on me voyait moins comme un jeune. » Au point même d’avoir été utilisé à deux reprises en position d’ouvreur, contre Brive et Montpellier. « Il a un super timing, a besoin de place devant lui, donc c’est à l’arrière qu’il s’exprime le mieux pour l’instant, analyse Marfaing. Il a basculé un peu en 10 où il a fait mieux que dépanner mais ce serait dommage de le verrouiller à ce poste pour l’instant. Il peut devenir un grand ouvreur mais a besoin de temps et d’expérience pour cela. » Lui, à la veille de disputer son premier match de phase finale dans l’élite, est conscient du chemin parcouru. « J’ai fait une saison pleine pour ma première année complète en Top 14. Depuis le début, l’objectif était de connaître ce genre de rendez-vous à fort enjeu mais je ne me mets pas plus de pression sur les épaules par rapport à une rencontre de phase régulière. » Même si la suprématie du Tarn est en jeu…

 

« L’année où les Mazamétains avaient été plus nombreux que les Castrais en sélection du Tarn, il y avait eu un article dans la presse locale. »

 

Né le : 22 juillet 1995 à Mazamet (Tarn)

Mensurations : 1,78 m ; 87 kg

Poste : Arrière

Clubs successifs : Mazamet (2000-2012), Stade toulousain (2012-2016), Colomiers (2016-2017), Stade Toulousain (depuis 2017)

Sélections nationales : toutes les catégories jeunes, en équipe de France, une participation à la Coupe du monde des moins de 20 ans (2015)

Palmarès : champion de France Intersecteurs moins de 17 ans (2012), champion de France Alamercery (2012), champion de France Crabos (2013), vice-champion de France espoirs (2015), meilleur joueur de Pro D2 (2017).

  • Merci 4
  • Haha 1
Lien vers le commentaire
Il y a 12 heures, papé a dit :

On va les exploser comme en 2010 !

 

"Les exploser" 16 à 15 sur une erreur d'arbitrage m'irait très bien aussi ! :yes:

Lien vers le commentaire

Bon allez, fini les conneries! Les choses sérieuses commencent et on n'est pas là pour poser du lino!

La compo que j'aimerais voir:
Baille - Marchand - Faumuina
Gray - Maestri
Elstaadt (sinon Madaule) - Cros - Faasalele
Bézy - Holmes
Kolbe - Fickou - Fritz - Huget
Ramos
Banc: Ghiraldini - Alde - Pointud - Kunatani - Tekori - Doussain - Médard - Madaule (sinon Tolofua)

La 3ème ligne est clairement le point fort du CO: donc je suis d'avis de mettre les 2 pénibles (qui en plus méritent leur place) Elstaadt et Faasalele. Pour la même raison, je mets Kunatani qui peut vraiment apporter à l'heure de jeu.
Sinon pas de surprise. Le choix le plus dur est entre Huget/Médard.
Certes, Huget défensivement il a fait des fèves ces derniers temps mais faut pas que ça nous fasse oublier la bonne saison qu'il fait.
Dans les gros matchs, il est toujours là (à Toulon, par exemple) et il a une vraie capacité à faire la diff, notamment en se proposant dans le coeur du jeu.
Médard peut aussi avoir des trous de temps en temps et je le trouve un peu moins tranchant offensivement (même si lui aussi peut avoir des fulgurances). Son pied gauche est également un atout. Enfin bon, ça se joue pas à grand chose: les 2 choix se comprennent.

Sinon, sur le plan tactico-technique (salut Didier :yes:), va falloir être très fort devant: pas perdre de ballons en conquête et surtout, être agressif dans les rucks, pour assurer des sorties propres et mettre du rythme. C'est là que ça se jouer selon moi.
Après, tous les ballons de récup, il faut que les Castrais les payent: essai, pénalité, drop ou touche 50m plus loin.
Évidement, je ne mentionne pas la défense et l'état d'esprit, c'est le minimum pour un barrage!

Allez, qu'ils profitent, qu'ils se fassent plaisir, qu'ils prennent de l'expérience et qu'ils continuent l'aventure!
En tout cas, je serais devant mon ordi la nuit prochaine à gueuler comme un con, en espérant refaire la même chose la semaine prochaine. Sinon, tant pis, cette équipe m'aura bien fait kiffer et la saison est réussie pour moi, quelque soit le résultat.

Alleeeeeez le STADE :online:

  • J'aime 1
  • Merci 1
Lien vers le commentaire
Saint Thomas ST
Il y a 2 heures, Zuzu31 a dit :

 

"Les exploser" 16 à 15 sur une erreur d'arbitrage m'irait très bien aussi ! :yes:

 

impossible ... une "erreur d'arbitrage"  ne s'emploie qu'en cas de défaite :clin

Modifié par Saint Thomas ST
  • Haha 1
Lien vers le commentaire
il y a 59 minutes, Saint Thomas ST a dit :

 

impossible ... une "erreur d'arbitrage"  ne s'emploie qu'en cas de défaite :clin

 

Ah non !!

Ca m'arrive de gueuler sur un arbitre, même après une victoire !!! (cette année, Gauzère lors de la réception de l'UBB par exemple).

Ca valide le fait de gueuler sur l'arbitre après les défaites. Ca légitime le truc.

:smile:

  • Haha 1
Lien vers le commentaire
Invité chomelaregle

Ramos était "attaché a ses racines tarnaise et a son amour du ST", quand il ne voulait plus rentrer et se barrer au RCT? :yes:

Lien vers le commentaire

interview de Ramos sur Rugbyrama, dernier paragraphe sur Fritz :wub:

 

Pour finir, que représente pour toi Florian Fritz, qui va peut être jouer son dernier match samedi ?

T.R : Je l’ai connu il y a trois ou quatre ans déjà. Je ne vous cache pas que j’ai pris quelques tartes par lui (rires), mais sinon humainement c’est quelqu’un qu’on écoute quand il parle et qu’on a envie de suivre. Le fait qu’on ait déjà célébré son départ il y a quelques semaines nous aide à évacuer le fait que ce soit potentiellement son dernier match. Même lui n’y pense pas trop, il est concentré sur le match et il a laissé tout ça de coté.

Lien vers le commentaire
il y a 17 minutes, Raphaelle a dit :

interview de Ramos sur Rugbyrama, dernier paragraphe sur Fritz :wub:

 

Pour finir, que représente pour toi Florian Fritz, qui va peut être jouer son dernier match samedi ?

T.R : Je l’ai connu il y a trois ou quatre ans déjà. Je ne vous cache pas que j’ai pris quelques tartes par lui (rires), mais sinon humainement c’est quelqu’un qu’on écoute quand il parle et qu’on a envie de suivre. Le fait qu’on ait déjà célébré son départ il y a quelques semaines nous aide à évacuer le fait que ce soit potentiellement son dernier match. Même lui n’y pense pas trop, il est concentré sur le match et il a laissé tout ça de coté.

On peut arrêter de véhiculer de fausses informations? Je croyais que ce forum était fiable.
Fritz n'arrête pas sa carrière. Alors, maintenant on arrête ces conneries!








(Laissez moi dans mon déni SVP. Ma santé mentale vous remerciera)

  • Haha 1
Lien vers le commentaire

moi ça me gonfle de lire l'ogre Toulousain face au petit poucet tarnais
faudrait qu'ils laissent leurs préjugés et qu'ils  regardent les compos des équipes
d'un coté des jeunes formés au club :online: de l'autre une sélection de vieux pénibles revanchards

 

  • Triste 1
  • Upvote 1
Lien vers le commentaire
tire-bouchon
il y a une heure, Pioupiou a dit :

Fritz n'arrête pas sa carrière

Faudrait il qu' il ai débuté une carrière.

Il travaille chez Leroy-Merlin au rayon "clôtures"

Modifié par tire-bouchon
Lien vers le commentaire

Voilà le XV :

Baille - Marchad - Faumuina

Maestri - Gray

Faasalele - Cros - Elstadt

Bezy - Holmes

Kolbe - Fickou - Fritz - Medard

Ramos

 

Pointud Ghiraldini Aldegheri Tekori Madaule Gray Doussain Mjekevu

 

Huget (!!) , Tolofua, Kunatani et Verhaeghe hors du groupe

 

http://www.stadetoulousain.fr/actu/8255/barrage-le-xv-de-depart-face-au-co

 

Modifié par Maleli
  • Merci 1
Lien vers le commentaire
Saint Thomas ST

http://www.lnr.fr/rugby-top-14/matchs/19-05-18-toulouse-castres

 

Énorme troisième ligne à Castres. Étonnant de mettre Elstadt titu, il risque de manquer de rythme de retour de blessure.

 

Chaud pour Huget de passer derrière un JM qu'on laisse (a priori) à l'USAP .. 

Modifié par Saint Thomas ST
Lien vers le commentaire
Saint Thomas ST

Revol qui se plaint de manquer de moyens...:whist:

 

https://www.ladepeche.fr/article/2018/05/18/2800415-pierre-yves-revol-est-rejouissant-perturber-chaque-annee-pronostics.html

 

"Au final, si nous prenons les 10 dernières années, le CO est dans les 4 premiers clubs français en termes de résultats. Pas mal pour un club qui possède cette année le 11e budget et c’est important de le dire, qui ne pratique aucune rémunération complémentaire avec des droits à l’image contrairement aux grosses écuries."

Modifié par Saint Thomas ST
Lien vers le commentaire

C'est de la provoc' !

Le même Revol qui disait que Fabre pouvait se passer du CO mais que le CO ne pouvait pas se passer de Fabre. 

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...