capitole Posted November 3, 2022 Share Posted November 3, 2022 Un grand joueur vient de quitter la planète ovale : un grand jouer, un monstre de physique et de courage…Benoit Dauga.. 1 4 Link to comment
smiticks Posted November 25, 2022 Share Posted November 25, 2022 https://www.rugbyrama.fr/rugby/carnet-noir-ancien-international-francais-paul-biemouret-est-decede_sto9241856/story.shtml J'aimais beaucoup ce joueur généreux, issu d'une belle génération. RIP 1 Link to comment
Ardbeg Posted November 26, 2022 Share Posted November 26, 2022 Une autre triste nouvelle: https://www.rugbyrama.fr/rugby/carnet-noir-l-ancien-international-ecossais-doddie-weir-est-decede_sto9245228/story.shtml 1 Link to comment
Ardbeg Posted November 26, 2022 Share Posted November 26, 2022 Très émouvant: https://www.rugbyrama.fr/rugby/carnet-noir-doddie-weir-et-sa-croisade-je-ne-veux-pas-inspirer-la-pitie._sto9245418/story.shtml 4 Link to comment
capitole Posted November 26, 2022 Author Share Posted November 26, 2022 il y a une heure, Ardbeg a dit : Très émouvant: https://www.rugbyrama.fr/rugby/carnet-noir-doddie-weir-et-sa-croisade-je-ne-veux-pas-inspirer-la-pitie._sto9245418/story.shtml Grand bonhomme, que ce soit par la taille ou sa grandeur d’âme face à la maladie. Link to comment
Julien81 Posted November 26, 2022 Share Posted November 26, 2022 Il y a quand même un certain nombre d anciens rugbymen de haut niveau qui meurent précocement.. Link to comment
capitole Posted November 26, 2022 Author Share Posted November 26, 2022 C’est ce que je me disais aussi notamment de la maladie de Charcot. 1 Link to comment
smiticks Posted December 5, 2022 Share Posted December 5, 2022 https://www.rugbyrama.fr/rugby/carnet-noir-ancien-joueur-du-stade-toulousain-jean-michel-giraud-est-decede_sto9260803/story.shtml 2 Link to comment
capitole Posted December 5, 2022 Author Share Posted December 5, 2022 il y a une heure, smiticks a dit : https://www.rugbyrama.fr/rugby/carnet-noir-ancien-joueur-du-stade-toulousain-jean-michel-giraud-est-decede_sto9260803/ RIP jean mi 🥹🥲 Link to comment
Tlsefred31 Posted December 9, 2022 Share Posted December 9, 2022 https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Paroles-d-ex-michel-marfaing-je-n-ai-jamais-vecu-pareille-deculottee/1369065 si quelqu'un a l'article en entier Link to comment
daqcxv Posted December 13, 2022 Share Posted December 13, 2022 Le 09/12/2022 à 19:13, Tlsefred31 a dit : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Paroles-d-ex-michel-marfaing-je-n-ai-jamais-vecu-pareille-deculottee/1369065 si quelqu'un a l'article en entier De toute façon ce n'était pas une déculottée, ge fut une arnaque made in UK. Faire reculer 6 fois voir plus à 10 mètres je ne l'avais jamais vu et plus revu pour autant. J'en passe , et stoppe là. Je devais y aller ce jour là, heureusement que j'ai eu un empêchement si non .....bref j'aurais je pense explosé tous les tensiomètres si on me l'avait prise à ça moment là. Link to comment
Raph Posted December 13, 2022 Share Posted December 13, 2022 Le 09/12/2022 à 19:13, Tlsefred31 a dit : si quelqu'un a l'article en entier Paroles d'Ex - Michel Marfaing : «Je n'ai jamais vécu pareille déculottée » L'ancien centre et ailier international, trois fois champion de France, ne parvient pas à oublier la défaite historique en Coupe d'Europe du Stade Toulousain face aux Wasps en 1997. Michel Marfaing à Ernest-Wallon, chargé de la formation du Stade Toulousain. (M. Blondeau/L'Équipe) Richard Escotmis à jour le 9 décembre 2022 à 12h05 « Quel partenaire vous a le plus marqué ? David Berty ! Ce qui m'a impressionné, chez lui, c'est sa puissance hors-normes, sa faculté à multiplier les sprints sans perdre de vitesse. Je n'ai jamais vu ça chez d'autres partenaires, que ce soit à Toulouse, à Narbonne et même en équipe de France (David Berty compte 6 sélections en équipe de France entre 1990 et 1996). Il n'avait pas besoin de réaliser des cadrages-débordements : il contournait ses vis-à-vis grâce à sa vitesse de course. Il est fabuleux, David ! Il force l'admiration. Malgré sa maladie (sclérose en plaques), il a atteint ses trois objectifs de l'année : gravir le Kilimandjaro, être champion de France fauteuil à XIII avec son club de Saint-Jory, et remporter le tournoi de water-rugby avec les anciens du Stade Toulousain. Il a un mental de feu... Quel adversaire vous a le plus impressionné ? Ce ne sera une surprise pour personne : c'est Jonah Lomu (63 sélections entre 1994 et 2002, décédé en 2015). J'ai eu la chance, si on peut appeler ça de la chance, de l'affronter au tournoi de Punta del Este avec l'équipe de France à 7, en 1998. Ceux qui se plaignent de lui, à quinze, doivent considérer qu'à sept, il disposait de davantage espace (sourire)... Cette année-là, il entre en fin de match, car il n'avait pas beaucoup de foncier, et récupère au fond du terrain un ballon dont on s'était débarrassé au pied ! Je monte en défense sans me fixer pour lui laisser l'extérieur, car j'avais confiance en ma pointe de vitesse. Il me déborde et je cours derrière lui, mais il me faut soixante mètres pour me jeter sur une de ses jambes. Je ne pouvais pas lui enserrer les deux cuisses, elles étaient trop grosses (Lomu mesurait 1,96 m pour 118 kg). Là, il me traine sur dix mètres... Mon coéquipier Luc Lafforgue se jette sur l'autre jambe, mais il nous a emportés dans l'en-but et il a marqué ! Vous imaginez la scène... Placé à l'aile, Michel Marfaing inscrit le seul essai toulousain lors de la finale 2001 sur un exploit personnel. (A. Landrain/L'Équipe) Quel est votre pire souvenir ? Les 77 points que j'ai encaissés avec le Stade Toulousain, fin 1996, chez les Wasps (défaite 77-17, au stade des Queens Park Rangers). J'en fais encore des cauchemars. Je me revois manquer le ballon au rebond devant l'en-but anglais et, derrière, on a encaissé un essai de cent mètres... Je n'ai jamais vécu pareille déculottée, et le sentiment d'impuissance qui va avec. Et votre meilleur souvenir ? Mon premier titre de champion de France avec le Stade Toulousain en 1997 (victoire, 12-6, contre Bourgoin). En 1991, on perd en finale contre Bègles et on se retrouve, Emile Ntamack, David Berty et moi, assis dans la nuit au bord de la pelouse du Parc des Princes, vide. On s'est mis à pleurer, puis on s'est promis d'y revenir et de gagner. Ce qu'on a fait. Quelle est la pire bagarre à laquelle vous avez participé ? Avec Narbonne face à Biarritz, en décembre 1993. Je jouais dans une belle équipe narbonnaise, avec Francis Dejean, Gilles Bourguignon, Henri Sanz, Jean-Marc Lescure, Didier Codorniou, Pierre Bondouy... Le troisième-ligne aile de Biarritz, Richard Pool-Jones, plaque à retardement notre ouvreur Jean-Marc Lescure et lui fracture la jambe. Immédiatement, ça part en pugilat. Je n'avais vu ça de ma vie : tout le monde se battait. Ça a duré au moins quatre minutes. C'est long, quatre minutes de bagarre générale... On se poursuivait sur la piste d'athlétisme qui ceinture la pelouse, les deux bacs à sable étaient garnis. Henri Sanz se battait avec le chauffeur de bus des Biarrots, l'ancien deuxième-ligne Djakaria Sanoko... J'ai même vu un Biarrot foncer vers Didier Codorniou pour lui décocher deux coups de poings... Vous souvenez-vous d'une belle troisième mi-temps ? Je n'étais pas un grand adepte des beuveries mais je me souviens d'une fin de tournoi à 7 à Dubaï en 1995, avec Philippe Bernat-Salles, Franck Corrihons, les frères Lièvremont, et notre coach, Thierry Janeczek. Nous étions invités par une famille d'expatriés français de Hong-Kong sur leur magnifique yacht. L'apéro était somptueux, le déjeuner succulent. On plongeait tête la première dans le golfe Persique... Un moment de plénitude. Michel Marfaing face au Munster en Coupe d'Europe. (N. Luttiau/L'Équipe) Quel est votre principal regret ? Ne pas avoir duré en équipe de France à quinze. Mais c'est de ma faute : je n'ai pas été assez égoïste. J'ai toujours eu besoin de me sentir bien dans un groupe et comme cette équipe de France n'avait pas l'esprit qu'on retrouve dans un club, je me suis vite coupé de mes partenaires. Je n'ai que deux sélections : contre la Roumanie et contre l'Argentine en 1992. Avec le recul et l'expérience, j'aurais dû aborder les choses différemment, c'est-à-dire ne pas chercher des relations fusionnelles. Quelle est l'anecdote dont vous n'avez jamais parlé ? En 2003, j'ai 33 ans, je suis remplaçant au Stade Toulousain et le dimanche, j'entraîne et je joue avec les Espoirs du club. A la fin de la saison, je suis champion de France avec eux et je mets un terme à ma carrière. Mais c'est une année de Coupe du monde. Nous avons de joueurs sélectionnés, derrière, (Clément Poitrenaud, Yannick Jauzion, Frédéric Michalak), et Guy Novès m'appelle juste avant la reprise du Championnat pour me demander de rejouer. Ça doit juste durer un mois et demi, ce qui représente quatre matches, et ce n'était pas insurmontable. J'ai accepté. Guy voulait me faire signer un contrat mais j'ai refusé. Je n'ai rien demandé au club. Je voulais jouer pour le plaisir. Quelle est l'action dont vous êtes le plus fier ? Tout le monde me parle de l'essai que je marque lors de la finale de 2001 (victoire face à Montferrand, 34-22). Il est splendide, c'est vrai (sourire). Mais juste avant ça, je dégage le ballon n'importe comment et les Clermontois doivent marquer. Ils n'y parviennent pas mais c'était une très grosse boulette qui aurait pu nous coûter ce match. Personne ne m'en parle car mon essai gomme tout. Heureusement pour moi... Maintenant, à cause vous, tout le monde le saura (rires). » Sa vie d'Ex Formé à Pamiers, il a joué ailier et centre pour Toulouse (1988-1993, puis 1996-2005) et Narbonne (1993-1996). Trois fois vainqueur du Bouclier de Brennus (1997, 1999, 2001), deux fois sélectionné en équipe de France (1992), il est depuis 1997 le directeur sportif du centre de formation (huit permanents, quatre bénévoles, trente et un joueurs de 17 à 22 ans) du Stade Toulousain. Marié, trois enfants, grand-père depuis trois ans, il vit à Launaguet, au nord de Toulouse. A 52 ans, il pratique le football-loisir et l'athlétisme. Il a récemment disputé à Albi les championnats de France vétérans 3 (48-52 ans) sur 200 mètres. 9 Link to comment
Garbajauzion Posted December 13, 2022 Share Posted December 13, 2022 Haaaa Marfaing... J'ai adoré ce joueur merci pour l'article. 1 Link to comment
Zuzu31 Posted February 14, 2023 Share Posted February 14, 2023 (edited) Je pose ça là : https://www.instagram.com/p/ConFWZWrZVe/?hl=fr Un film d'1 heure sur l'épopée de 1985 disponible à partir du 16/02 à 19h sur la chaîne Youtube MA5 Rugby : https://www.youtube.com/@meleea5 Edited February 14, 2023 by Zuzu31 7 Link to comment
Raph Posted February 14, 2023 Share Posted February 14, 2023 il y a 26 minutes, Zuzu31 a dit : Je pose ça là : https://www.instagram.com/p/ConFWZWrZVe/?hl=fr Un film d'1 heure sur l'épopée de 1985 disponible à partir du 16/02 à 19h sur la chaîne Youtube MA5 Rugby : https://www.youtube.com/@meleea5 J'ai vu la bande annonce moi aussi, ... des frissons de plaisir Link to comment
capitole Posted February 14, 2023 Author Share Posted February 14, 2023 1985… La belle époque, le maillot du Stade sur le torse à l’école de rugby… les premières filles… bon vivement le 16 Link to comment
daqcxv Posted February 14, 2023 Share Posted February 14, 2023 On y était avec futur Madame. Quel souvenirs , ça partait mal et puis et puis et puis après moult points ratés au pied….le panard dans le jeu . Recomptez mais il me semble que c’est plus de 20 points ratés sur ce match. Juste impensable aujourd’hui ! Le parc n’était pas rempli ce qui nous permet et nous amuse quand on se revoit en tribunes derrière les poteaux . Et , y a t il eu aussi belle finale depuis ? Que de jeu … Link to comment
tire-bouchon Posted February 14, 2023 Share Posted February 14, 2023 Je peux dire que j' y étais ! Link to comment
Nathou Posted February 21, 2023 Share Posted February 21, 2023 https://www.eurosport.fr/rugby/poulain-raffute-wesley-fofana-jai-pris-un-pied-pas-possible-a-jouer-pour-guy-noves_sto9406820/story.shtml 1 1 Link to comment
smiticks Posted February 22, 2023 Share Posted February 22, 2023 Le 14/02/2023 à 17:31, Raph a dit : J'ai vu la bande annonce moi aussi, ... des frissons de plaisir J'ai commencé à regarder le film... certains présidents de club actuels ou récents devraient le regarder... Jean Fabre c'était vraiment un Monsieur... 4 2 Link to comment
daqcxv Posted February 23, 2023 Share Posted February 23, 2023 (edited) Le 21/02/2023 à 20:19, Nathou a dit : https://www.eurosport.fr/rugby/poulain-raffute-wesley-fofana-jai-pris-un-pied-pas-possible-a-jouer-pour-guy-noves_sto9406820/story.shtml Et voilà, à trop l’ouvrir, sa carrière a bien ralenti . Il avait choisi son camp, entre un coach dégonfleur de melons et une organisation tueuse de talents . Bref un tel cocktail impossible pour une osmose sereine, on a vu la suite . Edited February 23, 2023 by daqcxv 2 Link to comment
rimram31 Posted February 25, 2023 Share Posted February 25, 2023 (edited) Le 14/02/2023 à 17:04, Zuzu31 a dit : Je pose ça là : https://www.instagram.com/p/ConFWZWrZVe/?hl=fr Un film d'1 heure sur l'épopée de 1985 disponible à partir du 16/02 à 19h sur la chaîne Youtube MA5 Rugby : https://www.youtube.com/@meleea5 C'est fou, je ne sais pas si beaucoup réalisent aujourd'hui. A l'époque le "grand ST" n'existe pas, on fait partie des bons clubs puis ces années fin 80 ou on est dans les toutes meilleures équipes pour aligner ensuite les brenus la décennie suivante. Pfiouuu ... incroyable. Je commence a m'intéresser au ST a mon arrivée étudiant a Toulouse (1981, ca me rajeunit pas) parce que des copains y jouent et on suit les phases finales ces années là. Ca me rappelle des Racing, Graulhet, Agen ... cette finale 85, probablement une des plus incroyable du Stade. Epoque ou la mairie (Baudis fils) met des futs de pinards gratos en ville pour fêter le titre (et ferme le centre ville !). Avec le recul, c'est ahurissant ce qu'a "fait" ce club en 40 ans. Edited February 25, 2023 by rimram31 3 1 3 Link to comment
Manpat Posted February 25, 2023 Share Posted February 25, 2023 Même vécu à partir de la finale de 80 contre Beziers et même ressenti sur ces 40 années. 1 2 Link to comment
daqcxv Posted February 26, 2023 Share Posted February 26, 2023 (edited) Et ben je vous suis ou précède légèrement. Je suis inconditionnel du Stade depuis une demi perdue contre l’Asb en 78 suite à mon arrivée sur Toulouse fin 77. Je me rappelle encore la finale 80 avant et après et l’animation qu’il y avait. Quand ils disent qu’avant 85 , il y avait peu d’engouement, je ne suis pas trop d’accord et je pense qu’il faut avoir conscience que la ville de Toulouse est où était un carrefour de phases finales où tout un rayon de 200 kms s’y retrouvait souvent pour s’affronter et où on retrouvait aussi des gens originaires de ces coins là, travaillant sur la ville et autour venaient encourager les leurs et toute l’année même. Donc beaucoup de supporters d’Agen , Auch,Albi, Narbonne, Béziers, USAP, Lourdes, Tarbes, Grauhlet, Bagneres, Brive etc… En tête souvent ces Papys à mes côtés dans les tribunes du vieux Ponts Jumeaux, béret bien fixé et gitane maïs au bec (sans interdiction à l’époque) commentant avec des R bien roulés . Magique. Edited February 26, 2023 by daqcxv 1 1 Link to comment
penjolum Posted February 26, 2023 Share Posted February 26, 2023 (edited) Si vous voulez des souvenirs, je peux faire pire : autour des années 50, on laissait au printemps les pâquerettes fleurir sur la pelouse, shorts et maillots étaient rapiecés et tellement décolorés par les lavages, qu'on allait voir les gris et roses. Il y avait toujours un match d'ouverture, souvent un match des réserves, parfois un match des juniors. A moins qu'un titulaire se fasse un "claquage" en raison d'un échauffement d'avant match oublié, le statut de réserviste était irréversible. Je continue. Quand tu prenais le tram pour aller voir un match aux Ponts Jumeaux, tu pouvais te retrouver à côté de joueurs avec leur sac de sport. Edited February 26, 2023 by penjolum 2 Link to comment
sauce Posted March 7, 2023 Share Posted March 7, 2023 https://www.ladepeche.fr/2023/03/07/rugby-jai-vu-que-le-garcon-sest-mis-a-pleurer-un-ancien-joueur-du-stade-toulousain-vient-au-secours-dune-famille-en-maitrisant-un-homme-ivre-11044754.php 2 2 Link to comment
thorvic Posted March 9, 2023 Share Posted March 9, 2023 Il y a 7 heures, Parigot_Paris a dit : Gogo Montés. C'est sur que niveau "Glorieux Anciens", le SF fait fort en alliant culture cabaret et ancien joueur avec ce bon Djibril ! Link to comment
Parigot_Paris Posted March 10, 2023 Share Posted March 10, 2023 12 hours ago, thorvic said: C'est sur que niveau "Glorieux Anciens", le SF fait fort en alliant culture cabaret et ancien joueur avec ce bon Djibril ! Djibril est pas venu ici pour souffrir OK ? Link to comment
Nathou Posted March 10, 2023 Share Posted March 10, 2023 https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-census-johnston-desormais-entraineur-guy-noves-c-etait-mon-papa-a-toulouse_57994208.html 5 3 Link to comment
GuyNess Posted March 12, 2023 Share Posted March 12, 2023 Le 10/03/2023 à 17:48, Nathou a dit : https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-census-johnston-desormais-entraineur-guy-noves-c-etait-mon-papa-a-toulouse_57994208.html Entraineur de la mêlée aux Blues, Il est vexé du peu d’intérêt que portent ses joueurs sur ce secteur de jeu C’est pas rassurant pour nous car justement Laulala est un pilar des blues Link to comment
DarkSideOfTheMaul Posted March 12, 2023 Share Posted March 12, 2023 (edited) il y a 16 minutes, GuyNess a dit : Entraineur de la mêlée aux Blues, Il est vexé du peu d’intérêt que portent ses joueurs sur ce secteur de jeu C’est pas rassurant pour nous car justement Laulala est un pilar des blues D'un autre côté, il aura été à bonne école, même si en vain jusqu'à présent Edited March 12, 2023 by DarkSideOfTheMaul Link to comment
Guest Posted March 17, 2023 Share Posted March 17, 2023 (edited) Census était bon rn mêlée sans être au top niveau, par contre il était adroit, rapide et aimait le ballon. Bref un croisement de 3 et de 14 😀 Je le croyais toujours au pays basque , je l'y avais rencontré il a 2 ans, il habitait sur Anglet. Il m'avait reconnu😁, et nous avions eu un échange sympa. Mais il trouvait que la vie au Pays Basque était chère. Edited March 17, 2023 by papé Link to comment
sauce Posted April 21, 2023 Share Posted April 21, 2023 https://www.lindependant.fr/2023/04/21/rugby-a-xv-le-troisieme-ligne-narbonnais-louis-benoit-madaule-arrete-sa-carriere-11149696.php 7 Link to comment
Ardbeg Posted April 21, 2023 Share Posted April 21, 2023 il y a une heure, sauce a dit : https://www.lindependant.fr/2023/04/21/rugby-a-xv-le-troisieme-ligne-narbonnais-louis-benoit-madaule-arrete-sa-carriere-11149696.php Ah son interception pour l'essai de Médard contre le Leinster à Wallon. Quelle ambiance. 2 2 Link to comment
Popular Post GuyNess Posted April 22, 2023 Popular Post Share Posted April 22, 2023 Il me semble qu'il a sa place tout en haut de ce topic grand respect a David Berty (article de l'equipe) Multiple champion de France avec le Stade Toulousain dans les années 1990, David Berty a vu sa carrière de joueur brisée par la sclérose en plaques à l'âge de 28 ans. En rejoignant une équipe de rugby à XIII fauteuil, il a renoué avec sa passion et retrouvé goût à l'existence. Quand le rugby a repris, après le confinement, on a pu mesurer le Top 14 à sa juste valeur sonore. Dans des stades vides où on entendait une mouche bâiller, l'intensité des chocs a résonné de façon inédite à l'oreille des spectateurs (derrière leur écran de télévision). S'ils ont apprécié une réverbération qu'ils ne soupçonnaient pas, on leur suggère de se déplacer sur une rencontre de rugby à XIII fauteuil. Et là, on reparle de décibels. Douze joueurs assis font plus de boucan que trente gaillards qui se rentrent dans le lard ! C'est ce qui nous a frappé en assistant il y a quelques semaines à une rencontre entre l'entente Saint-Jory-Stade Toulousain (STO) et Biganos, deux équipes de Première Division du Championnat de France. Vacarme des fauteuils se heurtant de plein fouet, fer contre fer, odeurs de cramé dues aux frictions des boucliers de protection en caoutchouc... Dans le gymnase de Saint-Jory, en banlieue toulousaine, on se serait cru aux autos tamponneuses. Sauf qu'on était sur un vrai terrain de handball, dont le rugby fauteuil reprend les dimensions. Ses règles s'apparentent à celles du XIII classique. Deux mi-temps de quarante minutes. Pas de jeu au pied puisqu'on ne quitte pas son fauteuil. Plaquage remplacé par le fait de déscratcher un flag (drapeau) sur le bras de l'adversaire qui tient le ballon. Essais transformés par un but entre des poteaux (d'une hauteur de 2 mètres) avec le poing fermé. Dieu que cette discipline pratiquée par environ 500 filles et garçons dans l'Hexagone est spectaculaire. D'autant qu'au STO figure une ex-star du Stade Toulousain, champion d'Europe et quintuple champion de France. David Berty est âgé de 52 ans aujourd'hui. On se souvient de lui comme du Damian Penaud des années 1990. À la mêlée, Jérôme Cazalbou éjectait les ballons. Au centre, Émile Ntamack les bonifiait, Berty concrétisait. Ça marchait comme ça. Un beau jour, un mauvais plutôt, le meilleur marqueur d'essais de l'année 1994 ressent un coup de moins bien. « Une semaine avant un France B-Galles B, à Périgueux en 1997, je me retrouve à ne plus voir d'un oeil. La veille du match, j'apprends qu'on joue en nocturne. Première chandelle. Je saute pour récupérer la balle. Elle tombe trois mètres devant moi. Là, je me dis : David, la soirée va être compliquée. » D'autant que les Gallois ne cessent de pilonner le trois-quart français. À la mi-temps l'entraîneur le sort, déconcerté. Ce que Berty est à mille lieues de savoir, c'est que ce trou monumental est la prémisse d'un mal qui s'est déjà infiltré en lui et dont l'acronyme tient en trois lettres : SEP. Sclérose en plaques. Installé dans le canapé de son pavillon toulousain, l'ancien stadiste déroule les vingt-cinq dernières années de sa vie. Depuis le moment où cette dysfonction du système immunitaire provoquant des perturbations motrices, sensitives, cognitives, l'a obligé à quitter son club de coeur où le staff se montrait, et pour cause, insatisfait de son rendement, puis à abréger d'autres tentatives de retour (Brive, Montauban, Blagnac). Les pertes d'équilibre ne sont rien à côté des déchirures qui succèdent aux fractures. « J'ai consulté tellement de médecins du sport. Je m'accrochais en pensant que le travail et la rigueur porteraient leurs fruits. » En vain. En 1998, il raccroche les crampons. Il n'a que 28 ans. Un neurologue de ville l'éclaire enfin : « Vous êtes atteint d'une sclérose en plaques. » Paradoxalement, Berty accueille cette nouvelle avec soulagement. « L'ego du sportif reprenait le dessus. Ça voulait dire que pendant quatre ans, je n'avais pas triché. Je ne pouvais simplement pas lutter. Ce n'était pas ma faute. » Bientôt, la hantise de la dépendance le submerge. Celui qui travaille désormais au guichet d'une banque envisage avec terreur le reste de sa vie en fauteuil roulant. Il se recroqueville sur lui-même. La perspective d'en finir le taraude mais les yeux emplis d'amour de la petite Loana, 2 ans, l'empêchent de passer à l'acte. Carina, son épouse argentine, l'exhorte à fréquenter une association de personnes atteintes de SEP. « Avant de rentrer dans cette salle, à Toulouse, je pensais être seul à vivre mes douleurs et soucis. Non. Ils étaient là dans leur fauteuil. J'ai remarqué qu'il y avait plus de femmes que d'hommes. Toi, tu es encore debout et c'est cent fois mieux qu'eux. » De fait, il peut marcher. Comme un homme ivre mais c'est déjà ça. « Ma jambe partait à droite ou à gauche, toute seule. Je ne contrôlais rien. » Dans la tête, ça va mieux. Surmontant sa timidité, l'ancien stadiste met sa notoriété au service de la cause, sort un calendrier avec les joueurs de l'équipe de France au profit de l'Afsep, une association de lutte contre la SEP dont il est devenu le porte-parole, fait paraître un bouquin Rien ne vaut la vie (Éditions Hugo Sport), en 2012. Privé d'activité physique, il se retrouve à 106 kg sur la balance. « Un jour, un copain m'apprend qu'il crée un club de rugby à XIII fauteuil. Viens à Saint-Jory voir à quoi ça ressemble. » Rugby, ça lui va. Fauteuil, ça coince. Quatre ans qu'il bataille contre cette idée de cercueil roulant et on veut qu'il y mette ses fesses ? Le pote insiste. Bord terrain, Berty entend les rires, les exclamations. « Je vois des gens qui transpirent dans leur fauteuil, valides comme invalides, filles comme garçons (Une double particularité du rugby à XIII fauteuil. Lors de notre venue, il y avait huit joueurs dont quatre valides et deux filles. Seuls deux joueurs n'avaient pas l'usage de leurs jambes). Ils se font des passes, marquent des essais. Ça chambre, ça vit. L'inverse de ce que j'imaginais. La discipline peut être pratiquée par des invalides et des valides. Au quotidien, David Berty peut se déplacer sans fauteuil. Il a donc fallu qu'il acquière la faculté de guider le fauteuil tout en faisant circuler le ballon. Il ne faudra pas longtemps pour convaincre l'ancien ailier à la coupe en brosse de s'attacher, dans tous les sens du terme, à son nouvel outil. Ce qui ne signifie pas le dompter. « Sa problématique, c'était de garder le ballon tout en guidant le fauteuil, explique Michel Marfaing, son alter ego à l'aile droite du Stade Toulousain, dont il est devenu directeur du centre de formation. Un fauteuil, ça se manoeuvre comme un canoë. Il avait du mal. » « Le fameux jeu de mains, jeu de Toulousains ne lui servait pas à grand-chose, sourit Émile Ntamack. Avant, le rugby, c'était pas compliqué pour lui. David avait tout : la puissance, la vitesse. Avec la maladie, c'est comme si on lui avait retiré ses superpouvoirs. Quand il s'est assis dans un fauteuil, il n'avait plus aucune avance sur les autres. C'est pas qu'il partait de zéro, mais de moins vingt ! À l'échauffement contre Biganos, on a vu un David Berty aussi focus qu'en rentrant naguère sur la pelouse des Sept-Deniers. Il a scrupuleusement vérifié les roulettes de son fauteuil, enlevé cheveux et poils pouvant les freiner. Il a regonflé les roues, checké que les rayons ne soient pas détendus, autrement, la roue gondole et ça freine moins bien. Dans l'action, on l'a vu très altruiste, trop parfois, faisant la passe alors qu'un tenu aurait avantagé son équipe. « C'est un compétiteur invétéré. Il va jusqu'au bout, quitte à se mettre dans le rouge. Il faut parfois le canaliser, constate l'entraîneur du STO, Alexis Fourquet. Il est aussi très instinctif, mais ce n'est pas étonnant avec le métier qu'il a. Physiquement, on cravache pour lui arriver à la cheville. » Avec l'équipe d'Espagne, il joue une coupe du monde et renoue avec l'ambiance des phases finales Ambitieux, l'ancien quinziste l'est. Sélectionné à six reprises avec l'équipe de France de rugby entre 1993 et 1996, il frappe à celle du XIII fauteuil pour pouvoir participer à la Coupe du monde 2017. Malheureusement, l'écart qui le sépare des joueurs du groupe s'avère trop important. Avec des grands-parents originaires de la province de Teruel, le voilà enrôlé dans l'équipe d'Espagne pour l'édition 2022, en Grande-Bretagne. Lui qui ne cillait pas pendant la Marseillaise craque lors de l'hymne espagnol. Dans des gymnases de 5 000 places remplis jusqu'à la garde, il renoue avec l'ambiance des phases finales, quand le Parc des Princes était son jardin à chaque début du mois de juin. Il reprend du poil de la bête. Et de la confiance. Aussi, quand la traileuse Vanessa Morales lui propose de gravir les pentes du Kilimandjaro, en Tanzanie, en juillet dernier, il y va. Elle l'a persuadé qu'il irait jusqu'au bout. « Quand je promène mon chien, il peut m'arriver d'avoir des fourmis insupportables. Là, rien. Mes jambes ont tenu. » L'expédition compte Marc Lièvremont et Thomas Castaignède dans ses rangs. « Ils m'ont laissé partir en éclaireur toucher le drapeau signalant les 5 895 m d'altitude, comme un ailier qui marque seul au pied des poteaux. C'était tellement émouvant que, là-haut, je suis tombé et me suis ouvert le front. » Ensuite, David Berty est revenu à l'ordinaire. À son boulot de la Mutuelle des remparts, un des sponsors du Stade Toulousain. Il a retrouvé ses chers partenaires du STO et leurs vannes. Au début, Berty s'étonnait que les handis se moquent des valides qui se foutaient des amputés et puis, lui aussi, ça l'a fait rire. Tout comme il assume son élocution ralentie. Beaucoup moins les crampes qui martyrisent ses jambes chaque nuit. L'ex-rugbyman ne suit plus de traitement depuis 2013 alors qu'il a subi des piqûres d'Interféron tous les deux jours pour freiner l'évolution de la maladie pendant dix ans. Il a arrêté le lait de vache, mange rarement de la viande rouge. Il pèse 80 kg, son poids en catégorie cadets. Il se félicite qu'Émile et Michel se soient déplacés jusqu'à Saint-Jory. Que Didier Lacroix (président du Stade Toulousain), Ugo Mola (manager général) soient passés aussi. Ces anciennes gloires du Stade ont chaleureusement boosté l'équipe. « Je pense que cela a aussi transformé leur vision des personnes en situation de handicap. À la fin d'un match de rugby à XIII fauteuil, on me pose souvent la question : mais qui est valide et qui n'est pas valide ? Ils ont remarqué que tel ou tel joueur reste sur son fauteuil alors que les autres se sont levés. Or c'est celui-là qu'ils n'auront pas quitté des yeux durant le match en raison de son engagement sur le terrain. Personnellement, le fauteuil, je ne le vois plus. Je n'ai en tête que la personne assise dessus. » 4 8 Link to comment
Zuzu31 Posted April 22, 2023 Share Posted April 22, 2023 il y a 32 minutes, GuyNess a dit : Il me semble qu'il a sa place tout en haut de ce topic grand respect a David Berty (article de l'equipe) Multiple champion de France avec le Stade Toulousain dans les années 1990, David Berty a vu sa carrière de joueur brisée par la sclérose en plaques à l'âge de 28 ans. En rejoignant une équipe de rugby à XIII fauteuil, il a renoué avec sa passion et retrouvé goût à l'existence. Quand le rugby a repris, après le confinement, on a pu mesurer le Top 14 à sa juste valeur sonore. Dans des stades vides où on entendait une mouche bâiller, l'intensité des chocs a résonné de façon inédite à l'oreille des spectateurs (derrière leur écran de télévision). S'ils ont apprécié une réverbération qu'ils ne soupçonnaient pas, on leur suggère de se déplacer sur une rencontre de rugby à XIII fauteuil. Et là, on reparle de décibels. Douze joueurs assis font plus de boucan que trente gaillards qui se rentrent dans le lard ! C'est ce qui nous a frappé en assistant il y a quelques semaines à une rencontre entre l'entente Saint-Jory-Stade Toulousain (STO) et Biganos, deux équipes de Première Division du Championnat de France. Vacarme des fauteuils se heurtant de plein fouet, fer contre fer, odeurs de cramé dues aux frictions des boucliers de protection en caoutchouc... Dans le gymnase de Saint-Jory, en banlieue toulousaine, on se serait cru aux autos tamponneuses. Sauf qu'on était sur un vrai terrain de handball, dont le rugby fauteuil reprend les dimensions. Ses règles s'apparentent à celles du XIII classique. Deux mi-temps de quarante minutes. Pas de jeu au pied puisqu'on ne quitte pas son fauteuil. Plaquage remplacé par le fait de déscratcher un flag (drapeau) sur le bras de l'adversaire qui tient le ballon. Essais transformés par un but entre des poteaux (d'une hauteur de 2 mètres) avec le poing fermé. Dieu que cette discipline pratiquée par environ 500 filles et garçons dans l'Hexagone est spectaculaire. D'autant qu'au STO figure une ex-star du Stade Toulousain, champion d'Europe et quintuple champion de France. David Berty est âgé de 52 ans aujourd'hui. On se souvient de lui comme du Damian Penaud des années 1990. À la mêlée, Jérôme Cazalbou éjectait les ballons. Au centre, Émile Ntamack les bonifiait, Berty concrétisait. Ça marchait comme ça. Un beau jour, un mauvais plutôt, le meilleur marqueur d'essais de l'année 1994 ressent un coup de moins bien. « Une semaine avant un France B-Galles B, à Périgueux en 1997, je me retrouve à ne plus voir d'un oeil. La veille du match, j'apprends qu'on joue en nocturne. Première chandelle. Je saute pour récupérer la balle. Elle tombe trois mètres devant moi. Là, je me dis : David, la soirée va être compliquée. » D'autant que les Gallois ne cessent de pilonner le trois-quart français. À la mi-temps l'entraîneur le sort, déconcerté. Ce que Berty est à mille lieues de savoir, c'est que ce trou monumental est la prémisse d'un mal qui s'est déjà infiltré en lui et dont l'acronyme tient en trois lettres : SEP. Sclérose en plaques. Installé dans le canapé de son pavillon toulousain, l'ancien stadiste déroule les vingt-cinq dernières années de sa vie. Depuis le moment où cette dysfonction du système immunitaire provoquant des perturbations motrices, sensitives, cognitives, l'a obligé à quitter son club de coeur où le staff se montrait, et pour cause, insatisfait de son rendement, puis à abréger d'autres tentatives de retour (Brive, Montauban, Blagnac). Les pertes d'équilibre ne sont rien à côté des déchirures qui succèdent aux fractures. « J'ai consulté tellement de médecins du sport. Je m'accrochais en pensant que le travail et la rigueur porteraient leurs fruits. » En vain. En 1998, il raccroche les crampons. Il n'a que 28 ans. Un neurologue de ville l'éclaire enfin : « Vous êtes atteint d'une sclérose en plaques. » Paradoxalement, Berty accueille cette nouvelle avec soulagement. « L'ego du sportif reprenait le dessus. Ça voulait dire que pendant quatre ans, je n'avais pas triché. Je ne pouvais simplement pas lutter. Ce n'était pas ma faute. » Bientôt, la hantise de la dépendance le submerge. Celui qui travaille désormais au guichet d'une banque envisage avec terreur le reste de sa vie en fauteuil roulant. Il se recroqueville sur lui-même. La perspective d'en finir le taraude mais les yeux emplis d'amour de la petite Loana, 2 ans, l'empêchent de passer à l'acte. Carina, son épouse argentine, l'exhorte à fréquenter une association de personnes atteintes de SEP. « Avant de rentrer dans cette salle, à Toulouse, je pensais être seul à vivre mes douleurs et soucis. Non. Ils étaient là dans leur fauteuil. J'ai remarqué qu'il y avait plus de femmes que d'hommes. Toi, tu es encore debout et c'est cent fois mieux qu'eux. » De fait, il peut marcher. Comme un homme ivre mais c'est déjà ça. « Ma jambe partait à droite ou à gauche, toute seule. Je ne contrôlais rien. » Dans la tête, ça va mieux. Surmontant sa timidité, l'ancien stadiste met sa notoriété au service de la cause, sort un calendrier avec les joueurs de l'équipe de France au profit de l'Afsep, une association de lutte contre la SEP dont il est devenu le porte-parole, fait paraître un bouquin Rien ne vaut la vie (Éditions Hugo Sport), en 2012. Privé d'activité physique, il se retrouve à 106 kg sur la balance. « Un jour, un copain m'apprend qu'il crée un club de rugby à XIII fauteuil. Viens à Saint-Jory voir à quoi ça ressemble. » Rugby, ça lui va. Fauteuil, ça coince. Quatre ans qu'il bataille contre cette idée de cercueil roulant et on veut qu'il y mette ses fesses ? Le pote insiste. Bord terrain, Berty entend les rires, les exclamations. « Je vois des gens qui transpirent dans leur fauteuil, valides comme invalides, filles comme garçons (Une double particularité du rugby à XIII fauteuil. Lors de notre venue, il y avait huit joueurs dont quatre valides et deux filles. Seuls deux joueurs n'avaient pas l'usage de leurs jambes). Ils se font des passes, marquent des essais. Ça chambre, ça vit. L'inverse de ce que j'imaginais. La discipline peut être pratiquée par des invalides et des valides. Au quotidien, David Berty peut se déplacer sans fauteuil. Il a donc fallu qu'il acquière la faculté de guider le fauteuil tout en faisant circuler le ballon. Il ne faudra pas longtemps pour convaincre l'ancien ailier à la coupe en brosse de s'attacher, dans tous les sens du terme, à son nouvel outil. Ce qui ne signifie pas le dompter. « Sa problématique, c'était de garder le ballon tout en guidant le fauteuil, explique Michel Marfaing, son alter ego à l'aile droite du Stade Toulousain, dont il est devenu directeur du centre de formation. Un fauteuil, ça se manoeuvre comme un canoë. Il avait du mal. » « Le fameux jeu de mains, jeu de Toulousains ne lui servait pas à grand-chose, sourit Émile Ntamack. Avant, le rugby, c'était pas compliqué pour lui. David avait tout : la puissance, la vitesse. Avec la maladie, c'est comme si on lui avait retiré ses superpouvoirs. Quand il s'est assis dans un fauteuil, il n'avait plus aucune avance sur les autres. C'est pas qu'il partait de zéro, mais de moins vingt ! À l'échauffement contre Biganos, on a vu un David Berty aussi focus qu'en rentrant naguère sur la pelouse des Sept-Deniers. Il a scrupuleusement vérifié les roulettes de son fauteuil, enlevé cheveux et poils pouvant les freiner. Il a regonflé les roues, checké que les rayons ne soient pas détendus, autrement, la roue gondole et ça freine moins bien. Dans l'action, on l'a vu très altruiste, trop parfois, faisant la passe alors qu'un tenu aurait avantagé son équipe. « C'est un compétiteur invétéré. Il va jusqu'au bout, quitte à se mettre dans le rouge. Il faut parfois le canaliser, constate l'entraîneur du STO, Alexis Fourquet. Il est aussi très instinctif, mais ce n'est pas étonnant avec le métier qu'il a. Physiquement, on cravache pour lui arriver à la cheville. » Avec l'équipe d'Espagne, il joue une coupe du monde et renoue avec l'ambiance des phases finales Ambitieux, l'ancien quinziste l'est. Sélectionné à six reprises avec l'équipe de France de rugby entre 1993 et 1996, il frappe à celle du XIII fauteuil pour pouvoir participer à la Coupe du monde 2017. Malheureusement, l'écart qui le sépare des joueurs du groupe s'avère trop important. Avec des grands-parents originaires de la province de Teruel, le voilà enrôlé dans l'équipe d'Espagne pour l'édition 2022, en Grande-Bretagne. Lui qui ne cillait pas pendant la Marseillaise craque lors de l'hymne espagnol. Dans des gymnases de 5 000 places remplis jusqu'à la garde, il renoue avec l'ambiance des phases finales, quand le Parc des Princes était son jardin à chaque début du mois de juin. Il reprend du poil de la bête. Et de la confiance. Aussi, quand la traileuse Vanessa Morales lui propose de gravir les pentes du Kilimandjaro, en Tanzanie, en juillet dernier, il y va. Elle l'a persuadé qu'il irait jusqu'au bout. « Quand je promène mon chien, il peut m'arriver d'avoir des fourmis insupportables. Là, rien. Mes jambes ont tenu. » L'expédition compte Marc Lièvremont et Thomas Castaignède dans ses rangs. « Ils m'ont laissé partir en éclaireur toucher le drapeau signalant les 5 895 m d'altitude, comme un ailier qui marque seul au pied des poteaux. C'était tellement émouvant que, là-haut, je suis tombé et me suis ouvert le front. » Ensuite, David Berty est revenu à l'ordinaire. À son boulot de la Mutuelle des remparts, un des sponsors du Stade Toulousain. Il a retrouvé ses chers partenaires du STO et leurs vannes. Au début, Berty s'étonnait que les handis se moquent des valides qui se foutaient des amputés et puis, lui aussi, ça l'a fait rire. Tout comme il assume son élocution ralentie. Beaucoup moins les crampes qui martyrisent ses jambes chaque nuit. L'ex-rugbyman ne suit plus de traitement depuis 2013 alors qu'il a subi des piqûres d'Interféron tous les deux jours pour freiner l'évolution de la maladie pendant dix ans. Il a arrêté le lait de vache, mange rarement de la viande rouge. Il pèse 80 kg, son poids en catégorie cadets. Il se félicite qu'Émile et Michel se soient déplacés jusqu'à Saint-Jory. Que Didier Lacroix (président du Stade Toulousain), Ugo Mola (manager général) soient passés aussi. Ces anciennes gloires du Stade ont chaleureusement boosté l'équipe. « Je pense que cela a aussi transformé leur vision des personnes en situation de handicap. À la fin d'un match de rugby à XIII fauteuil, on me pose souvent la question : mais qui est valide et qui n'est pas valide ? Ils ont remarqué que tel ou tel joueur reste sur son fauteuil alors que les autres se sont levés. Or c'est celui-là qu'ils n'auront pas quitté des yeux durant le match en raison de son engagement sur le terrain. Personnellement, le fauteuil, je ne le vois plus. Je n'ai en tête que la personne assise dessus. » David Berty Je le croise régulièrement au Wallon. J'ai jamais osé l'aborder. Le joueur m'a fait rêver. Mais je crois que l'homme encore davantage !!! Quand tu le vois déambuler autour du stade un jour de match et qu'il y a vraiment peu de monde qui le reconnait, c'est triste... Quel joueur il fut !!! Je crois qu'il a encore le record du nombre d'essais marqués pour le club ! 5 Link to comment
GuyNess Posted April 23, 2023 Share Posted April 23, 2023 J’ai vu qu’il a participé au match foot/rugby entre les anciens du Stade et du Tef. il doit avoir des répits dans sa maladie Link to comment
Popular Post Belibaste31 Posted April 27, 2023 Popular Post Share Posted April 27, 2023 https://www.lejournaltoulousain.fr/portrait/claude-portolan-stade-toulousain-deuxieme-famille-204932/ 1 9 Link to comment
Tlsefred31 Posted April 27, 2023 Share Posted April 27, 2023 J'ai l'impression qu'il est plus jeune maintenant qu'à l'époque où il jouait Link to comment
Garbajauzion Posted April 27, 2023 Share Posted April 27, 2023 Il y a 3 heures, Belibaste31 a dit : https://www.lejournaltoulousain.fr/portrait/claude-portolan-stade-toulousain-deuxieme-famille-204932/ On dirait que son nom est aussi inscrit sur la plaque des numéros 4, C. Porto... ? D'ailleurs si quelqu'un sait où on peut trouver tous les noms inscrits sur ces plaques ça m'intéresse. Link to comment
DarkSideOfTheMaul Posted April 27, 2023 Share Posted April 27, 2023 il y a 16 minutes, Garbajauzion a dit : On dirait que son nom est aussi inscrit sur la plaque des numéros 4, C. Porto... ? D'ailleurs si quelqu'un sait où on peut trouver tous les noms inscrits sur ces plaques ça m'intéresse. Je lis plutôt G, pour Gérard, son frangin, qui jouait pilier gauche et seconde latte 1 4 Link to comment
Garbajauzion Posted April 28, 2023 Share Posted April 28, 2023 Il y a 8 heures, DarkSideOfTheMaul a dit : Je lis plutôt G, pour Gérard, son frangin, qui jouait pilier gauche et seconde latte Ha merci, je regardais pas encore à cette époque mais je connaissais Claude, pas son frère. Link to comment
Tlsefred31 Posted April 28, 2023 Share Posted April 28, 2023 https://www.ladepeche.fr/2023/04/28/info-la-depeche-lancien-joueur-du-stade-toulousain-cedric-soulette-surprend-un-cambrioleur-et-le-maitrise-11163412.php 1 Link to comment
penjolum Posted May 2, 2023 Share Posted May 2, 2023 Dans la série c'était mieux avant, est-ce que certains d'entre vous se souviennent du temps des poules de 8 quand le TOEC jouait à Chapou ? Ou plus tard, quand il jouait aux Minimes, avec Salut, Cester, Rives ? On rigolait pas à cette époque, quand un spectateur insultait un joueur depuis les tribunes, il était aussitôt invité par le joueur concerné à une explication de texte à la sortie. C'était le bon temps. 1 Link to comment
Garbajauzion Posted May 2, 2023 Share Posted May 2, 2023 Il y a 4 heures, penjolum a dit : Dans la série c'était mieux avant, est-ce que certains d'entre vous se souviennent du temps des poules de 8 quand le TOEC jouait à Chapou ? À Chapou ou à Daniel Faucher ? Link to comment
penjolum Posted May 2, 2023 Share Posted May 2, 2023 Il y a 1 heure, Garbajauzion a dit : À Chapou ou à Daniel Faucher ? A Chapou. Il y avait un stade à l'emplacement de la cité U et de la piscine. https://surlatouche.fr/stade-chapou/ 2 Link to comment
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